Happy Halloween

Bonjour toi 😉 🎃

Je ne suis pas très fan d’Halloween aussi j’ai ce petit texte à vous proposer …

Voilà ça recommence ! 
Cette fois pas pour une romance !

C’est moi Patouille la citrouille
Ronde, à la peau douce et orange
Avec une bonne bouille
Et belle comme un ange
À ce qu’il paraît !
Ange ? Aujourd’hui, ce n’est pas d’actualité !

Déjà, il y a longtemps
Jusqu’à minuit j’étais devenue
Carrosse, pour un prince charmant. 
J’ai fini écrasée à demi nue !

Aujourd’hui, c’est en lanterne
Vidée, creusée et décorée
Avec des bougies allumées
Et un sourire en berne
Que je vais être exposée !

Pour la nuit de l’horreur
Moi Patouille, je dois faire peur
Alors que défilent les heures
Rien qu’à me voir, j’ai peur !

Nuit d’Halloween
C’est quoi cette histoire ?
J’ai la trouille dans le noir
Pas vrai que je pleure, il bruine !

Moi, c’est Patouille la petite citrouille
Laissez-moi ma bonne bouille
Et laissez-moi tranquille
Avec vos jeux débiles.


Moi je veux être un ange,
Vos idées d’horreur me dérangent !

© Isabelle-Marie d’Angèle (octobre 2022




À très vite…

Samedi musique

Bonjour toi 😉

J’abandonne encore mon jukebox (il va sûrement se venger 😂) pour partager encore une musique de film. Fan de westerns et d’Ennio Morricone, fais comme moi ferme les yeux et profite !

Quels artistes ! l’harmonica , j’adore !

Bon samedi 🙂

À très vite…

Elsbeth Isobel, la petite sorcière

Bonjour toi 😉

Voici la fin de l’histoire de ma petite sorcière. J’ai rempli mon challenge pour le mois d’octobre 😉.

Samy se réveilla dans son lit et la bonne odeur de pain grillé la titilla aussitôt. Maman devait lui préparer son petit-déjeuner.

Elle se leva, enfila ses claquettes et passa sa main dans ses cheveux emmêlés. Elle ouvrit la fenêtre et entendit un cri bizarre. Un aigle volait au-dessus du jardin, il était haut dans le ciel, mais elle reconnut le bruit, elle en avait déjà vu lors de promenades en montagne avec ses parents.

— Samy, tu descends ?

À regret, elle referma la vitre et rejoignit sa maman. Papa était parti, il travaillait tôt et à plusieurs kilomètres de leur domicile.

— Bien dormi ? demanda Maman en lui versant son chocolat chaud.

Samy ne répondit pas et laissa son esprit vagabonder. Quel joli rêve ! Elle parcourait un paysage féérique en compagnie d’un vautour.

Elle avala ses tartines beurrées en silence puis quitta la table pour aller se préparer.

Devant la glace de la salle de bains, elle coiffa ses boucles. Elle se sentait étrange. Elle saisit son sac d’école, embrassa sa maman et prit le chemin du collège.

Elle leva les yeux et aperçut encore l’aigle qui tournait au-dessus d’elle. Elle s’arrêta pour mieux le contempler.

— Salut Samy ! Qu’est-ce que tu regardes ?

Des copains et copines de sa classe la rejoignaient. Elle leur sourit et leur montra du doigt le bel oiseau.

— Heu… oui il y a des nuages qui font la course, et alors ?

Dans le ciel de Samy, il n’y en avait pas, les nuages s’étaient fait la malle ;

— Viens, on va être en retard.

Samy les suivit non sans jeter un dernier regard sur l’animal.

— Je peux m’asseoir à côté de toi ?

Samy haussa les sourcils, tout était bizarre ce matin.

— Mais oui pourquoi ?

— D’habitude, tu es toute seule.

De plus en plus étrange. Le prof de mathématiques entra dans la classe et Samy sentit la boule au ventre la gagner. Finalement, rien n’avait changé.

La journée se déroula normalement, mais quand elle reprit le chemin de sa maison, l’aigle était toujours dans le ciel.

Au lieu de tourner à droite, elle prit à gauche. C’était bizarre, d’habitude il lui semblait qu’il y avait une bâtisse là, au bout de l’impasse.

Samy s’assit sur le trottoir et ferma les yeux.

 Elsbeth Isobel sans sa chambre, ses parents Straurius et Isaulya et son chat Arthus défilèrent devant elle. Elle revit le voyage qu’elle avait fait dans l’autre monde, elle entendit les bruits des cascades et les rires des elfes, des fées, elle découvrit que son amie lui faisait signe et lui soufflait qu’elles se reverraient, elle lui murmurait également qu’elle ne devait pas être triste parce qu’elle veillerait sur elle à jamais.

Un battement d’ailes lui fit ouvrir les yeux. L’aigle aperçu depuis le matin dans le ciel s’était posé à quelques mètres d’elle et la fixait.

Stupéfaite, elle n’osa pas faire un geste de peur qu’il ne s’envole. Il s’approcha plus près. Il était immense. Elle caressa son plumage. Il se frotta contre elle, l’invitant à s’asseoir sur son dos. Elle n’en crut pas ses yeux quand il prit son envol avec elle accrochée à son cou.

— Samy ? Qu’est-ce que tu fais là toute seule ?

Sa maman ouvrit la portière de la voiture.

— Il me semblait bien t’avoir aperçue en passant devant la rue. Il y a eu un problème au collège ?

Samy grimpa dans le véhicule le sourire aux lèvres. Elle avait compris qu’elle pourrait retourner là-bas virtuellement, Elsbeth Isobel lui enverrait Senu, elle s’en souvenait maintenant.

Elle passa la tête par la vitre et dit au revoir à l’oiseau dans le ciel qui fila en flèche très haut jusqu’à disparaitre.

FIN

© Isabelle-Marie d’Angèle (octobre 2022).

Haïku du jour

Bonjour toi 😉

Comme nous sommes encore dans le mois des sorcières et sorciers, il manquait leur animal préféré 😉 le chat, considéré comme un animal de pouvoir et gardien de l’autre monde.

Grimoire et chat noir
Sorcellerie à jamais
De toi même pas peur 

Elsbeth Isobel, la petite sorcière

Bonjour toi 😉

Ma petite sorcière a emmené Samy dans son monde…

Quel bel oiseau ! Samy en aigle royal était magnifique. J’enfourchai mon balai, Arthus grimpa devant moi. Je donnai le départ et nous primes notre envol ensemble.

Que dire sinon que je retrouvai avec joie mes paysages qui m’avaient manqué. Je ne m’en rendais pas compte, mais finalement, mon monde faisait partie de moi et je ne pouvais pas m’en passer très longtemps.

Nous défilâmes devant Dame Lune qui me fit un clin d’œil en me reconnaissant. Elle fut stupéfaite en voyant l’aigle me suivre de si près, mais elle se laissa contempler avec plaisir. Elle était un brin vaniteuse pour ne pas accepter qu’on la regarde.

Je piquai vers les cascades évitant d’éveiller tous les elfes et fées qui devaient sommeiller. Nous ne dérangeâmes personne, seuls les parfums environnants surpris par notre visite nous envoyèrent leur fragrance.

Nous nous posâmes sur un pont dont la lumière rosée m’avait toujours impressionnée. Je pensai y découvrir Harow, c’est là qu’il habitait.

Il devait dormir profondément, je ne l’aperçus point. Légèrement déçue parce que j’aurai voulu le présenter à Samy, nous reprîmes notre envol et… un cri me paralysa. Jamais, je n’aurai pu imaginer qu’un aigle puisse se promener lui aussi.

Samy fit du sur place en découvrant face à elle un superbe vautour de la même race qu’elle. Un mâle qui surprenant mon amie pour la première fois se mit à lui tourner autour et à lui faire sa cour. De parades en cris stridents, il était magnifique. Incroyable, il était tomber raide dingue de Samy. Quelle histoire !

Je riais intérieurement. Pauvre bête qui n’avait pas réalisé qu’elle avait en face d’elle, une mortelle et non pas un aigle royal comme elle le pressentait.

Évidemment, le caractère frondeur de Samy prit le dessus, elle se laissa planer à côté de son nouveau copain. Tous deux volaient très haut dans le ciel étoilé et la lune était le seul témoin de leur jeu. Ils passaient et repassaient devant elle en imprimant sur l’astre leur ombre.

Je les surveillai du coin de l’œil espérant que Samy n’avait pas oublié qu’elle devait être rentrée avant le lever du soleil, sinon elle resterait ici à tout jamais. Ce n’était jamais arrivé qu’un mortel vienne jusqu’ici, je ne savais pas du tout quel sort pouvait l’attendre.

Soudain, les deux aigles se posèrent. Commença alors une parade amoureuse du beau mâle. Je ne pouvais pas laisser faire ça, il serait bien trop malheureux quand il comprendrait qu’il s’était fait avoir.

— Samy ?

Je l’interpelai à voix basse. Pas question de réveiller tout le monde. Nous aurions l’air malins et je n’avais pas envie de subir la colère de mon père.

Mon ami faisait la sourde oreille. Je n’avais pas d’autre solution que de la transformer rapidement pour qu’elle rentre chez elle, mais j’aurais aimé pouvoir lui dire au revoir et ne pas la quitter aussi brusquement. C’était trop bête, je n’avais pas pensé à ça.

Enfin, elle cessa de faire sa belle et s’approcha de moi. Le mâle, surpris, resta loin de ma portée.

C’est alors que la prêtresse Isaulya m’apparut.

— Bon retour parmi nous Elsbeth.

Je m’inclinai devant elle. Elle avait beau être ma mère, ici, pas question de ne pas respecter les règles.

Elle me releva gentiment et me serra contre elle.

— Je vois que ton amie a fait connaissance avec Senu.

La sorcière tendit le bras et celui-ci vint se poser sur lui. Incroyable !

— Alors comment trouvez-vous notre monde Samy ?

Je me tournai vers mon amie et la découvris en chair et en os.

— Mais…

— Chut ! N’aie pas peur, ton amie pourra repartir dès que le soleil se lèvera… et mon cadeau pour toi, c’est qu’elle pourra également revenir quand elle le souhaitera. Senu ira la chercher.

© Isabelle-Marie d’Angèle (octobre 2022).

À suivre…

À suivre…

Elsbeth Isobel, la petite sorcière

Bonjour toi 😉

Je partage avec toi la suite de l’histoire de ma petite sorcière. C’est bientôt la fin…

Il fut très difficile de faire comprendre à Samy qu’elle devait attendre le retour de la pleine lune.

— Toi qui es sorcière tu peux bien avancer le temps, grognait-elle sans interruption.

— C’est interdit de changer le cours de la vie. Tu imagines le bazar que ça provoquerait ?

— Combien de jours devrais-je attendre ?

— Un mois, la pleine lune vient juste de se terminer.

Samy se laissa tomber sur mon lit en soufflant comme un bœuf.

— C’est trop long, jamais je ne tiendrai jusque là.

— Dans mon monde, on dit que la patience s’apprend patiemment.

— Ouais, ben ton monde, j’en ai rien à faire.

Samy faisait la tête. Pour la distraire, je me suis mise à concocter des recettes. Même le glouglou des mixtures ne l’a fit pas sourire. Arthus s’employa pourtant à la faire rire en sautant sur son ventre, puis sur sa tête pour jouer avec ses boucles. Rien n’y fit.

— Quel oiseau choisiras-tu ?

J’avais réussi à lui faire lever le nez.

— L’aigle royal, c’est trop beau.

Alors j’eus une idée. Je sortis mon miroir magique. Intéressée, Samy s’approcha de moi et regarda par-dessus mon épaule. Si elle ne pouvait pas encore aller dans mon monde, celui-ci pouvait venir à elle. Le superbe animal apparut et s’envola majestueusement. Il offrit à mon amie les plus beaux paysages de mon paradis.

Samy émerveillée les découvrait avec bonheur.

— Je vais voir tout ça, murmura-t-elle, les larmes aux yeux.

Je hochais la tête.

— Maintenant, tu vas pouvoir patienter quelques jours. Nous allons aller en cours normalement et ça ne te semblera pas trop long.

Elle avait retrouvé le sourire et moi je me faisais la promesse de lui rendre ces quelques semaines faciles à vivre.

Ce ne fut pas difficile de remplir ma mission. Ayant tous mes pouvoirs, je croisais régulièrement et habilement mes doigts pour que les cours soient les plus intéressants. Même les professeurs gardaient leur bonne humeur. Il faut dire que les bonnes notes pleuvaient et qu’ils étaient ravis de voir que leurs élèves apprenaient correctement leurs leçons. Je n’osais pas imaginer ce qui allait se passer quand je devrai rentrer chez moi.

Un matin, je retrouvais notre prof de math devant le collège. J’avoue qu’il était beaucoup moins grincheux depuis que je m’étais occupée de son sort, mais ce jour-là, il semblait désappointé.

— Ça ne va pas monsieur ?

Samy qui arrivait toute guillerette s’arrêta près de nous.

— Ah ! voilà les inséparables.

Il n’était pas le seul à nous appeler ainsi. Il est vrai que Samy et moi étions tout le temps ensemble.

Il se grattait la tête en parcourant une lettre qu’il venait de recevoir. Je réussis à la lire sans qu’il s’en rende compte, un jeu d’enfant pour moi. Les vacances allaient commencer et il devait avoir son petit-fils chez lui. Malheureusement, celui-ci était malade. Grincheux allait donc se retrouver tout seul. Je lus dans ses pensées qu’il ne le voyait pas souvent et que les retrouvailles, du coup, allaient être repoussées aux calendes grecques.

— Si, tout va bien.

Nous passâmes notre chemin et arrivâmes au collège avant lui. J’entendis son portable sonner, je souris. J’étais certaine qu’il aurait à nouveau son entrain quand nous l’aurions en cours.

Enfin, le jour tant attendu s’annonça. Samy avait bien attendu que sa maman soit endormie (je l’avais aidée pour que mon amie puisse profiter le plus longtemps possible de son périple) pour faire le mur et s’échapper par la fenêtre de sa chambre pour me rejoindre.

— Toujours d’accord pour l’aigle royal ?

Elle hocha la tête pleine d’appréhension et au moment où elle me vit lever les bras, elle suspendit mon geste.

— Attends ! Et toi tu vas être avec moi ? C’est mieux à deux, hein ? Tu ne vas pas me laisser toute seule ?

Je n’avais pas osé lui dire que si j’allais chez moi, je ne pourrais pas revenir avec elle. Elle garderait ce souvenir comme un joli rêve, mais moi… elle m’oublierait, c’était la règle.

Elle posa sa main sur mon bras.

— Je sais qu’après tu ne pourras plus être avec moi… je l’ai vu. Mais, je te promets que je ne t’oublierai pas Elsbeth Isobel et si je ne pense pas à te le dire, sois certaine que mes moments passés avec toi ont été les plus beaux de ma vie.

Je refoulai mes larmes et levai les bras. J’avais revêtu ma robe de sorcière et pris quelques centimètres, Arthus était en habit de fête également avec son chapeau sur la tête, il s’approcha de moi.

— Prête ?

À suivre…

© Isabelle-Marie d’Angèle (octobre 2022).

À très vite…