Tu n’as pas oublié que c’était le jour des enfants ? J’imagine que tu as eu droit aussi à toutes leurs blagues ? Qu’elles soient partagées à l’école, sur les gourdes de compotes à boire, les carambars, bref ils sont au top pour nous faire rire ou tout au moins essayer, voire parfois nous apprendre des choses ou du moins c’est ce qu’ils croient. Ne sont-ils pas fiers quand ils disent attends j’ai une blague,
Et nous… ben on écoute, évidemment, on réfléchit et on répond ou on tente d’avoir la bonne réponse 😉.
Les dernières entendues et écoutées sagement et applaudies bien sûr 😁les voici 👇
Quel légume arrose les autres légumes ? Réponse 👇
Une autre et rien qu’avoir leur bouille réjouie, tu ne peux t’empêcher d’écouter sagement.
Quel oiseau parle plusieurs langues ? Réponse 👇
Le pigeon voyageur
Pourquoi les canards sont-ils toujours à l’heure ? Et en plus, ils jouent la comédie 🤣question difficile !
Réponse 👇
Parce qu’ils sont dans l’étang (explication pour ceux qui n’auraient pas compris les temps 😂)
Je suis certaine que tu en connais d’autres, n’hésite pas à les partager en commentaires. Bon mercredi à toi 😉💖.
Le nouvel atelier d’écriture chez Marie ici proposait ceci : je vous invite à écrire un texte à partir de cette photo – Crédit Olivier Reynes.
Voici donc ma participation 👇
Il n’a même pas pris la peine de passer un short et est entré dans l’eau.
— Et tu crois qu’avec ton parapluie tu pourras empêcher quelque chose ?
La voix vient d’en haut et elle semble narquoise.
— Si je ne fais rien qui va le faire ? Toi peut-être ?
— Moi ? Ne penses-tu pas qu’il faudrait plutôt te poser la question à toi ? Quant à savoir qui va le faire si tu ne fais rien, très bonne question.
— D’ailleurs c’est quoi ce nuage ? Il ne me dit rien qui vaille.
— Normal, à force de me faire du mal, voilà le résultat, je me révolte. En tout cas, je vois que tu es bien seul avec ton parapluie. Un bon point pour toi, tu n’as pas hésité à entrer dans l’eau rapidement.
— J’ai froid.
— Arrête de te plaindre. Tu ne veux pas que je te chauffe l’eau aussi ? Vous me chauffez bien assez comme ça avec vos conneries.
— Je n’ai rien fait.
— C’est bien ça le problème.
— Tu exagères, chacun fait des efforts.
— Pas suffisants.
— Tu en as de bonnes toi, tu crois que c’est facile ? Et ce n’est pas forcément de notre faute.
— Ben voyons, c’est la faute à pas de chance ? Si tout le monde s’y mettait… Une goutte qui tombe l’une après l’autre emplit le récipient. C’est pareil pour faire avancer les choses.
— Pourquoi c’est moi que tu engueules ?
— Parce que c’est toi qui es venu le premier.
— Si j’avais su, je n’aurais rien fait. C’est injuste.
— Réfléchis… n’est-ce pas ce qu’il se passe tous les jours ? Tu tentes un effort et tu te fais remballer… du coup tu ne fais plus rien. Ne lâche rien si j’ai un conseil à te donner. Si tu attends après les autres, je me révolterai encore davantage.
— Ben voyons, des conseils, des ordres, c’est toujours comme ça maintenant.
— Et les choses changent ?
— Heu… non.
— Tiens bien ton parapluie alors… j’espère qu’il est solide.
Lundi c’est normalement le retour d’une lecture que j’ai déjà zappé lundi dernier 😕. Aujourd’hui, je suis prête mais c’est sans compter avec MiniMaxi qui m’apostrophe Tu viens à la salle avec moi ? Heu…
C’est pas que j’aime pas le sport, mais j’aime pas le lundi et le lundi faire du sport, c’est comment dire … pas possible. J’argumente que je dois écrire. Remise en place illico ce n’est plus du plaisir si tu es obligée d’écrire. Deuxième Heu…
Je tente une autre argumentation je ne vais pas être prête, tu vas m’attendre, et puis si tu veux en faire beaucoup, ça va me retarder pour le repas. Je n’ose même plus le regarder, je m’empêtre dans mes phrases. Pourquoi lorsque les gosses argumentent ça marche toujours et pas dans l’autre sens ? La phrase tombe quand t’es prête, tu me le dis, je t’attends. Monsieur Chéri me regarde et lâche vas-y ça te fera du bien. Il est 9h du mat et je suis déjà en galère pour un lundi. J’le savais, j’aime pas le lundi. Vite, il faut que je me souvienne quelle tenue je mettais 😂. Rapido, je trouve mon leggings (pourvu que j’y rentre encore dedans) mon tee shirt. Je cherche mes écouteurs, pas question de faire du sport sans ma musique, déjà que c’est lundi, je ne vais pas en plus faire ça dans le silence, il me faut de la MOTIVATION. Je sais quelle playlist je vais écouter. J’enfile mes baskets, je suis prête, MininMaxi aussi hélas. Monsieur Chéri me souffle Tu as pris une serviette et à boire . Heu… C’est le 3ème 😂. Tu as noté mes priorités ? ma musique 🤣 et tant pis si je sue à grosses gouttes et meurs de soif, au moins j’aurais l’ambiance dans les oreilles. J’attrape serviette et bouteille d’eau.
Dans la voiture Minimaxi me dit qu’il est heureux et fier de moi. Je souris bravement. Il ajoute qu’il va faire son entraînement et que moi je fais le mien. Sous-entends Tu viens pas m’embêter hein ? J’ai envie de répondre que c’est lui qui m’a embringuer dans l’histoire, je n’avais rien demandé moi ! Au lieu de ça, je fais oui de la tête et réponds que je vais retrouver mon vélo elliptique. Dans ma tête, j’espère que je vais me rappeler comment m’en servir mais Ô grand jamais, je ne le dirai.
Me voilà dans la salle et je me dirige telle une habituée vers l’engin de torture. Note que l’illustration n’est pas conforme, ici, c’est un vélo tout court mais cette image me plaisait 😂 et je suis motivée quand même.
Musique sur les oreilles, c’est parti et finalement, ça se passe bien. Même, je m’amuse en pensant que j’aurais pu ruser 👇
Et je pense que 👇😂 même si c’est complètement utopique et que ce n’est pas le but du tout 🤣 vu que je le suis déjà 😁… Heu …(c’est le 4ème non ? ).
Bref, changement de vélo et me voilà partie sur un vrai 👇🤣
Je ne peux m’empêcher de zieuter du côté de Minimaxi. Mais, je n’ai pas mes lunettes, je suis myope et quand je commence à regarder, j’ai la fâcheuse habitude pour ajuster ma vue de fixer. Mince, il y a quand même beaucoup d’hommes.
Vite, je regarde ailleurs, il ne manquerait plus qu’ils pensent que je suis là pour les mater 😂. 1h et quart de sport pour un lundi ! Je sens que demain, je vais me rappeler que j’ai de nouveaux muscles.
Je suis rentrée, j’ai fait le repas, Monsieur Chéri était fier de moi et Minimaxi aussi. Et me voilà devant mon écran… Je n’ai pas écrit mon retour de lecture et personne ne m’a rien reproché 🤣. Pour un lundi, j’ai assuré !
Si je te dis…. des yeux magnifiques… Tu penses à qui ?
Anton Ivan Boris et moi – Marie Laforet
… Lorsque nous étions encore enfants
Sur le chemin de Bruyères
Tout le long de la rivière
On cueillait la mirabelle
Sous le nez des tourterelles
… Anton, Ivan, Boris et moi
Rebecca, Pola, Yohanna et moi
… Le dimanche pour aller danser
On mettait tous nos souliers
Dans le même panier
Et pour pas les abîmer
On allait au bal à pied
… Anton, Ivan, Boris et moi
Rebecca, Pola, Yohanna et moi
Anton, Ivan, Boris et moi
Rebecca, Pola, Yohanna et moi
… Ça compliquait bien un peu la vie
Trois garçons pour quatre filles
On était tous amoureux
Toi de moi et moi de lui
L'une hier, l'autre aujourd'hui
… Anton, Ivan, Boris et moi
Rebecca, Pola, Yohanna et moi
… Dire qu'au moment de se marier
On est tous allés chercher
Ailleurs ce que l'on avait
À portée de notre main
On a quitté les copains
… Anton, Ivan, Boris et moi
Rebecca, Pola, Yohanna et moi
Anton, Ivan, Boris et moi
Rebecca, Pola, Yohanna et moi
… Aujourd'hui chaque fois qu'on s'écrit
C'est qu'il nous vient un enfant
Le monde a beau être grand
C'est à peine s'il contient
Nos enfants et leurs parrains
… Anton, Ivan, Boris et moi
Rebecca, Pola, Yohanna et moi
Sacha, Sonia, David et moi
Dimitri, Yanni, Natacha et moi
Sacha, Sonia, David et moi
Dimitri, Yanni, Natacha et moi
Magnifique 💖
Une autre ? Cadeau 😉
Nostalgie …. Magnifique chanson qui m’émeut toujours autant. Une voix inoubliable.
Encore une autre ?
Ah oui, pure nostalgie ! 😂😉💖 Je suis certaine que tu chantes avec moi 🎶🎶
Il y avait longtemps que je ne l’avais pas écoutée, mon jukebox est formidable 😂.
Une dernière 😉
Bon samedi et n’hésite pas à me dire en commentaires ce que tu penses du choix du jukebox.
Je partage avec toi mon retour sur le film Champagnede Nicolas Vanier.
Je connaissais Nicolas Vanier, l’aventurier. Ses livres je les ai lus. Je n’avais jamais découvert ses films. Je n’ai pas vu Poly, ni Belle et Sébastien, parce que j’avais des souvenirs d’enfance, surtout avec Mehdi et je ne voulais pas les oublier. OK, c’est peut-être nul, mais je suis comme ça. Une vraie fidèle 😉.
Ici, quand j’ai vu la bande-annonce, je n’ai pas hésité. J’aime cette ambiance chaleureuse de potes qui se retrouvent pour faire la fête. Les comédiens choisis me plaisaient, je me suis dit que j’allais me régaler.
C’est ce qui s’est passé. J’ai eu franchement de bons moments de rigolade. Nicolas Vanier n’a pu s’empêcher de mettre de la nature dans ce film, notamment avec les vignobles, mais aussi les clins d’œil avec cette colombe qui jalonne les temps du week-end entre amis, ponctués d’une mise à jour météo sur le smartphone. Note que la température est parfois en rapport avec l’ambiance qui règne entre les potes. Comme toujours, ça frotte, ça râle, ça a du mal à accepter l’intrusion de la nouvelle dans l’équipe. Je tire mon chapeau à l’actrice, Claire Chust qui joue le rôle de la fiancée de Stéphane de Groodt dans la bande copains. Elle me faisait osciller entre le rire et les larmes.
L’amitié est omniprésente et est mise à rude épreuve. La maison familiale en Champagne où ils se retrouvaient tous était magnifique et à l’image du film, reflétait l’ambiance chaleureuse qui existait entre cette bande de copains depuis des années. L’arrivée de cette nouvelle femme pourrait-elle tout chambouler ? La peur de perdre son meilleur pote peut parfois entrainer des discussions orageuses avec des mots qui dépassent la pensée.
Que de bons sentiments dans ce film et de bien beaux messages de solidarité. Je te laisse le découvrir, tu passeras un agréable moment et crois-moi, les acteurs sont formidables et m’ont bien fait rire. Un coup de cœur pour la scène entre Stéphane de Groodt et Éric Elmosnino, complètement bourrés, qui tentent de parler sérieusement.
Rien qu’en regardant l’affiche, tu comprends que c’est la fête 😉. Alors Champagne !
L’histoire qui suit m’a été inspirée par un docteur que je connais bien, à la retraite aujourd’hui.
Linette est en dernière année de maternelle et elle adore fanfaronner. Elle est toujours la première pour raconter des histoires qu’elle invente ou pas. Le problème est que personne n’arrive à savoir si ce qu’elle raconte est vrai ou pas. Alors le jour où sa meilleure amie, Pistache, a mal au ventre dans la cour de récréation, Linette n’hésite même pas.
— Il faut appeler docteur Papy.
Elle court vers sa maitresse et la supplie de faire le numéro de sa maman qui elle, saura appeler ce fameux médecin. La maîtresse inquiète refuse et s’approche de Pistache, une blondinette aux yeux verts comme la couleur de son prénom.
— Où as-tu mal ?
— Là !
La gamine montre vaguement son ventre. L’enseignante la prend par la main et tente de l’entraîner dans la classe, mais celle-ci reste sur place et trépigne.
— Tu n’as pas si mal si tu as la force de faire tant de tapage.
— Je veux le Docteur Papy de Linette.
— Tu vois maîtresse, tu perds beaucoup de temps, si tu avais appelé ma maman, il serait déjà là. À la maison, il suffit d’un coup de fil et rien qu’à l’écouter, tu n’as plus mal.
Linette avait planté son regard dans celui de Madame Castafiore, comme elle l’appelait, parce qu’elle chantait souvent et avait plein de bijoux qui faisaient de la musique à ses poignets. En fait, elle se prénommait Catherine Milou, le raccourci pour la petite fille avait été vite fait.
— Il travaille à quel cabinet médical ce Docteur papy, je ne vais pas déranger ta maman et je vais chercher sur Internet.
— Tu fais comme tu veux, mais ça ira plus vite si tu fais comme je dis.
Catherine tapa le nom du médecin et ne le trouva nulle part. Les deux gamines la regardaient, Linette en haussant les sourcils et Pistache oubliant complètement la raison de cette recherche.
La maîtresse s’impatientait. Elle aurait dû consulter la fiche de renseignements de Pistache au lieu d’écouter cette Linette, cette gamine avait le don pour la faire tourner en bourrique.
— C’est plus la peine de regarder, j’ai plus mal.
Elles plantèrent leur enseignante et partirent en courant. Cachées toutes les deux dans le fond de la cour, Pistache demanda à sa copine :
— C’est vrai que tu connais le Docteur Papy ? Il ne fait pas mal ? Il fait des piqures ?
— Sûr qu’il fait des piqures, mais ça pique jamais. Et puis, il me fait un bisou après, alors, j’ai même pas peur. Il rapplique chez nous dès que maman l’appelle. Tu sais, il a un … stécostop… autour du cou, c’est froid quand il le pose sur mon ventre.
— J’aimerais bien avoir le même. Moi, il ne vient jamais à la maison. Je dois attendre des heures dans une salle, il fait chaud, ça sent pas bon et les gens sont tous vieux.
— Tu as de la chance, c’est ma mamy avec lui qui viennent me chercher tout à l’heure. Tu pourras le voir. Bon, il n’aura pas son tuyau autour du cou ni sa lampe pour regarder dans la bouche mais c’est quand même un docteur.
— Il vient te chercher à l’école ?
Pistache n’en revenait pas, elle qui entendait régulièrement que les médecins ne se déplaçaient plus et que pour avoir un rendez-vous, il fallait être malade une semaine à l’avance.
Les maîtresses tapaient dans leurs mains signalant la fin de la récréation. Encore quelques minutes à attendre et la sonnerie de la fin de la journée retentirait. Pistache était curieuse de découvrir ce docteur Papy. Aussi, elle suivit de près Linette quand celle-ci se précipita dans les bras d’une dame. Déçue, elle ne vit pas de monsieur à côté d’elle. Encore une histoire que Linette avait inventée.
La maman de Pistache l’attendait également et lui faisait de grands signes. Elle ne comprenait pas pourquoi sa gamine avait l’air triste. Linette s’approcha alors de son amie et lui glissa à l’oreille :
— Il est dans la voiture, viens, tu pourras lui dire que tu as eu mal au ventre.
— Comment ça tu as eu mal au ventre et on ne m’a pas prévenue ?
La maman fronçait les sourcils et n’avait pas l’air contente.
— Mon papy peut voir ce qu’elle a si vous voulez, assura Linette pour la rassurer. C’est une vedette et il ne se trompe jamais.
— Ton grand-père est médecin ? demanda Pistache interloquée.
— Ben oui, c’est pour ça que je l’appelle Docteur Papy. Il est à la retraite maintenant. Qu’est-ce que t’as cru ?