Journal de Marie-Sophie

Bonjour toi 😉

Ici tu trouveras tous les épisodes 😉

Marie-Sophie

Pourquoi était-ce toujours chez moi que les âmes blessées débarquaient ? J’allais partir quand François avait frappé à ma porte. Surprise, je l’accueillis avec le sourire.

— Si tu cherches Mélusine, elle n’est pas là.

— C’est à toi que je désirais parler.

Je regardais l’heure. C’était le jour de ma tournée et le temps que je rejoigne le Foodtruck, que je le remplisse des pains frais, j’allais être en retard.

— Tu es pressée ? Je t’embête ?

François était un type qui ne voulait jamais déranger et qui était toujours très discret. Il me fit de la peine, je l’invitai à entrer.

— Je préviens Archibald que je ne serai pas à l’heure et je suis à toi.

Heureusement qu’il était compréhensif Archi et que, par chance, Maddi était déjà arrivée. Elle allait commencer le chargement.

— Je te donne dix minutes et tu m’emmèneras, ça ira plus vite en voiture.

Il acquiesça et accepta le mug de café tout chaud. Il ne prit pas le temps de s’asseoir.

— Est-ce que Mélusine a rencontré quelqu’un ?

Stupéfaite par l’attaque, je rougis et bégayais un lamentable :

— Qu’est-ce que tu racontes ? En voilà une idée.

Je n’ai jamais su mentir et à la manière dont je me détournais rapidement, il comprit immédiatement.

— Je m’en doutais. Tu le connais ?

Ce n’était pas à moi de lui apprendre la vérité, je tentai de gagner du temps.

— Elle t’a dit quelque chose ?

— Donc c’est vrai, elle a quelqu’un.

Il posa sa tasse.

— Attends… elle t’aime François, ça, je le sais.

— Mais…

J’hésitais, puis je me jetais à l’eau et tant pis, si Mélusine m’engueulait. Elle n’avait qu’à lui parler.

— Tu connais le polyamour ?

Il murmura un ouais en soupirant.

— D’accord, j’ai compris. Elle en aime un autre tout comme moi.

Je respirai mieux. Il était un peu au courant.

— Je sentais bien qu’elle voulait m’avouer quelque chose. Tu es adepte de ça, toi ?

Je compris aussitôt tout le dédain dans le mot ça.

— Pas du tout. J’ai déjà du mal à rendre heureux un homme alors deux… je n’imagine même pas.

Je tentai de rire, mais sa réponse me cloua sur place.

— Pourquoi ne suis-je pas tombé amoureux de toi ? C’est vrai, tu es belle, tu es libre, tu es…

— Stop ! je ne suis pas libre, je vais me marier.

Il rit.

— C’était une boutade Marie-Sophie. Mais il n’empêche que tout aurait été plus simple.

— Ma vie amoureuse n’est pas non plus de tout repos, regarde ce qu’il s’est passé avec Morgan.

Le silence s’installa, mais je ne pouvais pas m’attarder plus longtemps.

— Tu m’emmènes ?

Je l’entrainai dehors. À peine assis au volant, il reprit :

— Que dois-je faire pour la garder ? Accepter de la partager ? Ce n’est pas du tout comme ça que j’envisageais ma vie avec elle.

Je ne sus quoi lui répondre. À sa place, je ne pourrais pas non plus partager Archibald. Lorsque nous arrivâmes à la boulangerie, Mélusine en sortait. Elle nous aperçut descendre tous les deux de la voiture. Elle s’avança vers nous tout sourire. Je pris les devants.

— François a débarqué à la maison pensant te trouver, comme je n’étais pas en avance, il m’a amené jusqu’ici.

Je me tournais vers lui et dis :

— Tu as de la chance, Mélusine va pouvoir repartir avec toi.

Je les abandonnais aussitôt, mais j’entendis Mélusine répondre :

— Je peux te présenter quelqu’un ?

Je jetais un coup d’œil en arrière et j’aperçus le toubib accompagné.

Je ne voulus pas en savoir davantage, j’entrais dans la boulangerie. Elle n’allait quand même pas les mettre face à face !

Curieuse comme je l’étais, je ne pus m’empêcher de les espionner par la vitre du laboratoire. Je vis les deux hommes se serrer la main et la jeune femme embrasser François.

— Qu’est-ce que tu regardes ?

Archibald passa son bras autour de mes épaules. Je me blottis contre lui. L’amour avec lui était beaucoup plus simple, mais je n’étais pas au bout de mes surprises.

— Elle va faire les présentations, elle n’a trouvé que ce stratagème pour expliquer à François ce qu’est le Polyamour.

— Tu étais au courant ? l’interrogeais-je surprise ?

— Elle vient de m’en parler et j’ai du coup rencontré Bastian et Cassandre sa compagne.

Je soupirais.

— Tu vas t’ennuyer avec moi finalement, je n’ai pas la fantaisie qu’à Mélusine.

Il éclata de rire.

— Le polyamour tu appelles ça de la fantaisie ? Alors, tu vois, je préfère ta fantaisie à toi. Te partager, ce n’est pas pour moi, j’en ai bien trop souffert quand tu étais avec Morgan.

Il retourna aussitôt à ses fours regrettant presque de s’être livré. Maddi nous rejoignit coupant court à la conversation.

C’est alors que j’aperçus Gabriel. Il salua Mélusine, serra la main de François et Bastian et sidérée, je le vis embrasser Cassandre. Je réalisais qu’ils devaient tous se connaitre, Mélusine ne m’avait-elle pas dit que Cassandre était au service des urgences ?

François était le seul dont le sourire n’atteignait pas ses yeux. J’eus mal pour lui.

Gabriel

Finalement la visite de la maison s’était bien passée. J’ai découvert que Cassandre était amusante et ne se prenait pas la tête. J’ai vite compris que je lui plaisais et qu’elle n’était pas contre que j’aille chez elle pour terminer l’après-midi. Je comptais retourner à l’hôpital, je me suis laissé tenter.

C’était sympa chez elle, mais je réalisais rapidement qu’elle ne vivait pas seule à regarder les photos d’elle en couple. Je connaissais son mec, c’était un gynéco. Nous nous étions déjà rencontrés. Elle me mit tout de suite à l’aise alors qu’elle me demandait ce que je désirais boire. Elle m’apprit qu’elle et Bastian son compagnon s’aimaient, mais chacun était libre de voir ailleurs. Elle m’expliqua ce qu’était le polyamour. Ma foi, pourquoi pas ! Celle qui occupait mes pensées n’en avait rien à faire alors pourquoi refuser ce que cette femme m’offrait.

Elle me tendit un verre de jus de fruits, je ne voulais pas boire, parce qu’on pouvait toujours m’appeler. C’était ça les urgences et j’en étais le chef.

C’était beau chez elle, tout blanc, du canapé aux murs en passant par les rideaux. Je n’ai pu m’empêcher de lui faire remarquer que ça ressemblait un peu à l’hôpital. Elle rit et s’assit sur un fauteuil en repliant ses jambes sous elle. Elle dégageait un charme fou et j’avoue qu’il n’en fallait pas plus pour que je me laisse séduire, ce qu’elle comprit très vite. Bastian étant de garde, nous étions seuls.

Je ne me sentis pas à l’aise quand je la retrouvais avec son compagnon face à la boulangerie. De plus, Mélusine était avec eux. Je captais un mouvement derrière la vitre de la boutique, Marie-Sophie sans doute. Je compris rapidement que Mélusine et Bastian avaient une histoire. Elle ne manquait pas d’air la mère de mon fils, parce que François, lui, ne semblait pas être dans le même délire. Je sentis la colère gronder en moi quand je repensais comment elle m’avait eu pour qu’elle tombe enceinte.

— Alors vieux, ça va ?

Bastian me regardait en souriant. Il était au courant.

— Ne sois pas gêné, Cassandre m’a parlé de toi dès que je suis rentré. Finalement, entre toubibs, ce n’est pas vraiment de la trahison.

Je n’en crus pas mes oreilles, Cassandre aurait tout raconté ? D’ici qu’il me demande comment je la trouvais et qu’il fasse des comparaisons ! le polyamour, décidément, très peu pour moi. Je croisais le regard de François. Ce n’était pas son truc non plus apparemment ! Nous voilà bien, nous pourrions créer un club !

J’entendis le bruit d’un moteur qui démarrait. Je me retournai et vis Marie-Sophie qui partait avec son Foodtruck. Mélusine lui fit signe quand elle passa devant nous. Bastian murmurera à sa compagne :

— C’est la copine du boulanger, elle me fait craquer à chaque fois, mais je crois te l’avoir déjà dit.

Cassandre sourit, mais je n’entendis pas sa réponse. Allons bon, Bastian, un coureur de jupons au service gynéco, ah bravo ! J’étais dégoûté.

© Isabelle-Marie d’Angèle (avril 2024).

À très vite…

Haïku du jour

Bonjour toi 😉

J’ai immortalisé l’instant 💖et ça valait bien un Haïku 🕊

C'est la première fois
Surprise et plaisir des yeux
Palombe au jardin

Et en plus, il y a le couple 💖

Je la vois de ma fenêtre de bureau 💖, j’aime à penser qu’elle veille sur moi 😉.

Petit bonheur que j’ai saisi au vol 😉

À très vite…

Héloïse et Stefano

Bonjour toi 😉

Je te rappelle que les épisodes précédents se trouvent ici .

Héloïse n’en revenait pas, Stefano refusait d’embrasser la grenouille.

— Pourtant, ce n’est pas difficile, tu avances ta bouche comme ça et paf, c’est fini.

Héloïse mimait ça très bien et le gamin ne put s’empêcher de rire.

— Tu vois, c’est rigolo.

— Ce n’est pas toi qui vas avoir le truc tout froid et gluant sur les lèvres. T’as qu’à le faire toi !

— J’peux pas, j’suis une fille !

Héloïse tapait du pied.

— Tu ne comprends rien.

— Que se passe-t-il ici ?

Aucun des deux n’avait entendu Jo arriver.

— Elle veut que j’embrasse la grenouille.

Stefano soufflait comme un bœuf

— Je ne veux pas, c’est dégoutant.

— Oui, mais s’il ne le fait pas, elle ne redeviendra jamais sorcière des rivières.

Joe se gratta la tête.

**********

Dans l’autre monde, Straurius était furieux. Il ne souhaitait pas s’en prendre à Isaulya qu’il savait très attachée à sa sœur.

— Je vais encore devoir y aller. Ce monde ne me plait pas. Il n’y arrive que des misères, pas ici.

Isaulya soupira. Elle ne put s’empêcher de penser que Straurius aimerait retrouver Shearah. Elle avait pris soin de fermer son esprit afin que le sorcier ne comprenne pas sa peine et sa peur de le perdre. La jalousie n’avait pas de place dans leur monde, d’autant plus qu’elle connaissait suffisamment Straurius, jamais, il ne trahirait sa parole. Mais justement, sa sœur avait trahi la sienne et ça, elle savait qu’il aurait du mal à lui pardonner.

— Inutile de te déplacer, je suis là.

Shearah lui faisait face dans toute sa beauté. La grande prêtresse lui tendit les bras. Elles s’embrassèrent. Straurius ne fit pas un geste.

Elle s’inclina devant lui comme elle devait le faire et relevant le menton, elle le toisa :

— C’est tout ce que tu as trouvé pour me faire revenir ici ? Nous avions pourtant passé un pacte et je pensais que tu le respecterais. Tu as trahi ma confiance Straurius. Je ne comprends pas comment tu as pu te rabaisser à une telle chose, c’est digne de notre monde d’en bas pas du tien.

Il se redressa, piqué au vif, d’autant plus qu’il ne voyait pas de quoi elle parlait. Sa voix tonna :

— Comment oses-tu m’accuser ? Décidément, tu as oublié toutes les bonnes manières. Veux-tu t’expliquer ?

Elle ne lui avait jamais connu ce regard blessé. Se serait-elle trompée ?

Elle jeta un coup d’œil vers sa sœur qui semblait tout aussi surprise.

— Tu as bien envoyé Gertrude chez nous ?

Straurius haussa les sourcils et l’invita à continuer d’un geste.

— Tu n’es pas sans savoir qu’elle doit embrasser un humain pour retrouver sa véritable forme.

Elle sentit sa colère arriver avant qu’elle puisse terminer. Le vent se leva, les arbres se plièrent, elle entendit les cris des fées et des lutins qui occupés ne comprenaient pas d’où venait cette tempête. Isaulya tenta de calmer le sorcier, il l’arrêta d’un geste et sa voix tonna :

— Comment peux-tu imaginer une seconde que j’ai envoyé cette grenouille pour qu’elle te ravisse ton homme ? Comment as-tu pu concevoir que je monterai ce plan minable pour te ramener ici, parce que c’est ça que tu penses n’est-ce pas ?

Elle comprit son erreur à son regard. Elle l’avait blessé profondément, elle sentit sa peine.

— Je n’ai pas besoin de ce stratagème pour ça, l’aurais-tu oublié ? Si j’avais désiré que tu reviennes pour toujours, je n’ai qu’un geste à faire, ne le sais-tu pas ? Tu me déçois fortement Shearah. Tu n’es plus la sorcière que je connaissais, ton monde t’a changée et je n’aime pas du tout ce que tu es devenue.

Elle voulut l’interrompre, il ne lui en laissa pas le temps.

— Je vais régler cette affaire, et rapidement découvrir le coupable, crois-moi. Quant à toi, j’ai compris que tu avais trahi ta promesse. Ta fille sait qu’elle est une sorcière, elle devra donc revenir à chaque pleine lune pour suivre notre enseignement et si elle préfère rester ici, elle aura sa place. Elle est très forte, je veillerai à lui trouver le domaine qu’il lui convient. Quand elle aura 16 ans, elle choisira où elle veut vivre et tu n’auras rien à dire. Tu n’as rien respecté, Shearah, tant pis pour toi.

D’un revers de cape, il disparut.

**********

Gertrude se tenait aux pieds des enfants. Stefano la contemplait le cœur battant.

— Je ne suis pas si terrible, je te promets de ne pas tirer la langue, coassa la sorcière.

Dégouté, il s’essuya la bouche d’un revers de main. C’est alors que Straurius apparut.

Il attrapa aussitôt la grenouille et la souleva en l’air. Elle battit des pattes.

Il posa sa main sur la tête de Stefano, sourit à Héloïse qui le contemplait admirative, fixa un instant Joe avant de disparaitre, mais cela suffit pour que celui-ci intervienne et le retienne :

— Ne partez pas, ça peut peut-être s’arranger.

Straurius le regarda et le sonda. Cet homme était bon, dommage qu’il ne soit pas sorcier, il avait un cœur romanesque, il aurait pu accomplir de belles choses dans son monde.

Joe continua sur sa lancée, profitant du silence installé.

— Si cet… animal peut revenir un être humain, je veux bien l’embrasser. Je ne comprends pas bien vos histoires, mais je ne peux pas laisser cette… personne dans la peine.

Gertrude se sentit fondre de tendresse pour ce mortel qui n’avait rien demandé et se sacrifiait, enfin ce n’était pas un sacrifice parce que lorsqu’elle apparaitrait dans toute sa magnificence, il ne regretterait plus son choix. Elle suspendit son souffle, elle était toujours les pattes battant l’air, tenue par Straurius.

Héloïse tapa des mains et s’écria :

— Oh, papa Joe, tu es trop gentil.

Straurius hésita. Il regarda la grenouille, vit ses yeux globuleux le supplier. Il comprit que la punition avait assez duré, mais il restait un détail à régler.

© Isabelle-Marie d’Angèle (avril 2024).

À très vite…

Liane Moriarty – Amours et autres obsessions

Bonjour toi 😉

Je te propose de découvrir mon retour de lecture sur le roman de Liane Moriarty, ça tombe bien c’est la journée mondiale du livre 😁.

L’amour, c’est comme la tombola : pas facile de tirer le bon numéro. Question de chance ou de… lucidité ? Hypnothérapeute, Ellen O’Farrell mène une existence agréable dans la maison excentrique du bord de mer qu’elle a héritée de ses grands-parents. Même si elle enchaîne les aventures, elle est en quête de stabilité sentimentale et rêve d’avoir une relation durable. Ce qui pourrait se concrétiser avec le charmant Patrick Scott. Mais ce père célibataire est harcelé par son ex-petite amie, prête à tout pour rester dans la course, y compris à traquer sa rivale. La plume de Liane Moriarty, observatrice mordante de la comédie humaine, ausculte nos peurs, notre obsession du bonheur et notre stupide conviction que l’amour, c’est tout blanc ou tout noir… au risque d’y voir flou !

Imagine : elle est hypnothérapeute, habite une superbe maison au bord de la mer qui est remplie de souvenirs de ses grands-parents. Elle tombe amoureuse d’un homme beau, sympa, et comme elle enchaine les aventures, elle espère que celui-là c’est le bon. Il s’appelle Patrick, il est géomètre, il a un petit garçon, il est veuf.

Le décor est planté, tu t’y vois ?

Au cours d’un rendez-vous au restaurant, alors qu’elle se demande si elle va enfin coucher avec lui, parce que ça fait plusieurs fois qu’ils se rencontrent (elle a changé les draps de son lit en prévision), il lui avoue qu’il est harcelé par… son ex petite-amie, Saskia.

À partir de cet instant, le roman prend une tout autre tournure.

Tu vis avec d’Ellen, son travail et les patientes qu’elle reçoit et au chapitre suivant, tu es avec Saskia qui les épie tout le temps.

Il ne se passe pas un moment où cette femme n’est pas au courant de ce que son ex fait avec sa nouvelle petite copine. Quand l’épouse de Patrick est décédée, Saskia est arrivée rapidement dans sa vie et elle a pris en main l’éducation de son fils Jack. Si bien que lorsque Patrick a rompu, elle s’est retrouvée seule et abandonnée. Elle perdait tout d’un coup, un amant et un gamin, ne parvenant pas à en avoir elle-même.

Aussi, quand elle s’aperçoit que son ex a trouvé une nouvelle copine et que ça allait l’air de bien fonctionner, elle réfute l’idée et les épie sans cesse.

Comment réagirais-tu si une ex s’introduisait chez toi à ton insu et cuisinait des biscuits qu’elle te déposerait gentiment sur ta table de jardin ?

Accepterais-tu que ton homme ne fasse aucune déclaration à la police pour que cela cesse ? Et pourquoi pas l’hypnotiser pour connaitre ses sentiments ? Quelle idée !!

Pourtant, les proches d’Ellen, mère, marraine, amies, la mettent en garde, ce n’est pas normal qu’une ex agisse ainsi.

Pour couronner le tout, Ellen tombe enceinte… et le jour où elle va l’annoncer, lors d’un week-end en amoureux, comment se fait-il que Saskia soit dans le même hôtel ? Comment l’a-t — elle su ? Et surtout comment a-t-elle appris qu’Ellen attend un bébé ?

Ce roman comme tous les livres de Liane Moriarty m’a subjuguée. Rien n’est laissé au hasard, tout est décortiqué et analysé. Quand je suis arrivée à la fin, tout semble clair et limpide et je me dis mais oui bien sûr alors que par moment, en découvrant les chapitres, je pensais que c’était fou cette histoire, jamais je n’aurai pu tolérer ce harcèlement surtout quand il tourne au drame et pourtant…

C’est un coup de cœur de lecture, je te le conseille, tu ne t’ennuieras pas une seconde et tous les personnages sont attachants… oui tous !

© Isabelle-Marie d’Angèle (avril 2024).

J’ajoute la citation du jour sur mon agenda :

À très vite..

Raconte moi ta semaine

Bonjour toi 😉

Pleine lune des semences avec la Lune, maitre du Cancer. Elle représente la mère et la féminité, la nuit ce qui est caché, les émotions et ce qui est inconscient.

Pour voir de vrais changements arriver dans ta vie, encore faut-il faire de la place à la nouveauté. Fais un bon tri, supprime ce qui t’encombre, tourne certaines pages pour pouvoir ouvrir de nouvelles portes, et comme par magie, les changements arriveront enfin.

(Agenda Parole de Sorcière).

Il doit se porter entre le sommet de la tête et le sternum, au-dessus du diaphragme. La pierre agit sur le chakra frontal, celui du 3e œil qui activé par la pierre, favorise l’intuition et la clairvoyance. Il libère ton esprit des pensées t’empêchant de te concentre et de méditer. (mon agenda de sorcière — Marie d’Hennezel).

Nulle pierre ne peut être polie sans friction, nul homme ne peut parfaire son expérience sans épreuve. Confucius.

Nouvelle semaine qui se termine et une autre qui commence. Elles se suivent, se ressemblent un peu, mais si je gratte, des détails changent, par exemple, la sortie en vélo avec Millie.

L’illustration ne correspond pas du tout 😁, Millie faisait du 2 à l’heure. MaLou surprise se demandait s’il y avait un problème mécanique et PaLou pensait qu’il n’était pas encore rentré à cette allure-là 😁.

Ils ont tout entendu : ça fait longtemps que je n’en ai pas fait, j’ai mal aux genoux, maman n’a pas le temps de me monter la selle et de gonfler les pneus, ça ne sert à rien de préparer le vélo si on n’en fait pas…

PaLou a pris les choses en main. Les pneus sont regonflés (1 mn chrono), la selle est mise à la taille (5 secondes). Millie le regarde la mine déconfite.

Tu diras à maman qu’il ne faut pas 2 minutes pour faire tout ça, tu as vu le temps que ça m’a pris ? Tu lui diras aussi qu’il faudrait penser à t’en acheter un plus grand, il est un peu petit pour toi, mais ce n’est pas grave, on va pouvoir y aller quand même.

Si Millie avait imaginé échapper à la sortie, c’était mal connaître PaLou.

Pourquoi tu roules si lentement ? Tu sais que tu peux changer tes vitesses ?

Et voilà la leçon qui commence et surtout, PaLou rassure Millie. MaLou est devant, je suis derrière toi, tu ne risques rien.

Les voilà partis.

On ne fait pas de descente.

Millie a les mains serrées sur les freins. MaLou et PaLou lui disent de les lâcher, sinon, elle n’avancera pas, qu’elle doit se détendre, le vélo c’est rigolo.

Et ma foi, ça marche, enfin plutôt ça roule. 15kms quand même ! Millie est ravie et… s’effondre sur le canapé illico dès qu’elle est rentrée et s’endort. MaLou l’a même prise en photo. Il faut la réveiller pour le déjeuner. Incroyable !

Je me souviens que j’adorais gamine, faire du vélo. Je n’ai pas perdu cette envie, cette semaine avec Monsieur Chéri, 22 kms sur la route, parce que nous n’avions pas assez de temps pour en faire davantage 😉. Il faisait beau, mais très frais ! Ah ce vent du nord ! Ils n’avaient pas fermé la porte là-haut ! 😂.

Terminé le livre de Serena Giulianoun coup de soleil. J’ai lu ça très rapidement, un régal. Je me rends compte que je prends du retard dans mes retours de lecture, en plus de celui-ci j’ai celui de Liane Moriarty. J’espère que tu n’attends pas après moi pour choisir tes bouquins 😁😉.

Cette semaine, Monsieur chéri était dans le jardin. Alors que moi, comme tu as pu le constater, je photographie les fleurs, lui, il bine, il sarcle, il arrache l’herbe, il tond et il m’appelle pour me montrer son boulot. C’est un superbe travail d’équipe finalement 😂. Il suit mon blog, il découvre les photos comme s’il ne connaissait pas son jardin.

Il parait que lorsque c’est le printemps, il fait bon changer de déco et faire le grand ménage dans la maison. Alors, ce n’est pas le grand remue-ménage, mais j’avais envie de changer les coussins sur le canapé. Nous sommes allés à la chasse aux coussins 😁. Ceux d’hiver sont donc passés au lave-linge et sont remisés pour l’année prochaine et bienvenue à ceux d’été, en rose et dégradé d’orange. J’imagine que j’ai bien choisi, Oxybulle les a aussitôt adoptés en s’allongeant dessus 🐾😂.

Je ne pouvais pas ne pas m’arrêter devant ma librairie préférée. J’y allais prendre les livres pour l’anniversaire de ma grande fille et j’ai rapidement trouvé ce qu’elle souhaitait. Soudain, je dis à Monsieur Chéri, je vais faire un tour du côté du rayon sorcière… et que vois-je, un bouquin qui m’appelle :

Je feuillette, mais je sais déjà qu’il va retrouver ses copains sur mon bureau.

Bonne semaine à tous et raconte-moi tout, je suis très curieuse, mais je me soigne 😁.

À très vite…