Agenda ironique – Novembre

Bonjour toi 😉

L’agenda ironique se tenait chez Carnets paresseux ici. J’avoue que j’ai peut-être passé la date 😁mais je ne trouvais pas l’inspiration. Elle m’est venue ce matin. J’ai aussitôt couché sur le papier ce qui suit 👇. Il était question d’horoscope et de ces quelques mots à glisser ici et là : chevalparapluiesouquenillepingouintubéreuse et Vierzon.

Adélaïde arriva à la gare de Vierzon, 
Non sans réprimer un frisson. 
Quelle malchance ! Il pleuvait ! 
Elle descendit sur le quai.

Elle sortit son journal, 
Elle ne s’en tirait pas si mal,
Pour trouver l’adresse indiquée 
De cette madame Irma renommée. 

Elle ouvrit son parapluie
Et maudit cette Sophie. 
Elle n’aurait pas dû lui parler
De cet homme qu’elle aimait. 

Va donc voir cette Irma, 
Elle te rassurera. 
Mais pourquoi Vierzon ? 
J’avais haussé le ton. 
Pourquoi aller si loin
Habillée comme un pingouin ?

Parce qu’il faut que je vous dise,
Mon Dieu quelle sottise ! 
Je devais pour la rencontrer
Drôlement m’accoutrer !

Frac noir et chemise blanche
Habillée comme pour un dimanche
Était de mise pour cette voyante
Que j’espérais accueillante. 

Me voilà devant sa porte.
Elle créchait, rue Aigue-Morte. 
Pas besoin de frapper, 
Elle m’avait vue arriver. 

Entrez donc, gente demoiselle !
M’accueillit-elle en robe à bretelles. 
Où est donc votre cheval ? 
Serait-il en cavale ? 

Abasourdie, je ne comprenais rien,
Un parfum de tubéreuse sur ses mains
M’enivra au plus haut point !
C’était écrit, là, dans le coin !
D’un doigt accusateur, 
Elle montrait l’horodateur. 

Que venait-il faire ici ? 
Alors que je fermais mon parapluie,
À l’intérieur, ça portait malheur
Inquiète, je regardai l’heure. 
Avais-je fait tout ce chemin
Pour rien ? 
Mais non, m’assena-t-elle, 
Je m’assis face à elle. 

Vous êtes un beau pingouin,
Pour vous un bon point. 
Mais vous n’avez pas de cheval
Là c’est un peu bancal. 

J’étais venue… tentais-je
Ne m’interrompez pas, sacrilège !
Elle sortit sa boule de cristal
Je faillis me sentir mal.

Je me vis en souquenille
En vieille fille. 
Voilà ce qui vous attend
Vous perdrez tout votre argent
Si vous vivez avec cet homme
Je vois plutôt un Guillaume.

Ne cherchez pas si loin
Le bonheur est à portée de main. 
Demain ? Je le verrai demain ? 
Si je suis ici, c’est malin !

Je dois rentrer chez moi,
Devant moi, elle croisa les doigts. 
Vous n’avez pas compris,
Elle me sourit. 

Et le soleil apparut. 
Je me sentis mis à nue. 

Fermez les yeux, 
Je vis d’un coup tout en bleu. 
Moi et cet homme merveilleux. 
Pas beaucoup d’argent, 
Est-ce si important ? 
Une vie normale
Sur mes épaules un châle,
Un feu de cheminée
Comme je l’aimais. 
Une vie emplie de hauts de bas
Des enfants serrés dans mes bras.
Cela suffit à mon bonheur
J’ouvrais les yeux, c’était l’heure
De rentrer chez moi
Pour te trouver, toi ! 

© Isabelle -Marie d’Angèle (novembre 2023)


À très vite…

Raconte moi ta semaine

Bonjour toi 😉

Es-tu prêt à m’écouter Monsieur Lundi ?

Plante de la semaine : Le myrte. Tout en lui est aromatique. Ses feuilles, conservées dans l’huile ou séchées s’utilisent en cuisine comme les feuilles de laurier. Marie d’Hennezel.

« La connais-tu Daphné, cette ancienne romance, / Au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs,/ Sous l’olivier, le myrte ou les saules tremblants, / Cette chanson d’amour qui toujours recommence ? » Gérard de Nerval.

Guidance de la semaine :

« La sérénité commence lorsqu’on arrête de chercher à amasser toujours plus ». Agenda Parole de Sorcière.

(●’◡’●) Humeur : bonne même si un peu de stress parce que MiniMaxi se fait enlever les 4 dents de sagesse. Je n’aime pas les anesthésies générales. Bref !

(✿◠‿◠) Sortie : Bowlingavec MiniMaxi et Monsieur Chéri. Comment dire ? … 😁 Ce n’est pas que je fais de la figuration, non non, ce n’est pas que je compte pour du beurre 😏, mais je me suis pris une raclée, je ne te raconte même pas ! Entre les strikes de mes deux hommes, j’avais l’air malin ! Enfin, c’était une bonne partie de rigolade. Pourtant, je choisissais toujours les boules rouges 😂 censées me porter chance ! !!

Ensuite, souvenir souvenir, je me suis revue ado en train de jouer au flipper. Mais oui, avec MiniMaxi, j’ai joué et par contre là, mon fils était fier. C’est fou comme j’ai retrouvé mes réflexes 😁. Qu’est-ce qu’ils sont beaux aujourd’hui les flippers ! Le bruit est toujours le même, j’adore ! 1 euro n’est pas 1 franc, mais… quand on y pense quand même !

Cinéma : Il y a des fans de Napoléon chez nous ! Go pour aller voir le film de Ridley Scott. Bah, l’empereur est dépeint d’une drôle de façon ! normal, il est perçu par un américain. Je n’ai pas aimé comment il était présenté, d’autant plus que le réalisateur a privilégié son amour pour Joséphine (à sa façon).

Toujours ce réalisateur qui a pris pas mal de libertés sur les dates des batailles… J’ai regretté qu’il n’ait pas mis en avant, l’homme stratégique. Perso, je ne suis pas une grande fan de Napoléon, mais il méritait d’être présenté autrement.

Sinon, les batailles étaient grandioses même si je ne savais pas et je suis certaine que ça ne s’est pas passé comme ça pendant la bataille en Egypte… (non je n’y étais pas au cas où tu te poserais la question 😜) deux pyramides ont été décapitées 😂. Ah le folklore américain ! 😏. Monsieur Chéri n’en est pas encore revenu et je te garantis qu’une fois rentré à la maison, il a sorti Wikipédia pour vérifier ce qu’il nous avait déjà raconté 😁.

(⓿_⓿) Sport : Toujours pas de vélo en vrai 😂, il ne fait vraiment pas chaud le matin ! mais, de la marche, de la piscine, de la salle avec vélo elliptique.

(✿◡‿◡) Blog et écriture : J’avance sur mon calendrier de l’avent. J’ai préparé aussi ma page de décembre sur mon bullet journal, et j’ai beaucoup d’idées… que je dois canaliser 😂.

(❁´◡`❁) Télé : terminée la série Master Crimes avec Muriel Robin et j’espère qu’il y aura une saison 2. C’est une série policière qui change des autres. J’ai bien aimé et l’humoriste est restée telle qu’elle est dans ses sketchs, naturelle !

J’ai commencé en replay, la série Sophie Cross avec Alexia Barlier et Thomas Jouannet. Elle, est avocate reconvertie en flic après la disparition de son fils de 6 ans. Lui, est commissaire. J’aime bien le jeu des acteurs, et avoue qu’être dans la police et dirigée par ton mari qui est commissaire, fallait y penser ! 😁

Évidemment, je suis toujours Star Academy !

J’ai aussi regardé le film de Noël avec Lannick Gautry et Hélène de Fougerolles dans Noël… et plus si affinités. Ce qui est génial avec ce genre de film, c’est que tu sais que ça finira toujours bien. C’est un bonbon chocolat à regarder sans te prendre la tête. L’ambiance est toujours la même avec les décors de Noël, les grands sapins, la famille et surtout… l’Amour ! 💖💖

Je n’en regarde pas l’après-midi parce que je pourrai y passer tout mon temps, mais parfois, c’est bon de pouvoir y piocher des idées pour mes histoires 😏😉.

Bonne semaine et bientôt, playlist de Noël, et ambiance Noël partout, sur mon blog et ici. C’est ma période préférée 💖🎁🎅🎄.

À très vite…

Chapeaux !

Bonjour toi 😉

Vive Sainte Catherine 💖 et bonne fête à toutes les Catherine 😉.

J’aime les chapeaux alors j’en profite 💖, des plus romantiques aux plus extravagants 😁 des western, des fleuris, des petits, des grands… Il y en aura pour tous les goûts 😊.

As-tu fait ton choix ? 😊

Bon samedi 💖

À très vite…

Journal de Marie-Sophie et Archibald

Bonjour toi 😉

Marie-Sophie

Nous préparons les décorations de Noël. J’avais soumis quelques idées à Archibald pour la boulangerie. Il était d’accord ce qui ne m’étonna guère, il nous faisait entièrement confiance à moi et à Mélusine. Mon amie était à fond dans la fabrication de guirlandes, de Père-Noël, de boules, et j’en passe.

Un soir, Archibald me trouva en train de chercher de nouvelles recettes de brioche pour les fêtes. J’étais tombée par hasard sur les coquilles du nord de la France.

— Tu n’as pas envie d’essayer ?

Il se gratta la tête et me sourit.

— Crois-tu vraiment que les Basques vont accepter ce genre de brioche ? Elles ne sont pas de la région et tu les connais, ils sont très attachés à leurs traditions.

— Tu ne fais pas de gâteau basque, ils ne te le reprochent pas.

— Je suis boulanger pas pâtissier.

Il se tut et le silence s’installa ce qui n’était pas dans ses habitudes. Il est vrai que depuis quelques jours, il semblait perturbé. Or, Archibald ne l’était jamais. Il traitait les problèmes un par un, l’un après l’autre sans se poser de questions. Je l’avais toujours admiré pour ça et envié. Aussi, de le sentir ainsi, m’inquiéta.

— Tu as un souci mon cœur ?

Je savais qu’il appréciait ce petit nom. Ses yeux plongèrent dans les miens.

— J’ai revu la femme de l’autre histoire.

Je ne compris pas immédiatement ce qu’il me racontait.

— La motarde ? Angèle Merlin ?

— Non, celle avec la gamine.

Il se leva, saisit sa tasse dans le placard. Il devait être sacrément perdu pour se faire une tisane, il n’en buvait jamais. Il prit un deuxième Mug et sans me consulter m’en prépara une également. Je ne savais pas quoi dire. C’est lui qui continua :

— Elle était seule.

— Et ?

— Rien ! Je suis incapable de me souvenir de ce qui est arrivé ensuite et ça m’agace. J’ai comme la mauvaise impression qu’on m’a effacé la mémoire de cet instant.

Je faillis éclater de rire, mais devant sa mine, je me tus.

— Est-ce qu’Enzo te parle encore de la gamine ?

C’est vrai qu’il n’y faisait plus allusion.

— Non, il a dû oublier.

— Enzo ? Oublier ?

Nous nous sourîmes.

— Tu es certain que tu n’as pas rêvé ?

Je le taquinai et il prit le parti de faire comme si. Il se pencha sur mes recettes de coquille.

— D’accord, je tente le coup, je vous fais goûter et je le propose ensuite dans la boulangerie. Je vais en parler à Saverio.

Il saisit ma main, la porta à ses lèvres.

— J’ai pensé à quelque chose Marie-Sophie. Tu travailles pratiquement à temps plein avec moi quand tu fais le food truck, je vais te déclarer.

Je ne voyais pas le rapport avec ce qu’il venait de me raconter, mais je ne fis aucune réflexion. Archibald savait gérer son entreprise bien mieux que moi.

— D’autant plus que tu es ma compagne… avant de devenir ma femme.

Il me regarda, il n’avait pas lâché ma main.

— Veux-tu m’épouser Marie-Sophie ?

Les larmes me montèrent aussitôt aux yeux. Il les essuya délicatement de ses doigts si doux.

— Je ne voulais pas te faire pleurer, murmura-t-il. Tu ne penses pas que c’est une bonne idée ? Je suis idiot ? J’aurais peut-être dû faire ça autrement ?

Je lui fermai la bouche d’un baiser. Je ne m’attendais pas du tout à cette demande. Pour moi, c’était tout simple, nous étions ensemble, le reste m’importait peu, mais ce n’était pas ce que désirait Archibald. Au moment où j’allais lui répondre, on frappa à la porte. En soupirant, Archibald alla ouvrir et se trouva nez à nez avec Gabriel.

Archibald

Il y avait longtemps que cette idée tournait dans ma tête et je souhaitais faire ça dans les règles. Noël approchait et je désirais que Marie-Sophie et moi officialisions notre couple pour cette fête. J’avais réussi à l’entrainer faire les boutiques et tomber par hasard sur une bijouterie. Je ne suis pas très doué pour les cachotteries, j’avais donc profité de l’aide à Mélusine. Elle nous y avait retrouvés toujours par hasard avec Enzo. Mon filleul était un chef pour déjouer toutes les situations qui pour moi semblaient compliquées. Curieux, il s’était penché sur les bagues et avait demandé à sa marraine laquelle elle aimait. Je n’aurais pas fait mieux. Mélusine m’avait fait un clin d’œil et je connaissais ainsi les goûts de ma chérie. Ce qui est bien avec elle, c’est qu’elle n’a pas posé de questions. Je devais avouer que Mélusine en avait rajouté des tonnes en montrant différents bijoux, donnant son avis, juste pour rigoler comme elle disait. Notre complicité étant ce qu’elle était, Marie-Sophie n’y avait vu que du feu.

C’était pour ça que ce soir, je lui posais la question qui me taraudait depuis des jours, en fait, depuis que nous étions ensemble. Je voulais régulariser la situation et la protéger en même temps. Je gagnais bien ma vie, elle travaillait pour moi, normal qu’elle touche un salaire, d’autant plus que j’avais de l’argent de côté, Marie-Sophie n’était pas au courant et de toute façon, ce genre de choses lui passait au-dessus de la tête.

Je ne pensai pas qu’elle allait pleurer et j’attendais sa réponse avec appréhension, car avec elle, je devais m’attendre à tout, quand on avait frappé à la porte et que je me trouvai face à Gabriel. Lui avait vraiment le don d’arriver toujours au mauvais moment. Tout sourire, il me serra la main et comme Marie-Sophie s’approchait, il l’embrassa et la serra un peu trop fort à mon goût contre lui.

Enzo qui avait reconnu la voix de son père déboula alors dans la cuisine telle une tornade et se jeta contre lui, puis Mélusine se joignit à nous.

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, je proposai une tournée de tisane, café ou chocolat. Gabriel éclata de rire :

— Tu n’as pas quelque chose de plus fort ?

— À quoi boirions-nous ? demanda Mélusine.

— À ma mutation définitive. Je reste à l’hôpital, j’ai accepté le poste vacant. Chef de service aux urgences.

Enzo qui ne comprenait pas tout se pendit à son cou :

— Tu vas rester ici pour toujours ? Je vais te voir souvent ? Tous les jours ?

Gabriel serra son fils dans ses bras ;

— Oui et je vais donc devoir me trouver une maison. Pas question que je reste locataire. Si vous avez des contacts, pensez à moi.

— Félicitations !

Marie-Sophie était ravie. Elle l’embrassa sur les deux joues. Mélusine fit de même. Gabriel me regarda et dit en riant :

— Pas d’alcool, je rigolai bien sûr. Un café si tu as.

Marie-Sophie s’empressa et tout en le préparant, elle me murmura à l’oreille :

— À ta question de tout à l’heure… c’est oui !

© Isabelle-Marie d’Angèle.

À très vite…

Jeudi Poésie

Bonjour toi 😉

C’est la Saint Clément aujourd’hui, bonne à fête à tous !

J’ai l’humeur taquine 😁

Clément adore ses dents

Vous connaissez Clément ? 
Celui qui n’a jamais mal aux dents ? 
Quelle chance, il avait vraiment !
C’est que Clément
Il les soignait ses dents !
Chaque jour il les brossait sacrément, 
Dessus, dessous, devant, 
En haut, en bas, aveuglément. 
Son dentifrice Email diamant
Il en remettait en supplément. 
Pour avoir les dents d’un pur blanc,
Jamais de café en complément
Elles jauniraient assurément !
Trois fois par jour évidemment,
Il brossait ses dents Clément,
Comme on lui avait dit précisément. 
Un jour pourtant, 
Sais-tu ce qui arriva à Clément ? 
Il perdit toutes ses dents, 
Le jour de ses 90 ans. 
C’est une arnaque, clama Clément, 
Une à une simultanément, 
Elles tombèrent suivant la règle conformément. 

© Isabelle-Marie d’Angèle (novembre 2023).


À très vite…