Dimanche Musique

Bonjour toi 😉

Je te souhaite de joyeuses fêtes de Pâques 💐🐰🎁 et j’espère que tu as pensé à avancer d’une heure ton réveil ⏰.

Un p’tit déjeuner ? Relax, c’est dimanche ! 😊

Et un peu de musique pour fêter tout ça 🎶 en chocolat bien sûr ! 🍫

Et n’oublie pas 😋

Bon dimanche 💖🎶

À très vite…

Il nous restera ça – Virginie Grimaldi

Bonjour toi 😉

À trente-trois ans, Iris trimballe sa vie dans une valise.

Théo, dix-huit ans, a peu de rêves, car ils en foutent partout quand ils se brisent.

À soixante-quatorze ans, Jeanne regarde son existence dans le rétroviseur.

La jeune femme mystérieuse, le garçon gouailleur et la dame discrète se retrouvent par hasard et malgré eux dans une colocation. C’est le début d’une histoire pleine de surprises, celle de trois solitudes qui se percutent, de ces rencontres inattendues qui sonnent comme des évidences.

Jeanne vient de perdre son mari, l’amour de sa vie. Il est mort sur le trottoir alors qu’il partait chercher du pain. C’était en bas de chez eux.

Théo dort dans sa voiture devant une maison aux volets bleus. Pas de chance, le véhicule qu’il a trouvé pour deux cents euros pour ne plus dormir dans les bouches de métro vient d’être embarqué par la fourrière. Il n’a pas l’argent pour la récupérer et perd toutes ses affaires, pas grand-chose, mais c’était important pour lui.

Iris est auxiliaire de vie alors que son vrai métier est kiné. Son propriétaire a changé d’avis, elle ne peut plus habiter l’appartement. Elle se retrouve à la rue avec sa valise.

Jeanne a du mal à joindre les deux bouts, elle en parle à Pierre, son mari décédé qu’elle va voir tous les jours au cimetière. Régler les factures et tenir un budget, ce n’est pas son truc. Elle a trouvé la solution, elle va louer une chambre dans sa maison trop grande pour elle.

Théo découvre l’affiche de l’offre dans la boulangerie où il travaille.

Iris la lit également. Il lui faut absolument.

Jeanne ne sait pas qui choisir, elle prend les deux.

Et voilà comment la vie de ces trois personnes se retrouve complètement chamboulée. Ils vont apprendre à se connaitre au fil des jours et créer des liens très forts.

Pourquoi Théo se plantait-il toujours devant cette maison aux volets bleus ?

Iris a quitté famille, amies, et boulot, pour quelles raisons ? Et surprise, elle est enceinte ! Il y a donc un homme dans sa vie ?

Comment va le prendre Jeanne quand elle va s’en apercevoir, elle qui n’a jamais pu avoir d’enfants ?

Théo parle peu de sa famille, il a pourtant encore sa mère qu’il va voir de temps en temps.

Puis, comment se fait-il que ces deux personnes aient vu en même temps l’annonce à la boulangerie en bas de chez Jeanne ?

Que de beaux et bons sentiments dans ce roman. Je ne connaissais pas la plume de Virginie Grimaldi, j’ai été rapidement conquise. Les mots sonnent justes et la vie de ces trois héros est celle de monsieur et madame tout le monde. Ils sont tous trois cabossés, mais apprennent à guérir et à faire à nouveau confiance. Les blessures peu à peu s’atténuent sans tomber dans l’oubli.

Extrait :

Théo : J’en reviens pas. Quand la vieille m’a appelé pour me dire que c’était OK pour la chambre, j’ai cru qu’elle s’était plantée de numéro. La dernière fois que j’ai eu de la chance, c’était à un lot organisé par l’amicale des chasseurs, y a bien deux ou trois ans…

Jeanne : Je te cherche partout, mon amour. Dans les draps défaits, dans la vapeur de la douche, dans le miroir, dans le rideau qui bouge… je te cherche dans ton flacon de parfum, dans ton tube de dentifrice entamé, dans ta liste de courses inachevées…

Iris : Je n’avais pas chaussé de patins d’appartement depuis mon enfance. Ma grand-mère nous en faisait porter quand elle venait de nettoyer le sol… C’est la première fois depuis que j’ai quitté La Rochelle, que je me pose vraiment. J’ai adopté la technique du « un pas après l’autre », j’avance à tâtons, sans savoir de quoi sera fait demain.

Découvre Il nous restera ça, je te souhaite bonne lecture. La fin te laissera sans voix.

© Isabelle-Marie d’Angèle (mars 2024).

À très vite…

Jeudi Poésie

Bonjour toi 😉

Janot lapin n’est pas content

Il n'est pas content Janot Lapin
Comme tous les matins,
Il se promène dans le jardin
Et trouve des œufs à tous les coins.

Sa copine, Cléo la poule
Aurait-elle perdu la boule ?
Si c’est un coup de la fripouille
On n’est pas dans la gadouille.

Cela n'est jamais arrivé
D'avoir des œufs colorés
Que s’est - il passé ?
Janot a bien une idée.

Cette fripouille de Justinette
A imaginé dans sa tête
de piquer les œufs de la galinette
Pour faire de Pâques une fête.

As-tu vu Cléo
L'interpelle Janot
Comme tes oeufs sont beaux ?
Tu peux gonfler ton jabot.

Cléo est fière d'avoir pondu
Autant d'oeufs, aucun n'est perdu
Justinette l’a convaincue
De les disperser sur l’herbe tondue.

Voilà pourquoi ce matin
Il n'est pas content le lapin
Des oeufs colorés dans son jardin
Il va en faire tout un baratin.

Des oeufs c'est pour la fermière
Et ça ne date pas d'hier
Qu’elle les ramasse pour faire
Des omelettes, la belle affaire !

Mais Justinette là-bas
Rit tout bas
Ces oeufs-là tu vois
Ils sont en chocolat.

As-tu oublié Janot Lapin
Que des enfants cherchent sans fin
Des oeufs dans les jardins
Pour faire un bon festin.

© Isabelle-Marie d’Angèle (mars 2024).






À très vite…

MaLou et Millie

Bonjour toi 😉

C’est le jour des enfants et ce n’est pas toujours rose, ne nous voilons pas la face 😣.

— Dis MaLou tu peux venir me chercher au collège, ça ne va pas trop !

Les parents de Millie sont au travail et ne peuvent se libérer. La vie scolaire a appelé, Millie ne s’est pas sentie bien en cours de sport. Il faisait chaud, elle voyait flou et des points noirs. Pas d’infirmière au collège, le professeur ne prend pas de risques, il appelle les parents.

C’est PaLou et MaLou qui vont récupérer la gamine. Elle était en cours de théâtre, elle avait mangé à la cantine. Elle rentre à la maison, mange une banane et s’endort illico.

MaLou pense que c’est juste une hypoglycémie. Faire du sport avant le repas de midi, peut-être que Millie avait juste faim. MaLou appelle sa fille et la rassure, Millie se repose.

Une petite sieste et Millie est en forme.

— Qu’est-ce qui s’est passé ma grande ? s’informe MaLou.

— On faisait rugby en plein soleil, j’ai eu chaud et je n’avais pas mes lunettes.

— Oui, enfin ce n’est pas le soleil de juillet quand même ! sourit MaLou.

Millie ne répond pas. MaLou reprend.

— Tu avais pris un petit déjeuner ce matin ?

— Comme d’habitude.

— Tout va bien au collège ?

MaLou sait que Millie a des ennuis avec une copine, qu’elle a rongé ses ongles et est stressée.

— Hum !

— Pas de stress ?

— Je n’ai même pas pensé à L.

MaLou comprend que si, Millie est stressée. L. est soi-disant la meilleure amie. MaLou se tait. Millie est en boucle.

— Elle raconte n’importe quoi, elle m’embête en cours et si je ne réponds pas, elle se lève, va voir le prof et se met à pleurer en racontant que je ne suis pas gentille avec elle et c’est moi que le prof vient disputer en me disant que je devrais faire attention, L. est une grande sensible. Tu parles !

MaLou n’intervient pas, Millie reprend :

— Tu sais, ce matin, quand elle a vu que le prof faisait attention à moi parce que je n’étais pas bien, comme elle avait eu une entorse, elle a fait semblant d’avoir mal, elle a crié AH AH AH et s’est même mordue pour prouver qu’elle avait fort mal. Moi, je sais que ce n’était pas vrai.

Et puis, elle m’a écrit une lettre en me disant qu’elle m’aimait fort même si en ce moment, on ne s’entendait pas trop. J’ai déchiré la lettre.

Et puis, E. n’a plus voulu être sa copine parce qu’elle l’ennuie, L. est allée se plaindre et c’est E. qui a été collée une heure. Moi, je ne dis rien parce que je ne veux pas être collée.

— Tu as raconté tout ça à papa maman ?

— Oui

— Qu’est-ce qu’ils disent ?

— Que je ne dois pas faire attention à elle, mais c’est pas facile. Les profs nous mettent tout le temps ensemble parce qu’il parait que nous sommes les meilleures amies, moi j’en ai marre d’être tout le temps avec elle. J’ai même fait un exposé avec elle et j’ai oublié de parler d’un truc, elle m’en a fait la réflexion alors que c’est moi qui avais fait tout le travail. En plus, elle m’appelle toujours l’intello, j’aime pas ça ! Je ne vais pas plus travailler pour qu’elle ne m’appelle pas comme ça quand même !

MaLou est ébahie par ce flot de paroles. Elle se souvient qu’elle et PaLou étaient intervenus auprès des profs quand il y avait eu un problème avec un de leurs enfants. Elle tente de dire à Millie que ses parents doivent peut-être le signaler, ça ne peut pas durer, mais Millie refuse, elle a peur des représailles.

— Écoute, on va aller se promener, prendre l’air, ça te fera du bien, propose MaLou.

Oui, mais pendant la promenade Millie ne cesse de parler de L. MaLou a de la peine et se fait du souci. Millie est une petite fille qui travaille bien, est équilibrée et a du plaisir à aller au collège, sauf que maintenant, elle a mal au ventre, le matin. MaLou connait bien ce mal, mais elle trouve dommage que ça arrive dès l’âge de 11 ans.

— Dis MaLou, ça t’arrivait aussi que tes copines n’étaient pas gentilles avec toi ?

MaLou se souvient, mais ne raconte pas, parce que finalement, elle se rend compte que ce n’était pas du tout pareil, c’était de la peccadille à côté de ce que vit Millie. Elle pense que les enfants d’aujourd’hui sont bien plus méchants. La faute à qui ? à quoi ?

— Et puis, j’ai coupé mon téléphone, comme ça, je ne vois plus les messages.

MaLou a un début de réponse, le téléphone portable n’existait pas avant… pourtant, Millie a un téléphone juste pour rassurer ses parents quand elle rentre du collège. Elle fait le chemin à pied et a souvent des après-midis libres à cause de professeurs absents. Elle n’a pas grand-chose sur ce portable, mais ça suffit pour recevoir des messages… qu’elle montre à MaLou quand elle est avec elle.

— Dis MaLou, je pourrai venir à Pâques ?

MaLou sourit.

À très vite…

Fenêtre sur le jardin

Bonjour toi 😉

C’est la fête au jardin, le printemps est arrivé et s’est installé, il n’y a plus de doute. Regarde un peu 💐 les jacinthes bleues, roses et blanches.

Les giroflées se sont multipliées et fleurissent à gogo 😊

Les soucis sont nouveaux cette année. Monsieur Chéri en a récupéré l’an dernier et voilà ce que ça donne 🌸

Les pivoines ont de nombreux boutons 💐

Le camélia est fleuri 💖 et regarde tous ses boutons 😊

Le forsythia est en fleurs également 💖

Les tulipes également 😊

Voici une vue du jardin aujourd’hui 🌸💐avec le massif de giroflées.

Et bien sûr 😁 qui prend la pause ? 🐕🐾

À très vite…

Raconte moi ta semaine

Bonjour toi 😉

Pleine lune des Bourgeons. Concentre-toi sur ce qui est important à tes yeux et sur ce qui te rend heureux-se.

À force de vouloir toujours plus, nous vivons dans l’insatisfaction permanente avec la sensation qu’il nous manque toujours quelque chose ! Lorsque nous regardons ce et ceux qui nous entourent, nous avons déjà tout pour être heureux à portée de mains (Agenda Parole de Sorcière).

Les sorcières d’autrefois ne l’utilisaient-elles pas pour déclencher l’amour et la passion ? Ne l’oubliez jamais, l’estragon offre l’ouverture du cœur et permet de trouver l’amour vrai et bon. (Mon agenda de sorcière Marie d’Hennezel).

Ajoutez de la tomate et de l’origan, cela devient italien : du vin et de l’estragon, cela devient français… (Alice May Brock).

Personnellement, j’aime l’estragon, mais n’en ai pas dans le jardin. Comme plantes aromatiques, j’ai du thym, romarin, sauge, laurier, menthe.

Vraiment pas grand-chose à signaler cette semaine. J’ai comme l’impression de ne faire que du sport, de l’écriture et de la lecture. Je ne compte pas évidemment, toutes les activités habituelles comme les repas, le linge, l’aspirateur… 😁 encore que je ne me plains pas, Monsieur Chéri aide beaucoup.

D’ailleurs, il est à fond sur le jardin et nous sommes allés faire un tour à la jardinerie pour faire le plein de terreau. Il est toujours en admiration sur les citronniers, il en a déjà deux qui vont nous donner de beaux fruits, mais pas grave, il les regarde et je lui répète que nous n’avons plus de place 😂.

Oxybulle nous a accompagnés. Elle adore être dans le caddie. Elle se met debout sur les pattes arrière, les pattes avant posées sur le rebord et elle fait la fière. Elle regarde tout et surtout, elle recueille beaucoup de compliments par les enfants qui la croisent. Il faut dire qu’avant de partir, je l’avais brossée et recoiffée 😁, deux couettes avec des petits chouchous noirs et deux pinces orange. Je n’ai pas pris de photo, j’aurais eu l’air malin 😂.

Monsieur Chéri m’a demandé si quelque chose me plaisait, et deux gerbéras sont arrivés chez nous. Il les a rempotés et les a placés à côté de celui de l’année dernière qui est beaucoup moins en forme 😂. Sans doute vexé de ne pas être aussi beau, il s’est mis à faire ses feuilles et prendre une meilleure allure 😉.

Dans le même genre d’idée (qui n’a peut-être rien à voir 😉), je me souviens d’avoir installé notre coucou dans la même pièce que la grande pendule. Celle-ci s’est arrêtée et ne s’est remise en marche que lorsque notre coucou a changé de place. Quand je te dis que les objets parlent entre eux et ont une vie ! 😀.

Belle semaine à toi et raconte-moi tout en commentaires 😍.

À très vite…

Dimanche Musique

Bonjour toi 😉

Je te propose tout en buvant ta boisson chaude préférée du matin d’écouter le nouveau titre d’Alain ChamfortLa Grâce . Je le trouve magnifique. Parfois, on pourrait croire qu’il est facile d’écrire une chanson…

N’hésites pas à me dire en commentaires ce que tu en penses 😉, bon dimanche en musique 🎶.

À très vite…

Nos Expressions Préférées

Bonjour toi 😉

J’aime bien les expressions que nous employons régulièrement, mais sais-tu d’où elles viennent ? Celle-ci par exemple 👇.

TAILLER UNE BAVETTE

Bien sûr, il s’agit de bavarder. Au XVe et XVIe siècle, le mot bave, d’où vient bavette, désigne d’abord le babil des petits enfants avant de s’étendre au bavardage des adultes. Ce n’est que plus tard que l’autre sens, celui de salive pourtant également connu à l’époque, viendra supplanter celui de paroles souvent futiles. Les deux sens étaient liés puisqu’il arrive à celui qui parle, parfois à tort et à travers, d’asperger de gouttes de salive son interlocuteur.

Parallèlement, depuis le XIIIe siècle, on disait tailler bien la parole à quelqu’un pour dire parler à quelqu’un avec éloquence.

C’est de ces deux choses qu’est née l’expression tailler des bavettes (au pluriel) , expression péjorative, puisque cette fois taille évoque le débit des futilités, le caquetage. C’est au début du XIXe siècle que du pluriel on passe au singulier (en 1828 Vidocq utilise tailler une bavette) et que progressivement le sens péjoratif s’atténue. (source : Les 1001 expression préférées des français de Georges Planelles).

Maintenant que son dos était remis, il ne s’arrêtait de travailler que pour le plaisir de tailler une bavette par-dessus les haies (Dilan Ravec – Une veste en glaise – 2007).

ÊTRE PAF

Être ivre (ou anciennement paff) argotique n’a aucun lien avec l’onomatopée paf bien connue, (et paf le chien !).

Il est une abréviation du participe passé paffé issu du verbe paffer ou empaffer qui à la fin du XVIIIe siècle voulait enivrer et qu’on trouve aussi sous le formes pronominales se paffer ou s’empaffer (avec le sens de se gaver d’aliments et de vin).

Pour plusieurs lexicographes, ils sont une déformation de se piffrer ou s’empiffrer avec le même sens. Mais pour Lorédan Larchey, empaffer voulait dire remplir de paf, le paf ayant été un terme générique pour désigner une boisson alcoolisée au milieu du XVIIIe siècle.

Certains, lorsqu’ils en ont un petit coup dans le pif, donc lorsqu’ils sont pafs, pouffent sans arrêt. (source : Les 1001 expression préférées des français de Georges Planelles).

Pardi ! murmura Augustin, dont la tête roulait sur les épaules, les enfants sont paf ; ils ont chanté comme les grandes personnes . (Emile Zola – L’assommoir – 1877).

À très vite…