Héloïse et Stefano

Bonjour toi 😉

Je te rappelle que les épisodes précédents se trouvent ici .

Héloïse n’en revenait pas, Stefano refusait d’embrasser la grenouille.

— Pourtant, ce n’est pas difficile, tu avances ta bouche comme ça et paf, c’est fini.

Héloïse mimait ça très bien et le gamin ne put s’empêcher de rire.

— Tu vois, c’est rigolo.

— Ce n’est pas toi qui vas avoir le truc tout froid et gluant sur les lèvres. T’as qu’à le faire toi !

— J’peux pas, j’suis une fille !

Héloïse tapait du pied.

— Tu ne comprends rien.

— Que se passe-t-il ici ?

Aucun des deux n’avait entendu Jo arriver.

— Elle veut que j’embrasse la grenouille.

Stefano soufflait comme un bœuf

— Je ne veux pas, c’est dégoutant.

— Oui, mais s’il ne le fait pas, elle ne redeviendra jamais sorcière des rivières.

Joe se gratta la tête.

**********

Dans l’autre monde, Straurius était furieux. Il ne souhaitait pas s’en prendre à Isaulya qu’il savait très attachée à sa sœur.

— Je vais encore devoir y aller. Ce monde ne me plait pas. Il n’y arrive que des misères, pas ici.

Isaulya soupira. Elle ne put s’empêcher de penser que Straurius aimerait retrouver Shearah. Elle avait pris soin de fermer son esprit afin que le sorcier ne comprenne pas sa peine et sa peur de le perdre. La jalousie n’avait pas de place dans leur monde, d’autant plus qu’elle connaissait suffisamment Straurius, jamais, il ne trahirait sa parole. Mais justement, sa sœur avait trahi la sienne et ça, elle savait qu’il aurait du mal à lui pardonner.

— Inutile de te déplacer, je suis là.

Shearah lui faisait face dans toute sa beauté. La grande prêtresse lui tendit les bras. Elles s’embrassèrent. Straurius ne fit pas un geste.

Elle s’inclina devant lui comme elle devait le faire et relevant le menton, elle le toisa :

— C’est tout ce que tu as trouvé pour me faire revenir ici ? Nous avions pourtant passé un pacte et je pensais que tu le respecterais. Tu as trahi ma confiance Straurius. Je ne comprends pas comment tu as pu te rabaisser à une telle chose, c’est digne de notre monde d’en bas pas du tien.

Il se redressa, piqué au vif, d’autant plus qu’il ne voyait pas de quoi elle parlait. Sa voix tonna :

— Comment oses-tu m’accuser ? Décidément, tu as oublié toutes les bonnes manières. Veux-tu t’expliquer ?

Elle ne lui avait jamais connu ce regard blessé. Se serait-elle trompée ?

Elle jeta un coup d’œil vers sa sœur qui semblait tout aussi surprise.

— Tu as bien envoyé Gertrude chez nous ?

Straurius haussa les sourcils et l’invita à continuer d’un geste.

— Tu n’es pas sans savoir qu’elle doit embrasser un humain pour retrouver sa véritable forme.

Elle sentit sa colère arriver avant qu’elle puisse terminer. Le vent se leva, les arbres se plièrent, elle entendit les cris des fées et des lutins qui occupés ne comprenaient pas d’où venait cette tempête. Isaulya tenta de calmer le sorcier, il l’arrêta d’un geste et sa voix tonna :

— Comment peux-tu imaginer une seconde que j’ai envoyé cette grenouille pour qu’elle te ravisse ton homme ? Comment as-tu pu concevoir que je monterai ce plan minable pour te ramener ici, parce que c’est ça que tu penses n’est-ce pas ?

Elle comprit son erreur à son regard. Elle l’avait blessé profondément, elle sentit sa peine.

— Je n’ai pas besoin de ce stratagème pour ça, l’aurais-tu oublié ? Si j’avais désiré que tu reviennes pour toujours, je n’ai qu’un geste à faire, ne le sais-tu pas ? Tu me déçois fortement Shearah. Tu n’es plus la sorcière que je connaissais, ton monde t’a changée et je n’aime pas du tout ce que tu es devenue.

Elle voulut l’interrompre, il ne lui en laissa pas le temps.

— Je vais régler cette affaire, et rapidement découvrir le coupable, crois-moi. Quant à toi, j’ai compris que tu avais trahi ta promesse. Ta fille sait qu’elle est une sorcière, elle devra donc revenir à chaque pleine lune pour suivre notre enseignement et si elle préfère rester ici, elle aura sa place. Elle est très forte, je veillerai à lui trouver le domaine qu’il lui convient. Quand elle aura 16 ans, elle choisira où elle veut vivre et tu n’auras rien à dire. Tu n’as rien respecté, Shearah, tant pis pour toi.

D’un revers de cape, il disparut.

**********

Gertrude se tenait aux pieds des enfants. Stefano la contemplait le cœur battant.

— Je ne suis pas si terrible, je te promets de ne pas tirer la langue, coassa la sorcière.

Dégouté, il s’essuya la bouche d’un revers de main. C’est alors que Straurius apparut.

Il attrapa aussitôt la grenouille et la souleva en l’air. Elle battit des pattes.

Il posa sa main sur la tête de Stefano, sourit à Héloïse qui le contemplait admirative, fixa un instant Joe avant de disparaitre, mais cela suffit pour que celui-ci intervienne et le retienne :

— Ne partez pas, ça peut peut-être s’arranger.

Straurius le regarda et le sonda. Cet homme était bon, dommage qu’il ne soit pas sorcier, il avait un cœur romanesque, il aurait pu accomplir de belles choses dans son monde.

Joe continua sur sa lancée, profitant du silence installé.

— Si cet… animal peut revenir un être humain, je veux bien l’embrasser. Je ne comprends pas bien vos histoires, mais je ne peux pas laisser cette… personne dans la peine.

Gertrude se sentit fondre de tendresse pour ce mortel qui n’avait rien demandé et se sacrifiait, enfin ce n’était pas un sacrifice parce que lorsqu’elle apparaitrait dans toute sa magnificence, il ne regretterait plus son choix. Elle suspendit son souffle, elle était toujours les pattes battant l’air, tenue par Straurius.

Héloïse tapa des mains et s’écria :

— Oh, papa Joe, tu es trop gentil.

Straurius hésita. Il regarda la grenouille, vit ses yeux globuleux le supplier. Il comprit que la punition avait assez duré, mais il restait un détail à régler.

© Isabelle-Marie d’Angèle (avril 2024).

À très vite…

Quand la pluie s’en mêle

Bonjour toi 😉

C’est un matin comme les autres où MaLou et PaLou vont sortir faire leur marche avant le petit déjeuner.

Millie est en vacances et malgré qu’il soit tôt, elle est réveillée et descend l’escalier alors que MaLou allait partir.

— Je peux venir avec vous ?

Elle a vu qu’Oxybulle était aussi prête, pourquoi pas elle ?

— OK, dit MaLou, va t’habiller et prend ton manteau, il ne fait pas chaud.

PaLou sort le premier, les filles le rejoindront.

Les voilà parties avec Oxybulle qui comme d’habitude tire sur sa laisse, trop heureuse de prendre l’air si tôt (il est 8 h, ce n’est pas non plus les aurores 😂).

— Hum, j’espère que nous n’allons pas nous mouiller, remarque MaLou qui sent comme une bouillasse fine qui tombe.

— Je n’ai pas de capuche, mais c’est pas grave.

Bavardages, rires et marche d’un bon pas. Millie se demande si PaLou a pris beaucoup d’avance.

— Ne t’inquiète pas, il passe par un endroit, nous par un autre, nous le rejoindrons.

Oxybulle avance aussi à une bonne allure et les filles de même. Pas grand monde sur la route, c’est les vacances, pas de bouchon. Elles croisent peu de monde et tournent à droite.

— C’est par là qu’il est passé PaLou ?

Millie semble inquiète alors qu’Oxybulle connait le chemin par cœur.

— Tu vois, montre MaLou, PaLou passe à gauche et nous à droite.

Oxybulle traverse la route et s’engage sur un chemin piétonnier. Il y a de l’herbe, elle va pouvoir faire ce qu’elle a à faire 😉, elle est très propre, elle choisit toujours un coin herbacé.

— Bientôt, nous allons retrouver PaLou

Et toc, impact ! le voilà qui débouche. Nous continuons notre tour alors que lui, commence son 3e, (pas de commentaires, il est parti plus tôt et a de plus grandes jambes 😁).

Un Jack Russel nous suit avec sa maitresse qui n’a pas l’air d’apprécier qu’il aboie en croisant Oxybulle qui évidemment n’est pas en reste. Nous allons réveiller tout le lotissement qui semble endormi.

— T’as vu MaLou, elle frappe son chien.

Millie est scandalisée.

— En plus, je suis sûre que c’est pour ça qu’il crie, elle lui a fait mal.

— T’es sûre, demande MaLou.

— Regarde, elle a un bâton dans sa main.

PaLou les rejoint et leur dit de se dépêcher, le ciel est menaçant. Il ne croit pas si bien dire. Ça commence par une petite pluie fine qui se transforme rapidement en déluge. Il reste 2 kms à faire. Les cheveux de Millie sont trempés en un rien de temps et le blouson de Malou n’est pas mieux. Quant à Oxybulle, elle les regarde d’un air dépité, jamais elle ne reste sous la pluie. PaLou propose à Malou et Millie de se mettre à l’abri sous un arbre (petit et pas encore très feuillu 😂) et part en courant chercher la voiture. Pourvu qu’il ne se casse pas la figure, pense MaLou.

Ah, elles ont bonne mine, MaLou et Millie sous leur arbre. Celui-ci est situé juste devant la maison où le copain d’Oxybulle qu’elle voit tous les matins, lui fait coucou. Il s’approche du grillage et les regarde. Il ne comprend pas ce qu’elles font là. Lui, sous sa haie, il est à l’abri, il leur proposerait bien de venir avec lui mais comment le dire ? 😉 et puis le portail est fermé et il n’a pas la clé 😁.

La pluie redouble de violence, le vent s’en mêle, ce ne serait pas drôle sinon. MaLou prend une photo d’elles deux, ce sera un beau souvenir.

Finalement, c’est MiniMaxi qui vient les chercher, mort de rire. Oxybulle qui a reconnu la voiture, tire sur sa laisse pour grimper la première.

Il ne reste plus qu’à se sécher les cheveux, démêler et brosser Oxybulle dont l’attitude correspond bien au chien battu, les yeux tristes, la mine basse, elle fait peine à voir 😂. Évidemment, c’est elle qui passe en premier sous la serviette 😁.

MaLou n’a jamais été aussi vite pour marcher, elle a oublié d’arrêter son application de sport sur son téléphone 😂.

© Isabelle-Marie d’Angèle (Avril 2024)

À très vite…

MaLou et Millie

Bonjour toi 😉

C’est le jour des enfants et ce n’est pas toujours rose, ne nous voilons pas la face 😣.

— Dis MaLou tu peux venir me chercher au collège, ça ne va pas trop !

Les parents de Millie sont au travail et ne peuvent se libérer. La vie scolaire a appelé, Millie ne s’est pas sentie bien en cours de sport. Il faisait chaud, elle voyait flou et des points noirs. Pas d’infirmière au collège, le professeur ne prend pas de risques, il appelle les parents.

C’est PaLou et MaLou qui vont récupérer la gamine. Elle était en cours de théâtre, elle avait mangé à la cantine. Elle rentre à la maison, mange une banane et s’endort illico.

MaLou pense que c’est juste une hypoglycémie. Faire du sport avant le repas de midi, peut-être que Millie avait juste faim. MaLou appelle sa fille et la rassure, Millie se repose.

Une petite sieste et Millie est en forme.

— Qu’est-ce qui s’est passé ma grande ? s’informe MaLou.

— On faisait rugby en plein soleil, j’ai eu chaud et je n’avais pas mes lunettes.

— Oui, enfin ce n’est pas le soleil de juillet quand même ! sourit MaLou.

Millie ne répond pas. MaLou reprend.

— Tu avais pris un petit déjeuner ce matin ?

— Comme d’habitude.

— Tout va bien au collège ?

MaLou sait que Millie a des ennuis avec une copine, qu’elle a rongé ses ongles et est stressée.

— Hum !

— Pas de stress ?

— Je n’ai même pas pensé à L.

MaLou comprend que si, Millie est stressée. L. est soi-disant la meilleure amie. MaLou se tait. Millie est en boucle.

— Elle raconte n’importe quoi, elle m’embête en cours et si je ne réponds pas, elle se lève, va voir le prof et se met à pleurer en racontant que je ne suis pas gentille avec elle et c’est moi que le prof vient disputer en me disant que je devrais faire attention, L. est une grande sensible. Tu parles !

MaLou n’intervient pas, Millie reprend :

— Tu sais, ce matin, quand elle a vu que le prof faisait attention à moi parce que je n’étais pas bien, comme elle avait eu une entorse, elle a fait semblant d’avoir mal, elle a crié AH AH AH et s’est même mordue pour prouver qu’elle avait fort mal. Moi, je sais que ce n’était pas vrai.

Et puis, elle m’a écrit une lettre en me disant qu’elle m’aimait fort même si en ce moment, on ne s’entendait pas trop. J’ai déchiré la lettre.

Et puis, E. n’a plus voulu être sa copine parce qu’elle l’ennuie, L. est allée se plaindre et c’est E. qui a été collée une heure. Moi, je ne dis rien parce que je ne veux pas être collée.

— Tu as raconté tout ça à papa maman ?

— Oui

— Qu’est-ce qu’ils disent ?

— Que je ne dois pas faire attention à elle, mais c’est pas facile. Les profs nous mettent tout le temps ensemble parce qu’il parait que nous sommes les meilleures amies, moi j’en ai marre d’être tout le temps avec elle. J’ai même fait un exposé avec elle et j’ai oublié de parler d’un truc, elle m’en a fait la réflexion alors que c’est moi qui avais fait tout le travail. En plus, elle m’appelle toujours l’intello, j’aime pas ça ! Je ne vais pas plus travailler pour qu’elle ne m’appelle pas comme ça quand même !

MaLou est ébahie par ce flot de paroles. Elle se souvient qu’elle et PaLou étaient intervenus auprès des profs quand il y avait eu un problème avec un de leurs enfants. Elle tente de dire à Millie que ses parents doivent peut-être le signaler, ça ne peut pas durer, mais Millie refuse, elle a peur des représailles.

— Écoute, on va aller se promener, prendre l’air, ça te fera du bien, propose MaLou.

Oui, mais pendant la promenade Millie ne cesse de parler de L. MaLou a de la peine et se fait du souci. Millie est une petite fille qui travaille bien, est équilibrée et a du plaisir à aller au collège, sauf que maintenant, elle a mal au ventre, le matin. MaLou connait bien ce mal, mais elle trouve dommage que ça arrive dès l’âge de 11 ans.

— Dis MaLou, ça t’arrivait aussi que tes copines n’étaient pas gentilles avec toi ?

MaLou se souvient, mais ne raconte pas, parce que finalement, elle se rend compte que ce n’était pas du tout pareil, c’était de la peccadille à côté de ce que vit Millie. Elle pense que les enfants d’aujourd’hui sont bien plus méchants. La faute à qui ? à quoi ?

— Et puis, j’ai coupé mon téléphone, comme ça, je ne vois plus les messages.

MaLou a un début de réponse, le téléphone portable n’existait pas avant… pourtant, Millie a un téléphone juste pour rassurer ses parents quand elle rentre du collège. Elle fait le chemin à pied et a souvent des après-midis libres à cause de professeurs absents. Elle n’a pas grand-chose sur ce portable, mais ça suffit pour recevoir des messages… qu’elle montre à MaLou quand elle est avec elle.

— Dis MaLou, je pourrai venir à Pâques ?

MaLou sourit.

À très vite…

Héloïse et Stefano

Bonjour toi 😉

Les épisodes précédents sont ici

— Non mais j’te jure, tu ne pouvais pas faire attention !

Arthus perché sur le rebord de la fenêtre fixait Gertrude.

— C’est qu’elle est très forte la petite sorcière, grommela de sa voix rocailleuse la grenouille. Et puis, je ne suis plus toute jeune et je n’avais pas mes lunettes, je ne l’ai pas aperçue tout de suite. Elle m’a surprise.

Le chat se fendait la poire en deux.

— Des lunettes ? Tu m’en diras tant ! tu es une sorcière toi aussi, tu es donc immortelle et le temps n’a pas de prise sur toi. Dis plutôt que tu es restée sous le charme de Joe.

La grenouille ne répondit pas et s’en alla clopin-clopant près du nénuphar qui était sa maison.

Arthus la rejoignit sur la rive et entreprit de faire sa toilette. Ils étaient tous deux dans l’autre monde et le chat qui avait suivi toute la scène depuis en haut, commençait à se demander s’il n’avait pas fait le mauvais choix.

— Ce n’est pas de ma faute si Straurius m’a jeté ce sort. Je suis condamnée à être cet animal jusqu’à ce…

— Un humain t’embrasse et évidemment tu as pensé à Joe. Quel crétin je suis ! Mais je n’avais que toi sous la main et j’imaginais que tu étais assez petite pour ne pas te faire remarquer. Je n’allais quand même pas envoyer Auguste.

Tous deux ricanèrent. Le dénommé Auguste était un âne, mais comme tous ceux de son espèce, il n’en faisait qu’à sa tête.

Héloïse tournait autour de Charlie qui faisait celle qui n’entendait rien.

— Puisque je te dis que j’ai vu une grenouille et qu’elle discutait avec papa Joe.

Charlie soupira. Elle ne devait absolument pas entrer dans le jeu de sa fille et surtout il fallait qu’elle oublie cette histoire idiote.

— Tu sais bien Héloïse que ces animaux ne parlent pas, à part leurs coassements ridicules qui me font peur.

— Je sais que tu en peur maman, mais je te promets que c’est la vérité. Peut-être que c’est une princesse qui attend le baiser d’un prince charmant pour redevenir une humaine.

Charlie qui dessinait stoppa son geste. Impossible ! il ne pouvait pas avoir fait ça ! Aussitôt, elle ferma son esprit, il ne devait pas savoir.

— Alors, tu me crois ?

Héloïse ne lâchait pas prise. Charlie capitula et demanda à aller voir cette petite bête.

— Elle a disparu, je n’arrive pas à la retrouver. Elle était dans la grange avec les chèvres, Papa Joe ne l’a pas revue.

— Lui a-t-il parlé ?

— Je crois que oui.

Charlie sourit à sa fille et abandonna ses dessins.

— Viens donc me montrer cette grenouille.

Gertrude quitta son nénuphar d’un bond.

— Alerte, Shearah m’a reconnue.

Arthus continua sa toilette comme si de rien n’était.

© Isabelle-Marie d’Angèle (mars 2024).

À très vite…

Musique de dessins animés

Bonjour toi 😉

Comme c’est le jour des enfants, j’ai pensé que je pouvais partager les musiques de dessins animés. Je suis toujours et encore une grande enfant 🤭qui aime Disney et tout le romantisme qui va avec 😁 c’est donc tout naturellement que les premières musiques qui me sont venues à l’esprit sont celles-ci 👇, de plus, je suis presque certaine que je les ai déjà publiées 🤭😂.

Mais non ! 😁 j’ai oublié ça ? 😁

Et ça ! 😂

Plus récent 😁 et ce n’est pas du Disney 😉

Je termine par Mortelle Adèle 😂, Millie en est fan !

Bon mercredi 😍

À très vite…

Blagues

Bonjour toi 😉

Jour des enfants et si on racontait des blagues ? 🤭

— Qu’est-ce qui a deux bosses et qui vit au Pôle Nord ?

 — Un chameau qui s’est perdu.

—  Dans quel pays ne peut-on pas bronzer du nez ?

— le Népal.

— Que dit un zéro à un huit ?

— Belle ceinture !

— Pourquoi les canards sont-ils toujours à l’heure ?

— Parce qu’ils sont dans l’étang !

— Comment les abeilles communiquent-elles entre elles ?

— Par e-miel !

— Quel est le comble pour un jongleur ?

— Perdre la boule !

— Comment appelle-t-on un chat qui fait des blagues ?

— Un chat-pitre !

— Que dit un escargot quand il voit passer une limace ?

— Oh, la belle décapotable ! 

— Quel est le pain préféré du magicien ?

— La baguette.

Bon mercredi 💖

À très vite…

Pêle-Mêle

Bonjour toi 😉

Je sens que ça va être un billet pêle-mêle 😂.

C’est la Saint- Valentin et en même temps le 1er jour de carême dans la religion catholique. Sur mon blog, c’est le jour des enfants, hier c’était la soirée des merveilles 🤣.

Je mélange tout et ça donne ça ! Commençons par l’amour 💖.

Quoi de plus mignon pour la Saint Valentin que ces petits oiseaux 😍. La Saint Valentin, pour nous c’est tous les jours, pas besoin de journée particulière pour se rappeler qu’on s’aime 😁. Je te dirai qu’un petit cadeau fait tout de même toujours plaisir. N’oublions pas quand même que c’est aussi la fête de l’amitié. Dans tous les cas, joyeuse fête à tous les amoureux avec Peynet bien sûr !

1er jour de carême, quelle idée de le faire tomber le jour de la Saint Valentin 😏 (Pâques est tôt cette année, fin mars). Je me souviens de la messe où j’accompagnais mes parents. C’était un peu triste à mon goût et je me rappelle très bien le parfum. Le prêtre qui balançait l’encensoir dans l’allée et dirigé vers les laïcs et la fumée qui s’en échappait. Puis, ensuite, la croix marquée sur le front, signe que le carême commençait avec ce symbole de pénitence. Je me souviens que ça me faisait sourire de voir tous ces fronts marqués de noir 😁 et parfois le prêtre avait eu la main lourde 🤭.

Je vais ressortir la blague que Monsieur Chéri me dit chaque année : Quel est le jour le plus long de l’année ? – Mardi Gras, car le lendemain il faut des cendres 🤭. Donc, comme je te l’ai dit hier, j’ai fait des merveilles et Monsieur Chéri les crostolis (beignets italiens dont il dit que ce n’est pas la bonne recette parce que ce n’est pas le rendu dont il a le souvenir).

Pour ma part, j’ai ressorti celle trouvée ici 👇 dans ce livre dont l’édition me ravit 💖

Même l’écriture me fait chaud au cœur 💖

Les merveilles sont tout à fait comme j’en ai le souvenir, même si chez moi dans le Nord, nous n’en faisions pas, c’était plutôt les gaufres (que je fais habituellement). C’est dans ma région d’adoption, le sud-ouest que j’ai découvert les merveilles ou les oreillettes.

Et je termine par cette réflexion parce que nous sommes le 1er jour de Carême et que c’est aussi le jour des enfants 😉.

Cela se passe au catéchisme, une petite fille en colère demande :

Pourquoi c’est toujours le même qui fait Dieu, il faudrait que ça change, moi j’attends mon tour 😏.

Sur ce, belle journée à toi 💖.

À très vite…

Drôle de conte 😁

Bonjour toi 😉

Comme c’est le jour des enfants, vois un peu ce à quoi j’ai pensé 😉.

Imagine ce qui se serait passé si quand le prince Philippe est venu embrasser Aurore, elle ne se réveillait pas !

Évidemment, je prends la version Disney, avec les fées et tout le bazar qui va avec et un peu beaucoup de notre monde d’aujourd’hui. Exit la magie, nous sommes en 2024.  

Les fées avaient bien veillé à ce que tout le monde au château soit endormi. Rien ne bougeait même pas une feuille, d’ailleurs il n’y avait plus de vent. C’était Dame Flora qui avait eu cette idée faramineuse. Dame Pimprenelle et Dame Pâquerette avaient suivi les ordres.

Aussi quand le prince sur son beau cheval blanc était arrivé, les fées applaudirent. Enfin, le château allait se réveiller. Elles avaient surveillé sa bataille avec le dragon, celui-ci était mort, Philippe lui ayant transpercé le cœur à l’aide de son épée magique.

Toutes les trois cachées derrière le rideau, elle contemplait le prince gravir les marches qui menaient au donjon.

La belle endormie devait rêver, elle semblait sourire. Les fées attendaient avec impatience que les lèvres du jeune homme se posent sur celles de la princesse.

Le voilà près d’elle. Il la dévisage, la trouve… une belle fille quoi, mais pas de quoi en faire tout un conte ! Il met un genou en terre et se penche sur la bouche rosée. Il s’était répété plusieurs fois la scène. Et…rien ne se passa.

— J’en étais sûre, grogna Dame Flora. Vous vous prétendez la chef et regardez ce qui arrive. Déjà que c’est à cause de vous que nous en sommes là, si vous aviez accepté qu’Aurore soit habillée d’une robe bleue et non d’une rouge, nous ne nous serions pas battues à coup de baguette magique, le corbeau de Maléfique ne nous aurait pas découvertes et Aurore ne se serait pas piqué le doigt.

Encore cette querelle à propos de la robe ! Dame Pâquerette soupira et répliqua :

— Pas la peine de vous chamailler, que faisons-nous ?

— C’est vrai ça, gronda le prince. Je l’ai avalée, moi, votre histoire de princesse endormie. Vous croyez sincèrement que j’ai que ça à faire, réveiller les filles qui dorment depuis longtemps ? En fait, elle est atteinte d’une flémingite aigüe, c’est tout !

Quel malotru ! pensèrent en même temps les trois fées. Peut-être que finalement, ce n’est pas celui que veut Aurore.

Dame Flora, vexée, murmura :

— Ne nous avait-elle pas parlé d’un paysan qui l’avait rencontrée dans la forêt ?

— Comment le retrouver ? demanda Dame Pimprenelle.

Dame Flora à la pointe du progrès, sortit son téléphone portable et tapa dans la barre de recherche : Paysan — Aurore — Bois.

Un lever de soleil apparut, un champ de blé et des bûches.

— Pas concluant votre truc ! remarqua Dame Pimprenelle qui commençait à s’impatienter.

— Pourquoi ne pas prendre notre baguette magique et annuler le sort tout simplement ? proposa de sa voix douce Dame Pâquerette.

— Impossible, répondit Dame Flora. Le sort en est jeté, c’est le baiser d’un prince qui doit la réveiller.

— Moi, je vous laisse, j’ai autre chose à faire, notamment la chasse à courre. Ce n’était pas une bonne idée et puis, ouais, elle est jolie, mais y a mieux !

L’homme tourna les talons et repartit par là où il était venu.

— Pas si vite l’artiste, le rattrapa Dame Pimprenelle. Elle le sonda de son regard de lynx. C’est bien ce que je pensais, vous avez une copie conforme. Qu’en avez-vous fait ?

— J’arrive, j’arrive !

Il était bien essoufflé cet homme et semblait tout déconfit d’arriver en retard.

— Désolé, je n’ai pas trouvé de métro pour monter jusqu’ici. C’est qu’il y en a des marches ! J’aurais pu prendre mon tracteur, mais avec le prix du gaz-oil !

Il se pencha sur la princesse et lui baisa les lèvres. Aussitôt, elle ouvrit les yeux et sourit.

— Ben voilà, c’est fait ! Pas de quoi fouetter un chat !

© Isabelle-marie d’Angèle (février 2024).

À très vite…

Blagues et devinettes

Bonjour toi 😉

Comme c’est le jour des enfants, si on se racontait des blagues ?

Un homme qui parle en zézayant entre dans un bar. La serveuse lui demande :

– Que désirez-vous, monsieur ?

– Je voudrais une seize s’il vous plait,

– Une 1664 ?

– Non une seize,

– Une Kronenbourg ?

– Non, une seize pour m’asseoir.

Une dame entre dans une boutique et demande au vendeur.

– Puis-je essayer la robe dans la vitrine ?

– Ne préfériez-vous pas l’essayer en cabine, vous seriez plus tranquille.

Qu’est-ce qui a deux bosses et qui vit au Pôle Nord ? Un chameau qui s’est perdu.

Au restaurant, une dame demande au serveur :

– Vous servez des nouilles ?

– Oui, nous servons tout le monde.

– Comment appelle-t-on un hippopotame qui campe ?  Un hippocampe.

Une petite fille dit à sa maman :

– Maman, j’ai battu un record. J’ai terminé un puzzle en 15 jours alors que c’était écrit de 3 à 5 ans.

Une maman dit à son fils :

– Si tu es sage, tu iras au paradis. Si tu ne l’es pas, tu iras en enfer.

Il répond :

– Qu’est-ce que je dois faire pour aller au zoo ?

Quelle Mamie fait peur aux voleurs ? Mamie-Traillette.

Qu’est-ce qu’un yaourt dans une forêt ? Un yaourt nature.

C’est tout pour aujourd’hui 😂

À très vite…