Héloïse et le rêve de Noël

Bonjour toi 😉

Noël approche à grands pas et te souviens-tu de l’histoire d’Héloïse et Stefano, tu peux la retrouver ici. Voici la fin 👇.

Charlie avait le don pour décorer la maison de papa Joe. Héloïse était en admiration. Tout ce que touchait sa maman se transformait en quelque chose de magnifique. Héloïse était certaine que jamais la maison de papa Joe n’avait été aussi belle.

Stefano approuvait et ses yeux brillaient. Il se rappelait vaguement que lorsque sa maman était encore là, son père allait chercher un sapin pour le garnir de boules multicolores. Mais aujourd’hui il était triste, petit à petit ses souvenirs s’estompaient et Charlie prenait toute la place.

Ils étaient bien allés tous les quatre choisir le bel arbre vert chez un l’horticulteur, ami d’enfance de Joe. Ils avaient eu du mal à se décider, mais ils étaient finalement tombés d’accord sur un sapin qui trônait dans la pièce à vivre, à savoir la grande cuisine avec son immense cheminée. Il y en avait bien une autre qui faisait office de salon, comme l’appelait pompeusement Joe, parce qu’elle avait un canapé où les chats aimaient s’y blottir et que la télé qu’ils allumaient rarement était installée, mais vu qu’ils y passaient peu de temps, l’arbre avait pris sa place là où Charlie faisait mijoter ses petits plats.

Héloïse avait ouvert la fenêtre de son calendrier de l’avent. Deux jours restaient avant Noël. La maison était prête, Charlie avait sorti la farine, les œufs et les emporte-pièces pour les biscuits. Héloïse s’accouda à la table et ferma les yeux. Deux jours avant de savoir si son rêve allait se réaliser.

— Tu es occupée Charlie ?

Une bourrasque s’engouffra dans la cuisine quand Papa Joe entra. Héloïse était en admiration devant lui. Il enleva son chapeau et secoua ses boucles emmêlées. Il s’approcha de la jeune femme, lui piqua un baiser sur la joue et ébouriffa au passage la tête de la petite fille.

— Je t’emmène.

Il siffla son chien pour qu’il rentre.

— Toi aussi Héloïse, tu me guideras dans mon choix. Stefano est déjà dans mon carrosse.

Charlie essuya ses mains au tablier qu’elle quitta rapidement et sans s’interroger davantage saisit son manteau et le suivit. Héloïse posa son bonnet à pompon de guingois sur sa tête et enfila à la hâte sa doudoune rouge.

— Tu sais où on va ? murmura la gamine à l’oreille de Stefano.

— Aucune idée.

Ce n’était pas souvent qu’ils allaient au village. Les deux enfants ébahis découvrirent alors le traineau du père Noël. Charlie descendit rapidement du 4×4 et se dirigea vers le bonhomme à la barbe blanche.

Héloïse le reconnut, c’était celui de son rêve. Son petit cœur s’accéléra surtout quand il la vit et lui fit un clin d’œil. Charlie leur fit signe.

Stupéfaits, Stefano, Héloïse et Joe furent invités à s’asseoir dans le traineau.

— Pourquoi il fait nuit ? murmura Stefano à l’oreille d’Héloïse.

Charlie qui avait entendu répondit aussitôt :

— N’est-ce pas mieux pour voyager dans le ciel ?

Le vieil homme s’installa à l’avant.

— Vous êtes bien au chaud ?

Les plaids rouge et blanc recouvraient les enfants. Joe enfonça son chapeau sur les oreilles et saisit la main de Charlie.

Comment était-ce possible ? Héloïse serrée contre Stefano ouvraient grandes ses mirettes. Ils voyageaient dans le ciel, à bord d’un traineau tiré par quatre rennes. Jamais, elle n’avait pensé que ça pouvait arriver. Elle pouvait presque toucher les étoiles.

Soudain il amorça une descente et se posa délicatement dans la neige. Entouré de sapins, c’était le calme absolu.

— Je m’occupe de mes bêtes, je reviens.

Le vieillard encore leste pour son âge, mais d’ailleurs quel âge avait-il ? Héloïse pensait qu’il était très très vieux, mais après tout, elle n’en savait rien.

Ils se retrouvèrent seuls, tous les quatre, autour d’un feu qui crépitait. Qui l’avait allumé ? Ils s’assirent près des flammes qui grimpaient haut dans le ciel noir. Joe avait d’assez grands bras pour serrer contre lui Charlie et les deux enfants. Il murmura :

— Vous ai-je déjà dit que je suis le plus heureux des hommes ?

Il regarda Stefano.

— Je t’aime tellement mon fils.

Il essuya une larme qui perlait au bord des cils de son gamin.

— C’est le froid, dit Stefano bravement.

Joe fit mine de le croire.

— Et toi mon petit lutin, dit-il en s’adressant à Héloïse, depuis que tu es entré dans ma vie, tu es un rayon de soleil au quotidien. J’ai quelque chose à te demander, mais avant il faut que j’aie l’accord de ta maman.

Il saisit la main de Charlie et plongea son regard dans celui de la jeune femme.

— Accepterais-tu de devenir ma femme ? Je sais bien que c’est désuet et je ne suis pas très fort pour les demandes en mariage, mais…

Charlie l’interrompit :

— Oui.

Le feu crépita et le vieillard en rouge réapparut.

— Ah je vois que vous vous êtes mis au chaud. Mes rennes sont prêts à repartir, vous aussi ?

— Héloïse ? Tu dors ?

Charlie regardait sa gamine accoudée toujours à la table.

— Je croyais que tu allais m’aider pour les biscuits, mais…

Héloïse se frotta les yeux. Elle avait encore rêvé. Elle soupira.

Une bourrasque s’engouffra dans la cuisine quand Papa Joe entra. Il avait un drôle d’air. Stefano était derrière lui.

La voix cassée il enleva son chapeau et déposa un petit cadeau sur la table. Devant la mine surprise de Charlie, il haussa les épaules et dit :

— Je n’ai pas la patience d’attendre Noël, depuis ce matin, je tourne en rond. J’ai fini par en discuter avec mon fils et nous sommes tombés d’accord, je… t’offre ta surprise aujourd’hui, comme ça tu l’auras pour… enfin… si tu veux bien…

Héloïse n’avait jamais vu Papa Joe comme ça, il se tordait les mains comme elle quand elle avait fait une bêtise et qu’elle ne savait pas comment l’avouer.

— Vas-y papa, fais pas ta mauviette.

Stefano poussait son père vers Charlie.

Joe tendit la petite boite enrubannée de rouge à la jeune femme. Elle s’essuya les mains, les joues rosies de plaisir.

— J’adore les surprises.

Délicatement, elle enleva le ruban et commença à déplier le papier. Héloïse admirait sa mère. Elle, elle déchirait toujours tout, trop impatiente. Maman, elle, prenait tout son temps et c’était à chaque fois pareil.

Charlie ouvrit le petit couvercle de la boîte. Un anneau apparut, tout simple. Héloïse se pencha et le découvrit en même temps. Elle se frotta les yeux et se pinça, histoire d’être certaine que ce n’était pas encore ce fichu rêve qui revenait.

Joe balbutiait :

— Ce n’est pas trop mon truc les demandes en mariage, mais…

— Bref, papa aimerait bien qu’on forme une vraie famille, l’interrompit Stefano qui avait honte de son père, lui toujours si sûr de lui. Moi, je suis d’accord, même si je n’oublierai jamais ma maman, mais je veux bien que tu deviennes un petit peu la mienne.

Charlie se jeta dans les bras de Papa Joe. Héloïse baissa la tête, c’est certain, elle allait se réveiller.

— Et toi mon petit lutin, j’aimerai savoir… Papa Joe saisit son visage et la regarda tendrement, si ta maman veut bien, accepterais-tu que je devienne ton papa même si…

Héloïse éclata en sanglots, se blottit contre lui et hoqueta :

— C’est le plus beau Noël de ma vie.

Charlie proposa alors d’aller fêter ça au village peut-être y aurait-il une surprise.

C’est en arrivant sur la place que les enfants émerveillés découvrirent le traineau du père Noël.

Héloïse s’échappa des mains de Charlie pour courir vers lui bousculant au passage les gamins qui souhaitaient lui parler. Elle se jeta dans les bras du bonhomme en rouge et lui murmura un merci tremblant dans les oreilles. Le vieux monsieur à la barbe blanche la regarda de ses yeux plissés, esquissa un sourire et la serra dans ses bras.

© Isabelle-Marie d’Angèle (décembre 2022).

À très vite…

Les enfants et Noël (suite)

Bonjour toi 😉

Je continue mon enquête sur les enfants et Noël 🎅. Il serait bien de savoir où habite le père Noël, qu’en pensent les enfants ?

Il habite où le père Noël à ton avis ?

Il habite dans un autre monde avec des gentilles sorcières parce qu’il a une robe rouge comme elles 🙂

Au pôle Nord, parce que quand on le rencontre, on voit qu’il a froid ! 🎅

Dans une belle maison en bois et autour c’est de la glace 🙂

Il habite loin de ma maison mais c’est pas fatigant de venir porter les cadeaux parce qu’il a une voiture 😊

Tu y crois toi au père Noël ? (les avis sont partagés 😏 et toi y crois-tu ? )

Tout le monde sait qu’il existe ! Il est grand et gros, avec des vêtements rouges et une barbe. Si on est sage, il apporte des cadeaux 🙂

Non, je n’y crois pas. Je suis grand, moi. Je sais que c’est mon papa qui va acheter des jouets dans un magasin et qui les met sous le sapin 😁

Oui, j’y crois. Il est blanc et rouge, il est un peu vieux. Il apporte des sourires dans la maison et des poupées au pied du sapin… (j’adore l’idée du sourire dans la maison) 💖

Je sais pas trop. Mais ce que j’aime bien, c’est décorer le sapin avec papa et maman. On met des boules et des guirlandes, et j’ai des cadeaux le matin…🙂

Non, j’y crois pas, moi ! Mais je sais pas comment ils arrivent, les cadeaux. Peut-être que maman ou papa, ils vont les acheter dans un magasin… 😏

Question très importante : Qu’as-tu demandé au père Noël ?

Mon grand frère et moi, on a fait une lettre où on a mis plein de jeux. En plus, moi, j’aimerais bien avoir un déguisement de pirate. Et moi, je vais faire la lettre pour mon petit frère parce qu’il est trop petit pour la faire ! 💖

J’ai pas réfléchi, mais je regarde les catalogues de jouets avec maman et j’ai envie de tout ! Mais je suis pas sûr que le Père Noël aura assez d’argent…🤣

La plus belle des poupées avec son berceau, sa poussette, sa dînette, son biberon et plein d’habits pour l’habiller ! Je la préfère avec des cheveux longs et roux 🙂

Ce que je préfère, c’est faire un énorme sapin ! Comme ça, le Père Noël, il est content ! Et s’il est content, il va m’apporter des jeux et des superhéros. L’année dernière, il m’a déposé un vélo au pied du sapin ! 💖

Et toi qu’as-tu demandé au père Noël ?

À très vite…

Les enfants et Noël

Bonjour toi 😉

Tu le sais bien que j’adore piquer les expressions des enfants et comme nous sommes en période de Noël (Ah bon ? ), je te partage un florilège de ce qu’ils pensent.

C’est quoi la crèche ?

C’est l’endroit où l’ont met les bébés quand il y a de la neige, parce que dedans il fait chaud 🙂

Je sais pas mais en tout cas on n’a pas le droit de jouer avec 🤣

Quand c’est à la maison, c’est des petits bonhommes comme les Lego mais quand c’est dehors, c’est des vrais gens 😏

Comment il fabrique ses jouets le Père Noël ?

Il a des gros rouleaux de papier doré et il emballe les cadeaux. Mais seulement trois jours avant Noël parce que, tout le reste de l’année, il dort 😉

Il les achète dans le magasin du ciel où il habite, mais je sais pas où il trouve son argent 😊

Il a des lutins qui l’aident, au moins dix, parce qu’il en fait beaucoup, beaucoup. Pendant toute l’année, il les fabrique et, la nuit de Noël, il va les mettre chez les enfants.

Comment le Père Noël t’apporte-t-il les jouets ?

Le Père Noël vole dans les airs et descend dans la cheminée 🎅

Il passe par la cheminée. Chez moi, il n’y en a pas. Peut-être qu’il a les clés de l’immeuble ? 😏

J’en sais rien. Je crois que c’est plutôt les parents 🤣

Et toi qu’en penses-tu ? 😉

À très vite…

Héloïse, Stefano, les lutins et le Père Noël

Bonjour toi 😉

Pourquoi ne pas terminer le mois de novembre avec une histoire d’Héloïse et Stefano. Je t’ai déjà parlé de ces personnages dont je n’ai rien publié ici 😁 mais ils existent bel et bien. Va donc voir ici

Comme c’est le jour des enfants et que demain c’est le 1er décembre et le début de mon calendrier pourquoi ne pas commencer avec le rêve d’Héloïse ?

Quand Héloïse ouvrit les yeux, elle fut surprise de se retrouver dans son lit. Elle se rappelait qu’elle avait eu froid parce qu’elle avait fait du chien de traineau.

Sérieux ? Il fallait qu’elle raconte ça à Stefano, même s’il se moquait d’elle, il l’écouterait sans broncher.

Elle enfila ses pantoufles, un pull au-dessus de son pyjama et descendit l’escalier. Personne ! Tant mieux ! Elle remonta dans sa chambre et s’habilla en vitesse : Tee-shirt rouge sweat assorti, jupe en jeans et leggins noirs.

Elle brossa ses cheveux parce que maman Charlie ne rigolait pas avec ça et repartit à la course.

— Combien de fois t’ai-je dit de ne pas courir  !

Papa Joe se servait un café dans la cuisine. Elle ne l’avait pas vu. Il s’approcha pour l’embrasser.

— Bien dormi ?

Elle répondit à son baiser et demanda aussitôt où était Stefano.

Papa Joe lui fit signe que son fils était attablé sous la véranda, plongé dans un bouquin.

Elle s’approcha de lui en faisant attention de ne pas le déranger, mais le petit garçon leva la tête et lui sourit.

— Enfin tu es debout ?

Elle murmura à son oreille :

— J’ai fait un rêve merveilleux. J’étais au pays du père Noël. Tu veux que je te raconte ?

Stefano lâcha son livre et écouta. Héloïse se cala contre lui et de sa voix cristalline commença :

J’avais des frissons alors je me suis réveillée pour me couvrir. En fait, j’étais dans une forêt et il y avait de la neige. Un petit bonhomme tout habillé en vert avec un bonnet à grelot rouge s’est approché de moi.

— Tu es venue pour l’embauche ? D’habitude il n’y a pas de fille, mais comme il manque du monde en ce moment, je ne pense pas que le patron fasse le difficile.

Je ne comprenais rien à ce qu’il me racontait et je ne savais pas de quoi il parlait. Il s’en rendit compte parce qu’il me trouva bien petite. Pourtant, il dit :

— Tu n’es pas un lutin toi !

Je n’osais pas répondre et me mis à trembler. Du coup, il tapa dans ses mains et un traîneau tiré par quatre grands chiens apparut. Le lutin me fit grimper dedans et m’emmitoufla dans la couverture qu’il y avait. Il enfonça un bonnet sur ma tête comme le sien et donna un ordre aux animaux.

Ils démarrèrent aussitôt et moi j’étais bien au chaud et je regardais le paysage magnifique. Ils se sont arrêtés devant une grande maison tout illuminée. Je te garantis qu’il y avait du bruit et du monde à l’intérieur. Je suis descendue et j’ai collé mon nez à la fenêtre. Imagine un peu ! Il y avait plein de lutins qui fabriquaient des cadeaux.

— Au lieu de faire ta curieuse, tu ferais mieux de rentrer avant de tomber malade. Je ne sais pas si tu as compris qu’il faisait -20° ici.

Il faisait rudement chaud dans la pièce et ça sentait trop bon, comme une odeur de bonbons et de chocolats. C’était magique !

— Surtout, ne fais pas de bruit, le patron dort encore. Il se repose.

J’ai failli rigoler parce que du bruit, il y en avait plein. Je crois que le lutin avait compris, il me dit à l’oreille.

— Si tu parles, le patron saura que tu n’es pas un lutin. Nous n’avons pas le même langage que toi.

— Mais je comprends ce que tu dis.

— Oui parce que je suis le chef et que mon rôle est de surveiller ce qu’il se passe à l’extérieur et je parle toutes les langues. Je t’ai entendue arriver. Suis-moi, regarde et ne touche à rien.

Tu ne peux pas savoir Stefano comme c’était beau de voir tous ces petits bonhommes se dépêchaient pour fabriquer et emballer tous les cadeaux qui allaient être distribués.

— Tu as vu le mien ? l’’interrompt son petit compagnon.

Héloïse ouvrit de grands yeux horrifiés et répondit très sérieusement.

— Mais je n’ai pas le droit de te le dire voyons ! Je continue.

Il y avait des poupées, des ours en peluche, des camions, des voitures, des jeux de société, des ordinateurs, des déguisements, des livres de coloriage, c’était magnifique.

J’ai même vu la fabrique de chocolats et de biscuits de Noël. Et c’est là que tout s’est gâté.

— Je parie que gourmande comme tu l’es, tu as voulu goûter.

Héloïse baissa les yeux et reprit son histoire.

Je n’avais même pas encore trempé un doigt dans le chocolat qu’une grosse voix a crié :

— Qui va là ? Qui es-tu ?

Et là, devine qui est arrivé devant moi ?

Stefano soupire :

— Le père Noël évidemment.

Il était un peu comme on le voit dans les livres ou dans les magasins, mais c’était pas pareil. J’ai compris tout de suite que c’était le vrai. Sa barbe est toute blanche et toute douce, il a des petites lunettes rondes sur le nez, tu sais comme celles que met Papa Joe quand il doit lire et qu’il dit qu’il voit sans, mais qu’il les met quand même. Il a des petits yeux qui sourient, il est vieux ça c’est sûr, mais il est tout gentil. Alors il m’a demandé qui j’étais. J’ai répondu que j’étais Héloïse. Il s’est mis à rire. Il n’avait pas l’air trop bien réveillé, il n’avait même pas de chaussures.

— Tu crois vraiment que je vais me rappeler de toi ?

Le lutin chef s’est alors approché de lui et lui a dit quelque chose à l’oreille et lui a tendu une liste.

— Ah je vois. C’est toi qui as demandé que Papa Joe devienne ton papa et que ta maman soit toujours heureuse avec lui.

— Sérieux ? Tu as demandé ça au père Noël ? Je pensais que tu voulais le poney qui vient de naître chez Mathurin.

— Je sais bien que c’est pas possible donc je veux ça.

— Et que t’a-t-il répondu ?

— Tu vois que tu y crois toi aussi ? Pourtant tu te moquais de moi…

— Continue ton histoire va !

Le père Noël m’a dit qu’il fallait que j’y pense très fort et que peut-être ça pourrait se réaliser, mais que ça ne dépendait pas tout de lui. Il a ajouté aussi que comme j’avais été sage…

Et je me suis réveillée.

© Isabelle-Marie d’Angèle (30 novembre 2022).

Alors la suite… évidemment, il faudra attendre Noël …😉

À très vite…

Blagues du mercredi

Bonjour toi 😉

C’est mercredi, jour des enfants et pourquoi pas faire des jeux de mots ? J’ai trouvé ça 😂

Connais tu tous les pluriels des mots ?

Un flagrant – Des lits
Un cas – Des colles
Un évier – Des bouchers
Un mur – Des crépis

Une moue – Des goûters
Un propos – Des placés
Un sirop – Des râbles
Un drogué – Des foncés
Un fâcheux – Des agréments

À très vite…

Il était des fois

Bonjour toi 😉

Petit Paul comme tous les soirs demanda une histoire avant de s’endormir. C’est papa qui dut s’y coller aujourd’hui. Il saisit un illustré dans l’étagère.

— Non pas une histoire dans un livre. Invente.

Papa soupira. Il n’avait pas beaucoup d’imagination et surtout pas trop envie de se creuser la tête. De plus, une émission à la télévision l’intéressait et elle allait commencer. Il demanda plein d’espoir :

— Tu veux que j’appelle maman ?

Il était déjà debout, mais Petit Paul le rattrapa par la main.

— Non, toi !

Résigné, papa se lança. Quand Petit Paul avait une idée derrière la tête, inutile de tenter de le faire penser à autre chose.

— Il était une fois…

— Pourquoi une fois ? Tu ne peux pas changer, c’est toujours pareil que ça commence.

Le garçon bien assis dans son lit regarda plein d’espoir son père. Il avait tellement confiance en lui que celui-ci regretta d’avoir pu préférer le grand écran à son bonhomme de cinq ans. Il allait vraiment devoir faire un effort, car ce soir l’imagination lui faisait cruellement défaut.

— Alors ? insista le gamin.

— Il était… deux fois ?

— C’est nul papa. Commence par il était des fois que j’aimerais… avoir un chien. Tu vois, je t’aide.

— Ah d’accord, c’était donc ça ! Il était des fois un petit garçon qui n’arrêtait pas de répéter qu’il voulait un chien.

Papa sourit pensant que finalement le sujet de l’histoire était trouvé.

— Des fois que son papa changerait d’avis, continua Petit Paul plein d’espoir.

— Des fois que le petit garçon commençait sérieusement à énerver son papa.

— Des fois que le papa n’aurait pas bien entendu.

— Des fois que le petit garçon n’aurait pas compris que ce n’était pas possible.

— Des fois que le papa voudrait que le petit garçon ne soit pas malheureux, insista Petit Paul les larmes aux yeux.

— Des fois que le petit garçon jouerait bien la comédie avec ses yeux tout tristes.

— Mais je pleure vraiment…

— Des fois qu’il faudrait peut-être s’endormir.

— Des fois que tu ne m’aimes plus.

— Des fois que tu dis n’importe quoi.

— Non c’est pas vrai, sinon tu me l’achèterais le chien.

La patience de Papa avait quand même des limites.

— Petit Paul, ça suffit, tu te couches des fois que je me fâcherais pour de bon et que tu n’aurais jamais de toutou.

Le gamin releva la tête :

— T’as dit quoi ?

— Tu dors maintenant.

Papa l’embrassa et éteignit la lumière.

— Tu changeras peut-être d’avis hein papa, murmura Petit Paul, des fois que je serais vraiment sage et que je n’en parlerais plus jamais ? Et puis, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, même que c’est toi qui le dis.

© Isabelle-Marie d’Angèle (novembre 2022)

À très vite…

L’allée du château

Bonjour toi 😉

Je t’emmène avec moi en compagnie de MaLou, Millie, Lou et Pilou.

MaLou a décidé d’embarquer Millie (9 ans), Pilou (8 ans) et Lou (4 ans) dans une promenade qu’elles n’ont jamais faite et aussitôt, elle est assaillie de questions auxquelles elle n’a pas le temps de répondre.

— C’est où ?

— C’est quoi ?

— C’est loin ?

— Il faut mettre les bottes ?

Dans tous les cas, elles sont déjà en train d’enlever les chaussons pour enfiler les baskets. Avec le scratch, Lou y arrive du premier coup, même si parfois, elle demande de l’aide en implorant :

— Tu serres bien le cratch !

Il fait encore beau, pas besoin de manteau et les voilà parties.

MaLou explique qu’elles vont aller sur l’allée du château. Les réactions sont différentes.

Millie s’empresse de rêvasser.

— Ce serait trop bien que tu habites là-bas (au château). Tu imagines ? Maman me laisserait au bout de l’allée et tu viendrais me chercher. PaLou aurait préparé une brioche et on pourrait goûter dans ton château. Ce serait trop bien.

Pilou n’a pas du tout la même attitude. Armée d’un bout de bois qui a office d’être un couteau magique, elle coupe à tour de bras tout ce qu’elle trouve sur son passage : fleurs sauvages, mauvaises herbes. Elle galope loin devant, on dirait un cabri, parle toute seule et s’invente des histoires. Elle ramasse tout ce qui l’intéresse, branchage, feuilles, qu’elle aimerait bien que je garde à la maison. Elle remplit ses poches de trésors. Elle revient de temps en temps vers moi pour me montrer comment son arme merveilleuse fonctionne.

— T’as vu MaLou comme il marche bien.

Je répète à tout va qu’elle pourrait rester avec nous, mais mes mots se perdent le long de l’allée, elle est déjà repartie.

— C’est encore loin ?

Lou la plus petite prend son temps et traine un peu la patte.

— J’ai mal aux jambes.

— Si tu veux, j’appelle PaLou. Il viendra te rechercher en voiture.

C’est immédiat, tout va bien et elle reprend sa route. Ô grand jamais, elle ne louperait l’allée du château. Heureusement pour moi, car je suis certaine que PaLou n’aurait pas sorti la voiture pour faire 1 km et encore je ne suis pas sûre qu’il y soit ce kilomètre.

La voilà enfin cette allée avec le château tout au bout. Il n’a rien de celui de la Belle au Bois dormant. Il est en travaux, il accueille l’été un food truck et la population du village pour regarder le cinéma en plein air, mais il a l’avantage d’avoir effectivement un très long chemin qui fait rêver et Millie ne s’en prive pas.

Sa main dans la mienne, elle imagine. Les chiens par-ci, les chevaux par-là, la grille qui s’ouvre à notre approche, moi, qui l’attend en haut du perron. Il ne manque que la calèche qui s’arrête devant moi (la voiture a disparu, finalement c’est mieux d’arriver comme ça).

Lou est devant nous et marche tranquillement, les mains dans les poches, le nez au vent. Parfois, elle se penche pour ramasser une fleur, un brin d’herbe, une chose qu’elle a trouvée belle et qu’elle m’offre avec son grand sourire charmeur.

— Tu le mettras dans l’eau à ta maison.

Pilou galope dans tous les sens, coupant par-ci, fauchant par-là avec son arme magique. Elle est la première à arriver devant la grille fermée avec des panneaux qui nous signalent qu’il y a des caméras et qu’il ne faut pas s’approcher.

Lou se colle aux barreaux et regarde la cour. Elle ne sait pas lire, elle s’en moque de ce qui est écrit. Pilou, la grande aventurière aurait bien envie d’entrer. Bien sûr que non, faisons demi-tour.

Elles sont ravies de la promenade. De hauts arbres se balancent au gré du vent et j’avoue que moi aussi, mon imagination s’envole et je suis prise en flagrant délit par Millie qui saisit ma main et demande :

— À quoi tu penses ? Tu vas écrire une histoire ?

— Quelle idée ! gloussais-je. Allez on repart les filles.

Et Pilou nous devance encore, Lou trainasse et s’arrête. Elle s’accroupit et contemple une fleur enfin à ce qui lui ressemble. Elle la regarde avec attention puis se relève. Millie tient toujours ma main.

© Isabelle-Marie d’Angèle (novembre 2022).

À très vite…

Lou et PaLou

Bonjour toi 😉

— Dis PaLou, tu veux bien jouer avec moi à attrape-queue ? demande Lou du haut de ses 4 ans.

Surprise de PaLou qui ne connait pas ce jeu. MaLou a dû lui en parler, c’est certain. Devant le manque de réaction de son grand-père, Lou insiste :

— Mais si tu sais bien, c’est quand les poules attrapent les queues des autres poules.

Ouf ! PaLou se souvient et sourit à sa petite-fille.

— Tu veux dire attrape-queue ? Va le chercher, tu connais sa place.

Lou grimpe l’escalier et s’arrête à mi-palier, regarde l’étagère où s’empilent les jeux de société et ne le trouve pas. PaLou qui l’a suivie remarque qu’elle l’a devant les yeux.

Lou montre les trois dernières marches et évidemment, la boite n’est plus à son niveau. PaLou rit et la lui désigne.

— Pique-plume tu voulais dire.

— Oui c’est ça, alors tu vas jouer avec moi.

— D’accord, mais tu l’installes toi-même.

PaLou ne veut pas qu’elle s’aperçoive qu’il ne se rappelle plus trop les règles. Il a gardé pourtant une vague idée du jeu et laisse Lou poser les cartes identiques les unes à côté des autres, face contre la table.

PaLou éclate de rire, car il se souvient maintenant. C’est un memory et le but est de retourner une carte et de retrouver sa jumelle. Si Lou les pose deux par deux, ce n’est pas du jeu ! Il se fait avoir comme un bleu. On n’apprend pas à un singe à faire des grimaces !

— Hey, tu as cru m’avoir pitchounette, mais je pense que les cartes doivent être mélangées.

Clin d’œil de Lou et la partie commence. PaLou se fait battre à plate couture par la gamine de 4 ans. Même pas vexé le PaLou ! Il n’a jamais été fort à ça mais pour rien au monde il ne l’avouerait.

— Pas grave PaLou, c’est parce que t’as pas l’habitude.

Elle s’empresse aussitôt d’aller clamer haut et fort à sa sœur qu’elle a gagné et que dorénavant, elle pourra jouer toute seule et non plus en équipe.

Elle revient rapidement vers PaLou et lui propose alors une partie de trappe-trappe, mais elle impose ses conditions.

— Tu me laisses prendre un peu d’avance parce qu’avec tes grands bras tu vas vite m’attraper.

De sa petite main, elle touche PaLou et détale aussitôt en criant :

— Touché !

 © Isabelle-Marie d’Angèle (novembre 2022)

À très vite…

Les enfants et la Pub

Bonjour toi 😉

Mercredi jour des enfants. Je sais bien que la publicité c’est casse-pieds quand tu es en plein dans un film… mais celle avec les enfants me fait toujours craquer. Voici une dernière repérée et que j’adore, parce que le deuxième gamin qui parle est trop mignon. 👇

N’est -il pas adorable ce bébé ? 😂

La complicité avec son papa est adorable

Celle-ci, je l’ai retrouvée, Maurice tu pousses le bouchon un peu trop loin 😂

🤣🤣 Sans commentaires.

😂😂 Ecoute un peu quand ton gamin te parle 🤣

La vérité sort toujours de la bouche des enfants 😂

Bon mercredi 😉

À très vite…