C’est le week-end de la Pentecôte et je me souviens.
C’était la fête parce que maman m’achetait toujours une nouvelle tenue pour ce genre d’occasion. Quand nous allions à la messe, je trouvais les gens très bien habillés. Comme j’habitais dans le nord, c’était peut-être le début de la belle saison, et les dames s’habillaient avec de jolies tenues gaies et colorées. Chez nous, dans les Hauts de France aujourd’hui, le soleil quand il sortait, il fallait lui faire honneur.
C’était l’occasion de repas en famille. Il y avait souvent les communions solennelles comme on les appelait, maintenant on dit la 2ème communion. Je me souviens que lorsque j’avais fait la 1ère, le prêtre nous disait que la 2ème c’était quand nous allions communier la 2ème fois 😊.
Quand j’ai changé de région et que j’ai rejoint le Sud-ouest, à la Pentecôte, c’était l’occasion toujours pour la messe de faire des choux à la crème que nous vendions sur le parvis de l’église. Autre région, mais toujours les tenues encore plus colorées parfois accompagnées de chapeaux parce que le soleil tape dans le Sud-Ouest, et exit le gilet, souvent les bras nus étaient de sortie. C’est là que je reconnaissais ceux qui travaillaient souvent à l’extérieur, ils étaient déjà bronzés. J’ai toujours gardé ma peau de nordiste comme on me le disait quand je venais en vacances dans le sud-ouest. En fait, je bronzais blanc 😂 C’est vrai que le ciel du nord quand il est bleu, il bleu clair, alors que dans le sud-ouest, il frise le bleu roi 😊.
Bref, c’est le samedi musique et en l’honneur de cette fête j’avais pensé te mettre la toccata de Jean-Sébastien Bach jouée à l’orgue, mais j’ai changé d’avis et crois-moi, ça n’a rien à voir, mais souvenir souvenirs et je suis d’humeur joyeuse, la toccata c’est quand même un peu sérieux 😁.
J’ai toujours aimé les clowns, ils me font rire. Une vraie gosse encore !
Sim avait choisi cette option 😂 heureusement pour nous, sinon quel ministre aurait-il pu être ? Remarque, ils sont tous un peu beaucoup clown mais ils ne nous font pas rire 😂.
Pendant quelques jours, je serai en pause dans une cabane où je ne crois pas qu’il y aura internet (c’est quoi ?), voire un wifi (quezaco), aussi je programme quelques mots d’humour pour ne pas abandonner mon blog et toi aussi par la même occasion, bon en fait, j’avoue tu vas me manquer 🤪.
Je t’ai donc concocté quelques phrases ou citation piquées ici et là dans mes archives, mes bouquins, bref mon bazar à moi 😂.
Comme je suis fan des chapeaux, voici ce que disait Philippe Geluck l’auteur de la BD Le Chat.
C’est le dernier livre paru de cette auteure que je partage avec toi. C’est une réédition, je ne l’avais pas lu. Voici mon retour de lecture.
Peu après leur mariage, Richard et Jeanne ont réalisé leur rêve : acheter le château de Balbuzard, à quelques kilomètres de Tours. Idéalement situé en lisière de la forêt d’Amboise, ce petit bijou Renaissance dispose d’un environnement exceptionnel. À la tête d’un modeste capital mais des idées plein la tête, le couple décide alors de se lancer dans l’aventure hôtelière. Visionnaire, Richard prend le pari de l’écologie et fait construire, dans le parc du château, de petites maisons autonomes. Le succès est immédiat.
Quinze ans plus tard, l’hôtel est devenu un lieu de villégiature des plus prisé. Richard et Jeanne vivent heureux avec leur petite fille de dix ans et dirigent leur entreprise avec le même enthousiasme qu’au début de leur union.
Mais tout bascule le jour où Richard retrouve par hasard Isabelle, son amour de jeunesse qu’il n’a jamais réussi à oublier. La tentation est grande… Pour autant, suffit-il de souffler sur les braises pour modifier le cours de son destin ? Au risque de se perdre ?
Peut-on oublier son premier amour ? Quand Richard retrouve Isabelle, celle à qui il pense toujours alors qu’il est marié et a une petite fille, il perd pied.
Aussitôt, je me dis, c’est couru d’avance, il va craquer. Je ne lui cherche aucune excuse, je suis immédiatement du côté de la femme trompée, Jeanne, elle a toute ma sympathie alors que je maudis Isabelle antipathique au possible.
Cette femme conquérante qui balaie tout sur son passage et attrape Richard dans ses filets comme lorsqu’elle était adolescente, me met en colère et je découvre un Richard bien faible.
Et puis… le talent de Françoise Bourdin fait que le charme agit et même si Richard m’agace, je lis au fil des pages le drame de sa jeunesse.
Un premier amour oui, mais…
Il a perdu ses parents dans un accident d’avion. C’est Lambert Ferrière l’ami des disparus qui va prendre en charge Richard au grand dam de Solène, sa femme, qui ne supporte le garçon. Richard fait donc partie intégrante de la famille et devient le 3e enfant des Ferrière. Les trois gamins Richard, Lionel et Isabelle font les quatre cents coups ensemble et subrepticement les sentiments de Richard pour Isabelle se transforment.
Seulement, il y a l’accident… Et l’histoire entre Richard et Isabelle n’aboutit pas, un goût d’inachevé. Normal qu’il ait besoin de la terminer. La jalousie et les mensonges ont la part belle à ce moment-là.
Mais, il n’a plus quinze ans et au contraire d’Isabelle qui a fait passer en priorité sa vie professionnelle sans chercher à le retrouver, Richard a construit la sienne avec femme, enfant et le Balbuzard. C’est une manipulatrice certes amoureuse, mais très égoïste qui semble avoir le monde à ses pieds.
Oui il craque, mais il s’en mord les doigts très vite et encore plus rapidement comprend qu’Isabelle c’est de l’histoire ancienne, qu’il est inutile de souffler sur des braises refroidies. Elle n’est plus celle qu’il a connu jadis et accepte mal de ne pas avoir son mot à dire, la culpabilité prend alors toute la place.
J’aime beaucoup ce roman, parce que l’auteur exploite à fond les sentiments des héros. J’admire Jeanne, la femme trompée qui tient toujours debout et porte à bout de bras le travail qu’avec Richard ils ont accompli, elle reste distinguée et fière, elle a tout mon respect.
Alors même si le sujet a été des millions de fois rebattu, l’histoire est présentée d’une autre façon et s’il est difficile de pardonner à Richard, le lecteur peut le comprendre.