Journal de Marie-Sophie

Bonjour toi 😉

Maries-Sophie continue de nous raconter ses déboires.

Les jours défilaient, je dirais même les semaines et j’allais bientôt atteindre le 3e mois de grossesse. Je faisais bonne figure à la boulangerie, mais j’eus vite compris que les habitants savaient que Morgan ne se souvenait pas de moi à leurs regards compatissants. Jamais, ils n’avaient osé m’aborder franchement, mais je voyais bien à leurs sourires et leurs soupirs en prenant leur pain qu’ils étaient de tout cœur avec moi.

Le plus malheureux était Saverio qui chaque matin en venant chercher sa commande me suppliait d’être patiente. Il m’affirmait qu’il n’était pas le seul à parler de moi à Morgan, il tentait de lui raviver sa mémoire en lui racontant des anecdotes nous concernant, mais rien n’y faisait.

J’appris par lui que Morgan était suivi par un psychiatre, qu’il s’y rendait régulièrement et qu’à chaque fois il allait s’accouder à son bar. Il se rendait bien compte que quelque chose clochait quand mon nom était cité chez le médecin.

Gabriel me réconfortait d’autant plus que la date de la première échographie approchait. Archibald et Mélusine s’étaient évidemment proposés pour m’accompagner.

C’était justement aujourd’hui. Fébrile, je me préparais. J’allais peut-être connaître le sexe de mon bébé même si Gabriel m’avait dit que c’était un peu tôt. Mélusine me racontait comment ça s’était passé pour elle. Archibald était avec elle. Je m’en voulais encore d’avoir été absente pour elle. Elle assurait que tout ça, c’était oublié.

Je sirotais mon café devant la fenêtre de la cuisine quand je vis apparaître dans le jardin comme avant, Morgan.

Le cœur battant, je posais ma tasse sur l’évier et lui ouvrais la porte.

— Je vous dérange peut-être ? Vous alliez partir ?

Je bégayais.

— Heu… non. Je… tu veux bien me tutoyer, le vous me stresse.

Il hocha la tête.

— Tu as une minute ?

Je jetai un coup d’œil au coucou accroché au-dessus de la table. Archibald n’allait pas tarder, il prendrait au passage Mélusine qui laissait Enzo chez François.

Morgan entra dans la cuisine. Il y était si souvent avant son accident que ça me faisait tout drôle.

— Tu me sers un café ?

Machinalement, il s’approcha du placard pour saisir sa tasse comme il le faisait habituellement. Je retins mon souffle. Il se tourna vers moi.

— C’est là ?

Il ouvrit la porte et prit son mug sans aucune hésitation. Je n’osais faire un geste. Il se servit comme s’il était chez lui.

— Mon psychiatre me préconise de te voir souvent. Il dit qu’il y a un blocage, il ne le comprend pas. Saverio ne cesse de me raconter tout ce que nous faisions ensemble, il m’affirme que je n’ai pas arrêté de lui dire que tu étais la femme de ma vie.

Morgan débitait ces mots sans me regarder et soudain il se tourna vers moi.

— Pourquoi je ne m’en souviens pas ?

Il soupira.

À cet instant précis, ma décision fut prise.

— Excuse-moi, j’ai un coup de fil à passer. Es-tu libre là tout de suite ?

Je n’attendis pas sa réponse et appelai Archibald.

— Tu allais partir ? demanda Morgan en déposant son mug sur l’évier.

— Oui et tu vas m’accompagner. J’ai quelque chose à te montrer, peut-être que ça t’aidera à te souvenir.

Je m’installai au volant et Morgan s’assit côté passager. Le trajet jusqu’à l’hôpital se fit dans le silence, mais quand il reconnut l’endroit, il se tourna vers moi et je sentis son inquiétude.

— Tu es malade ?

Je lui souris sans répondre. Ensemble, nous nous dirigeâmes à l’accueil.

Nous n’attendîmes pas longtemps. La gynécologue nous invitâmes à entrer.

— Comment allez-vous, madame Delully ? Ravie de vous rencontrer, monsieur.

Morgan lui fit un signe de tête. Il avait dû réaliser que nous étions dans un service typiquement féminin, à regarder les patientes qui affichaient toutes un ventre plus ou moins rebondi.

Elle nous proposa de passer dans la pièce adjacente cachée par un paravent, je m’allongeai sur la table. Morgan me suivit.

Quand il vit qu’elle me soulevait le pull et qu’elle étalait du gel sur mon ventre, il haussa les sourcils.

La gynécologue mit certainement ça sur le compte de l’anxiété, elle ne fit aucun commentaire.

Dès qu’elle commença l’examen, nous entendîmes immédiatement le battement régulier du petit cœur de notre bébé. Mes yeux se remplirent de larmes et je fixai Morgan qui ne lâchait pas du regard l’appareil, alors que le médecin affirmait que le fœtus était en pleine forme, il n’y en avait qu’un, nous dit-elle en souriant. Je n’écoutais rien, je surveillai la réaction de Morgan.

C’est alors qu’elle nous demanda :

— Souhaitez-vous connaître le sexe de votre enfant ?

Ce fut Morgan qui répondit.

— Vous pouvez déjà le voir ?

Elle rit.

— C’est un bébé bien constitué, j’ai l’impression que vous approchez des quatre mois. Il faudra revérifier les dates de vos dernières règles madame. Alors, je vous l’annonce ou vous préférez avoir la surprise ?

Morgan me regarda, il sourit et je pensai retrouver enfin le Morgan d’avant.

— C’est toi qui décides…

Il se pencha vers moi et murmura à mon oreille :

— Je ne me souviens de rien, tu me l’avais dit ? Comment ai-je pu oublier une nouvelle de cette importance ?

© Isabelle-Marie d’Angèle (février 2023)

Humour du lundi

Bonjour toi 😉

Il n’y a pas à dire, le lundi, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. Hier, je découvrais le carnaval d’Albi sous un ciel bleu et un froid de canard 😁, le vent nous glaçait les mains et le bout du nez tandis que les confettis volaient à qui mieux mieux.

Tout ça sur des airs de musique de tous genres.

Bref, nous sommes lundi et je te propose de rire un peu 😁 pour le faire passer plus vite.

J’adore celle-là !

Répète après moi 😂

Courage !

Pourtant, j’te jure j’ai essayé que le lundi soit un jour comme les autres 😂 peut-être que finalement les autres jours… c’est pareil 😁.

Mais c’est vrai quoi ! Il y en a des trucs à réveiller le lundi 😂, j’ai un doute sur les 506 muscles mais bon 😁.

Partez devant, je vous suis 😂

Je crois que c’est vrai 😁

Bon lundi 😂

À très vite…

Mais au fait, le lundi, ce n’est pas le jour du retour de lecture ? 🥴😂

Un héritage empoisonné

Bonjour toi 😉

Hum ! ça se complique sérieusement…

Chapitre 27

La brave femme les regardait vaguement inquiète, puis elle leur sourit.

— Ne vous faites pas de souci, je sais me défendre. Martine m’a raconté que tout grand chirurgien qu’il est, il a une peur bleue des chiens. Alors…

Elle siffla et un doberman accourut et se coucha à ses pieds.

— J’ai suivi une formation pour l’éduquer. Il m’obéit au doigt et à l’œil et croyez-moi, personne ne me fera de mal. Et si je ne peux plus lui donner d’ordre parce que je suis blessée ou autre, il connait ce qu’il doit faire. Il file à la police. Personne ne sait que j’ai un chien. J’ai un grand jardin, il s’y ébat tant qu’il peut et n’aboie jamais.

Elle lui fit signe et il rentra immédiatement chez elle.

Stupéfaits, Hugo et Esteban regardèrent l’animal s’enfuir sans se retourner. Hugo reprit la parole.

— Ce carnet, l’avez-vous ?

— Hélas non ! Martine le gardait toujours avec elle. Elle ne voulait pas qu’il tombe entre les pattes du docteur.

— Vous nous avez été d’un grand secours, madame Tomys, merci beaucoup.

— Si je me souviens d’autre chose, je vous appellerai.

Ils la saluèrent et rentrèrent au commissariat.

— Il faut à tout prix mettre la main sur ce fichu carnet.

— Esteban, je ne vois qu’une solution. Nous devons rencontrer Cécilia Joly. Son sac devait être avec elle quand elle a été agressée. Elle l’avait peut-être glissé à l’intérieur.

Daniel Faventiny entendit le déclic. Il referma rapidement l’ordinateur et se planta devant la fenêtre.

Le mur bougea et une porte s’ouvrit. Son double apparut devant lui. Faventiny ne broncha pas.

— Bonjour Commandant. Je vois que vous avez compris que vous étiez revenu chez vous.

Il ne répondit pas.

— Vous êtes fâché ? Pourtant je vous ai apporté votre petit déjeuner préféré que j’ai préparé dans votre cuisine. Votre femme est partie, je peux en profiter.

Daniel tourna vers lui un visage indéchiffrable. Les mains derrière le dos, il contemplait son double sans qu’aucun muscle trahisse ce qu’il ressentait.

— Peut-être avez-vous regardé l’ordinateur que je vous ai mis à disposition ? Vous comprenez donc maintenant pourquoi tout ce qui se passait chez vous, j’étais au parfum ? Je vous l’ai déjà dit, je connais cette maison comme ma poche.

Toujours pas de réponse. Faventiny s’était retourné vers le jardin. Son double s’approcha de lui et posa sa main sur son épaule.

— À quoi jouez-vous ? Vous savez pourtant que je suis plus fort que vous, je…

Faventiny l’interrompit sans le regarder.

— Je ne comprends pas qui vous êtes et ce que je fais ici. Je ne me rappelle même plus quel est mon nom. Tout ce que vous venez de me raconter est du charabia pour moi.

— Allons commandant, ne jouez pas à ça avec moi, vous savez bien que…

Daniel se tourna vers lui et l’attrapa brusquement par les épaules.

— Je vous dis que je ne me rappelle pas qui je suis et ce que je fais là. Pourquoi me donnez-vous ce titre ? Je ne connais pas mon nom.

Surpris, son double saisit son portable et le mit en mode selfie. Les deux visages identiques apparurent à l’écran.

— Vous êtes mon frère jumeau ? Pourquoi me vouvoyez-vous alors ?

Daniel se prit la tête dans les mains et gémit.

— Je me suis réveillé ici, mais je ne sais même pas où je suis. J’ai effectivement tenté de regarder l’appareil qui est sur le bureau dans l’espoir d’y découvrir quelque chose qui me renseignerait, mais je n’y ai vu que des pièces inconnues. Vous dites que c’est ma maison ? Pourquoi suis-je enfermé ? Et qui êtes-vous pour me ressembler autant ? Vous avez aussi parlé de ma femme, je suis marié ? Avec qui ? Elle doit se faire du souci si j’ai été enlevé.

— C’est bien tenté Faventiny, mais je ne vous crois pas une seconde.

— C’est donc mon nom ?

Son double hésita. Aurait-il eu la main lourde sur les médicaments qu’il lui administrait depuis quelques jours ? Si le commandant était réellement amnésique, l’histoire devenait véritablement amusante, mais compliquait sérieusement ses plans. Il changea de tactique pour le sonder.

— Oui, vous êtes Daniel Faventiny commandant à la brigade criminelle et vous êtes marié à Coralie Apalberto depuis peu. Elle est médecin légiste.

— Moi, un flic !

Faventiny haussa les épaules et ajouta :

— Pourquoi pas ? Mais vous pouvez me raconter n’importe quoi, je n’ai aucune preuve. Qu’est-ce que je fais ici ? Vous êtes un ancien détenu que j’ai coffré et vous vous vengez c’est ça ? Et pourquoi me ressemblez-vous autant ? C’est flippant. On est de la même famille ?

À nouveau, il regarda par la fenêtre. Le silence s’installa. Son double s’approcha de lui et fixa le jardin comme lui. Soudain, une voiture arriva.

— Tenez voilà votre femme.

L’inconnu à l’affut d’une réaction de Faventiny en fut pour ses frais. Aucun signe de reconnaissance n’apparut sur son visage. Sophia Clarky descendit du véhicule.

Faventiny dit sans aucune émotion.

— Jolie ! mais elle n’éveille rien en moi.

Son double ne répondit pas et continua de regarder le commandant. Coralie, à son tour, en sortit. Un autre véhicule suivait, le colonel et sa femme en descendirent. Il sembla à Daniel que sa mère avait pris dix ans d’un coup, mais aucun muscle de son visage ne bougea, même lorsqu’il reconnut Coralie.

— Eux ? Qui sont-ils ?

Il désignait ses parents du menton.

— Je ne sais pas.

— Vous allez me dire pourquoi je suis ici ?

— Je vais d’abord vous emmener à l’hôpital pour vous faire examiner. Je connais quelqu’un, vous aussi d’ailleurs. Il s’agit de Frédéric Marteau, un chirurgien plasticien.

Daniel éclata de rire.

— Vous vous fichez de moi ? Avec un nom pareil, chirurgien ? Complètement marteau le type !

Son double serra les poings et ne douta plus une seconde que Faventiny avait certainement perdu la mémoire. Il assena le coup final pour être sûr de ne pas se tromper.

— Il était l’ancien amant de votre femme. Ils sont amis aujourd’hui. Ils ont fait leurs études ensemble.

Il ne réagit pas.

— Vous ne vous rappelez vraiment pas ?

— Pourquoi j’inventerais ?

— Vous n’avez pas l’air de quelqu’un d’amnésique.

— Ah ? comment devrais-je être ?

— Stressé, Angoissé. Quand je suis entré, vous n’avez pas semblé surpris.

— Je suis assommé parce que j’ai mal à la tête, j’ai des vertiges, je ne comprends rien et vous me demandez d’être surpris ? C’est trop pour moi.

Il se laissa tomber sur le fauteuil.

— Écoutez, vous aurez toutes les réponses à vos questions bientôt, en attendant, vous devez vous reposer, peut-être que la mémoire vous reviendra. Je vous offre à boire ?

Faventiny se leva et saisit le verre qu’il lui tendait et l’avala d’un trait. L’inconnu le retint quand il chancela.

À suivre…

© Isabelle-Marie d’Angèle

À suivre…

Disney et les méchants

Bonjour toi 😉

Après Disney et les princesses puis les animaux, place aux méchants.

La première pour moi, c’est l’horrible Maléfique 🥴 dans la Belle au bois dormant.

Vient ensuite la méchante reine dans Blanche-Neige, mon dieu qu’elle est moche ! J’avoue, Disney ne l’a pas ratée 😂. Elle était pourtant la plus belle dans son miroir 😁

Dans Cendrillon, place à la Belle-mère et ses deux filles, Javotte et Anastasie.

Dans Bernard et Bianca, c’est Médusa et ses crocodiles qui font peur à Jenny. Bernard et Bianca sont aussi morts de trouille dans le Bayou du Diable.

Te souviens-tu de Cruella d’Enfer dans les 101 Dalmatiens ?

Avec la Petite Sirène, c’est Ursula, l’immonde pieuvre qui prend le rôle de la méchante. Elle réussira à réduire à néant le roi Triton … pas pour longtemps…

Place au prince Ali … enfin à Jafar dans Aladdin.

Bonjour Gaston dans la Belle et la bête, pour ceux qui auraient un doute, ce n’est pas la Bête le méchant 😂

Dans Raiponce, c’est Mère Gothel la méchante, celle qui ne veut pas qu’elle coupe ses cheveux pour garder sa beauté et sa jeunesse.

C’est le Docteur Facilier qui prend la place du méchant dans la Princesse et la grenouille

Edgard dans les Aristochats souhaite qu’ils disparaissent pour s’approprier la fortune de Madame de Bonnefamille.

Comment ne pas parler du Capitaine Crochet dans Peter Pan.

Pour terminer même si je n’ai pas parlé de tout le monde 😉, voici Pat Hibulaire, le méchant qui se trouve souvent avec Mickey.

Bon mercredi 💖

À très vite…

Un héritage empoisonné

Bonjour toi 😉

Où se trouve Daniel Faventiny ? De quel carnet s’agit-il ? Que de questions encore sans réponse 😁…

Chapitre 26

Hugo Cortilla et Esteban Blaviso contemplaient avec stupeur les deux visages affichés. Les deux hommes qu’ils avaient surpris en grande conversation avec Frédéric Marteau avaient tous deux fait de la prison.

— Convoquons-les ! dit aussitôt Esteban

— Sous quel prétexte ?

Hugo regarda son collègue.

— Nous n’avons aucun motif pour les faire venir ici et comment leur expliquer que nous les avons pris en photo ?

Le colonel Faventiny qui entrait dans leur bureau entendit la dernière phrase.

— Il y a des moments où il faut tricher avec les règles. Inventer un banal contrôle de police par exemple. Je ne vais pas vous apprendre votre boulot, les gars !

Les deux hommes contemplèrent le père de leur commandant.

— Nous allons tout reprendre depuis le début, proposa Hugo. Il y a certainement un détail qui nous a échappé.

— On ne peut pas dire mieux, grommela le colonel. Mais vous allez encore perdre du temps. À la base, pourquoi mon fils et ma belle-fille ont-ils hérité de cette maison ? Il faut chercher de ce côté. Ensuite, pourquoi la copine de Marteau a-t-elle été assassinée ? En fait, vous n’avez rien fait. Vous ne savez rien. Vous êtes des triples buses.

Le colonel Faventiny était très en colère. Hugo, vexé, se tut. Esteban, lui, se rebiffa aussitôt.

— Vous êtes dur Colonel ! Le commandant on l’aime bien, on a toujours fait ce qu’il nous disait et…

— C’est justement ça le problème l’ami, il n’est plus là, il a besoin de votre aide, alors bougez-vous. Je ne le répéterai pas deux fois.

Il sortit en claquant la porte.

— Il a raison Esteban ! Il faut qu’on se bouge le cul !

Daniel se leva d’un bond et faillit se casser la figure. Debout trop vite, un vertige le saisit. Il posa ses mains sur le bord du bureau près de la fenêtre et regarda dehors. Il n’en crut pas ses yeux, il était chez lui, dans la fameuse pièce dont il ne connaissait pas le mécanisme pour y entrer.

Il n’entendait rien. Sa femme devait être partie. Son regard accrocha un ordinateur portable installé sur le bureau. Il l’ouvrit aussitôt. L’écran s’alluma sur toutes les pièces de la maison. Daniel comprit qu’il y avait des caméras partout chez lui.

Féru d’informatique il tenta tous les programmes pour se connecter à son bureau et prévenir ses collègues. Verrouillé, il ne put rien en tirer. Il s’attaqua tout de même au système. Il devait réussir à établir une liaison avec le commissariat. Il soupira. La tâche promettait d’être ardue.

Esteban et Hugo se retrouvèrent devant la propriété de Marteau. Ils sonnèrent chez la voisine. Elle ne tarda pas à leur ouvrir. Ils avaient enregistré son nom sur la boîte aux lettres.

— Police ! Bonjour madame. Vous êtes Juliette Tomys ?

Ils montrèrent leurs cartes en se présentant.

— Oui c’est bien moi.

— Nous aimerions vous poser encore quelques questions.

— Je vous reconnais. Mais je vous ai déjà tout dit.

— Vous saviez que la compagne de votre voisin avait une sœur jumelle ?

Surprise, elle ouvrit la bouche et la referma aussitôt.

— Heu… non !

— Vous êtes certaine ?

— C’est-à-dire… Martine ne me l’a jamais affirmé, mais je la trouvais bizarre parfois, comme si elle avait oublié des choses. Évidemment, si elles venaient chacune à leur tour ici… Je me suis bien fait avoir. Laquelle était donc la compagne du docteur ?

— Cécilia Joly.

— Elle s’appelait ainsi ? J’ai toujours dit Martine.

Esteban reprit la parole en sortant son carnet.

— Vous m’aviez raconté la dernière fois que l’homme qui ressemblait au commandant était plus petit et que comme tous les soirs, il passait sous le panier de basket. Vous pensiez à votre voisin ?

— Le docteur Marteau passe en effet en dessous sans le toucher, mais je n’ai pas dit que c’était lui le soir du meurtre. L’inconnu que j’ai vu ressemblait à votre commandant, mais comme je vous l’ai fait remarquer, il était plus petit. 

— C’était la première fois que vous aperceviez cet homme chez le chirurgien ?

— Non !

Les deux policiers se concertèrent du regard.

— Il discutait avec Marteau ?

— Je ne les ai jamais vus ensemble.

— Votre amie parlait avec lui ?

— Je ne sais pas. Quand il venait, il n’y avait personne dans la maison. Martine ou l’autre, je ne sais plus, ne vivait pas avec lui. Le docteur n’est pas quelqu’un de facile.

— Qu’est-ce qui vous fait dire ça madame ? demanda Hugo.

— Quand ils recevaient ses amis, il montait le ton.

— Ses amis ?

— Oui, trois hommes. Un d’ailleurs, était plus proche du docteur, ils devaient se connaître depuis longtemps. Une fois, dans le jardin… Oui, nos jardins ne sont séparés que par une haie et parfois, j’entends quand j’ai la fenêtre ouverte, ils se disputaient. L’ami le prévenait qu’il devait penser à autre chose, que c’était du passé. Le médecin n’était pas d’accord et lui disait de se mêler de ses affaires.

Hugo saisit son portable et afficha les photos de Joseph, Karl et Richard, les trois hommes qui tournaient autour du chirurgien. Il le tendit à Juliette Tomys.

— Oui, c’est ça. Celui-là, en montrant Joseph, est celui dont je vous parlais. Il était souvent avec le docteur. Mais j’y pense, reprit Juliette, pourquoi ne pas lui demander à la jumelle de Martine ? Elle sait peut-être quelque chose, elles devaient être proches les sœurs non ?

Les policiers ne répondirent pas, ne voulant pas dévoiler qu’elle avait été attaquée.

— Pourvu qu’il ne lui arrive rien, dit encore la voisine décidément très bavarde. Il était au courant que sa compagne ce n’était pas toujours la même ? Parce que s’il s’en était rendu compte, elle passerait un sale quart d’heure. Ce n’est pas un tendre, vous savez !

— Autre chose madame, votre amie ne vous aurait pas parlé d’une maison que le docteur aurait eue avant d’habiter ici ?

— Vous pensez à celle où tous les voisins disparaissaient mystérieusement ?

Esteban et Hugo ne bronchèrent pas. Juliette Tomys était une mine de renseignements à elle toute seule. Ils n’osèrent pas l’interrompre quand elle enchaina.

— C’est Martine qui me l’a raconté. Figurez-vous que le docteur parle en dormant. Évidemment, elle ne lui en jamais fait la remarque. Elle a d’abord cru que c’était des rêves, au début ça la faisait rire. Au fur et à mesure, ils devinrent habituels, et elle se réveillait parce qu’il parlait fort. Alors, elle a tout noté.

— Pardon ? réagirent en même temps les deux policiers.

— Ben oui, pour ne rien oublier. Elle écrivait tout ce qu’il racontait. Elle pensait que peut-être un jour, elle pourrait s’en servir.

— Dans quel but ? demanda Hugo.

— S’il la faisait chanter. Quand je vous disais que ce n’était pas un gentil !

— Madame Tomys, votre voisin savait-il que sa compagne venait vous parler régulièrement ?

— Pourquoi, vous croyez que je suis aussi en danger ?

À suivre…

© Isabelle-Marie d’Angèle

À très vite…

Zentangle

Bonjour toi 😉

Cela faisait partie de mes intentions de l’année 2023, appréhender le Zentangle.

Voilà, je te partage ce que j’ai déjà fait. Je t’en rappelle la définition : Dessiner le Zentangle dans un carré blanc de 9 cm de côté! Utiliser comme outil : le feutre noir. Réaliser des motifs lisibles dans tous les sens : le dessin ne doit pas avoir une orientation ni de droite ni de gauche.

J’avoue que je suis parfois surprise du résultat.

Je confirme, cette activité vide bien la tête et tu ne penses à rien. Moi, qui ai l’habitude de laisser courir le crayon pour écrire, ici c’est la même chose mais juste en traçant des lignes.

À très vite…

Dimanche Expressions

Bonjour toi 😉

Mon mot phare est RIRE 😂, je te propose un florilège d’expressions avec ce mot.

Mourir de rire 😉. Quel dommage d’en mourir ! avoue que c’est bête. Dans Mary Poppins, c’est pourtant ce qui arrive au vieux directeur de la banque 😉. Fais quand même attention de ne pas sortir de blagues trop rigolotes, le philosophe grec Chrysippe ne s’en est pas remis… de sa blague.

Dans le même genre, c’est rire comme un bossu qui viendrait du fait qu’on se tordrait de rire et du coup je te propose de te fendre la poire.

Plus on est de fous, plus on rit veut dire tu es le bienvenu, allez viens.

Rira bien qui rira le dernier ici, on est dans l’attente. Quelqu’un s’est amusé à frimer, on verra bien s’il frimera longtemps 😉.

Si tu passes du rire aux larmes, tu es comme Jean qui rit et Jean qui pleure, mais après tout, il vaut mieux en rire que pleurer quand tout va de mal en pis.

Tu peux aussi rire de bon cœur ou comme les bébés rire aux anges, ou rire de tout et de rien.

Tu n’es pas obligé d’avoir une barbe pour rire dans ta barbe, c’est-à-dire rire discrètement ou alors rire sous cape (en te cachant) au contraire de rire comme une baleine où tu as la bouche grande ouverte.

Mais c’est pour rire, ce billet 😂.

Ce n’est pas bien de rire à ses dépens, il pourrait rire jaune. À part qu’il soit Pince sans rire, il gardera toujours son sérieux même s’il plaisante.

Il a le mot pour rire, histoire de détendre l’atmosphère et puis arrête de me rire au nez.

À très vite…