Jeux d’écriture – Le réparateur de radiocassettes

Bonjour toi 😉

Chez Marie ici la consigne de la semaine pour l’atelier d’écriture était la suivante : je vous invite à écrire un texte ou un poème à partir des données suivantes : Anciennement gardien de la paix, Marion Blédine a lancé un atelier de réparation et d’entretien de radiocassettes au rez-de-chaussée de son ancien bureau. Elle nous raconte sa reconversion. 

Voici ma participation 👇

Je me demande encore ce qui m’est passé par la tête. Moi, Marion Blédine, anciennement gardien de la paix, reconvertie en réparateur de radiocassette.

C’est sûr que je ne vais pas crouler sous les demandes, vu qu’il n’y a pratiquement plus de radiocassettes. Tu en as encore un toi ? Avoue ! Tu préfères écouter ta musique sur une plateforme en ligne. En plus, tu as tous les nouveaux succès qui sortent illico.

Mais que veux-tu, lorsque j’étais gamine, j’écoutais Sheila et Ringo sur mon vieux machin à cassettes. Même qu’oublié dans la voiture, sur la plage arrière, il avait fondu. Oui madame ! Dans le sud, ça rigole pas, quand le soleil brille. ! Faut dire, que je viens du nord, avant que ça fonde chez moi, tu peux attendre que les poules aient des dents.

Bref, alors que je faisais du rangement dans ma vieille maison, oui ça m’arrive, je suis tombée sur mes reliques de cassette. Mais comment les écouter vu que les radiocassettes n’existent plus ? C’est pourquoi j’ai fouillé dans mon grenier et je l’ai retrouvé. Noir et presque flambant neuf, doubles cassettes s’il vous plait ! (Je ne sais toujours pas pourquoi d’ailleurs, vu que tu ne peux qu’en écouter une à la fois).

Qu’est-ce que j’ai fait à ton avis ? J’ai glissé Sheila dans la machine. J’avais presque la larme à l’œil à l’idée de me replonger dans mes souvenirs. Ouais ! question souvenir, rien, nada. Un ronronnement parce que le son était à fond, vu que j’étais certaine que ça allait marcher, et rien d’autre. L’école était bien finie pour Sheila et pour moi aussi. Quant à l’heure de la sortie, elle avait sonné pour moi. Gardien de la paix, ras-le-bol, j’avais trouvé ce que j’allais faire à la place.

C’est bien beau tout ça, mais quand on n’y connait rien, comment veux-tu promettre des monts et merveilles à tes clients ? Et bien on se forme ma p’tite dame, voilà tout. Il devait bien y avoir un bouquin qui existait sur les réparateurs de radiocassette pour les nuls vu que pour les nuls, il existe plein de trucs.

J’ai décidé de m’installer dans mon ancien bureau, en bas, comme ça, si des personnes à mobilité réduite avaient envie de venir faire réparer leur bazar, pas besoin de chercher un ascenseur et puis ma porte à carreaux est ouverte, facile de passer la tête.

— C’est toi le réparateur de radiocassette ?

Je sursaute, prise en flagrant délit de rêvasserie (ça ne m’arrivait jamais quand j’étais gardien de la paix) et me trouve face à un ado à l’allure dégingandée (mon ancien métier prend le dessus, je le toise et me dit que je ne l’ai jamais vu trainer dans le quartier).

Il pose sur mon bureau le même radiocassette que le mien. J’y crois pas. Un double, tout pareil !

— J’suis trop content, il n’y en a pas beaucoup des gens comme toi qui réparent ces appareils. Je pourrai l’avoir pour quand ? Regarde, quand on met les cassettes, tout s’embobine de travers. Tu pourras la récupérer ma cassette ? Au fait, j’te tutoie c’est grave ? Mais t’étais pas gardien de la paix avant ?

Je souris à ce grand garçon, bien sympathique.

— En fait, je n’y connais pas grand-chose. Tu es mon premier client. Regarde, j’ai un bouquin. Je pense que je vais m’en sortir.

— Si t’as besoin d’aide, j’ai un pote qui tâte un peu dans les réparations en tout genre. Si tu veux je l’appelle.

Il n’attend pas ma réponse et même pas dix minutes plus tard, un autre grand dadais fait irruption chez moi.

— J’y crois pas, tu fais dans le business maintenant ? Tape-là, on va s’aider, tu vas voir. T’es plus dans la police hein ?

Heu… dans quel guêpier me suis-je fourrée ?

À très vite…

Questions à moi-même

Bonjour toi 😉

Ici je crois qu’elle s’appelle Dr Caso 😉, j’ai trouvé en me baladant des questions auxquelles j’ai envie de répondre. Tu pourras le faire aussi évidemment 😉.

  • Quel est ton jour de la semaine préféré ?

Ce n’est pas le lundi, c’est certain. J’ai peut-être une préférence pour le vendredi, mais j’aime bien aussi le samedi. Pas le dimanche, parce qu’il y a le dimanche soir et le lendemain le lundi 😂.

  • Quelles caractéristiques physiques trouves-tu attractives chez les hommes et/ou les femmes ?

Je ne m’arrête pas au physique d’un homme. Il peut être très beau et le pire des salauds. Je me méfie des hommes trop beaux qui le savent. Un homme qui me fait rire a toutes ses chances pour que je l’écoute. Mais tout est foutu d’avance dans cette question, j’ai un homme merveilleux aux yeux noisette, brun, qui me fait rire, qui a une belle voix et de grandes mains. Allez, je réponds : pas un blond aux yeux bleus.

Je ne sais pas comment ils sont au saut du lit ceux-là 😂😂 et sans maquillage 😂. Est-ce qu’ils râlent quand ils ne retrouvent pas leurs lunettes ? (Ils n’en portent pas bien sûr) ou quand ils reçoivent une facture salée ? (ils ne savent peut-être pas ce que c’est une facture 😂) ou quand ils se brûlent 😂 ou quand ils sont malades 😂 (ils ne le sont jamais 😉).

Finalement, ce questionnaire me met de bonne humeur pour un lundi matin. Imagine Tom Cruise qui ne retrouve pas son tube de dentifrice préféré ? (si ça existe 😉) ou Georges Clooney qui se cogne le petit orteil dans le pied du lit (Aïe ça fait mal hein ! 😂), tu crois qu’il jure comme un charretier ? 🤣.

  • Est-ce que tu t’excuses facilement ou est-ce difficile d’admettre que tu as eu tort et que tu as fait une erreur ?

Aïe, question qui fâche, vu que …j’ai tort moi ? Pas souvent ! 😂😂 Franchement, je reconnais mes torts, je m’excuse, mais j’ai horreur qu’on se moque de moi parce que je me suis trompée. Là je vois rouge, direct !Que bois-tu le matin ? Thé ? Café ? Jus de fruits ?

Au saut du lit, un verre de gingembre citron miel de ma confection, puis un mug de café pour accompagner mon petit déjeuner.

  • Si tout à coup l’essence 10 euros/dollars le litre, que changerais-tu dans tes habitudes ?

Je prends mon vélo, je vais à pied, ou alors, le comble du bonheur… la calèche avec les chevaux ou le cheval carrément. En plus, le crottin pour le jardin, tout bénef ! J’adore entendre le bruit des sabots de ces animaux. Un petit retour de la petite maison dans la prairie (tiens, Charles Ingalls était pas mal, c’était le plus jeune fils dans Bonanza, sacré Mickaël Landon). Il faudra quand même voir pour acheter les chevaux et la calèche, mais c’est un détail 😁.

Voilà pour le questionnaire de la semaine de Dr Caso . N’hésite pas y répondre pour la bonne humeur et tu mets le lien en commentaires.

Je devrais m’amuser à poser des questions moi aussi tiens !

À très vite…

L’impossible pardon – Martine Delomme

Bonjour toi 😉

Comme promis, voici mon retour de lecture de la suite de Après les ténèbres.

Force du destin ? Hasard malheureux ? Le monde de Marion vacille avec le retour de celui qu’elle a aimé avec passion huit ans plus tôt. Et dont elle n’a pas pardonné les silences et l’abandon…
Marion, femme dans la tourmente qui s’engage aussi, par son métier de journaliste, à faire toute la lumière sur un trafic de vin dans sa région de Montauban.

Il y a huit ans, Fabien a disparu sans explication, quittant la France et Marion, son bel amour. Un choc familial puis une longue errance l’ont fait changer de vie, il est devenu propriétaire de vignoble. Mais, force du destin ou jeu du hasard, à Montauban, il revoit celle qu’il a tant aimée. Marion a tourné la page, non sans douleur. Elle a épousé Romain qui travaille lui aussi pour la filière viticole et qui a adopté son petit garçon. A ces retrouvailles qui viennent troubler son bonheur tranquille, une affaire de vin frelaté expose Marion, journaliste d’investigation pugnace, à de nombreux dangers…
Avec la résurgence du passé, sombre et douloureux, les anciens amants devront faire face à leurs sentiments exacerbés, et à leur difficulté à trouver le chemin du pardon.
Tant de secrets et de non-dits les ont séparés…

Comme je te l’ai dit, c’est en découvrant le résumé que j’ai compris que ce roman était la suite des aventures de Marion et Fabien.

Ici, je retrouve la jeune femme mariée à Romain et maman d’un petit Lucas de 7 ans. Romain est tonnelier et Marion journaliste.

Fabien s’est installé en Italie. Il y produit du vin et porte maintenant le nom de Fabien Santarelli. À toi de découvrir comment il en est arrivé là.

La rencontre avec Marion n’aurait jamais dû avoir lieu sauf s’il était écrit qu’ils devaient à nouveau se trouver face à face afin de terminer ce qu’ils avaient commencé.

Lorsque j’ai lu le titre de cette suite, j’ai imaginé immédiatement que Marion ne pourrait jamais pardonner à l’ancien notaire sa fuite et son refus de communiquer. Il l’a abandonnée tout simplement.

C’est d’ailleurs ainsi que ça se déroule. Marion ne veut absolument plus parler à Fabien, elle est heureuse avec Romain et a refait sa vie. Quand je réalise que Lucas n’est pas le fils de Romain et qu’il a sept ans, je pense que si je fais le rapprochement facilement entre le départ de Fabien et l’âge du gamin, Fabien va aussi s’en apercevoir rapidement. C’est ce qu’il fait, mais, j’admire sa dignité, surtout lorsqu’il comprend qu’il a tout perdu en fuyant ses responsabilités, 7 ans auparavant. Le passé l’a rattrapé. Quant à Romain, qui ne se doute de rien, j’ai mal pour lui. Mais, c’est quelqu’un de bien, attachant et sympathique, tu t’en rendras rapidement compte au fil des pages.

Seulement, tu te doutes bien qu’un élément déclencheur va perturber tout ce que Marion a réussi reconstruire. À nouveau, elle va devoir faire face à l’impossible et abominable vérité. Vers qui va-t-elle se tourner ? Alors que sa famille est restée présente autour d’elle, c’est à Fabien qu’elle demande de l’aide. Les sentiments très forts qu’ils avaient ressentis l’un pour l’autre n’ont pas disparu.

Fabien est très discret et ne s’impose aucunement dans la nouvelle vie de la jeune femme, il n’en reste pas moins qu’il a encore les mêmes sentiments pour elle et découvrir qu’il est père, le pousse à vouloir s’engager un peu avec son fils, lui qui a tant souffert de l’éloignement d’avec le sien.

L’impossible pardon peut réserver d’étranges surprises. Moi-même, j’ai trouvé certaines réactions de son entourage nobles et généreuses, notamment celle de la maman de Marion.

Le danger rôde, mais de qui vient-il ? Toujours avec brio, la plume de Martine Delomme m’a embarquée dans un suspense qui m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page.

Je te laisse lire cette suite où j’ai rencontré une Marion, à nouveau forte et fragile à la fois.

La semaine prochaine, je te ferai découvrir le tome 2 de La Louve cathare de Mireille Calmel.

Bonne fête maman

Bonjour toi 😉

Je souhaite à toutes les mamans une heureuse fête 💖, j’espère de tout mon cœur que vous êtes entourées autant que je le suis moi-même. Si ce n’est pas le cas, sachez que j’ai une pensée particulière pour vous 💖.

Ce n’est pas une grande citation et pourtant…





Le cœur d’une mère est un abîme au fond duquel se trouve toujours un pardon.

Honoré de Balzac

Je terminerai par ces mots d’Henri Salvador,

Une chanson douce que me chantait ma maman, en suçant mon pouce, j’écoutais en m’endormant. Cette chanson douce, je veux la chanter aussi, pour toi ô ma douce, jusqu’à la fin de ma vie.

Bonne fête maman 💖

Du côté de chez Ma – Animal

Bonjour toi 😉

Du côté de chez Ma ici le challenge était simple, partager une photo d’un animal. Ma petite chienne aurait été ravie d’apparaitre encore ici, mais tu la connais déjà, alors j’ai préféré mettre à l’honneur le roi des animaux. Surtout, ne fais pas de bruit, il dort.

Il prend un peu de place dans le jardin mais bon 😂. Il est aussi un peu gourmand 😁 et il ne faut pas l’embêter. Trêve de plaisanterie, il est au zoo à côté de chez moi. Régulièrement, avec les enfants, nous lui rendons une petite visite ainsi qu’à tous ses amis.

Belle semaine et n’hésitez pas à allez chez Ma rencontrer les animaux des amis.

À très vite…

Samedi Chansons

Bonjour toi 😉

Que va choisir le jukebox ? Une femme ? Mais oui… et quelle chanteuse ! Je suis certaine qu’elle ne t’a pas laissé indifférent 😉. Alors ? Qui est-ce ?

Mourir sur scène – DALIDA

Viens, mais ne viens pas quand je serai seule
Quand le rideau un jour tombera
Je veux qu’il tombe derrière moi

Viens, mais ne viens pas quand je serai seule
Moi qui ai tout choisi dans ma vie
Je veux choisir ma mort aussi

Il y a ceux qui veulent mourir un jour de pluie
Et d’autres en plein soleil
Il y a ceux qui veulent mourir seuls dans un lit
Tranquilles dans leur sommeil

Moi je veux mourir sur scène
Devant les projecteurs
Oui, je veux mourir sur scène
Le cœur ouvert tout en couleurs
Mourir sans la moindre peine
Au dernier rendez-vous
Moi je veux mourir sur scène
En chantant jusqu’au bout

Viens, mais ne viens pas quand je serai seule
Tous les deux on se connaît déjà
On s’est vus de près, souviens-toi

Viens, mais ne viens pas quand je serai seule
Choisis plutôt un soir de gala
Si tu veux danser avec moi

Ma vie a brûlé sous trop de lumières
Je ne peux pas partir dans l’ombre
Moi je veux mourir fusillée de lasers
Devant une salle comble

Moi je veux mourir sur scène
Devant les projecteurs
Oui je veux mourir sur scène
Le cœur ouvert tout en couleurs
Mourir sans la moindre peine
Au dernier rendez-vous
Moi je veux mourir sur scène
En chantant jusqu’au bout

Mourir sans la moindre peine
D’une mort bien orchestrée
Moi, je veux mourir sur scène
C’est là que je suis née

J’ai toujours mes petites conversations
J’ai toujours mon petit jardin secret qui est en moi
Et c’est très bien comme ça d’ailleurs.

En regardant ce clip, j’ai à nouveau les frissons. Quelle classe ! Et dire qu’elle a choisi de partir toute seule …35 ans déjà !

Allez, je t’en partage une autre 😉, nostalgie quand tu nous tiens ! J’adore cette version !

Et celle là ?

Allez une petite dernière… difficile le choix …Allez on danse 😂

Quelle est celle que tu aurais choisie toi ? Il y en a tellement… Je sais….J’attends tes réponses pour voir si j’ai gagné 😂.

À très vite…

Carnet de voyage – Aubrac

Bonjour toi 😉

Aujourd’hui, je te raconte mon week-end en Aubrac où c’était la transhumance.

Arrivée à Espalion, clin d’œil à Monsieur qui n’a pu s’empêcher de prendre en photo le vélo 😉, je te rappelle que c’est son truc, le vélo 😉.

Mis à part ce clin d’œil, Espalion est un beau petit village, gite d’étape également des marcheurs du chemin de Compostelle. Nous en avons d’ailleurs croisé beaucoup : ils arrivaient où ils se mettaient en route. C’est quelque chose que j’aimerais bien faire, mais je ne sais pas trop comment m’y prendre. Si parmi vous, quelqu’un sait ou a déjà fait qu’il n’hésite pas à m’en parler.

Le soir de notre arrivée, au cours de notre promenade pour visiter un peu, il y avait aussi un joueur de quille de huit.

Le village est très joli et les gens sont accueillants et très souriants. Je ne sais pas si c’est le fait d’être une étape des marcheurs de Compostelle, j’ai ressenti une belle sérénité.

Le voici avec sa librairie que j’ai prise en photo évidemment 😊. N’est-elle pas mignonne ?

Nous étions venus pour la transhumance des vaches. J’adore ces animaux et j’en ai pris plein les yeux.

Tu t’imagines que certaines font plus de 40 kms pour arriver dans les estives ? J’ai constaté qu’il y avait une belle organisation. L’ambiance est festive et les habitants des villages sont heureux de faire la fête autour de tripoux, d’escargolade et de vins. Des barnums sont installés et les gens s’y retrouvent avec bonheur et bonne humeur.

Les troupeaux arrivent à leur rythme et sur leur passage, les vaches sont toujours dirigées vers un abreuvoir. Elles y boivent souvent par quatre, les autres attendent patiemment leur tour, puis elles se déplacent et chacune s’est désaltérée, elles reprennent la grimpée.

Elles sont décorées et leurs cloches brinquebalent à chaque pas.

Après toutes ces émotions, elles sont ravies de retrouver leurs veaux qui eux, n’ont pas suivi leur épopée.

Le taureau est aussi de la partie, il n’a évidemment pas fait le voyage à pattes 😁.

Lors de notre week-end, nous avons aussi aperçu des mariés qui sortaient de l’église et leur voiture était amusante😉. C’est fou comme je capte tout quand je laisse trainer mon regard 😉.

Les paysages de l’Aubrac sont superbes et te laissent dans une zénitude, tu ne peux pas imaginer 💖. Ici un champ de coquelicots 👇.

Ici une cascade 👇.

Ici une coulée de lave comme ils disent alors que c’est un éboulis de rochers basaltiques 👇.

Ici c’est le pont des pèlerins 👇.

Ici les genets 👇 et les paysages de l’Aubrac.

Avant de repartir, nous avons visité Estaing, village classé.

Voilà pour cette petite escapade bien sympathique, sereine et reposante.

Connaissais-tu l’Aubrac ? La transhumance ? Raconte-moi en commentaires et n’oublie pas, si tu as déjà fait le chemin de Compostelle, raconte-moi.

À très vite…

Je dis Poésie

Bonjour toi 😉

Dimanche, c’est la fête des mamans. J’aurais la chance d’avoir mes trois chéris réunis autour de moi. La mienne s’en est allée et je me souviens que je lui écrivais des poèmes.

Aujourd’hui, je publie À ma mère de Max Elskamp (1862-1931)

À ma mère

Ô Claire, Suzanne, Adolphine,
Ma Mère, qui m’étiez divine,
 
Comme les Maries, et qu’enfant,
J’adorais dès le matin blanc
 
Qui se levait là, près de l’eau,
Dans l’embrun gris monté des flots,
 
Du fleuve qui chantait matines
À voix de cloches dans la bruine ;
 
Ô ma Mère, avec vos yeux bleus,
Que je regardais comme cieux,
 
Penchés sur moi tout de tendresse
Et vos mains elles, de caresses,
 
Lorsqu’en vos bras vous me portiez
Et si douce me souriiez,
 
Pour me donner comme allégresse
Du jour venu qui se levait,
 
Et puis après qui me baigniez
Nu, mais alors un peu revêche,
 
Dans un bassin blanc et d’eau fraîche,
Aux aubes d’hiver ou d’été.
 
Ô ma Mère qui m’étiez douce
Comme votre robe de soie,
 
Et qui me semblait telle mousse
Lorsque je la touchait des doigts,
 
Ma Mère, avec aux mains vos bagues
Que je croyais des cerceaux d’or,
 
Lors en mes rêves d’enfant, vagues,
Mais dont il me souvient encor;
 
Ô ma Mère aussi qui chantiez,
Parfois lorsqu’à tort j’avais peine,
Des complaintes qui les faisaient
De mes chagrins choses sereines,
 
Et qui d’amour me les donniez
Alors que pour rien, je pleurais.
 
Ô ma Mère, dans mon enfance,
J’étais en vous, et vous en moi,
 
Et vous étiez dans ma croyance,
Comme les Saintes que l’on voit,
 
Peintes dans les livres de foi
Que je feuilletais sans science,
 
M’arrêtant aux anges en ailes
À l’Agneau de Verbe couché,
 
Et à des paradis vermeils
Où les âmes montaient dorées,
 
Et vous m’étiez la Sainte-Claire,
Et dont on m’avait lu le nom,
 
Qui portait comme de lumière
Un nimbe peint autour du front.
 
Mais temps qui va et jours qui passent,
Alors, ma Mère, j’ai grandi,
 
Et vous m’avez été l’amie
À l’heure où j’avais l’âme lasse,
 
Ainsi que parfois dans la vie
Il en est d ‘avoir trop rêvé
 
Et sur la voie qu’on a suivie
De s’être ainsi souvent trompé,
 
Et vous m’avez lors consolé
Des mauvais jours dont j’étais l’hôte,
 
Et m’avez aussi pardonné
Parfois encore aussi mes fautes,
 
Ma Mère, qui lisez en moi,
Ce que je pensais sans le dire,
 
Et saviez ma peine ou ma joie
Et ma l’avériez d’un sourire.
 
Ô Claire, Suzanne, Adolphine,
Ô ma Mère, des Écaussines,
 
À présent si loin qui dormez,
Vous souvient-il des jours d’été,
 
Là-bas en Août, quant nous allions,
Pour les visiter nos parents,
 
Dans leur château de Belle-Tête,
Bâti en pierres de chez vous,
 
Et qui alors nous faisaient fête
À vous, leur fille, ainsi qu’à nous,
 
En cette douce Wallonie
D’étés clairs là-bas, en Hainaut,
 
Où nous entendions d’harmonie,
Comme une voix venue d’en-haut,
 
Le bruit des ciseaux sur les pierres
Et qui chantaient sous les marteaux,
 
Comme cloches sonnant dans l’air
Ou mer au loin montant ses eaux,
 
Tandis que comme des éclairs
Passaient les trains sous les ormeaux.
 
Ô ma Mère des Écaussinnes,
C’est votre sang qui parle en moi,
 
Et mon âme qui se confine
En Vous, et d’amour, et de foi,
 
Car vous m’étiez comme Marie,
Bien que je ne sois pas Jésus,
 
Et lorsque vous êtes partie,
J’ai su que j’avais tout perdu.



À très vite…

La phrase du mercredi #22

Merci à Pom de Pin in Wonderland pour ce mot d’enfant que je reblogue avec plaisir sur ma page.

Pom de Pin in Wonderland

Après le marché, c’est à l’école que j’aime le plus les conversations, surtout celles des enfants. Ça n’a pas loupé, hier, ils étaient tous excités à la sortie, y compris Wizzboy. Mais c’est un « petit » de CE1 (Wizzboy étant un grand bien sûr, un an ça fait toute la différence) qui m’a le plus amusé avec ce résumé parfait de la situation:

Déjà, j’aime beaucoup « escalation », je sens que je vais militer pour que ça rentre dans le dictionnaire. C’est beaucoup plus logique que l’ascension, non? Et si on parle de jeudi de l’escalation, on doit forcément dire vendredi du pont, ça se tient. Bref ce gamin, en plus d’être un fan des week end prolongés, est aussi un génie du lexique.

Voir l’article original

Ah ces enfants ! On les adore !

Bonjour toi 😉

Avoue que les enfants ont leurs codes bien à eux, et nous, pauvres parents, nous ne les comprenons pas toujours. Pourtant, nous avons été nous aussi des enfants, et avions aussi nos codes et finalement, étrangement, ils se ressemblent 😂.

C’est parti 😊

Sur le manège, c’est moi 😂. Aujourd’hui encore, quand je monte sur un manège, je fais toujours le même geste en passant devant Monsieur qui lui, a tellement le vertige qu’il ne grimpe sur aucun. J’ai bien essayé de l’entrainer, il faut que ça tourne à l’endroit, si c’est à l’envers, Au secours 😂. Pourtant, c’est rigolo à l’envers non ?. Et je ris toujours autant quand ça va vite.

Quand je me glisse vers le placard à chocolat et que Monsieur me dit Qu’est-ce que tu fais ? Sérieux, je ne bouge plus. (4ème image 😂).

5ème image : Je suis au lit et Monsieur aussi. Je commence à m’endormir et ne voilà-t-il pas qu’une question idiote me passe par la tête et il m’est impossible de ne pas la poser à Monsieur qui était déjà à moitié endormi.

Je parie que ça te parle ça ! 😂 Qu’elles m’agacent ces mères parfaites ! Je me souviens d’un départ à l’école avec ma gamine qui avait tellement trainé pour prendre son petit déjeuner que je l’ai embarquée dans la voiture en pyjama et sa banane à la main. Elle a terminé de s’habiller dans la voiture 😂. Quelle mère indigne ! N’empêche, elle n’a plus jamais lambiné pour le petit déjeuner. Elle s’en rappelle encore ! 😄.

Alors je n’entends plus aussi souvent Maman parce que mes enfants sont grands… mais c’est Maman qu’ils appellent pour bavarder, demander un conseil, raconter leurs trucs, vider leur sac. Je prends toujours le temps de les écouter même si ça tombe au moment où l’on passe à table, ou de ma série préférée (vive le pause de la télécommande) ou quand j’allais filer sous la douche, mettre en route le déjeuner, partir en vélo ou écrire un billet sur mon mon blog, bref, je ne sais pas comment ils font, ou alors, c’est moi qui ne suis plus dans leur rythme, ça ne tombe jamais au bon moment. Normal, je ne passe pas ma vie à attendre leur coup de fil, j’ai une vie aussi, sans eux. Et ça parfois, ils oublient. Exemple : Ce week-end, nous étions partis mais du vendredi au lundi le ah mais vous n’êtes pas à la maison nous a bien fait rire et le vous prévenez quand vous êtes rentrés aussi. J’adore mes enfants !

😂😂😂

Avoue que tes enfants t’ont parfois filé la honte. Ma fille (encore elle 😂) haute comme trois pommes qui entre dans la boulangerie et salue tout le monde en disant bonjour T’as vu maman, personne ne m’a répondu. Finalement, ce n’est pas moi qui ai eu honte et vlan ! Ou alors mon fils (oui j’en ai deux), chez un médecin remplaçant de couleur noire. Quand il a voulu l’ausculter, il a retiré ses mains, il croyait qu’elles étaient sales. Le médecin et moi avons ri tous les deux. C’était il y a plusieurs années, je ne sais pas si aujourd’hui, ça passerait aussi bien. C’était juste un truc de gosse, pas besoin de chercher midi à quatorze heures comme tout le monde à l’art de le faire aujourd’hui 🙄.

C’était le mot de la fin, sans commentaires, ça veut tout dire ! 😂.

À très vite…