Agenda Ironique – De l’autre côté du miroir

Bonjour toi 😉

C’est chez Toutlopera que ça se passe ou de l’autre côté du miroir avec quelques contraintes : une pincée de coriandre et de poudre de perlimpinpin. Ah oui, si je pouvais ajouter un oxymore ce serait sympa 😉.

Voici donc mon texte pour cet agenda ironique du mois de juin.

Un miroir facétieux

Il était une fois
Ça s’effritait sur les doigts
Une pincée de coriandre. 
Elle aimait bien Alexandre
Miss Coriandre !

Alexandre, lui, aimait le miroir
Il le regardait tous les soirs.
Flatté d’être ainsi admiré
Celui-ci décida de s’illuminer.

Ah non, s’exclama Coriandre
J’imagine déjà l’esclandre !
Ce vieux fou va proposer
À Alexandre de le traverser.

Cela s’était déjà produit
Ça avait mal fini.
Miroir cassé, 
Alexandre blessé.

Coriandre prit les devants
Pas question que l’enfant
Pleure toute la nuit
Elle aurait mal pour lui. 

Coriandre appela Perlimpinpin
Son copain malin.
Avec sa poudre il aidera le miroir
Il n’y verra que du feu ce lascar,
Il croira enfin
Qu’il est assez malin
Pour faire aller de l’autre côté
Le gamin les doigts dans le nez.

Alexandre s’approcha tout près
Du miroir à le toucher. 
Qui était ce petit géant
Qui souriait de toutes ces dents ? 
La bouche collée 
Sur le miroir glacé
Il se sentit aspiré
De l’autre côté. 

Coriandre cria ô scandale
Parti sans ses sandales
Ce chenapan allait se faire mal.
Il y a plus grave
Pensa le copain Perlimpinpin
Il aura beau être brave
Et appeler jusqu’à demain
Sans ma poudre magique
Il ne pourra pas c’est logique,
Retraverser le miroir
Prépare ton mouchoir. 

Miss Coriandre affolée
Se mit à gesticuler.
Calme-toi poudre piquante
tu es vraiment énervante !
L’apostropha le miroir
Star d’un soir, 
Tu me crois si abruti
Que je n’ai rien compris ?
Ton protégé pourra retraverser
Grâce à mon cadre illuminé. 
Collez-vous à moi
En un claquement de doigts
Vous le rejoindrez
Votre protégé. 

Aussitôt dit aussitôt fait
Les deux poudres collées
S’effritèrent à jamais
Personne ne sut alors de l’autre côté 
Du miroir ce qu’il y avait. 

© Isabelle-Marie d’Angèle (Juin 2023)

Pour découvrir les autres textes, va donc faire un tour ici.

À très vite…

Agenda ironique de Juin

Bonjour toi 😉

C’est chez Toulopera que ça se passe avec ces consignes :

Puisque vous avez eu l’aimable inconscience de me confier l’Agenda Ironique de Juin 2023, voici ce que je vous propose. Le thème principal sera « ce qui se passe de l’autre côté du miroir ».

Comme contraintes supplémentaires, histoire de mettre un peu de sel dans votre récit, je vous demande de le saupoudrer d’un peu de coriandre et d’une pincée de poudre de perlimpinpin. Et puis, si vous pouviez placer un petit oxymore, ça me ferait plaisir tant j’adore cette figure de style.

Il n’y a pas d’autre contrainte, sinon celle de nous surprendre et de nous faire sourire. Votre texte pourra être un poème, une nouvelle, une recette de cuisine, une uchronie steam-punk… Ce que vous aurez envie d’écrire, en bref.

On se donne jusqu’au 28 juin pour récolter nos textes, et nous donner les moyens de mettre 20/20 à tout le monde.

Ya plus qu’à 😂

À très vite…

Logorallye – Rencontre inattendue

Bonjour toi 😉

Connais-tu le logorallye ? Il s’agit avec des mots imposés d’écrire une histoire. C’est souvent le cas dans l’agenda ironique. Ici, je te partage un texte écrit avec les mots imposés en gras dans le texte. J’aime beaucoup faire cet exercice. Et toi ?

Elle est bien bonne celle-là !

Alors que je devais passer une journée sereine à lézarder sur la plage face à l’océan, ne voilà-t-il pas qu’un homme triste à souhait avec une mine de six pieds de long venait s’asseoir près de moi.

— Je ne vous dérange pas ?

Polie, je rétorquais que la plage était à tout le monde.

— Vous pouvez rester comme ça à regarder les vagues ? Moi je ne pourrais pas.

— Je ne vous le demande pas !

— Il me rend dépressif !

L’envie me démange de le planter là, mais un gamin tout excité arrive avec son seau, sa pelle et son râteau. Il s’installe face à nous et commence à creuser. Évidemment, mon voisin ne peut pas s’empêcher de l’asticoter :

— Tu es tout seul ? Tu ne peux pas aller plus loin, tu me déranges. En plus, tu me balances plein de sable sur les jambes.

Je faillis lui répondre que c’était lui aussi qui s’était installé à côté de moi, mais comme je n’avais pas envie de m’enguirlander avec lui, je me tus. C’était une superbe journée ensoleillée, je souhaitais en profiter. Je me demandais si je n’allais pas changer de place quand le gamin rétorqua :

— Je ne suis pas tout seul. Mes amis vont arriver.

Je souris in petto. Il ne va pas apprécier le stressé d’à côté, surtout qu’une troupe de garçons et filles déboulaient en riant et en se bousculant. Comme au ralenti, je vis alors mon voisin se lever et leur faire signe qu’il fallait partir plus loin. C’est qu’il grognait le bougre. À croire que l’océan lui appartenait et qu’il ne voulait absolument pas le partager.

— Pourquoi on ne peut pas se mettre là ? t’as réservé ? C’est écrit ton nom ?

Hou la, ça va se gâter. Moi qui rêvais d’une matinée tranquille pour oublier que ma voiture avait joué à la capricieuse en ne voulant pas démarrer, c’était raté. Elle m’avait filé le bourdon cette coquine rien qu’à penser aux réparations à venir. Elle n’est plus toute jeune ma titine. Du coup, pour évacuer mon humeur morose, j’avais emprunté la route de la plage à pied. J’étais heureuse de pouvoir profiter de cette journée en solitaire face à l’immensité du grand bleu. En passant devant la boulangerie, j’avais salué la propriétaire. Elle est amusante, Josette, elle désire toujours parler d’jeunes. J’ai beau lui dire que notre langue est chantante et belle à souhait, elle n’arrête pas de faire des phrases bizarres. Tiens aujourd’hui encore, elle m’a balancé un « çavaplutôtpasmal » au lieu de me dire ça va bien.

Mais revenons au malotru d’à côté qui ne semble pas vouloir lâcher sa place.

— Mais comment elle me parle la gamine ! Vous en pensez quoi vous ?

C’est à moi qu’il s’adresse là ? Je m’amuse de sa tête renfrognée et réponds sachant que je vais l’agacer davantage.

— Comme ci comme ça.

— Ce n’est pas une réponse, répondez à la question.

Je ne peux m’empêcher d’éclater de rire.

— Allons calmez-vous ! Vous avez des enfants ?

Je ne l’imaginais pas me répondre de cette façon enthousiaste. Ce n’était plus le même homme, je n’en revenais pas.

— Oui, j’en ai 3. Une fille et deux garçons.

— Alors vous devriez comprendre que ces gosses ont envie de faire des châteaux de sable.

— Oui, mais pas devant moi. Regardez j’ai amené avec moi tout mon matériel. Comment voulez-vous que je peigne maintenant s’ils sont toujours face à moi à bouger dans tous les sens.

Je n’avais pas remarqué qu’il était arrivé avec tout son attirail.

— Vous disiez tout à l’heure que vous étiez dépressif devant l’océan et vous allez passer votre temps à le peindre ? Je ne comprends pas.

— C’est une commande et ma cliente est impatiente. J’avoue ne jamais l’avoir fait auparavant.

— Quel dommage !

— Bref, ce n’est pas tout ça, je dois m’installer et ces gamins m’embarrassent la vue et l’esprit.

— Zen mon bon monsieur ! Il fait beau, le soleil brille, tout va bien. Non ?

Il maugréa dans sa barbe. Enfin, façon de parler, parce qu’il n’en avait pas.

Je le regardais poser son chevalet. J’avais envie de rire. Il n’allait pas rester longtemps. C’était la marée montante et les rouleaux se rapprochaient à vue d’œil. Les enfants qui avaient construit de beaux châteaux n’en avaient cure. Au contraire, ils espéraient bien que l’eau petit à petit allait s’engouffrer dans leurs remparts. Leur bonne humeur me ravissait le cœur et me donnait l’enviederienfaire de la journée.

Tout en surveillant l’océan qui grignotait peu à peu la plage, je jetais des coups d’œil discrets au peintre installé à côté de moi. Complètement habité par son art, il ne faisait plus attention à ce qui l’entourait. Quand une vague plus coquine que les autres recouvrit les châteaux des gamins, déclenchant leurs éclats de rire, mon voisin s’écria, horrifié.

— Vais-je devoir déménager ?

— Vous devriez même vous hâter.

Je me levais d’un bond pour éviter que ma serviette ne soit trempée. L’inconnu lui, n’eut pas cette chance. Palettes, pinceaux et toile posés près de lui furent balayés en un rien de temps. Les enfants qu’il avait tant invectivés plus tôt vinrent aussitôt l’aider à ramasser son matériel. Heureusement, le chevalet avait résisté. Curieuse, je jetais un coup d’œil. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un paysage bucolique au lieu d’une immensité bleue.

— Oui je sais, je n’ai pas peint ce qu’elle voulait.

— Mais pourquoi ? En tout cas, vous avez un don c’est indéniable. Ce paysage ne ressemble en rien à ce que vous avez devant vous. Vous avez tout imaginé.

— J’ai l’habitude.

— Quel talent vraiment.

Je regardais autour de lui et constatais que ses affaires récupérées par les enfants s’étaient éparpillées. Je les rassemblais près de lui et remerciais les gamins qui recommencèrent à creuser avec patience.

Stupéfaite, je contemplais l’homme qui continuait à peindre, mais quelque chose clochait. Son chevalet avait bougé, il n’était plus face à l’océan, mais cela ne semblait pas le déranger.

J’installais donc ma serviette plus loin.

— Vous ne parlez plus ? Seriez-vous déprimée à force de le regarder ? Je vous avais prévenue.

Je ne comprenais pas à qui il s’adressait, il ne me regardait pas. Il devait vraiment être habité par sa création.

Il reprit, lâchant sa toile des yeux et se penchant vers l’endroit où j’étais assise auparavant.

— Je vous trouve bien calme.

Alors je compris. Cet homme était aveugle. Ses lunettes noires m’avaient leurrée. Il ne semblait pas vouloir que je m’en aperçoive. Je m’approchais de lui.

— Je vous regardais peindre.

Il tourna aussitôt la tête vers moi, surpris.

— Vous m’avez fait peur. Vous avez une jolie voix, je m’en rends compte à présent. Avec le chahut des enfants, je ne vous avais pas entendue. Musicale à souhait, elle fait plaisir à écouter.

Heureusement qu’il ne me voyait pas rougir. Je sentais mes joues devenir brulantes. J’avais oublié que ses autres sens étaient exacerbés, il éclata de rire.

— Ne rougissez pas.

— C’est le soleil, j’y suis très sensible.

— Si vous le dites.

Je le regardais faire. Son travail était splendide. Rien à voir avec une marine, mais ce paysage était… je m’approchais plus près et constatais avec surprise que peu à peu le ciel bleu se mêlait à ce qui paraissait être… mais oui la mer… Je restais fascinée.

— Vous peignez aussi ?

— Pas du tout, j’ai deux mains gauches pour le dessin.

— La peinture n’est pas du dessin.

— Quand même ça y ressemble un peu. Je n’ai guère d’imagination pour ce genre de travail.

— Je suis certain que vous en avez pour d’autres.

Il continuait à me parler alors que son pinceau virevoltait sur sa toile.

— Fermez la bouche.

Comment diable avait-il pu se rendre compte que je l’avais gardée ouverte tout en contemplant l’œuvre qui prenait forme.

Tout à coup, il stoppa son travail et appela les enfants qui bavardaient plus loin toujours affairés à leurs châteaux.

— J’entends le marchand de glaces. Tenez, je vous donne un billet, allez vous faire plaisir.

Surpris par sa générosité, ils ne comprirent pas tout de suite.

— Je suis certain qu’il y a une petite gourmande parmi vous, me serais-je trompé ?

Les garçons se tournèrent vers une blondinette qui se pourléchait déjà les babines.

— Je te sens motivée pas vrai ? Allez filez, c’est moi qui régale !

Les enfants ne se firent pas prier et détalèrent.

— Vous aviez l’air d’un ours mal léché tout à l’heure, et maintenant vous leur offrez des glaces ?

Pensive, je le regardais. Il rangeait ses affaires. S’il ne voyait rien, il était extrêmement doué. Je ne parvenais pas à imaginer vivre sans contempler le soleil. Rien que les jours de pluie où il faisait sombre, je perdais le moral alors…

— Ce n’est pas vous tout à l’heure qui me disiez d’être zen ! Je ne suis pas malheureux. Je suis malvoyant depuis ma naissance. Ce n’est pas un accident. Je ne connais donc pas toutes ces choses dont vous n’arriveriez pas à vous passer. Les parfums, les ambiances, les sons me chantent une belle musique dans la tête.

— Comment avez-vous su que je m’étais rendu compte de votre handicap ?

— Lorsque vous vous êtes approchée de moi. Je n’étais pas tourné du bon côté.

— Je suis désolée.

— Ne le soyez pas. C’est ma vie. Je suis heureux et pas nostalgique du tout. De quoi pourrais-je l’être d’ailleurs ?

Il avait remballé ses affaires. Les enfants revenaient avec leur glace. Ils le remercièrent chaleureusement.

— Alors ces parfums ?

Sans se tromper, il désigna le chocolat, la fraise, l’abricot et la vanille. Il salua tout ce petit monde et se tournant vers moi il dit :

— Méfiez-vous de ne pas vous faire bousculer par une vague.

Je n’eus pas le temps de ranger ma serviette, je perdis l’équilibre et me retrouvais trempée des pieds à la tête. Il éclata de rire tout comme les enfants, ravis de voir que leurs châteaux tenaient encore debout, eux !

© Isabelle-Marie d’Angèle

À très vite…

Jeux des questions

Bonjour toi 😉

C’est chez Marlabis ici que j’ai trouvé ces questions. Va y faire un tour, tu y trouveras tout un tas de choses sympathiques.

Je me lance 😂

1-Pour quelles raisons tu réponds à mes questions ?

En voilà une question qu’elle est bonne. Je me le demande encore 😉, j’en avais envie tout simplement.

2- Vous écoutez quoi en ce moment ?

Juste à l’instant, c’est Jenifer : les choses simples.

3- C’est quoi le dernier truc que tu as mangé ?

Un carré de chocolat avec mon café.

4- Comment vas-tu en vérité ?

Bien je pense. J’ai parfois le moral en berne mais je m’évertue pour qu’il ne le reste pas longtemps. Je sais que le cerveau aime les choses négatives alors je lui en propose des positives.

5- Une femme : Plutôt pantalon ou jupe ?

Les deux mon général 😂. Le pantalon l’hiver et la jupe l’été.

Un Homme, plutôt kilt ou bermuda ? Pour les hommes, le kilt ? bof ! Le bermuda oui mais pas à fleurs 😁. Après, un homme en costume m’a toujours fait rêver avec la chemise ouverte pas de cravate. (Dans mes histoires, les hommes sont souvent ainsi 😂).

6- Pourquoi les chats passent-ils leur temps à sortir ou rentrer ?

Je pose la même question pour les toutous. Je ne sais pas, ils ont certainement des trucs à faire. Peut-être que nous aussi, sans nous en rendre compte nous faisons pareil, on se lève, on se rassoit, on se relève pour aller chercher un truc. Fais attention, je suis certaine qu’ils nous imitent.

7- Quelle est ta lecture du moment ? Tout l’monde peut y répondre à sa guise.

Sans regrets de Françoise Bourdin. C’est son tout dernier puisqu’elle nous a quittés. Le titre m’interpelle du coup.

8- Notez le 1er mot qui vous vient à l’esprit quand on vous dit : maison, terre, pluie.

Parfum. La nature qui vient de recevoir une belle averse sent divinement bon.

9- Quand vous êtes-vous senti pour la 1ère fois dans la peau d’un adulte ?

Que je n’aime pas cette question. Je n’ai pourtant pas le syndrome de Peter Pan, mais je ne sais pas si je suis vraiment une adulte alors que j’ai 3 grands enfants. Peut-être que j’ai eu l’impression de le devenir quand je me suis mariée, j’avais 18 ans. Après la vie se charge de te rappeler à l’ordre. Je crois que le pire est arrivé quand j’ai perdu mes parents à neuf mois d’intervalle. Là oui, j’ai compris que la vie me jouait un drôle de tour.  

10 -Quelle est la meilleure chose qui vous soit arrivée hier ?

Attends, qu’est- ce que j’ai fait hier ? Ah oui, c’était une journée pourrie, il n’arrivait que des trucs pas rigolos. Il doit bien y avoir un truc pourtant qui soit chouette… Ben oui, le sourire de mon homme bien sûr.

Voilà, j’ai répondu à toutes les questions. Si tu as envie de faire de même, n’hésite pas et va chez ici

À très vite..

3 p’tits chats – Agenda ironique Avril

Bonjour toi 😉

Chez Max-louis alias Iotop ici tu as toutes les consignes pour le nouvel agenda ironique du mois 😊.

Le thème c’est le chat et les mots à placer sont : automate, créature, usurpation, compresseur.

Voici donc ma participation 👇

3 p’tits chats, chapeau de paille…

3 p’tits chats… Chapeau de paille chapeau de paille…

— J’en ai ras le bol de cette chanson ! miaule le p’tit chat gris.

— Pareil, ronronne le 2e p’tit chat gris en passant sa patte par-dessus son oreille.

— Ils z’en ont pas marre de zette chanson que zes créatures hautes trois pommes répètent comme des hommes tomates.

Le 3e p’tit chat gris zozote. C’est Zébulon.

— Automates, on dit ! crache le 1er qui s’appelle Prof

Le 2e se fait les griffes sur le coussin et assène que c’est une usurpation de parler d’eux comme ça. C’est une chatte qui s’appelle Lolita.

— C’est quoi le rapport avec Zapeau de paille ?

— Il y en a pas.

— 3 p’tits chats, chapeau chapeau de paille, paillasson…

— Arrête, j’ai la tête serrée comme dans un compresseur.

— Z’est quoi un comprezzeur ?

Prof hausse les pattes épaules.

— C’est quand t’es ratatatiné, répond Prof.

— Avec de la confiture ?

Les yeux de Zébulon brillent et il se pourlèche déjà les babines. Lolita se tord de rire sur son coussin.

— Pas une tartine, chaton, ratatiné, écrasé comme une crêpe quoi !

— Z’est bon une crêpe aussi, et pourquoi on parle touzours des zzats et pas des zziens ?

— Parce que les chats font pas des chiens, tiens ! répond Prof.

— Ze crois que tu te trompes, c’est les zziens font pas des zzats.

— Ah ne joue pas au chat et à la souris avec moi, crache à nouveau Prof.

— Fais pas ta mauvaise tête, y a pas de quoi fouetter un chat non plus, minaude Lolita.

Prof se redresse, s’étire, et d’une démarche fière la queue levée, il dit :

— J’ai d’autres chats à fouetter moi, je vous abandonne.

— Ze te suis, ze vais attraper une souris à défaut de crêpe !

Quant à Lolita, elle continue de faire sa toilette. La nuit tous les chats sont gris, mais quand même !

© Isabelle-Marie d’Angèle (Avril 2023)

Toujours ici tu trouveras les mots des agendistes ironiques avrilistes 😂. Bonnes lectures.

À très vite…

Agenda Ironique Avril 2023

Bonjour toi 😉

Ce n’est pas un poisson mais … l’agenda ironique d’avril est déjà en ligne .
Merci Max-Louis pour ce nouveau sujet, à vos claviers les Agendistes ironiques d’avril.
Il n’y a pas de quoi fouetter un chat mais quand même va falloir s’y mettre 😂.

À très vite…

Le dessous des mots

Photographie Iotop 2023


Bon jour à tous,

Je suis désigné pour animer l’Agenda Ironique d’Avril 2023 suite à un vote et cela pour la cinquième fois (en fait, je tiens un registre sur un papyrus d’époque… industriel).

Je suis heureux d’apporter ma pierre à l’édifice sur les hauteurs de l’Agenda Ironique avec toujours de belles floraisons textuelles d’année en année. D’ailleurs, je me demandais, si un jour, il ne faudrait pas tous les réunir sur un blog ?

La Genèse de l’AI : ICI ou ICI et celui du mois de Mars 2023 : Isabelle-Marie d’Angèle

Je vous propose le thème: CHAT

Si le chat représente, au-delà des symboles et des configurations vivantes qui peuvent nous être familières, un félin de petite taille constitué de toutes ses facéties, la littérature n’est pas en reste pour lui apporter du poil de la bête. Aussi aux exemples, nous pouvons pêcher quelques éléments distingués :…

Voir l’article original 162 mots de plus

Agenda ironique -Mars- Résultats

Bonjour toi 😉

Voici donc les résultats de l’agenda . C’est Lyssamara pour son texte L’effleure du mâle avec 29,17 % de votes.

Vient ensuite Carnets paresseux avec Le réveil et le pissenlit et 20,83 % de votes.

En 3ème position arrive avec 12,5% JoBougon avec Ne vous fiez pas aux apparences ex aequo avec VictorHugotte et son pissenlit qui voulait se faire aussi belle que la rose.

Bravo à tous pour votre participation qui m’a sincèrement comblé de joie. C’était une belle expérience et je vous remercie de m’avoir permis de la vivre. Ce sera avec plaisir que j’hébergerai une autre fois cet agenda ironique.

Pour l’heure et le mois d’avril qui se profile à l’horizon c’est chez Ledessousdesmots que vous aurez la chance de trouver le nouveau sujet de l’agenda, à 37,5% des votes.

Je lui laisse donc le soin de vous proposer le nouveau sujet de l’agenda ironique qui je n’en doute pas une seconde sera tout aussi croustillant.

Belle journée à tous et à très bientôt pour de nouvelles écritures ironiques.

💖😊

À très vite…

Agenda ironique-Mars-Votes

Bonjour à tous 😉

Je tiens à vous remercier pour toutes vos participations à l’agenda ironique de mars aussi différentes les unes que les autres et toutes avec une belle histoire. Je l’ai dit à chacun et j’avais l’impression de me répéter, je les ai toutes aimées. Je le redis encore ici. Merci d’avoir jouer le jeu avec les contraintes que je vous avais données.

Je vous rappelle les participations, un coup de relecture et hop, c’est le vote pour ton histoire préférée (j’avoue, ça va être compliqué 😉).

https://touslesdrapeaux.xyz/agenda_ironique.html

Place maintenant aux votes. J’espère n’avoir oublié personne et que le vote se déroulera bien (on dirait presque des élections super importantes 😂). C’est la première fois que je fais ça, donc je demande toute votre indulgence si un couac se glisse dans l’histoire, quelle ironie ce serait !

Comme prévu, je vous laisse jusqu’au 30 pour voter.

Si d’autres participants souhaitent héberger le prochain agenda, n’hésitez pas à le dire en commentaires.

Rendez-vous le 31 mars pour les résultats 😊.

À très vite…