Humour toujours

Bonjour toi 😉

J’ai toujours aimé les clowns, ils me font rire. Une vraie gosse encore !

Sim avait choisi cette option 😂 heureusement pour nous, sinon quel ministre aurait-il pu être ? Remarque, ils sont tous un peu beaucoup clown mais ils ne nous font pas rire 😂.

À très vite…

Un peu d’humour

Bonjour toi 😉

Pendant quelques jours, je serai en pause dans une cabane où je ne crois pas qu’il y aura internet (c’est quoi ?), voire un wifi (quezaco), aussi je programme quelques mots d’humour pour ne pas abandonner mon blog et toi aussi par la même occasion, bon en fait, j’avoue tu vas me manquer 🤪.

Je t’ai donc concocté quelques phrases ou citation piquées ici et là dans mes archives, mes bouquins, bref mon bazar à moi 😂.

Comme je suis fan des chapeaux, voici ce que disait Philippe Geluck l’auteur de la BD Le Chat.

À très vite…

La famille

Bonjour toi 😉

En l’honneur de la journée internationale des familles, je me souviens…

* des week-ends où mes parents recevaient mes frères et sœurs. J’allais acheter à la boulangerie en face de la maison, la fameuse tarte au libouli spécialité du Nord.

* des grandes vacances où la maison pas du tout adaptée pour recevoir 15 personnes… recevait quand même 15 personnes. Repas sur la terrasse (heureusement il faisait toujours beau) du petit déjeuner au dîner.

* des petits déjeuners pantagruéliques de l’été avec la spécialité de la Lise faite que le mercredi. Je ne connais pas la recette, le boulanger n’a jamais voulu donner sa recette. Ici, c’est une photo de la brioche vendéenne qui ressemble un peu… mais de loin 😉. En tout cas, c’était rudement bon, si tu connais la recette, n’hésite pas à me le dire en commentaires.

* les grandes fêtes Noël, Pâques, la Pentecôte, l’Ascension. Les fêtes religieuses étaient particulièrement célébrées chez nous. Sans oublier, tous les baptêmes, communions et les mariages.

* les repas tout simplement sans qu’on ait quelque chose à fêter, juste pour le plaisir de se retrouver.

Parfois, je me demande comment mes parents faisaient pour réussir à réunir tout le monde. Il est vrai que nous avions une grande maison, ça facilitait les couchages.

Aujourd’hui, c’est d’un compliqué tout ça. Je n’ai pas réussi à recréer ces ambiances familiales, les emplois du temps sont toujours archi-bookés. La maison peut accueillir les familles mais une journée ensemble c’est déjà le bout du monde, les caractères sont tellement forts, dirais-je ! 😉. Et puis, il y a tellement de sujets de conversation à éviter que Monsieur Chéri et moi finissons par comprendre pourquoi les Anciens parlaient du temps, c’est neutre ! Mais avoue que ça restreint beaucoup la conversation. Il ne faut jamais grand-chose pour qu’une mèche soit allumée sans que tu t’en rendes comptes. Drôle de vie !

Pour terminer je partage ce texte qui reflète bien l’ambiance familiale dont je me souviens.

Placée au centre de la pièce, au centre de la vie, je trône. Je suis parfois petite et sers de route au tout petit qui fait glisser ses voitures. Je sais devenir très grande et très longue, c’est lorsque je revêts mes habits de fête. Je me pare alors de mille feux avec mes verres en cristal, mes serviettes brodées en forme de chapeau, et mes couverts d’argenterie. Des bougies scintillent sur moi et j’adore quand le monde est autour de moi et me complimente. Ils me touchent, s’exclament, m’admirent, et je suis la plus heureuse du monde. Sans moi, elle serait bien vide la pièce. C’est moi qui l’accueille quand il déploie son journal et qu’elle, elle ouvre son courrier. C’est encore moi qui me fais toute petite quand elle pose ses coudes sur moi, qu’elle prend appui pour se relever ou quand elle pose sa tête entre ses bras et qu’elle pleure.

Qui suis-je ? En bois, en fer forgé, en plastique, je m’adapte à toutes les situations. Qu’il fasse beau, qu’il pleuve, qu’il neige, je suis là. Parfois ronde, rectangulaire, hexagonale, ou carrée, je participe à tout, même sur des roulettes. Quelques fois bancale, abîmée ou retapée, je suis là. Je peux être colorée ou brute de décoffrage. Pour un pique-nique ou un mariage, je suis là.

Tu as deviné ? Regarde bien, je ne suis jamais loin de toi.

© Isabelle-Marie d’Angèle (mai 2023)

À très vite…

Nouvelles de mon jardin

Bonjour toi 😉

Cette année, il s’en donne à cœur joie mon jardin et je remercie Monsieur Chéri qui s’en est superbement occupé et qui en est fortement récompensé.

N’est-il pas magnifique ? Voici Monsieur Rhododendron.

Il n’est pas non plus et lui, il parfume tout le jardin, j’ai nommé Monsieur Seringat. Il s’est tellement épanoui qu’il vient gratter la fenêtre de notre chambre. Dès la fin de sa floraison, il sera taillé pour être encore plus joli l’année prochaine. (Je n’aime pas quand Monsieur Chéri le taille, mais il parait qu’il le faut et que c’est bien pour lui).

Celle-ci n’est pas encore ouverte, j’ai nommé Mme la Pivoine rouge.

Mais ses copines plus en avance s’en donnent à cœur joie, bonjour les pivoines roses.

Je ne les avais pas encore montrés, ils m’en ont fait la remarque, je répare mon oubli. Voici Messieurs Genêt et Fusain.

Bonjour Madame la Moutarde qui grimpe, grimpe 😉. Elle n’a pas de parfum mais elle est jolie.

Mesdames les Renoncules ne sont pas en reste.

Les voilà, Mesdames les roses jaunes au parfum délicat.

Voici un petit aperçu avec le lilas.

À très vite…

Lundi, je vais te raconter un truc

Bonjour toi 😉

Je vais te raconter un truc Lundi.

Dans un message envoyé à mon frère pour les fêtes de Pâques, après les salutations d’usage et le Joyeuse Pâques, j’avais glissé mine de rien Tu peux m’appeler tu sais, juste comme ça, même si tu n’as rien à me dire.

Dans mon monde de Bisesnounours, les frères et sœurs s’entendent bien, s’appellent pour rien, s’invitent pour rien et passent se voir quand ils n’habitent pas trop loin l’un de l’autre.

Dans la vraie vie, ce n’est pas tout à fait ça…

Mais quand le numéro de ton frangin s’affiche, tu es toute contente.

– Salut, comment tu vas ?

– Comme tu m’as dit que je pouvais t’appeler même quand je n’avais rien à te dire, ben voilà, je t’appelle, mais je n’ai rien à te dire.

– Bah tu vas bien trouver à me raconter quelque chose, raconte-moi tes enfants et petits-enfants par exemple, je ne les connais pas vraiment.

Alors il raconte, les études de l’un, l’idée de faire un tour de l’Europe à pied un autre, les problèmes de racisme pour un autre encore, et puis l’éloignement des enfants qu’ils ne voient pas comme il le voudrait, les nouvelles qui n’arrivent pas assez vite et les appels qui se font rares, il ne demande rien, il prend ce qu’on lui donne. Tout va bien pour lui, pas de problème de santé.

Ah nous avons bien parlé, une bonne demi-heure me dit mon portable. Quand il me dit au revoir et qu’il remarque que finalement pour quelqu’un qui n’avait rien à dire, il en a raconté des trucs, je ris et je lui dis Ciao, je n’ai pas le temps d’ajouter à bientôt. C’est mon frère ça, droit à l’essentiel, c’est fini on raccroche !

Il m’a fait plaisir cet appel, mais je réalise une chose, il ne m’a pas demandé de raconter mes enfants. Et la blessure à nouveau se réveille, commence à piquer…

Rappelle-moi mon mot phare de l’année ? Ah oui, sourire…

À très vite…

Nouvelles de mon jardin

Bonjour toi 😉

C’est fou comme le jardin change vite en ce moment 🙂. D’un coup, on dirait que Dame Nature s’éveille, c’est vraiment le printemps. En premier plan, je te présente les primevères qui se portent toujours bien. Tu remarqueras au loin Oxybulle cachée 😂, dès que je sors l’appareil, elle pose 😉.

Ici, les fraises nouvellement arrivées dans le jardin, elles sont en fleurs. Derrière elles, les giroflées de jardin ont quitté leurs pots pour être plantées en pleine terre.

Le lilas blanc sera bientôt en fleurs.

Le forsythia est toujours en fleurs et le seringat qui est tout en boutons se dresse derrière lui.

Les derniers arrivés Messieurs les œillets qui embaument 😊👇

Les mufliers rouges et les jaune et blanc 👇

Ici, les giroflées vivaces 👇 dont j’aime leurs parfums et leurs couleurs jaune et or 👇

Le freesia que j’ai découvert fleuri 😉 👇, lui aussi dégage un parfum agréable.

C’est tout pour aujourd’hui mais bientôt les pivoines …. mais chut ! Patience…

À très vite…

Comment Monsieur Lundi s’approprie le Lundi

Bonjour toi 😉

Revoilà monsieur Lundi et la Plume.

Je t’explique, je publie le lundi assez tard dans la journée, parce que je ne peux pas programmer mon billet. Pourquoi donc me demandes -tu ? Tout simplement parce que je ne peux pas écrire un texte sur le lundi avec le moral dans les chaussettes un vendredi 😂, t’as bien compris que les autres jours, j’ai plus la pêche 😊.

Bref…

— OHHHHHHHHHHHHHHHHHh Comment tu m’as fait cette semaine ?

— Ne râle pas, ça ne dure que 24 heures.

— C’est vraiment comme ça que tu me vois ?

— 😂😂 😂

— Au moins, je te mets de bonne humeur, ronchonne Lundi.

— Il faut que je te dise un truc, Lundi. Tu as compris pourquoi je retrouve mon ordi qu’à cette heure-ci ?

— Non, j’ai pas compris, mais tu vas me l’expliquer.

— Les autres jours, je…

— Ouais, les autres jours… et ils sont comment les AUTRES JOURS ?

— Pas la peine de crier.

— Alors, ILS SONT COMMENT ?

— Tu as vraiment un sale caractère, tu comprends pourquoi je te représente comme ça ?

— 😂😂 😂

— Il n’y a que toi qui ris.

— Peut-être que ceux qui vont me lire aussi, tu es trop drôle !

— ….

— Tu as perdu ta langue ?

Monsieur Lundi n’est vraiment pas content.

La Plume tente en vain de le reconnecter, mais…

On a perdu Lundi. La Plume pense qu’elle l’a vraiment vexé. Après tout, ce n’est pas de sa faute s’il tombe après le dimanche et qu’à cause de lui, il faut relancer la machine qui s’est un peu laissée aller pendant le week-end.

La Plume fait une tentative de conciliation, elle propose le dialogue (ce n’est pas très à la mode en ce moment 😉), mais Lundi campe sur ses positions.

— Et si Le lundi devenait ton jour avec une histoire ? Qu’en penses-tu ?

Monsieur Lundi semble intéressé. La Plume marche sur des œufs, si elle propose ça, il va falloir qu’elle s’y tienne, sinon, monsieur Lundi est capable de faire une grève de la publication et un Lundi qui bloque, ça peut devenir ennuyeux et entrainer une panne d’inspiration, une mélancolie qui s’installe et la page blanche qui se ratatine sur elle-même. Que dire des crayons qui vont se ranger dans les tiroirs et se dessécher, les feuilles des cahiers vont se coller entre elles et plus moyen de les ouvrir, non, il faut à tout pris éviter ça.

Un bureau trop bien rangé, ce n’est plus un bureau, un cerveau sans histoire à raconter c’est d’un triste !

La Plume prend son courage à deux mains (c’est lourd, le courage à retrouver le lundi 😉, je ne sais pas où il se cache d’ailleurs, mais, je vais le retrouver 😊 figure-toi que comme l’appétit vient mangeant l’écriture vient en écrivant 😉, bon je referme ma parenthèse, sinon je vais l’oublier celle-là 😂), donc la Plume prend son courage à deux mains, et affirme :

— Acceptes-tu de partager avec Mme la Chronique ?

— C’est qui celle-là ?

La Plume explique que c’est le retour des lectures.

— À ce que je vois, ce n’est pas non plus très régulier ça !

La plume n’en mène pas large et tente d’expliquer qu’elle n’a pas toujours le temps de lire.

Monsieur Lundi l’interrompt :

— Y en a un de bouquin qui attend sur ton bureau, il est bien terminé celui-là non ?

La Plume profite de cette brèche pour s’engouffrer dedans, sans le savoir monsieur Lundi lui a ouvert une autoroute.

— Justement, c’est parce que je prévoyais de te donner ta chance. Nous pourrions discuter tous les deux, es-tu d’accord ?

— Tope là !

— C’est ainsi que les lundis, tu auras droit à une histoire entre Lundi et La Plume, enfin une histoire, on va plutôt dire une…

— Ah ne commence pas à revenir en arrière, une promesse est une promesse.

— D’accord, d’accord.

La Plume s’incline.

Tandis que monsieur Lundi jubile.

© Isabelle-Marie d’Angèle (avril 2023).

À très vite…