2021 – Bonne année à vous

Je vous souhaite une très belle année 2021. Qu’elle vous apporte le bonheur, la sérénité, la joie, l’amour, la paix, et toutes ces petites choses qui rendent la vie encore plus belle. Ne gardons de 2020 que les bons souvenirs, parce qu’il y en a eu 😊 mais si mais si ! Regardons vers l’avant, vers la lumière. Tout est à écrire, tout est possible. Le livre est fermé, les pages sont blanches, à nous de les écrire d’une jolie couleur. Hauts les cœurs les amis ! 2021 pointe son nez !

No more champagne
And the fireworks are through
Here we are, me and you
Feeling lost and feeling blue
It’s the end of the party
And the morning seems so grey
So unlike yesterday
Now’s the time for us to say

Happy New Year
Happy New Year
May we all have a vision now and then
Of a world where every neighbor is a friend
Happy New Year
Happy New Year
May we all have our hopes, our will to try
If we don’t we might as well lay down and die
You and I

Sometimes I see
How the brave new world arrives
And I see how it thrives
In the ashes of our lives
Oh yes, man is a fool
And he thinks he’ll be okay
Dragging on, feet of clay
Never knowing he’s astray
Keeps on going anyway

Happy New Year
Happy New Year
May we all have a vision now and then
Of a world where every neighbor is a friend
Happy New Year
Happy New Year
May we all have our hopes, our will to try
If we don’t we might as well lay down and die
You and I

Seems to me now
That the dreams we had before
Are all dead, nothing more
Than confetti on the floor
It’s the end of a decade
In another ten years time
Who can say what we’ll find
What lies waiting down the line
In the end of eighty-nine

Happy New Year
Happy New Year
May we all have a vision now and then
Of a world where every neighbor is a friend
Happy New Year
Happy New Year
May we all have our hopes, our will to try
If we don’t we might as well lay down and die
You and I

Lyrics © Universal Music Publishing Group

BENNY ANDERSSON, BJOERN K ULVAEUS

Un cadeau pas comme les autres

Sur le blog de Jérome Daquin ici l’idée était d’offrir un cadeau pas comme les autres, la consigne était qu’il fallait que ce soit un humain mais pas un un animal. Il fallait écrire le mode d’emploi pour utiliser ce cadeau. Voici donc mon texte :

Quand la sonnette tintinnabula, Jules terminait de se raser. Un coup d’œil dans le miroir de l’entrée avant d’ouvrir la porte le rassura, il n’avait plus de mousse blanche sur le visage.

— Mais qu’est-ce que ?

— J’ai un colis pour vous. Vous êtes bien Jules CESAREZ ?

— Oui c’est bien moi, mais je n’ai rien commandé.

Le transporteur n’écoutait même plus. Pressé de terminer sa tournée, il déchargeait le carton, l’amenait dans le hall à l’aide d’un chariot, lui faisait signer le bon de livraison. Jules n’avait pas encore réagi qu’il était parti.

Heureusement qu’il était à l’endroit, parce qu’il n’était pas facile à remuer. Jules tourna autour. Les étiquettes « haut » « bas » « fragile » le rassuraient à moitié.

Curieux, il inspecta l’adresse. C’était bien lui. Jules CESAREZ, impasse des arènes.

Il alla chercher une paire de ciseaux dans le tiroir de son bureau et commença à enlever le papier qui enroulait le carton.

Pas un mot, pas une carte, rien ne le renseigna sur la provenance du cadeau. Sauf un post-it jaune où « Joyeux Noël » le narguait.

— Mais…

Jules n’en crut pas ses yeux surtout quand il se trouva face à une deux billes noires qui le fixaient.

— Mais…

— Ce n’est pas le mois de mai…

Il sursauta. Le cadeau parlait.

— Il va falloir que tu me programmes sinon, ça va vite tourner en rond et je n’aurais pas de conversation. 

Il arracha le carton et une femme de sa taille, de son âge, jolie, le regardait.

Jules était veuf depuis longtemps. Ses enfants ne cessaient de lui répéter de refaire sa vie, mais il n’y parvenait pas. Clothilde lui manquait trop.

Une notice d’explication était scotchée.

Pourquoi faire ? Il n’avait pas envie de ce cadeau bien trop encombrant. Ce n’était pas son truc tout ça. Un engin connecté ? Il avait internet parce que ses gosses lui avaient payé et insisté lourdement. Ils allaient l’entendre.

Il déploya quand même le papier. Il avait de la chance, il le français était en premier.

Tout d’abord, il devait trouver la clé pour la déverrouiller. Il chercha l’endroit pour l’introduire. Elle était si petite qu’une fois à sa place, il ne la voyait plus.

Aussitôt, les yeux de la dame battirent, comme si elle se réveillait d’un long sommeil.

Il parcourut le deuxième paragraphe. Il devait converser avec elle de manière à ce qu’elle enregistre ce qu’il aimait. Ainsi, elle pourrait dialoguer avec lui. Mais, ce qu’il n’avait pas lu c’est qu’il devait lui donner un prénom, auquel elle répondrait à chaque fois qu’il l’appellerait ou lui parlerait. C’était normal, quand même.

Jules se gratta la tête signe de profonde réflexion. Clothilde ? Impossible. Sa femme adorée allait se retourner dans sa tombe. Totalement immobile, l’inconnue ne bronchait pas, mais son regard semblait le suivre.

Julia, voilà ! comme ça, il ne l’oublierait pas. Jules et Julia. Donc, il devait le dire à haute voix et voir ce qu’il se passe.

Jules hésitait à parler à cette femme. Pourtant, il le murmura. Rien ne se produisit. Évidemment, il n’avait pas dû le dire assez fort.

— Julia !

Rien.

Il reprit la notice.

Si vous ne constatez aucune réaction, c’est que le prénom ne lui convient pas.

Jules jeta le papier sur la table et bougonna qu’elle aille se faire voir ailleurs. Il allait tout mettre à la poubelle et voilà. Sauf que… on ne jette pas une femme aux ordures. Comment allait-il expliquer ça à ses voisins s’il était aperçu. Il regarda à nouveau son cadeau et surpris, il découvrit une larme couler. Elle avait donc un cœur. Mais comment allait-il la nommer bonté divine ! comment savoir ce qui lui plaisait.

Comme il en avait l’habitude, il appela son épouse à l’aide.

— Si tu voyais ce qu’il m’arrive Clothilde !

Aussitôt, la dame s’agita. Stupéfait, il la contempla sortir de son carton, se secouer la robe, lisser ses cheveux et… lui sourire.

Il récupéra la notice et lut le troisième paragraphe.

— Parlez-lui comme à une personne, présentez-vous, elle enregistrera tout et saura ce qui vous fait plaisir au fur et à mesure de ce que vous lui raconterez, lui montrerez et lui apprendrez.

Jules se prit au jeu.

— Bonjour, je m’appelle Jules.

Ébahi, il l’entendit lui répondre.

— Enchantée, moi c’est Clothilde.

Et comme s’il la recevait comme une invitée, il lui offrit un café. Il alla chercher les tasses dans le buffet, mit en route la cafetière. Clothilde le suivait, enregistrait tous ses gestes et au moment où il allait la servir, elle lui désigna son fauteuil.

— Je vais le faire.

Il la regarda lui verser le liquide noir puis se diriger vers le placard. Elle y trouva une petite boite de biscuits qu’elle lui rapporta aussitôt.

Il lui saisit la main et chercha de l’autre la notice.

Le dernier paragraphe indiquait comment l’arrêter si elle devenait trop bavarde, trop active, bref si un bug survenait dans le programme.

Il froissa le papier.

Je n’ai pas le temps

Le temps manque pour tout

Honoré de Balzac

Je n’ai pas le temps, je n’ai pas eu le temps, prends ton temps, donne-moi du temps, le temps passe trop vite, je ne prends pas le temps…

J’ai l’impression que toutes ces phrases sont à mon image. Je me laisse déborder, je ne prends pas le temps, il file entre mes doigts.

Avez-vous déjà tapé sur un sablier pour que ça coule plus vite ?

Vous pouvez le faire, ça ne changera rien. Vous imaginez que le temps file à toute allure, mais c’est faux. Il prend son temps lui ! c’est nous qui nous en rajoutons encore et encore. Évidemment que nous ne pouvons pas tout faire, les journées ne durent que 24 heures. Elles ne sont pas plus courtes ni plus longues qu’avant ou qu’autrefois.

Regardez un sablier, écoutez une pendule, contemplez un balancier, c’est régulier. Pas plus vite, pas plus lentement.

Alors, prenons le temps !

Si je l’avais pris, j’aurais publié la suite de mon calendrier de l’avent. Il n’a plus lieu d’être maintenant, c’est trop tard. Le temps est passé, il ne reviendra pas.

Si je l’avais mieux géré, j’aurais lu vos publications, j’aurais écrit davantage, je vous aurais souhaité un joyeux Noël 😉.

C’est là que cette phrase «Ne laissez jamais le temps au temps, il en profite » prend toute sa signification.

Virgile disait Il fuit le temps et sans retour !

À demain… si j’ai le temps😉

Hiver, bonjour !

Au pays de l’hiver, bonjour le froid !

Ah oui, tu crois ?

Les arbres sont méchants !

Ils paraissent trop grands

Avec leurs corps sans feuilles

Ils nous regardent d’un drôle d’œil.

Pas questions avec le vent

De s’assoir sur les bancs.

La neige a tout recouvert

Disparu le manteau vert.

Au pays de l’hiver, pensons aux oiseaux !

Qui font le gros dos !

Dispersons les graines

Pour qu’ils viennent,

Dans les mangeoires,

Ils pourront y boire.

Au pays de l’hiver, Dame nature s’endort

Et nous offre un nouveau décor.

Du blanc, du gris

Des nuages gorgés de pluie.

Bonnets et pompons

Écharpe jusqu’au menton.

Au pays de l’hiver, pas trop de soleil

Et difficile le réveil.

Les jours sont trop courts,

Alors, commence le compte à rebours,

Pour que les fleurs s’éveillent

Et qu’elles nous émerveillent.

Seules les primevères

Font la fête en hiver.

Avec les pensées,

Elles égayent nos journées.

Et si nous papotions ?

Quand je publie sur Facebook, j’ai aussitôt des bonjours de ceux qui me suivent. Ici, ce n’est pas pareil et ça me désole un peu.

En fait, je ne sais pas si vous aimez, si vous passez une bonne journée, si vous préférez telle ou telle histoire.

Si je prends l’exemple de Marie-Sophie, je n’ai pas de réaction. Peut-être que c’est normal finalement.

Comment changer ça ? Devrais-je être plus présente ? Lancer un débat ? Heu…

Je me balade souvent sur vos blogs, je cherche ce qui m’intéresse sur d’autres, toujours pour découvrir ce que vous faites.

Évidemment, je ne peux pas passer tous les jours, parce que j’écris et  lis beaucoup.

D’ailleurs, peut-être que c’est ça qui vous plairez, que je vous raconte mes tribulations pour sortir tel ou tel chapitre. Ou peut-être que vous n’en avez rien à faire ce que je comprendrais aussi 😉.

Ah, j’oubliais ! sur Facebook, j’aime proposer un logorallye. Vous connaissez ? Chacun me donne un mot, et moi je crée une histoire.

J’adore écrire des histoires. Seriez-vous partant pour ce challenge ?

Calendrier de l’Avent

Suis tes rêves, ils connaissent le chemin

Le rouge-gorge, ami du jardinier. Chaque année, il revient chez nous !

Nourrir les oiseaux quand il fait froid. La nature pour moi, c’est important.

Mon beau sapin, qu’il soit grand ou petit, décoré quand même !

Ne soyez pas impatients …😉

Casser trois pattes à un canard

Cette expression, je l’ai utilisée il y a peu, en rapport avec une certaine photo publiée sur https://mauxetcris.com/ 🤣 En clair, elle veut dire que c’est d’une banalité à vous couper le souffle 😂.

Chez https://lilousol.wordpress.com/ les expressions rigolotes ont la côte, et moi, celle-là, elle me plait bien. Vous pensez bien que les canards à trois pattes n’existent pas 😂 d’où l’expression ! En clair, ça ne casse rien, mais c’est beaucoup moins imagé. Vous ne trouvez pas ?

L’annonce de Mélusine

Je suis déçue et malheureuse. Pourquoi mon amie Mélusine ne m’a rien dit ? Je me souviens que lorsque nous étions gamines, nous nous racontions tout. Adolescentes, il n’y avait pas de secrets entre nous. Je partageais tout de ma vie, pourquoi ne m’a-t-elle pas parlé ? Je ne connais même pas son chéri ?

Je suis statufiée les bras ballants devant sa porte.

– Rentre, ne reste pas dehors.

– Tu es certaine ?

Je ne reconnais pas ma voix. Quand j’ai l’impression qu’on m’a trahie, je deviens agressive. Mélusine le sait.

– Ne fais pas ta mauvaise tête MarieSophe. Entre !

Elle me tire par le bras sans ménagement.

– Je ne pouvais pas t’en parler, tu m’as lâchement abandonnée.

Vlan ! Prends ça dans les dents. J’encaisse sans mot dire.

– C’est vrai non ?

J’opine et tente un vague :

– Le portable ? La vidéo ?

– Je voulais te le dire de vive voix. Et puis… je ne pouvais pas me déplacer.

– Pourquoi, tu as des problèmes ?

Aussitôt, je m’inquiète.

– Au début oui, mais aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre.

Je n’ose pas lui poser de questions, alors que ma curiosité est à son comble. Qui est l’heureux élu ? Pour quand est prévue la naissance ? Sait-elle si c’est un garçon ou une fille ?

Devant mon silence, elle sourit.

– C’est pour janvier et il n’y a pas de papa.

J’ouvre de grands yeux.

– Il y avait, mais il n’y a plus.

Je me tais toujours enregistrant les informations au fur et à mesure.

– C’est un petit mec. Je l’appellerai Enzo.

Je ne sais pas quoi dire, tellement je me sens abandonnée. Elle vient s’assoir près de moi et passe un bras autour de mes épaules.

– Tu seras sa marraine. Nous allons former une belle famille tu verras, avec Archibald et toi.

– Je suis heureuse pour toi, mais tu n’as pas peur de ne pas y arriver toute seule ? Le papa, c’est le motard dont tu m’avais parlé cet été ?

– Je suis une grande, je saurais faire. Le père, ça n’a pas d’importance.

– Quand même Mélusine, tu…

– Il m’a laissé tomber avant d’être au courant, donc…

– Mais… vous ne vous étiez pas protégés ?

Elle se lève et met en route la bouilloire électrique. Elle sort les mugs et installe le tout sur la table.

– J’ai cru que c’était sérieux… Je me suis trompée.

– Tu ne prenais pas la pilule ?

– Si… mais j’avais arrêté. J’ai la trentaine MarieSophe, j’avais envie d’avoir un bébé. Il était là, voilà !

– Tu veux dire que c’est tombé sur lui, mais que ça aurait pu être quelqu’un d’autre ?

Elle ne répond pas. Quelle piètre amie je suis, pour ne pas m’être rendu compte qu’elle désirait un enfant. Je n’ai pas à la juger. Je me lève à mon tour et la prends dans mes bras, puis je pose ma main sur son ventre et murmure :

– Bonjour, Enzo je suis ravie d’avoir un filleul.

– Ah ! vous êtes là les filles ! Je m’en doutais !

Archibald nous rejoint.

– Alors, tu as appris la nouvelle ? Mélusine va nous faire un petit ! Entre toi la marraine et moi le parrain, il ne va pas être sans rien ce gamin. Pas trop surprise ? je souhaitais qu’elle t’en parle. Mais tu la connais, elle voulait te voir en vrai. Je suis certain que ça t’a fait de la peine de ne pas être au parfum.

Il me tend les bras et je m’y blottis. Que ferais-je sans lui ?

– Au fait, Raphaël est venu chercher sa baguette. Je lui ai annoncé que tu étais revenue. Il va passer te voir ce soir.

– Je croyais que nous allions manger tous les deux ?

– Mais oui, je l’ai prévenu qu’il ne reste pas longtemps.

Je soupire. Je suis rentrée, mais tout est comme je l’ai laissé. Enfin pas tout à fait, pensais-je en contemplant Mélusine. Mon téléphone vibre. Je le saisis et quand je vois le nom qui s’affiche, je me dis que décidément, rien n’est simple dans ma vie. C’est Morgan !