Le printemps est revenu

Bonjour toi 😉

Hello, le printemps est là ! et dans le jardin ça se voit, ça s’entend et ça se sent.

Les primevères se portent bien.

Tu aperçois les jonquilles et les jacinthes. Ci-dessous des grandes 😉.

Ici des plus petites.

Le rosier démarre ci-dessous 😊

Les pivoines sortent de terre et sont en pleine forme 💐.

Le tapis de violettes s’en donne à cœur joie et embaume 🌺.

1ère tulipe, les autres se font attendre 🌹.

Le forsythia est en fleurs 💐.

Alors lui, le 1er œillet, joue à cache-cache , j’adore cette fleur 💖 pour son parfum poivré.

Belle journée à toi qui passes ici 💐💖.

À très vite…

Samedi Musique

Bonjour toi 😉

Et si on parlait un peu générique de feuilletons ? Alors celui-là, impossible d’y couper 😂mais ça ne nous rajeunit pas tout ça 😂.

Bon samedi 💖💐 et dis-moi, c’était qui tes acteurs préférés ? Alors moi, l’inoubliable Bobby Ewing. Ok, il a vieilli lui aussi 😂

À très vite…

À la Saint Patrick

Bonjour toi 😉

Pour chaque pétale de trèfle, tu feras un vœu, bonne santé, bonne chance et bonheur pour chaque jour de ta vie.

À la Saint  Patrick
Invite Dominique
Les pétales de trèfle tu compteras
et de la bière tu boiras.

À très vite…

Un héritage empoisonné

Bonjour toi 😉

Même si c’est la journée mondiale du sommeil 🥱😴, je ne vais pas m’endormir sur mes lauriers. La fin du thriller approche, je partage donc un nouveau chapitre. Non, non, on ne se recouche pas 😂

Chapitre 30

Daniel Faventiny accompagné de son malinois partit en promenade. L’animal l’entraîna à plusieurs kilomètres de chez lui. Le commandant avait emporté un sac à dos et avait prévenu qu’il sortait prendre l’air. Même s’ils étaient inquiets, ses parents ne firent aucune remarque. Daniel leur avait montré qu’il avait son portable. Il était donc joignable à tout moment.

Le colonel le regarda disparaître au bout de l’allée. Sa femme posa son menton sur son épaule et soupira.

— Tu sais ce que je crois Anne-Marie ? murmura Gérard Faventiny, c’est que notre fils a parfaitement recouvré la mémoire voire même qu’il ne l’a jamais perdue.

Son épouse se recula pour mieux le contempler.

— Il ne nous mettrait jamais dans le doute comme ça !

— Pour les besoins de l’enquête, si évidemment. J’aurais fait la même chose. Tu n’as pas remarqué comment il regarde Coralie ? Et surtout comment, elle, elle vit cette amnésie ? Elle ne semble pas inquiète du tout, pas malheureuse. Elle ne cherche pas à stimuler sa mémoire parce qu’elle sait que c’est inutile. Sois rassurée, ma chérie, ton fils a toute sa tête.

Anne-Marie soupira et se blottit à nouveau dans les bras de son mari.

— Je suis déçue qu’il ne nous fasse pas confiance.

— Ce n’est pas une question de confiance, c’est de la prudence tout simplement.

— Si tu es sûr de ça, alors tant mieux.

— Cette affaire doit être résolue, Anne-Marie.

Juliette Tomys buvait le café tranquillement, postée à son carreau. Elle regardait son voisin qui montait dans sa voiture comme chaque jour. Il partait à l’hôpital. Soudain, elle aperçut son amie Corinne Vitrail qui s’arrêtait devant chez elle. Lorsqu’elle descendit de son scooter, le médecin baissa la glace. Juliette entrebâilla sa fenêtre pour écouter. Corinne enlevait son casque quand elle se rendit compte que Frédéric Marteau la fixait. Surprise de le trouver là, elle s’approcha du véhicule.

— Bonjour Docteur. Vous habitez ici ?

— Il paraît. Et vous ?

Le ton froid et coupant employé la stoppa net dans son élan d’expliquer qui elle venait voir.

— Pas du tout, je fais d’autres ménages pour arrondir mes fins de mois. J’ai garé mon engin sur le trottoir, mais je crois que je me suis trompée d’adresse.

Elle fit mine de chercher sur son téléphone, remit son casque et enfourcha son scooter.

— C’est bien ce que je pensais ! Désolée, je suis déjà en retard. À bientôt docteur, bonne journée.

Elle démarra alors que Frédéric Marteau remontait sa glace, et s’en allait. Elle fit le tour du pâté de maisons, vérifia qu’il avait bien disparu et revint chez Juliette Tomys. Celle-ci vint à sa rencontre, ouvrit le portail et l’invita à mettre son scooter dans son garage.

— Il n’avait pas l’air de bon poil. Je pensais qu’il était déjà parti. C’est la première fois que je le croise ici.

Corinne entra à la suite de Juliette et posa son sac sur la table.

— Tu désires un café ?

Juliette lui en versait une tasse.

— Oui je veux bien. Quand tu me racontais tes histoires avec ta copine qui s’est fait assassiner, je ne voulais pas le croire qu’il pouvait être aussi bizarre. Mais comme je l’ai vu ce matin, je comprends mieux. Ce n’est pas le même homme.

— Qu’est-ce qui t’amène ? Tu ne viens jamais si tôt d’habitude, c’est pour ça d’ailleurs que tu l’as croisé.

— Il faut que je te parle d’un truc et tu me diras si ça a un lien avec ce que tu me racontais.

Frédéric Marteau entra dans son bureau après avoir salué ses collègues et sa secrétaire. Il avait mal dormi. Lorsqu’il était rentré chez lui la veille, il n’avait eu de cesse de penser qu’il avait oublié quelque chose d’important. Ses absences lui reprenaient. Le stress et l’alcool ne faisaient pas bon ménage avec son traitement et il avait forcé la dose de neuroleptiques pour pouvoir être au top avec Faventiny. Évidemment, il avait droit aux effets secondaires, surtout qu’il avait bu pour oublier sa défaite. Il devait avoir une sale tête parce que ses collègues l’avaient regardé bizarrement.

Il jeta un œil sur son agenda et laissa échapper un soupir de soulagement. Il avait devant lui une heure avant son premier rendez-vous.

Il se planta devant le miroir et tenta de se remémorer la scène d’hier. Il se revoyait arracher son visage. Il s’était déchiqueté. Qu’en avait-il fait ? Il vérifia sa poubelle et ne trouva rien. Il se baissa pour inspecter sous son bureau.

— Bordel ! la femme de ménage est passée.

Il repensa alors à Corinne devant chez sa voisine. Elle lui avait raconté une histoire à dormir debout, il en était certain. Une simple coïncidence ? Il n’y croyait pas. Il ne l’avait jamais vu dans son quartier. Elle avait paru surprise de le voir là et ne pas savoir qu’il y habitait. Ce soir, il irait questionner Juliette Tomys. Elle pourrait peut-être le renseigner, elle qui était toujours au courant de tout. Après tout, elle s’était peut-être vraiment trompée d’adresse.

Daniel reconnut immédiatement la maison où il avait été séquestré la première fois. Son chien à ses pieds, lui léchait les mains.

— Tu m’avais suivi jusqu’ici ?

Le regarde empli d’amour ne le lâchait pas. Daniel s’accroupit pour le caresser. Il entendit alors une voiture stopper devant la bâtisse. Il se baissa davantage pour ne pas être aperçu. Deux hommes qu’il connaissaient bien descendirent du véhicule : Karl et Richard.

Ils entrèrent dans la maison. Daniel hésita. Il remarqua un voisin sans doute, qui venait dans sa direction. Il allait emprunter le même sentier que lui certainement. Daniel fit mine de refaire son lacet et se leva quand il arriva face à lui. Hubert ne broncha pas. Ils se firent un signe de tête. L’inconnu chaussé de bottines de randonnées et d’un bâton de marche le dépassa lorsque Daniel l’interpella.

— Excusez-moi monsieur ?

Il s’arrêta et se tourna vers lui. Il mit sa main à son chapeau pour le saluer. Daniel reprit :

— J’ai certainement dû me tromper. Cette maison est bien à vendre ? Je ne la pensais pas si éloignée de tout.

L’homme répondit :

— Ce serait bien si elle changeait de propriétaire, le médecin qui l’occupe est spécial comme les personnes qui viennent chez lui. C’est pas que je veux faire ma mauvaise langue, il peut recevoir n’importe qui vu qu’il est docteur. À mon avis, c’est des zinzins de la tête ! Alors, si la baraque est à vendre, je serais bien content et croyez-moi, il n’ y aura pas que moi. Le quartier est sympa et la boulangerie n’est pas loin.

Heureux de bavarder, Daniel ne parvenait pas à en placer une. Il réussit quand même à l’interroger de nouveau.

— Vous connaissez peut-être le nom du propriétaire ?

— Pour sûr ! C’est le chirurgien de la plastique, Marteau qu’il s’appelle. Je ne lui ferais pas confiance avec un nom pareil, enfin moi ce que j’en dis, mais je bavarde, je bavarde, je n’arriverais jamais à faire mon nombre de pas. Bien le bonjour, monsieur, et bonne chance pour votre recherche.

À suivre…

© Isabelle-Marie d’Angèle

À très vite…

Haïku du jour

Bonjour toi 😉

Te rappelles-tu ? Je t’avais dit que dans mon jardin, les crocus étaient jaunes alors que l’an dernier ils étaient mauves.

Les voilà, ils sont arrivés, et sans prétention aucune, je leur dédie mon haïku du jour.

Ils sont arrivés
Les crocus violets sont nés
Ils ont pris leur temps



À très vite…

MaLou et Millie, bavardages

Bonjour toi 😉

— Dis MaLou, tu aimerais aller sur la lune toi ?

Pourquoi cette question ? Millie a montré son cahier d’écrivain à MaLou, oui c’est comme ça qu’il s’appelle son cahier de production d’écrits.

Millie a dû y répondre, dire pourquoi et ce qu’elle imaginerait là-bas.

MaLou feuillette et parcourt les mots de Millie et en oublie de répondre à la question. Elle est rapidement rappelée à l’ordre.

— C’est vrai que t’es jamais montée en avion, alors une fusée !

Éclats de rire des deux protagonistes.

— Oui imagine un peu la trouille que j’aurais.

— D’accord, mais fais comme si tu y allais.

MaLou imagine le paysage lunaire qui ne l’inspire pas du tout. Millie reprend :

— Tu pourrais en écrire des choses.

— Ah oui ? Avec ma combinaison de cosmonaute et mon crayon qui s’envolerait dans l’univers ?

MaLou imagine la scène et se met à rire aussitôt imitée par Millie.

— Ce serait trop drôle !

— Pauvre crayon perdu à jamais. Il tournerait en rond sans jamais plus pouvoir écrire un mot. Franchement Millie, même avec beaucoup d’imagination, je n’arrive pas à me projeter aussi loin.

— Ce serait extraordinaire quand même ! Surtout quand on reviendra et qu’on racontera tout ce qu’on a vu.

Millie en parle comme d’un voyage tout à fait normal en voiture ou en train, en avion ou en bateau.

— Après tout, ce n’est qu’une fusée.

— C’est vrai ça ! Pense un peu, il n’y aurait pas d’embouteillage là-haut.

— Je verrais les étoiles de près, peut-être que je pourrais en décrocher une.

— Alors là, je ne sais pas trop, je crois que plus on s’approche, plus elles s’éloignent.

— Si tu ne viens pas, je te verrais d’en haut, tu serais toute petite.

— Pour le coup, oui, je serai minuscule, peut-être que tu ne me reconnaitras même pas. Tu sais quoi ? Je crois que ce qui me plairait bien sur la lune, c’est qu’on ne pèse pas lourd et qu’on marche en sautant.

— Tu crois qu’on pourrait se donner la main ?

— Bien sûr, mais avec nos combinaisons, ce ne serait pas trop pratique.

— Tu saurais la conduire toi, la fusée ?

— Heu… Déjà que je me perds quand les panneaux changent de place alors…

— Ouais, ben on n’est pas arrivé alors !

Elles éclatent de rire.

À très vite…

Les émojis et moi

Bonjour toi 😉

Je ne sais pas si tu as remarqué, je suis fan des émojis 😉.

Je sais, parmi vous, il y en a certainement qui déteste ça. Je suis d’accord, parfois, ils ne reflètent pas vraiment le sentiment que je veux faire passer 😁. Par exemple, tu comprends quoi avec celui-là ? 😁. Tout simplement, le sourire forcé, tu sais celui qu’on te demande de faire sur la photo 😂. Par contre celui-là, c’est un véritable éclat de rire.

Tu as les émojis qui reflètent les sentiments et que j’emploie souvent pour faire passer un message. Je les décrypte avec toi pour qu’on soit bien d’accord.

🙂 le sourire.

😉 le clin d’oeil (je l’aime bien celui-là, c’est d’ailleurs lui qui te salue tous les jours).

🥴 Je l’utilise quand je n’ai pas compris un truc, que c’est compliqué, que j’ai fait une bêtise (😂) qu’il m’est arrivé quelque chose. C’est un peu dans les dessins animés, quand tu t’es pris une porte 😂, tu vois l’image ?

😏 Il veut dire, bof, moyen, clin d’œil en te disant Ouais.

🙄Quand ça ne va pas, que je ne comprends pas, que je ne suis pas d’accord. Imagine, tu lèves les yeux au ciel en soupirant.

😤 Colère. Ils apparaissent dans mes billets d’humeur ou dans mes coups de gueule.

😱Oh la la, c’est la panique.

🤗 Félicitations, bravo (pas trop difficile 😃).

😌 Triste.

😣 Pas content.

Passons maintenant aux évènement exceptionnels 😉.

💐 C’est le printemps, je t’offre un bouquet. Je peux aussi le faire pour un anniversaire.

💖Quand je te souhaite une bonne journée et plein de belles choses positives. Je ne te dis pas que tu as tout mon amour quand même 😂 faut pas rêver non plus 😁.

Ensuite, tu as ceux qui parlent d’eux-mêmes suivant le sujet : ☂🌹🌼🎶🌞🐕‍🦺.

Tu as tout compris ? 🧐🤔

😉😂

💖💐

À très vite…

Son autre mort – Elsa Marpeau

Bonjour toi 😉

Nous sommes lundi et qu’est-ce qui est écrit sur mon agenda ?

Les lundis sont comme des ex : même s’ils sont ennuyeux, ils finissent toujours par revenir 😂

Trêve plaisanterie, si je te partageais mon retour de lecture ça te plairait ?

Alex mène une vie normale jusqu’à l’arrivée de l’écrivain Charles Berrier dans le gîte rural qu’elle tient avec son mari. Une nuit, l’homme essaie de la violer. En cherchant à se défendre, elle le tue. Paniquée, craignant que les conséquences de son acte ne détruisent sa famille, Alex dissimule le corps. Avant que la disparition de Berrier ne soit connue, et pour éloigner d’elle les soupçons, Alex décide de s’infiltrer dans son entourage pour trouver qui, parmi les proches de l’écrivain, aurait pu l’assassiner…

Le thriller n’est pas ma lecture de prédilection, mais c’est en me promenant entre les stands du Salon du livre de Brive que j’ai découvert l’auteure, Elsa MARPEAU. Elle est la créatrice de la série Capitaine Marleau.

J’ai un peu discuté avec elle, notamment de la différence qu’il y a entre écrire un roman et écrire un scénario.

Bref, j’ai pris le temps pour aller à la rencontre de ce bouquin, la dédicace date de septembre 2019. Il était dans ma PAL et enfin, je m’y suis mise.

Je suis très mitigée. Effectivement, c’est un polar qui te tient en haleine parce que comme dans la série Columbo, tu sais rapidement qui a tué qui. Ici, ce n’est pas le policier qui va tenter de découvrir le meurtrier, c’est celui-ci qui va brouiller les pistes pour qu’il ne soit pas accusé. Et ça marche ! D’où le titre.

Quand tu regardes la couverture, tu vois deux visages. Effectivement, Alex en a deux. Dans sa maison d’hôtes tenue par elle et son mari, c’est une femme effacée qui ne sent pas à l’aise dans sa vie.

Lorsqu’elle devient la meurtrière, c’est quelqu’un d’autre qui entre en scène. Avec un changement de look radical, Alex est plus sûre d’elle, elle apprend à refouler ses angoisses, à vivre sans sa famille et à aller à la rencontre des gens.

Au fil des chapitres, je suis sidérée par l’audace d’Alex qui fait comme si le brillant auteur était toujours vivant. Elle distille des publications sur les réseaux sociaux laissant croire que c’est lui qui les écrit, elle va chez lui et parle avec sa femme, devient l’amie de sa maîtresse et rend visite à son éditeur, personne n’y voit que du feu. Impressionnant ! Elle se fait passer pour la secrétaire de Berrier, celle qui gère son roman et tout le monde gobe la supercherie sans se poser de questions.

Sauf un détective privé à qui on ne raconte pas des bobards. Il sent immédiatement l’entourloupe, je cite « Je ne serai pas étonné qu’il y ait une part de vérité dans vos mensonges ».(dans la série Columbo, ce serait lui l’inspecteur), mais il ne détient aucune preuve.

Là où ça se complique dans ma lecture c’est qu’un truc m’a certainement échappé, tout semblait bien rouler, et soudain je me demande que vient faire ce site de rencontres sur lequel Alex s’inscrit. Pour brouiller vraiment bien les pistes et que ce détective ne lance pas la police à ses trousses, elle doit verrouiller rapidement la mort fictive de Berrier. D’où le site de rencontres, trouver un homme roux qui lui ressemble, l’accrocher pour qu’ils partent ensemble et qu’elle puisse monter son histoire de disparition de l’écrivain…

Bref, lorsqu’Alex rentre enfin chez elle et que les réseaux sociaux se déchainent, elle semble apaisée. Elle ne sera pas inquiétée. Non, mais moi je n’ai pas tout compris.

C’est un bon roman policier. L’as-tu lu ? Si oui, j’attends avec plaisir tes commentaires.

À très vite…