Samedi Citations

Bonjour toi 😉

J’ai tellement de choses à dire en choisissant cette citation que je ne sais pas par où commencer 😊🤔😂, alors je te livre pêle-mêle mes pensées 😊.

* Inlassablement, les feuilles tombent et d’autres reviennent à la saison prochaine, les fleurs naissent, nous embaument, puis fanent peu à peu et meurent. Tu voudrais bien qu’elles arrivent plus vite, tu arroses, tu t’impatientes, tu arroses à nouveau… la nature, elle, a tout son temps.

* Décide de programmer que ces fleurs viennent plus tôt, elles ne survivront pas et n’auront aucun parfum. Tu veux des tomates au printemps ? Elles n’auront pas de goût.

* Le drapeau rouge sur la plage te prévient que la mer est dangereuse, tu décides de la braver quand même, tu as tort, tu mets ta vie en danger et celle des sauveteurs.

* La météo t’a averti qu’il risquait d’y avoir des avalanches, mais le ciel est bleu, elle se trompe. Non, c’est toi qui te trompe et te voilà en danger.

As-tu d’autres idées ? N’hésite pas à me les donner en commentaires.

Bon samedi 💖☘

À très vite…

Agenda ironique de Mai

Bonjour toi 😉

Voici venu le temps de l’agenda ironique. Il se passe ce mois-ci chez JoBougon , voici un extrait du thème et vous trouverez tout bien expliqué ici.

Voici donc ma participation 👇

Lorsque Dame Liberté se trouva face à la prison de Nantes l’ann didou didou d’ann, les mains attachées, elle en fut fort marrie.

Le geôlier encore bien davantage, l’ann didou didou d’ann.

— Fichtre ! si je m’attendais ! Vous ici ? Mais qu’avez-vous donc fait pour vous trouver ainsi emprisonnée ?

 — Mon pauvre ami, sur le pont j’ai trop dansé, l’ann didou didou d’ann,.

— J’ai connu une Dame Cigale, corbleu ! elle avait trop chanté.

Tous deux avançaient vers la geôle attribuée à Dame Liberté. Il ne faisait pas très clair, l’air était froid et humide.

— Vous ne serez pas seule, deux femmes ont été amenées aux aurores. L’une clamait que nous étions tous égaux, l’autre que nous étions frères. Quel grabuge morbleu, sur la place publique. Elles n’ont pas été pendues, mais peu s’en fallut. Dame Constitution s’en est mêlée et les a mises au cachot. Elle devait réfléchir. Vous devriez peut-être la rencontrer.

Le geôlier sortit le trousseau de clefs. Le bruit de ferraille dans la serrure rouillée arracha des cris aux prisonnières qui sommeillaient.

— Entrez Dame Liberté, je vais de ce pas demander audience à Dame Constitution.

Dame Liberté se frotta les poignets, enfin détachés, et contempla ses comparses de prison.

— Liberté est votre nom ? demanda l’une. Moi, c’est Fraternité et voici ma cousine Égalité. Ne pensez-vous pas que nous pourrions nous allier ?

Dame Liberté réfléchit. Elle se voyait bien flottant au vent sur des banderoles ou gravé sur des murs.

— Liberté, Égalité, Fraternité, murmura-t-elle.

— Nous pourrions traverser les siècles, qu’en pensez-vous ? insista Dame Fraternité.

— Sans être bannies ? osa dire Dame Égalité qui était peu bavarde.

— Toujours respectées ? continua Dame Fraternité.

— Ce serait merveilleux, murmura Dame Égalité.

— L’une d’entre vous connait-elle Dame Constitution ? Espérons que notre bonhomme de tout à l’heure aura gain de cause.

C’était dans une prison de Nantes, l’ann didou didou d’ann, y avait trois prisonnières. 
Liberté, Égalité, Fraternité l’ann didou didou d’ann
Constitution vint les voir l’ann didou didou d’ann
Et les lia à jamais l’ann didou didou d’ann
Gravées sur le papier l’ann didou didou d’ann
Elles traversent les années l’ann didou didou d’ann.
On en parle encore aujourd’hui l’ann didou didou d’ann.

© Isabelle-Marie d’Angèle ( agenda ironique mai 2024)

Toutes les participations sont les bienvenues et n’hésite pas à aller lire les agendistesironiques ici.

À très vite…

Jeudi Poésie

Bonjour toi

Entends-tu le bruit de l’eau
Fa Do Sol Mi Ré Do
Elle glisse sur les rochers
Mi Fa Sol Mi Do Ré
Une gouttelette par ici
Do Ré Mi Fa Sol Si
Une gerbe d’eau par là
Sol Si Ré Mi Sol Fa
Parfois l’eau s’affole
Do Ré Mi Fa Mi Sol
Tu sors ton parapluie
Ré Mi Sol Fa Do Si
L'eau c'est Cadeau
Sol Mi Ré Fa Sol Do

© Isabelle-Marie d’Angèle (mai 2024)
À très vite…

Héloïse et Stefano

Bonjour toi 😉

Comme c’est le jour des enfants, je continue l’histoire d’Héloïse et Stefano dont tu peux retrouver les précédents épisodes ici.

Straurius sonda le cœur de la grenouille. Celle-ci promit ! Elle ajouta pourtant, et seul le sorcier pouvait l’entendre :

— Je peux faire en sorte qu’il ne tombe pas sous mon charme, je ne ferai rien dans ce sens, mais je suis une sorcière et je ne peux pas empêcher mes pouvoirs d’agir.

Straurius la connaissait bien, il savait qu’il jouait un jeu dangereux. Charlie ne lui pardonnerait jamais si Joe souhaitait suivre la grenouille métamorphosée en Nymphaïa, sorcière des rivières.

Certes, il avait le pouvoir de lui supprimer ce don, mais il ne voulait pas rompre sa promesse. Nymphaïa avait été punie, et le deal était qu’elle redevienne comme avant si un mortel l’embrassait. Il n’avait jamais imaginé que ce serait l’homme de Charlie.

L’idée que Shearah alias Charlie revienne dans son monde pour chercher Joe l’effleura et le fit sourire. Après tout pourquoi pas ? Ce serait amusant et ça permettrait à Héloïse de continuer son enseignement sa mère à ses côtés.

Straurius prit sa décision, ce serait ainsi. Jo pouvait embrasser le batracien.  

— Tu es formidable papa Joe, je suis fière de toi.

Stefano n’était pas aussi enthousiaste. Joe s’approcha de la grenouille que tenait toujours Straurius et alors qu’il allait poser ses lèvres sur la bouche de l’animal, un cri retentit :

— Non !

Charlie debout à la porte de la grange contemplait la scène avec stupeur.

Straurius soupira. Il en avait assez. Il avait autre chose à faire que de régler ces histoires de mortels, c’était toujours pareil avec eux, il y avait souvent quelque chose qui clochait.

Il lâcha Gertrude qui s’écroula sur le sol et gronda.

— Pourquoi non ? N’as-tu pas confiance en ton mortel ?

— Ce n’est pas en lui que je n’ai pas confiance, mais en elle.

Elle désignait Gertrude, vexée de s’être ainsi retrouvée affalée par terre comme une crêpe. Héloïse intervint alors :

— Mais pourquoi ? Papa Joe est gentil de faire ça, la sorcière des rivières pourra redevenir comme avant et tout sera fini.

Elle attrapa l’animal et le tendit à Joe qui sans réfléchir et parce que lui aussi avait envie d’en terminer avec cette histoire à dormir debout, embrassa rapidement la bête. Rien ne se passa !

— T’es sûre qu’il ne fallait pas dire un truc, une incantation, c’est pas comme ça qu’on fait, maman ? Et toi, la sorcière des rivières ?

La gamine s’énervait et les larmes n’étaient pas loin. Déçue, elle lâcha Gertrude qui s’écroula au sol et… le miracle eut lieu. Des milliers de gouttelettes de rosée scintillantes tombèrent du ciel et enveloppèrent Gertrude qui peu à peu retrouva sa forme humaine.

Aussitôt, Straurius l’enveloppa dans un halo de lumière et ils disparurent tous les deux. Jo statufié regardait l’endroit où était apparue Nymphaïa, Stefano écarquillait les yeux émerveillés, mais Héloïse anéantie par ce qui venait de se passer, s’écroula en larmes.

— Je veux partir avec eux, je n’ai même pas eu le temps de voir comme elle était belle. Maman, fais quelque chose, je veux y aller.

Charlie allait poser sa main sur la tête de sa fille, mais celle-ci se rebella :

— Ah non, tu ne vas pas encore me faire tout oublier. J’ai compris ton truc maintenant. Je veux aller là-bas.

© Isabelle-Marie d’Angèle (mai 2024)

À très vite…

Journal d’Oxybulle

Bonjour toi 😉🐕‍🦺🐾

Je n’ai rien à raconter, juste faire ma belle 🐕‍🦺🐾 parce que je rentre de chez ma toiletteuse Charlotte.

Et puis, ma maîtresse est allée à la piscine et n’a pas trop eu le temps d’écrire des trucs alors c’est moi qui prend la place de toutes ses histoires 🐾.

Ah si, je suis aussi sortie avec elle ce matin, pour marcher. Je te montrerai une autre fois mon nouveau harnais, parce que évidemment, elle ne m’a pas prise en photo avec, et moi, je ne sais pas faire, je suis intelligente mais quand même !

Tu as remarqué mon joli foulard ? Tu aimes ?

À plus 🐾

À très vite…

Raconte moi ta semaine

Bonjour toi

Les efforts ne sont jamais vains… S’ils ne nous mènent pas à la victoire, au moins ils nous auront plus fort(e). Faire des efforts pour obtenir ce que l’on désire ne nous garantit pas la réussite totale, mais nous assure de nous en approcher au plus près. N’oubliez pas de célébrer chaque petite victoire. (Agenda Parole de Sorcière).

Chères sorcières bienfaisantes, artistes, écrivaines, peintres, il parait que l’ambre a de puissantes propriétés magiques, celles de créer de belles ouvres uniques pour celle ou celui qui le porte, il est aussi précieux pour vous aider à transformer vos états émotionnels et mentaux.

Les habitants des côtes baltiques recueillent l’ambre depuis des millénaires. Déposé sur le sable après chaque tempête, il est considéré comme un don précieux de la mer. (Marie d’Hennezel — Mon agenda de sorcière).

L’ambre de l’intemporel supplante l’ombre du temporel — Claude-May Waia

J’ai terminé le roman de Joël DickerUn animal sauvage parce que je voulais connaitre la fin. Ce bouquin m’a tenu en haleine du début à la fin. C’est celui que je préfère de cet auteur. Je te le conseille vivement. Jusqu’au bout, tu es dans le doute. C’est mon coup de cœur du moment.

Pas de temps mort, une intrigue intrigante 😉qui te fait dévorer les pages les unes après les autres.

Dans un style différent, j’ai commencé Les dames pirates de India Holton.

La semaine s’est terminée avec l’anniversaire de Pilou et Lou, respectivement 10 et 6 ans. Réunion familiale comme il se doit, un vrai plaisir d’être tous ensemble, j’en ai bien profité pour engranger de jolis et nouveaux souvenirs. Des bougies soufflées, des cadeaux déballés, des rires et des éclats de rire, un spectacle que les filles ont inventé rapidement pour nous charmer, que du bonheur !

Lors d’un rendez-vous, on me m’interroge :

Quand aurais-je la suite de Muguette ? Prise par surprise, je suis tout d’abord restée sans voix puis lamentablement, je demande : vous l’avez acheté ? Il n’y a pas plus idiot comme question pas vrai ? La réponse me cloue sur place : dès qu’il est sorti et j’attends la suite avec impatience, vous l’avez écrit ? Parce que je me pose beaucoup de questions et j’aimerais bien avoir les réponses. Et vlan !

Te souviens-tu de mes intentions pour 2024 ? Muguette apparaissait sur la 4ème marche de l’escalier.

Il faut savoir que si je reprends l’écriture de Muguette, je ne pourrais pas tenir mon blog aussi régulièrement et ça m’ennuie. Donc, organisation !

J’avoue… c’est dur d’écrire un roman qui tient la route. En fait, sortir de ma zone de confort, me flanque la trouille, si je n’y arrivais pas ? Et puis, il y a toute la publication derrière avec toutes les corrections… boudiou ! 😂 Que de mauvaises raisons ! 😂.

Ma page sur mon Bujo montre mon humeur de la semaine 💖.

Et toi, comment s’est passée ta semaine ? Des lectures ? Des sorties ? Cinéma ? Raconte-moi tout 💖.

À très vite…

Va et Vient n°13

Bonjour toi 😉

Déjà un mois de passé et me revoilà avec une nouvelle invitée pour ce Va et Vient n°13 dont le thème est L’invention d’un hasard.

Dans la lignée des « Vases communicants », ce Va-et-Vient reprend le même schéma de communication, à savoir un échange entre personnes qui écrivent un texte (avec ou sans illustration) sur le blog d’une autre. Ce jeu littéraire paraît tous les premiers vendredis du mois. 

J’ai ainsi le plaisir d’accueillir Amelie Gressier qui publiera ma contribution La passion de Julie sur son blog Plume dans la main ici.

Voici sa participation 👇

Bien sûr qu’il y a d’autres participations que tu peux aller découvrir, ainsi Dominique Hasselmann du blog Métronomiques ici partage avec Marie-Christine Grimard du blog Promenades ailleurs ici, Dominique Autrou du blog La distance au personnage ici partage avec Jérôme Decoux du blog Carnets Paresseux ici .

Toutes les participations sont les bienvenues pour le prochain Va et Vient dont le thème est L’absence imprévue. Il sera publié le premier vendredi du mois de Juin, soit le 7.

Merci Amélie d’être passée chez moi, j’ai été ravie de t’accueillir.

À très vite…

Jeudi Poésie

Bonjour toi 😉

J’aime les acrostiches, ici, c’était ma participation pour le Va-et-vient du mois dernier, où le thème était la complicité.

Complices, enfants ils
Ont fait les quatre cents coups,
Mais les années ont passé
Parce qu’ils n’avaient plus les mêmes idées
La vie les a séparés.
Il a fallu que le hasard s’en mêle ou
C’était un rendez-vous
Il l’a reconnue alors qu’il braquait une banque
Tétanisée, elle appuya pourtant sur l’alarme, mais
Éteignit les caméras et
Sans réfléchir, lui prit la main et s’enfuit avec lui.

© Isabelle-Marie d’Angèle
À très vite…