Bonjour toi 😉


Bonjour toi 😉
J’ai participé à ce nouveau défi ici sur le blog Une bonne nouvelle par jour où les consignes étaient broder autour de cette photo prise en août 2019, sur la plage centrale, à Arcachon. Vous pouviez évoquer un après-midi à la plage ou bien délirer autour de la queue de la baleine (sculpture flottante installée de juin à septembre, et repeinte chaque année avec de nouvelles couleurs). N’hésite pas à aller lire les autres textes ici.
Voici ma participation 👇
Assis sur sa serviette, il respirait à pleins poumons et s’imprégnait des parfums. Il souriait.
Lunettes de soleil sur le nez, il se protégeait de ses rayons brulants. D’ailleurs, il les sentait sur sa peau qui s’échauffait peu à peu.
Elle s’assit près de lui et lui demanda si tout allait bien. Il hocha la tête. Elle lui saisit la main et raconta :
— Ton océan est bleu marine, il y a peu de rouleaux. C’est une journée calme.
Elle s’interrompit. Épaule contre épaule, elle se rendit compte qu’il avait besoin de protection solaire.
— Je vais te tartiner mon chéri, je vois que tu rougis par endroit. Tu ne veux pas enfiler un tee-shirt ?
Il fit non de la tête, alors elle prit le tube et commença à lui mettre la crème sur les épaules. Elle en profita pour le respirer. Il lui saisit la main et l’embrassa. Elle continua :
— Quelques parasols sont ouverts, mais il y en a peu. La plage n’est pas bondée. Le ciel a la couleur de l’eau et quelques nuages s’effilochent au loin. Plus loin, comme tu le sais, j’aperçois l’écume que font les rouleaux. Tu te souviens ?
Il lui pressa la main. Elle vit deux larmes couler sur sa joue. Elle les essuya délicatement.
— Tu veux rentrer ? Si c’est trop douloureux, nous reviendrons plus tard.
Il fit non de la tête. Elle continua.
— Il y a une baleine.
Il sursauta. Elle aimerait tant qu’il réagisse par la parole, il se tourna vers elle et elle comprit qu’il avait peur. Elle le rassura par un rire.
— C’est une sculpture ! Elle est multicolore.
Il s’apaisa immédiatement et un sourire fleurit sur ses lèvres. De sa main, il ébouriffa ses cheveux et la prit par les épaules. Elle se rappela que lorsqu’elle lui faisait des blagues, il faisait la même chose et ça se terminait souvent par une cavalcade vers l’océan, il la saisissait dans ses bras, courait avec elle et la jetait dans l’eau. Aujourd’hui, elle devra se contenter de ses bras autour d’elle.
— Voilà, c’est tout ! Il n’y a pas grande animation.
Elle se blottit contre lui et se souvint.
Il était un surfeur renommé. Les vagues ne lui faisaient pas peur et il les bravait les unes après les autres. Surfer sous les rouleaux, c’était sa passion. Mais un jour, ce fut l’accident. Il eut de la chance dans son malheur, seuls ses yeux furent touchés, le condamnant à imaginer ce qu’il aimait plus que tout. La parole s’était aussi fait la malle. Pourtant les médecins l’affirmaient, c’était lui qui bloquait les mots qui, ils en étaient certains ne demandaient qu’à sortir.
Alors, chaque jour, elle l’emmenait sur la plage et lui racontait ce qu’elle voyait. Elle était ses yeux et par ses blagues, elle espérait toujours le faire réagir. Encore aujourd’hui, elle n’avait pas réussi.
Soudain, un cri. Il tendit l’oreille. Il lui pressa la main pour qu’elle parle. Elle chercha la cause de cette angoisse. Ils se levèrent en même temps, elle, elle mit sa main en visière pour scruter l’eau. Elle comprit aussitôt. Un gamin dérivait, sa planche près de lui. Il avait dû s’assommer en tombant. C’était la marée descendante, irrémédiablement, il s’éloignerait de la rive. Elle expliqua rapidement la situation. Il lui prit le bras et l’entraina. Elle tenta de le retenir, mais il la tirait de plus en plus fort. Elle comprit qu’il voulait aller le chercher. Il n’y avait pas de sauveteurs en vue. Alors il cracha ses mots d’une voix éraillée qui n’avait pas parlé depuis de longs mois.
— Guide-moi, je vais y arriver. Je connais l’océan comme ma poche.
Alors, elle fut ses yeux. Lorsque l’eau vint lécher ses chevilles, il se sentit revivre. Elle cria pour le guider, il plongea dans le rouleau, s’il n’y avait pas eu danger, il aurait éclaté de rire de bonheur. Aussi bonne nageuse que lui, elle le suivait et lui parlait de plus en fort pour couvrir le bruit des vagues.
— Là, attrape la planche.
C’est elle qui saisit la main du gamin. C’est lui qui le ramena sur la plage devant la foule amassée qui applaudissait.
Il remit ses lunettes qui avaient glissé, mais étaient restées attachées à son tour de cou. Il reçut dans ses bras une maman reconnaissante. Les pompiers s’occupèrent du garçon qui ne présentait rien de grave.
Il se sentit happé par l’épaule.
— Je vous remercie.
Il sourit et lâcha ces mots :
— C’est moi qui vous remercie.
Elle ne comprit pas sa réponse.
Il saisit la main de sa compagne et sans se retourner, s’éloignèrent.
© Isabelle-Marie d’Angèle – Juin 2022
Bonjour toi 😉
Le nouvel atelier d’écriture chez Marie ici proposait ceci : je vous invite à écrire un texte à partir de cette photo – Crédit Olivier Reynes.
Voici donc ma participation 👇
Il n’a même pas pris la peine de passer un short et est entré dans l’eau.
— Et tu crois qu’avec ton parapluie tu pourras empêcher quelque chose ?
La voix vient d’en haut et elle semble narquoise.
— Si je ne fais rien qui va le faire ? Toi peut-être ?
— Moi ? Ne penses-tu pas qu’il faudrait plutôt te poser la question à toi ? Quant à savoir qui va le faire si tu ne fais rien, très bonne question.
— D’ailleurs c’est quoi ce nuage ? Il ne me dit rien qui vaille.
— Normal, à force de me faire du mal, voilà le résultat, je me révolte. En tout cas, je vois que tu es bien seul avec ton parapluie. Un bon point pour toi, tu n’as pas hésité à entrer dans l’eau rapidement.
— J’ai froid.
— Arrête de te plaindre. Tu ne veux pas que je te chauffe l’eau aussi ? Vous me chauffez bien assez comme ça avec vos conneries.
— Je n’ai rien fait.
— C’est bien ça le problème.
— Tu exagères, chacun fait des efforts.
— Pas suffisants.
— Tu en as de bonnes toi, tu crois que c’est facile ? Et ce n’est pas forcément de notre faute.
— Ben voyons, c’est la faute à pas de chance ? Si tout le monde s’y mettait… Une goutte qui tombe l’une après l’autre emplit le récipient. C’est pareil pour faire avancer les choses.
— Pourquoi c’est moi que tu engueules ?
— Parce que c’est toi qui es venu le premier.
— Si j’avais su, je n’aurais rien fait. C’est injuste.
— Réfléchis… n’est-ce pas ce qu’il se passe tous les jours ? Tu tentes un effort et tu te fais remballer… du coup tu ne fais plus rien. Ne lâche rien si j’ai un conseil à te donner. Si tu attends après les autres, je me révolterai encore davantage.
— Ben voyons, des conseils, des ordres, c’est toujours comme ça maintenant.
— Et les choses changent ?
— Heu… non.
— Tiens bien ton parapluie alors… j’espère qu’il est solide.
© Isabelle-Marie d’Angèle (juin 2022).
Bonjour toi 😉
Du coté de chez Ma ici il s’agissait de se mettre au vert. C’est d’actualité avec la chaleur qui règne partout. J’ai réfléchi, oui ça m’arrive 😉, j’ai fouillé et j’ai trouvé.
Ici 👇c’est mon seringat qui s’est mis au vert après sa floraison 😊
Et ici les courgettes du jardin de Belle-Maman qui vont nous mettre au vert 😀
N’hésite pas à aller faire tour ici pour connaître comment les amis de Ma se mettent au vert 💚.
Bonjour toi 😉
Chez Passiflore ici le défi était de parler de 6 arbres que j’aime ou pas, que j’ai pris en photo, qui a sa petite histoire… bref, parler des arbres.
La 1ère photo que je vous partage est la dernière que j’ai prise lors d’un week-end en Languedoc-Roussillon, d’ailleurs, je vous en parlerai lors d’un prochain carnet de voyage. Ici, Chéri et moi étions au bord d’un petit port. Ne me demande pas quel est le nom de cet arbre, je n’en sais rien, mais je l’ai immortalisé dans mes souvenirs. peut-être qu’un jour, il ressortira pour accompagner une de mes histoires. Il ressemble très fort à un pin, il me semble qu’il a des aiguilles. Si tu le reconnais, n’hésite pas à le dire en commentaires.
Ici, une fois de plus, je ne connais pas le nom de ces arbres mais je les ai aimés, les voilà donc à la une 👇
J’aime beaucoup les routes et les sentiers et quand les arbres les bordent, c’est encore mieux. D’ailleurs, dans mes histoires, tu les retrouves souvent.
Lorsque j’ai décidé de participer au Défi de Passiflore je n’imaginais pas trouver autant de photos d’arbres 😀.
J’aime tous les arbres, les haies, les sapins, le chêne, les peupliers… Ils m’apaisent, ils parfument les sous-bois, ils parlent quand il y a un peu de vent et leurs feuilles bruissent. À propos du chêne, lors d’une séance de sophrologie ou le praticien me demandait en fin de séance, de visionner un paysage qui me faisait du bien et de m’y promener, je ferme les yeux en même temps que la sophrologue, et j’avais l’idée de partir sur l’eau et la cascade. Au dernier moment, c’est l’image d’un chêne qui m’est apparu. Un banc était dessous et je m’y suis assise. Impression immédiate de bien-être et d’apaisement. Je n’étais plus en séance mais bel et bien dans ce jardin. Je voyais cet arbre, je ressentais le souffle du vent sur mes bras. Lorsque la séance s’est terminée, nous avons ouvert les yeux en même temps et la sophrologue m’a demandé où j’étais. Je lui ai raconté et fait surprenant, qu’elle n’avait jamais eue auparavant, elle m’a dit qu’elle aussi était à côté d’un chêne. Les impressions étaient les mêmes.
Celle-ci a été prise au jardin du Luxembourg à Paris. Je l’ai arpenté en me remémorant la chanson de Joe Dassin, le jardin du Luxembourg. 😉👇
Ici, c’est la Martinique, une photo envoyée par ma fille 👇 je pense qu’on reconnait les palmiers 😉.
Belle journée à tous et n’hésitez pas à aller vous balader sur les blogs des amis ici .
Tu remarqueras que j’ai pris ma tenue d’été 😂.