Bonjour toi 😉
L’agenda ironique se tenait chez Carnets paresseux ici. J’avoue que j’ai peut-être passé la date 😁mais je ne trouvais pas l’inspiration. Elle m’est venue ce matin. J’ai aussitôt couché sur le papier ce qui suit 👇. Il était question d’horoscope et de ces quelques mots à glisser ici et là : cheval, parapluie, souquenille, pingouin, tubéreuse et Vierzon.
Adélaïde arriva à la gare de Vierzon, Non sans réprimer un frisson. Quelle malchance ! Il pleuvait ! Elle descendit sur le quai. Elle sortit son journal, Elle ne s’en tirait pas si mal, Pour trouver l’adresse indiquée De cette madame Irma renommée. Elle ouvrit son parapluie Et maudit cette Sophie. Elle n’aurait pas dû lui parler De cet homme qu’elle aimait. Va donc voir cette Irma, Elle te rassurera. Mais pourquoi Vierzon ? J’avais haussé le ton. Pourquoi aller si loin Habillée comme un pingouin ? Parce qu’il faut que je vous dise, Mon Dieu quelle sottise ! Je devais pour la rencontrer Drôlement m’accoutrer ! Frac noir et chemise blanche Habillée comme pour un dimanche Était de mise pour cette voyante Que j’espérais accueillante. Me voilà devant sa porte. Elle créchait, rue Aigue-Morte. Pas besoin de frapper, Elle m’avait vue arriver. Entrez donc, gente demoiselle ! M’accueillit-elle en robe à bretelles. Où est donc votre cheval ? Serait-il en cavale ? Abasourdie, je ne comprenais rien, Un parfum de tubéreuse sur ses mains M’enivra au plus haut point ! C’était écrit, là, dans le coin ! D’un doigt accusateur, Elle montrait l’horodateur. Que venait-il faire ici ? Alors que je fermais mon parapluie, À l’intérieur, ça portait malheur Inquiète, je regardai l’heure. Avais-je fait tout ce chemin Pour rien ? Mais non, m’assena-t-elle, Je m’assis face à elle. Vous êtes un beau pingouin, Pour vous un bon point. Mais vous n’avez pas de cheval Là c’est un peu bancal. J’étais venue… tentais-je Ne m’interrompez pas, sacrilège ! Elle sortit sa boule de cristal Je faillis me sentir mal. Je me vis en souquenille En vieille fille. Voilà ce qui vous attend Vous perdrez tout votre argent Si vous vivez avec cet homme Je vois plutôt un Guillaume. Ne cherchez pas si loin Le bonheur est à portée de main. Demain ? Je le verrai demain ? Si je suis ici, c’est malin ! Je dois rentrer chez moi, Devant moi, elle croisa les doigts. Vous n’avez pas compris, Elle me sourit. Et le soleil apparut. Je me sentis mis à nue. Fermez les yeux, Je vis d’un coup tout en bleu. Moi et cet homme merveilleux. Pas beaucoup d’argent, Est-ce si important ? Une vie normale Sur mes épaules un châle, Un feu de cheminée Comme je l’aimais. Une vie emplie de hauts de bas Des enfants serrés dans mes bras. Cela suffit à mon bonheur J’ouvrais les yeux, c’était l’heure De rentrer chez moi Pour te trouver, toi ! © Isabelle -Marie d’Angèle (novembre 2023)
A la fois mignon et amusant ton texte ! Etbravo pour les rimes !
J’aimeAimé par 1 personne
Merci 😊
J’aimeJ’aime
😊
J’aimeJ’aime
Trop joli et rigolo !
J’aimeAimé par 1 personne
Ah oui, elle a l’air très douée cette voyante ! Excellente contribution à l’AI tout en rimes et en cadence. 😄
J’aimeAimé par 1 personne
Merci 😃
J’aimeAimé par 1 personne