

Bonjour toi 😉
Chez Max-louis alias Iotop ici tu as toutes les consignes pour le nouvel agenda ironique du mois 😊.
Le thème c’est le chat et les mots à placer sont : automate, créature, usurpation, compresseur.
Voici donc ma participation 👇
3 p’tits chats… Chapeau de paille chapeau de paille…
— J’en ai ras le bol de cette chanson ! miaule le p’tit chat gris.
— Pareil, ronronne le 2e p’tit chat gris en passant sa patte par-dessus son oreille.
— Ils z’en ont pas marre de zette chanson que zes créatures hautes trois pommes répètent comme des hommes tomates.
Le 3e p’tit chat gris zozote. C’est Zébulon.
— Automates, on dit ! crache le 1er qui s’appelle Prof
Le 2e se fait les griffes sur le coussin et assène que c’est une usurpation de parler d’eux comme ça. C’est une chatte qui s’appelle Lolita.
— C’est quoi le rapport avec Zapeau de paille ?
— Il y en a pas.
— 3 p’tits chats, chapeau chapeau de paille, paillasson…
— Arrête, j’ai la tête serrée comme dans un compresseur.
— Z’est quoi un comprezzeur ?
Prof hausse les pattes épaules.
— C’est quand t’es ratatatiné, répond Prof.
— Avec de la confiture ?
Les yeux de Zébulon brillent et il se pourlèche déjà les babines. Lolita se tord de rire sur son coussin.
— Pas une tartine, chaton, ratatiné, écrasé comme une crêpe quoi !
— Z’est bon une crêpe aussi, et pourquoi on parle touzours des zzats et pas des zziens ?
— Parce que les chats font pas des chiens, tiens ! répond Prof.
— Ze crois que tu te trompes, c’est les zziens font pas des zzats.
— Ah ne joue pas au chat et à la souris avec moi, crache à nouveau Prof.
— Fais pas ta mauvaise tête, y a pas de quoi fouetter un chat non plus, minaude Lolita.
Prof se redresse, s’étire, et d’une démarche fière la queue levée, il dit :
— J’ai d’autres chats à fouetter moi, je vous abandonne.
— Ze te suis, ze vais attraper une souris à défaut de crêpe !
Quant à Lolita, elle continue de faire sa toilette. La nuit tous les chats sont gris, mais quand même !
© Isabelle-Marie d’Angèle (Avril 2023)
Toujours ici tu trouveras les mots des agendistes ironiques avrilistes 😂. Bonnes lectures.
Bonjour toi 😉
Voici donc les résultats de l’agenda . C’est Lyssamara pour son texte L’effleure du mâle avec 29,17 % de votes.
Vient ensuite Carnets paresseux avec Le réveil et le pissenlit et 20,83 % de votes.
En 3ème position arrive avec 12,5% JoBougon avec Ne vous fiez pas aux apparences ex aequo avec VictorHugotte et son pissenlit qui voulait se faire aussi belle que la rose.
Bravo à tous pour votre participation qui m’a sincèrement comblé de joie. C’était une belle expérience et je vous remercie de m’avoir permis de la vivre. Ce sera avec plaisir que j’hébergerai une autre fois cet agenda ironique.
Pour l’heure et le mois d’avril qui se profile à l’horizon c’est chez Ledessousdesmots que vous aurez la chance de trouver le nouveau sujet de l’agenda, à 37,5% des votes.
Je lui laisse donc le soin de vous proposer le nouveau sujet de l’agenda ironique qui je n’en doute pas une seconde sera tout aussi croustillant.
Belle journée à tous et à très bientôt pour de nouvelles écritures ironiques.
💖😊
Bonjour à tous 😉
Je tiens à vous remercier pour toutes vos participations à l’agenda ironique de mars aussi différentes les unes que les autres et toutes avec une belle histoire. Je l’ai dit à chacun et j’avais l’impression de me répéter, je les ai toutes aimées. Je le redis encore ici. Merci d’avoir jouer le jeu avec les contraintes que je vous avais données.
Je vous rappelle les participations, un coup de relecture et hop, c’est le vote pour ton histoire préférée (j’avoue, ça va être compliqué 😉).
https://touslesdrapeaux.xyz/agenda_ironique.html
Place maintenant aux votes. J’espère n’avoir oublié personne et que le vote se déroulera bien (on dirait presque des élections super importantes 😂). C’est la première fois que je fais ça, donc je demande toute votre indulgence si un couac se glisse dans l’histoire, quelle ironie ce serait !
Comme prévu, je vous laisse jusqu’au 30 pour voter.
Si d’autres participants souhaitent héberger le prochain agenda, n’hésitez pas à le dire en commentaires.
Rendez-vous le 31 mars pour les résultats 😊.
Bonjour toi 😉
Si tu veux encore participé à l’agenda ironique de Mars, tu peux toujours. Je rappelle que la date butoir est le 28 Mars.
Petite piqure de rappel ? Tu trouveras tout ici et je te le mets ci-dessous en image 👇.
Va donc voir ce que les ironiques marsiens ont déjà raconté chez Marinade d’histoires, chez PoLétique et Tocs , chez Gibulène, chez Lissamara, chez Jobougon, Chez Mijo, chez Victorhugotte, chez Duff John et chez Toutloperaoupresque .
Au plaisir de te lire 🙂
Bonjour toi 😉
Je te rappelle les consignes de cet agenda ironique concocté par Moi 😏.
L’histoire se passera dans un champ avec des fleurs, des plantes, des mauvaises herbes mais vous choisirez celles qui piquent, qui grattent, qui puent, qui dévorent ceux qui s’approchent trop près, à vous les chardons, les orties, les plantes carnivores, et celles qui n’existent pas encore, mais que vous allez inventer au gré de votre fantaisie. Je ne vous impose qu’une fleur LE PISSENLIT et vous en ferez ce que vous voulez. Ah j’oubliais, il aura une valise, il adore voyager.
Pensez à mettre une pendule, un réveil, une horloge, c’est vous qui décidez du moment que ça donne l’heure.
Vous avez le choix d’écrire en vers, en prose, un récit, un poème, un dialogue, pas un roman de 500 pages hein, une suffira amplement.
Dans tous les cas, amusez-vous et glissez-moi les mots graine, sauvage et corolle.
Voici ma participation :
Monsieur Pissenlit en avait ras le bol de tous ces sauvages qui l’arrachaient à la terre sans lui demander son avis. Et puis quelle idée de lui souffler dessus, il allait finir par s’enrhumer et ça ce n’était pas envisageable.
Il saisit sa toute petite valise et se glissa dans sa corolle jaune. C’était son plus bel habit de soirée et pour lui plaire, il devait le revêtir. Il venait juste de se transformer et ses graines se disséminaient un peu partout, mais foi de pissenlit, il n’en avait que faire de Dame Nature, il renfila en vitesse ses pétales dorés.
Monsieur Pissenlit était amoureux et dans le champ d’herbes folles où il habitait, ELLE ne risquait pas de le voir. Il était bien trop petit, caché par les laiterons qui lui ressemblaient, mais qui n’étaient pas de sa famille, du moins il l’espérait, parce qu’ils piquaient quand on les touchait. Il le savait bien, lui qui s’y frottait régulièrement à cause du vent qui lui balançait de ces rafales.
Les colchiques, certes jolis lui avaient donné la colique, quels poisons ! Ils n’arrêtaient pas de lui faire les yeux doux quand il avait son beau costume, mais dès sa transformation, exit le pissenlit. Ah ! ils pouvaient faire les fiers dans les pelouses ! Pourtant lui aussi avait son heure de gloire avec son jaune dispersé aux quatre coins des prairies. ELLE ne se risquerait pas à les ramasser ceux-là !
Allez courage, il devait la rejoindre. Rien qu’à regarder le pré de chardons à traverser, il en avait le tournis. Sa montre gousset ne donnait plus l’heure depuis le jour où les gens avaient décidé de l’avancer ou la reculer selon les saisons (in petto, il pensait que de toute façon, lui, il poursuivait son cycle de vie, une heure en plus ou en moins n’y changeait rien), mais il n’en avait pas besoin. C’était à peu de chose près son heure pour faire sa cueillette, il n’y avait qu’à contempler le ciel.
Il rêvait à elle depuis l’instant où il avait découvert qu’il pouvait faire avec elle un excellent smoothie. Détox qu’ils l’appelaient cette boisson…
Il l’avait aperçue au détour d’une fenêtre, elle était posée dans un compotier et le narguait avec sa superbe teinte orangée. C’est avec elle qu’il devait se mélanger.
Il devait à tout prix être sur sa route quand ELLE passerait avec son panier. ELLE, c’était la femme qui concoctait des mixtures avec les plantes. Les mauvaises langues racontaient qu’elle était sorcière, lui, il n’y croyait pas du tout. Rien qu’à l’idée d’être malaxée avec sa belle, il sentait une douce chaleur l’envahir. Le pissenlit et l’orange, quel magnifique mariage de couleurs et de vitamines.
La voilà ! Elle balançait allégrement sa panière en osier, sa jupe fleurie voletait et ses cheveux attachés en un chignon décoiffé n’en faisaient qu’à leur tête.
— Tu es bien joli toi !
Paniqué un peu quand même, il sentit qu’il s’élevait dans les airs puis posé délicatement dans le fond de la corbeille… à côté d’autres comme lui.
Il avait complètement oublié qu’il était tout petit et qu’il allait devoir partager son orange. Mais quelle surprise, elles aussi étaient plusieurs ! Soupirant d’aise, il se laissa bercer par le doux mouvement du cabas qui se balançait au rythme des pas de la dame.
© Isabelle-Marie d’Angèle (mars 2023).
Je remercie déjà les participants qui ont répondu présent et qui m’ont agréablement surprise avec leurs histoires toutes aussi jolies les unes que les autres, toutes différentes et c’est ça qui est magnifique, toutes émouvantes.
Allez donc les découvrir, vous aurez déjà une petite idée 😉
Chez Marinade d’histoires, chez PoLétique et Tocs , chez Gibulène, chez Lissamara, chez Jobougon, Chez Mijo, chez Victorhugotte, chez Duff John.
Vous avez jusqu’au 28 mars pour rendre vos copies. Faites-moi rêver avant que vienne l’heure du vote.
Mettez vos liens dans les commentaires ici pour que je vous retrouve et n’oublie personne.
Au plaisir de vous lire 💐
Bonjour toi 😉
Pour l’agenda ironique de Mars, je ne sais pas comment c’est arrivé, mais il parait que c’est chez moi que ça se passe, vu que le compère Toulopéra qui l’a déjà fait me laisse carte blanche. Merci pour votre confiance, mais est-elle méritée ? 😂 Vous m’avez choisie alors on va jouer.
Vu que c’est le mois de mars, ça vous le savez, que c’est le mois du printemps, vous le savez aussi, que c’est le changement d’heure, ah vous aviez oublié ? D’ailleurs, vous avancez ou vous reculez d’une heure ? À vous de me le dire et vous avez le droit de vous tromper dans l’histoire que vous allez me raconter.
Mais quelle histoire ? Elle se passera dans un champ avec des fleurs, des plantes, des mauvaises herbes (après les légumes v’la les fleurs), mais vous choisirez celles qui piquent, qui grattent, qui puent, qui dévorent ceux qui s’approchent trop près, à vous les chardons, les orties, les plantes carnivores, et celles qui n’existent pas encore, mais que vous allez inventer au gré de votre fantaisie. Je ne vous impose qu’une fleur le pissenlit et vous en ferez ce que vous voulez. Ah j’oubliais, il aura une valise, il adore voyager.
Pensez à mettre une pendule, un réveil, une horloge, c’est vous qui décidez du moment que ça donne l’heure.
Bien sûr, vous avez le choix d’écrire en vers, en prose, un récit, un poème, un dialogue, pas un roman de 500 pages hein, une suffira amplement 🙂. Dans tous les cas, amusez-vous et glissez-moi les mots graine, sauvage et corolle.
Je vous laisse jusqu’au 28 mars pour rendre les copies, dans les commentaires ci-dessous avec votre lien, ensuite viendra l’heure du vote jusqu’au 30 mars. Le 31 mars résultats et envoi de l’agenda chez celui ou celui qui aura été choisi.
Je récapitule :
Amusez-vous bien. Au plaisir de vous lire 😉🙂.
Bonjour toi 😉
C’est chez Carnets paresseux ici que ça se passe .
Le thème : Mélanger des légumes et des jours de la semaine. Placer au moins ces 4 mots nuage, tapage, dindon, bouillon. Bien sûr, tu en mets d’autres, sinon ton histoire va être un peu courte 😂.
Voilà donc mon histoire 😉 sur une illustration de Gallica/Bnf .
Miss Cocotte n’avait pas la côte ! Dimanche, bouillon avec la biscotte. Elle était en rogne la cocotte, Pas question qu’elle prenne le bouillon Dans la minute, ma cocotte ! Depuis lundi, Puis mercredi, puis vendredi, Elle l’avait dit et redit Dans ma recette, pas de radis. Non, mais quel tapage ! Mister Dindon En avait le bourdon. Il l’aimait sa cocotte Mais là, elle lui filait les chocottes À glousser depuis 7 h du mat ! Au court-bouillon, il avait la rate ! Pourvu qu’il n’y passe pas… lui Au court-bouillon ce midi. Toute la basse-cour avait compris. Pour un bon bouillon, Carottes, poireaux, patates et oignons Sans radis, ne sois pas couillon Il faut pour le marmiton. Le voilà d’ailleurs, Celui par qui le malheur Arrivera tout à l’heure. Il chope la cocotte Fermement dans ses menottes Lui ferme son clapet La tête en bas au gibet. Un glouglou horrifié Un dindon affolé Ameute tout le quartier. C’est alors qu’un nuage D’animaux en rage Prend en otage Le marmiton en nage. Elle s’envole, Miss cocotte Adieu bouillon et biscotte. Dimanche, jambon purée ont la cote En dessert, une papillote. © Isabelle-Marie d’Angèle (février 2023). Si tu as envie de découvrir les autres participations, n'hésite pas et va chez Carnets paresseux ici.
Les votes sont clos, l’agenda ironique migre ailleurs et je ne sais pas encore ce qu’il mijote et qui le mijote, mais quelle surprise de découvrir que mon texte arrive en 2ème place ex-aequo avec Carnets paresseux et Photonanie .
Fiou ! Que d’engoûments !
Les résultats du vote pour les contributions à l’A.I. de janvier 2023 se tiennent dans un mouchoir de poche, compris entre 15 et 22 mentions.
En tout : 16 textes commis par 15 auteur.e.s; c’est atelier se porte comme un châle, en cette saison hivernale 😁 .
Seule en tête (22) : L’Adrienne, avec F comme Frutti (153 mots).
Avec 22 mentions pour 22 participations au vote, il s’agit là d’une indéniable unanimité !
Bravo et merci pour elle.
Partagent le podium en deuxième position (20) :
carnetsparesseux, avec Frutti di mare, un poème ? (222 mots) |
Isabelle-Marie d’Angèle, avec « As-tu déjà vu danser un crabe sur Tutti Frutti… » (204 mots) |
Photonanie, avec La méprise (183 mots) |
Sur la troisième marche, se tiennent par le coude (19) :
duff john, avec Rock around the langoustine (214 mots) |
MiJoRoy, avec L’amour à-bras-le-corps (172 mots) |
Voir l’article original 271 mots de plus
Bonjour toi 😉
Avant de commencer écoute la musique avec moi 🎶
Je te présente ma petite sorcière qui va partager tout ce mois avec toi et moi. Le challenge des illustrateurs étant de dessiner, le mien sera de la faire intervenir dans un petit texte tous les jours. Je ne sais pas si je parviendrai à relever le défi, en tout cas le cœur y est, la volonté et l’imagination aussi. Je commence avec ce texte écrit en rime puisque c’est le jour de la poésie.
Hello, c’est moi la petite sorcière On ne parlait pas de moi hier. Normal, ce n’était pas encore octobre Le mois que l’on dit sobre. Sobre ? Seulement pour la rime Octobre, les sorcières friment. J’en profite alors pour faire ma belle, Mon prénom ? Au choix, Elsbeth ou Isobel.
Je suis née par hasard J’avoue c’est le bazar, Jour de cafard ou de spleen Pas intérêt à être has been. Un jour je suis Elsbeth Belle ou Bête Suivant mon humeur Je transforme, à moi la peur.
Lorsque je suis Isobel Je suis moi ou Elle ? Je suis née comme ça Est-ce le bon choix ! Quelle va être mon histoire ? Vais-je vivre le soir ? Peut-être au soleil Ce n’est pas demain la veille.
Octobre est arrivé Il y a 6 jours, j’avais oublié D’en parler, ça commence bien Nom d’un chien !
Elsbeth ou Isobel J’apparaitrai à tire-d’aile Pendant tout ce mois Effroi ou Émoi ? Joli challenge à respecter Vais-je y arriver ? Une petite sorcière je suis Et dois relever un grand défi. J’attrape mon balai Il parait que c’est Mon préféré taxi Clac ! c’est parti. Demain tu me retrouveras Abracadabra Une histoire apparaîtra Octobre te voilà !
© Isabelle-Marie d’Angèle (Octobre 2022)
On termine en musique 🎶
Toi, tu es prêt à relever le défi d’un texte par jour pendant le mois d’octobre ? Raconte-moi tout en commentaires.