Jeux d’écriture

Bonjour toi 😉

Ici chez Marie la consigne était celle-ci : écrire un texte à partir de la citation suivante “pour bien écrire, il faut savoir vivre et revivre ses souvenirs” Alain Mabanckou. 

Voici donc ma participation :

Je t’écris cette lettre

Cher ami,

Je ne sais plus trop comment t’appeler, ça fait si longtemps que je n’ai plus de tes nouvelles. J’envoie cette lettre, un peu comme une bouteille à la mer. J’ai gardé ton ancienne adresse, j’espère que tu y habites encore.

Te souviens-tu de nos fous rires dans ta rue qui descendait à pic vers l’océan ? J’ai bien failli m’étaler des dizaines de fois, mais tu as toujours réussi à me rattraper par la main. Le croirais-tu si je te disais que je le faisais exprès pour sentir tes doigts entrelacer les miens ?

Que deviens-tu ? Tu as disparu, comme ça, du jour au lendemain et je n’ai plus jamais eu de contact avec toi. Pourquoi ?

Te souviens-tu des danses sur la plage avec les copains ? Tu chantais en t’accompagnant à la guitare autour d’un feu que nous allumions tard le soir pour ne déranger personne et surtout pas les gendarmes.

Dix ans sans nouvelles, c’est long ! J’ai bien tenté de soudoyer tes anciens amis, mais personne ne savait rien. Est-ce parce que tu l’avais voulu ainsi ? En tout cas, ils ont respecté à la lettre tes consignes, pas un mot sur ton départ. Ils font tous leur vie, ailleurs.

Figure-toi que je suis tombée sur un roman à la librairie et j’ai tout de suite pensé à toi quand j’ai vu la couverture. Le titre Revivre ses souvenirs m’a immédiatement interpellée.

Tu sais que j’ai un cahier empli des idées que tu me chuchotais à l’oreille quand tu étais en pleine phase de reconstruire le monde. Tu me disais souvent que ton rêve était de devenir écrivain et que pour y parvenir, il fallait revivre ses souvenirs pour que l’écriture soit belle.

J’ai acheté ce bouquin. J’ai cherché s’il y avait une présentation de l’auteur, j’aurais peut-être eu la chance que ça soit toi, mais rien ! C’est bien ma veine, il souhaite rester anonyme.

Je l’ai lu. Si ce n’est pas toi qui as écrit ces mots, ça y ressemble drôlement. Même si les noms ne sont pas les nôtres, j’ai l’impression de nous reconnaitre. Tout y est, les parfums d’été, les révisions du bac, les soirées d’anniversaire, les feux de camp avec la guitare et une danseuse qui me ressemble furieusement.

J’espère que ma lettre te trouvera et que mes mots te rappelleront nos souvenirs et surtout nos projets, tous, t’en rappelles — tu ?

À bientôt de tes nouvelles… peut-être qu’en écrivant à ta maison d’édition, j’aurai plus de chance ? Je ne lâche rien, je respire sans toi et je revis tous les jours nos souvenirs en les racontant sur un cahier d’écolier, mais j’aimerais pouvoir aller de l’avant et ne plus regarder en arrière. Si cette lettre n’a pas de réponse, je fermerai mon cahier et inscrirai le mot FIN.

À très vite…

L’Agenda Ironique de Juin 2022

Voici le sujet du nouvel agenda ironique, ça va pique-niquer ! Sortez les nappes et le panier.

Le retour du Flying Bum

C’est à mon tour de vous accueillir ce mois-ci dans ce merveilleux rendez-vous littéraire et amical. Comme juin inaugure notre été, nous qui habitons l’hémisphère nord, quoi de mieux pour sujet qu’un des petits bonheurs par excellence de la belle saison et j’ai nommé le pique-nique. Ce sera le thème pour juin. Mais, pas de pique-nique sans les enquiquineuses comme les fourmis et autres insectes piqueurs ou suceurs, cette fois-ci ce seront des mots bien singuliers qui devront coûte que coûte s’inviter au pique-nique : flavescent, amphigourique, sycophante et nidoreux. Sans toutefois gâcher le pique-nique quand même. Et tant qu’aller pique-niquer en région, pourquoi ne pas y ajouter aussi un régionalisme ou deux?

On se donne jusqu’à la Saint-Jean (24 juin) pour déposer un lien vers son texte, en commentaire sur le présent blogue, et ensuite, on votera jusqu’au 30 juin, heure de Paris.

À vos nappes, sandwiches, crayons…

Voir l’article original 22 mots de plus

Saint Médard

Bonjour toi 😉

Quand il pleut à la Saint Médard, il pleut quarante jours plus tard.

Tu as certainement souvent entendu ce dicton suivi de celui-ci :

Mais vient le bon Barnabé qui peut encore tout raccommoder.

Et si à nouveau je devenais d’humeur joyeuse ?

S’il pleut à la Saint Médard, c’est du beau temps pour les canards ☔🦆.

À la Saint Médard, vois le gaillard !

À la Saint Médard, fais la course à panards 😂.

À la Saint Médard, lâche ton son nasillard 😉.

À très vite…