Samedi Musique

Bonjour toi 😉

Et si je partageais avec toi une de mes musiques préférées de film ?

J’ai choisi celle du Professionnel avec Jean-Paul Belmondo, musique d’Ennio Morricone. Je n’ai pas pris la vidéo avec l’acteur disparu, j’ai préféré te mettre celle jouée par l’orchestre. C’est parti pour un petit coup de Nostalgie.

Bon samedi 🎶🎶

À très vite…

Elsbeth Isobel, la petite sorcière

Bonjour toi 😉

L’histoire de ma petite sorcière continue et je prends un malin plaisir à écrire ses aventures.

— Ceci a assez duré !

Un grand vent bouscula les rideaux, Arthus mit sa patte sur ses yeux.

Allons bon, après mon père, ma mère, la prêtresse Isaulya ! Je découvris une Samy émerveillée devant la beauté de la sorcière.

— Je peux toucher ?

Sans attendre la réponse, Samy s’approcha d’elle et passa ses doigts dans la cascade de cheveux bouclés.

— Vous êtes trop… magnifique ! Elle en a de la chance Elsbeth Isobel !

— Apparemment pas tant que ça, sourit la sorcière.

Elle me tendit la main et Samy s’écria :

— Oh, je te vois, tout est redevenu normal !

— Cette plaisanterie devait cesser, reprit ma mère. De toute façon, je n’étais pas d’accord avec cette punition stupide qui ne pouvait t’attirer que des ennuis. La belle affaire si tu lui avais fait peur avec la panthère, elle ne lui aurait pas fait mal et il ne se serait souvenu de rien. Il faut toujours que ton père en fasse des caisses !

Elle me prit dans ses bras et m’ébouriffa les cheveux. Samy nous fixait avec envie.

— Vous vous ressemblez trop !

Je contemplai ma mère qui avait revêtu son chapeau noir assorti à sa robe de satin. C’est vrai qu’elle était belle. Elle reprit :

— Comme je ne peux pas annuler le sort que ton père t’a jeté, je peux toutefois le rendre plus supportable. Tu pourras étre désormais vue par ton amie et seulement par elle. Terminés ces bavardages par écrit. Non, mais à quelle ère vit-on ?

Isaulya soupira en se passant la main sur le front. Elle me regarda et d’un claquement de doigts, elle changea ma tenue.

— Et puis habille-toi plus correctement ma chérie !

Je me retrouvai d’un coup vêtue en sage petite écolière. Samy pouffa et ne put s’empêcher de remarquer que ça ne m’allait pas du tout.

— Ah ! vous trouvez ?

Stupéfaite d’être vouvoyée par Isaulya, elle rougit.

— Et comme ça ?

Elles rirent toutes les deux, complices. La plaisanterie commençait à m’agacer. Je me changeai toute seule et fis comprendre à ma mère qu’elle ne se mêle plus de rien. Arthus vint alors me rejoindre en miaulant.

— Nous sommes bien d’accord Elsbeth, tu ne t’égares pas trop dans tes délires. J’accepte que tu t’amuses un peu, mais qu’il n’y ait aucun dégât ? Tu m’as bien comprise ?

— Du coup pour la panthère, l’interrompit Samy qui ne perdait pas le nord, Elsbeth Isobel pourra me transformer ?

— Seulement la nuit de pleine lune, ce n’est pas négociable. De plus, vous ferez attention de ne pas vous faire piéger. Il deviendrait très compliqué de venir vous délivrer si vous étiez alors enfermée dans un zoo, voire au pire, euthanasiée.

La prêtresse rit en voyant la tête de mon amie.

— Je plaisante bien sûr, je vous surveillerai. Promettez-moi quand même de ne vous promener que la nuit.

Samy mit ses doigts en V sous ses yeux. À nouveau, la sorcière éclata de rire, et celui-ci, cristallin résonna dans toute la maison, faisant vibrer les vitres.

— Quel cliché ! Enfin, je vois que vous connaissez nos anciennes méthodes. Elle est amusante ta copine !

Ensuite, elle s’approcha de Samy et murmura :

— Vous n’aviez pas envie de découvrir notre monde ?

Extasiée, celle-ci joignit les mains en supplication.

— Vous allez m’emmener ?

— Pas du tout, je vais laisser le soin à Elsbeth de vous transformer en oiseau, celui qu’il vous plaira, ainsi Elsbeth pourra vous présenter notre domaine. C’est toujours plus beau vu d’en haut.

— Je ne sais pas si j’en aurai le pouvoir, glissais-je inquiète.

— Bien sûr que tu le peux, tu n’es pas ma fille pour rien. Je ne fais rien à moitié Elsbeth, si je peux adoucir la punition de ton père, je peux faire plus aussi. Ah ! j’oubliais… Ton chat a récupéré une voix normale.

Elle posa ses lèvres sur mon front, ébouriffa une dernière fois mes cheveux et disparut dans un revers de robe, nous laissant son parfum, en souvenir de son passage.

© Isabelle-Marie d’Angèle (octobre 2022).

À suivre …

À très vite…

Haïku du jour

Bonjour toi 😉

Pour continuer dans mon ambiance de sorcière, pourquoi ne pas composer un haïku sur le chaudron utilisé dans la pratique des rituels magiques. Il fait partie du patrimoine et de l’héritage des sorcières et sorciers.

Chaudron magique
Patrimoine de sorcier
Glouglou parfumé

© Isabelle-Marie d’Angèle (octobre 2022)

À très vite…

Les enfants et la Pub

Bonjour toi 😉

Mercredi jour des enfants. Je sais bien que la publicité c’est casse-pieds quand tu es en plein dans un film… mais celle avec les enfants me fait toujours craquer. Voici une dernière repérée et que j’adore, parce que le deuxième gamin qui parle est trop mignon. 👇

N’est -il pas adorable ce bébé ? 😂

La complicité avec son papa est adorable

Celle-ci, je l’ai retrouvée, Maurice tu pousses le bouchon un peu trop loin 😂

🤣🤣 Sans commentaires.

😂😂 Ecoute un peu quand ton gamin te parle 🤣

La vérité sort toujours de la bouche des enfants 😂

Bon mercredi 😉

À très vite…

Elsbeth Isobel, la petite sorcière

Bonjour toi 😉

J’espère que je ne t’ennuie pas trop avec ma petite sorcière dont voici la suite 😉(c’est bientôt terminé, la fin du mois approche 😂).

Je repris donc ma place au collège normalement sans que personne ne s’aperçoive de ma présence sauf Samy évidemment.

J’étais comme un peu comme à la maison.

En cours de math, le professeur s’inquiéta de mon absence. Mon amie répondit que j’étais malade. Il ne fit aucune réflexion, mais à la fin du cours, il interpella Samy quand elle passa devant lui.

— J’imagine que c’est toi qui lui donnes tes cours ? demanda-t-il.

Surprise par question à laquelle elle ne s’attendait pas, elle hocha la tête.

— Sais-tu où elle habite ta copine ?

Samy hésita à dire la vérité et il le sentit.

— Je trouverai facilement son adresse, j’aimerais rencontrer ses parents.

— Ah oui !

Je vis Samy rougir. Il insista :

— Il y a un problème ?

— Non, monsieur.

Samy n’attendit pas davantage et sortit de la classe. Le professeur Grincheux comme nous l’appelions en catimini ne chercha pas à la retenir.

Elle chuchota :

— Tu crois qu’il va aller chez toi ?

Je ne pouvais pas lui répondre n’ayant rien sous la main pour écrire.

Les autres cours se passèrent sans incident, mais à la sortie du collège, je suivis des yeux Grincheux qui partait en même temps que nous. Soudain, je me statufiais sur place. Il était interpellé par un homme que je reconnus sans peine, Straurius. Quelle classe ! En costume cravate, les cheveux retenus par un catogan noir, il ne laissait personne indifférent à en croire les élèves qui le croisaient. La plupart se retournaient sur son passage. Je m’approchai doucement et je compris qu’il m’avait vue, son regard me sourit. C’était notre petit secret, ses yeux verts étincelaient furtivement. Il fallait avoir le pouvoir aguerri d’une sorcière pour s’en rendre compte. J’entendis sa belle voix grave :

— Je me présente, je suis le père d’Elsbeth Isobel. Elle a contracté un vilain virus qui l’oblige à garder la chambre.

Mon prof de math qui aurait peut-être préféré voir où j’habitais s’agaça de rencontrer mon parent. Il n’avait plus d’excuses pour jouer au curieux.

Grincheux prit Straurius de haut.

— Bonjour, monsieur, mais il ne fallait pas vous déplacer. Le carnet de correspondance aurait tout à fait suffi pour expliquer son absence. Un appel au secrétariat pour l’informer c’était bien aussi.

Il ne savait pas à qui il s’adressait le pauvre homme. Je sentis immédiatement que Straurius allait lui faire ravaler sa cravate.

— Je ne suis pas né de la dernière pluie, monsieur. J’ai cru comprendre que vous désiriez me rencontrer ? Voilà qui est fait. Il y a un problème avec ma fille ?

Straurius s’était rapproché de Grincheux. Il le toisait de toute sa hauteur et mon prof de math ne put que répondre qu’il me souhaitait un bon rétablissement. Ils se saluèrent et mon père reprit son chemin. Je sus qu’il s’était envolé à l’éclair fugace qui traversa le ciel.

Je regardais Grincheux qui ne cessait d’éternuer et de se gratter en attendant son bus. Straurius avait laissé une trace de son passage. J’étais à peu près certaine que demain il serait absent et aurait de la fièvre, peut-être même des boutons.

Je rentrais chez moi et retrouvais Arthus. Samy était là aussi et lui faisait la conversation. Elle sentit mon parfum aussitôt et m’apostropha :

— Avec qui parlait Grincheux ?

Je saisis une feuille et lui racontai ce qu’il venait d’arriver.

— Tu crois que tu pourrais me faire visiter ton monde ? J’aimerais bien voir comment c’est ? Je l’ai rêvé.

Arthus feula et gronda en me regardant.

Je répondis par écrit Je ne sais pas si j’ai l’autorisation d’emmener une mortelle chez nous. Si je n’étais pas punie, j’aurai tenté, mais là, tu comprends bien que je ne me risque plus à faire des bêtises.

— S’il te plait, si c’est comme dans mon rêve, c’est magnifique.

Elle me raconta alors les fleurs multicolores qui grimpaient le long des murs, les oiseaux qui volaient avec des sorcières assises sur leur dos.

Effectivement, c’était un peu ça là-bas, Samy n’avait pourtant vu que le côté paradisiaque. Les rivalités entre enchanteurs et les guéguerre étaient légendaires aussi chez nous et mon père avait fort à faire pour régenter tout ce monde.

— N’insiste pas Samy, tu ne pourrais peut-être plus revenir chez toi. Tu imagines la peine de ta maman ?

— Pas longtemps ! Allez !

Arthus se hérissa. Il sentait que j’avais bien envie de braver l’interdit. Encore fallait-il que j’ai ce pouvoir. Je pensai aussitôt que je devais toujours l’avoir sinon je ne pourrais jamais repartir.

— Je vais aller demander la permission et je reviens.

C’était le seul moyen de connaître si je pouvais voler d’un monde à l’autre. Je lançai donc mon incantation et… rien ne se passa.

Je paniquai aussitôt alors que mon chat venait se frotter contre mes jambes. Je suis sûre qu’il le savait, le bougre !

N’allais-je plus pouvoir retrouver mes parents ? Étais-je condamnée à rester ici ? Personne ne me voyait, je ne communiquais que par écrit et avec une seule personne, c’était l’enfer !

© Isabelle-Marie d’Angèle (octobre 2022).

À suivre…

À très vite…

Elsbeth Isobel, la petite sorcière

Bonjour toi 😉

Prête pour la suite ?

Je n’allais pas rester enfermée toute la journée, je décidai d’aller au collège. Je pouvais arriver en retard, personne ne me verrait de toute façon.

Arthus miaula et sauta sur un de mes grimoires. Il s’installa sur la page de garde dédicacée par mon parrain. Je l’avais reçu à ma naissance par le sorcier Elldalf, un grand ami de mon père.

Je ne comprenais pas pourquoi Arthus s’allongeait de tout son long sur cette page. Je partis en claquant la porte.

J’avais consulté auparavant mon emploi du temps, je savais en quelle classe je devais me rendre. Je m’installai à côté de Samy, la place était libre. Cours de français, je notai tout et emmagasinai les informations que je connaissais déjà, mais autant continuer à m’instruire.

Samy avait dû attraper un virus, elle ne cessait pas de renifler. Les mortels sont souvent malades, dans mon monde, à part les mauvais sorts jetés entre nous, je ne savais pas ce que ça faisait d’éternuer et d’avoir le nez qui coule.

Le cours était terminé, je trainais pour ranger mes affaires quand Samy s’approcha de moi à me toucher et chuchota :

— Tu es là Elsbeth Isobel ?

Comment savait-elle que j’étais assise près d’elle ? Mystère !

— J’ai reconnu ton parfum. En plus de mes dons particuliers, j’ai aussi un odorat très développé.

Elle n’était donc pas malade, elle me reniflait tout simplement. Malheureusement, je ne pouvais pas lui répondre.

Elle rangea ses affaires et m’invita à la suivre tout en continuant de chuchoter.

— On va en cours d’histoire Géo et ensuite c’est la cantine. Si tu veux, je zappe et on se retrouve chez moi. Ma mère n’est pas là.

Je refusai qu’elle ne prenne pas son déjeuner, mais comment lui dire ? Samy, jamais à court d’idée ajouta :

— Éloigne-toi si tu n’es pas d’accord, je ne sentirai plus ton parfum et j’aurai compris. Je vais te poser les questions et tu me répondras de cette manière.

Sceptique et en même temps heureuse de pouvoir communiquer, je fis ce qu’elle me demandait, je reculai de quelques pas. Samy reprit :

— Okay ! je vais déjeuner. On se retrouvera  pour les cours et après, tu viendras chez moi. De toute façon, personne ne te voit, alors si ma mère est rentrée, ce n’est pas grave.

À la maison, Arthus m’attendait. Je me penchai sur mes grimoires tout en lui racontant ma matinée et l’idée géniale de mon amie. Il se frotta contre moi et de nouveau il s’enroula sur la page de garde du livre de mon parrain.

— Il te plait tant que ça ce grimoire ?

Je riais en le caressant.

— Si tu as quelque chose à me dire, parle !

Il fit non de la tête.

— Tu as perdu ce pouvoir ?

À nouveau, il tourna la tête dans tous les sens.

— Je dois trouver toute seule, c’est ça ?

Il me lécha le bout du nez.

Je haussai les sourcils. Arthus était un chat sorcier à la botte de mon père, je le savais, mais souvent il détournait les ordres à sa façon. Il s’était déjà fait punir sans gravité aussi je ne comprenais pas pourquoi, aujourd’hui, il respectait les consignes. Peut-être qu’il connaissait la teneur de la colère de Straurius et qu’il n’avait pas envie qu’il la mette à exécution.

Je lisais dans tous les sens la dédicace de mon parrain, rien d’exceptionnel.

À la grande sorcière que tu vas devenir…

Je feuilletai le grimoire, mais je ne trouvai rien qui puisse m’aider à sortir de mon guêpier. De toute façon, Straurius était bien trop fort pour qu’un petit don puisse annuler le sien.

Après les cours, je suivis donc Samy chez elle. Nous n’étions que toutes les deux, elle m’invita dans sa chambre. C’était assez rigolo, elle parlait toute seule. Quelqu’un nous aurait vues, il se serait demandé si nous avions toute notre tête.

Elle s’assit à son bureau et moi j’en profitai pour regarder la pièce où elle dormait. Une vraie fille, du rose partout. Je ne l’imaginais pas du tout comme ça, je la trouvai même plutôt garçon manqué. Des poupées Barby, des vêtements de toutes sortes. Je n’en revenais pas. Curieuse, j’aurais bien aimé en savoir davantage sur ses goûts qui ne correspondaient pas du tout à l’image qu’elle rendait au collège.

— Je parie que tu te demandes pourquoi cette chambre est comme ça ? C’est ma mère ! Je te jure que lorsque je serai plus grande, je change toute la déco. J’ai réussi quand même à ce qu’elle accepte que je mette des jeans, parce que regarde un peu dans mon armoire.

Elle se leva et ouvrit la penderie.

Je devais avoir les yeux exorbités. Des robes, des jupes et des petits pulls col Claudine étaient accrochés. Du bleu marine, du blanc, du rose, du jaune pâle.

Samy aujourd’hui était en pantalon déchiré avec un sweatshirt, une casquette de base-ball vissée sur la tête. Rien à voir avec ce qu’il y avait dans l’armoire.

— C’est la faute à ma sœur ça !

J’aurais bien aimé lui demander où elle était sa frangine. Frustrée, je me laissai tomber sur la chaise face à son bureau et saisis sans m’en rendre compte un stylo. Je griffonnai sur une feuille qui trainait là, et, stupéfaite, je regardai apparaître mes mots.

Samy les vit aussi et se mit à gambader dans sa chambre comme un pantin.

— C’est merveilleux, on va pouvoir communiquer et tu vas m’expliquer ce qui t’est arrivé.

Je me rappelai alors ce qu’avait voulu me faire comprendre mon chat. Mon parrain à ma naissance m’avait fait cadeau en plus du grimoire de ce don. Il m’avait expliqué que si un jour, j’étais en galère, je pourrai toujours me débrouiller de cette façon et comme un cadeau fait par un sorcier ne peut pas disparaitre, mon père n’avait pas pu l’annuler. Arthus le savait et désespérément, il avait tenté d’attirer mon attention.

En quelques mots, je racontai ma punition.

— Mais c’est encore mieux, tu vas pouvoir m’aider sans qu’on s’en aperçoive.

Je n’étais pas certaine de regagner mes galons en faisant ce qu’elle me demandait, à moi de faire les bons choix. En tout cas, je n’étais plus seule.

© Isabelle-Marie d’Angèle (octobre 2022).

À suivre…

A très vite…

Samedi Chansons

Bonjour toi 😉

Il est temps de lancer mon jukebox 🎶

C’est parti pour une chanson qui n’a pas d’âge …

La maladie d’Amour – Michel Sardou

Elle court, elle court
La maladie d'amour
Dans le cœur des enfants
De 7 à 77 ans
Elle chante, elle chante
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris
Elle fait chanter les hommes
Et s'agrandir le monde
Elle fait parfois souffrir
Tout le long d'une vie
Elle fait pleurer les femmes
Elle fait crier dans l'ombre
Mais le plus douloureux
C'est quand on en guérit
Elle court, elle court
La maladie d'amour
Dans le cœur des enfants
De 7 à 77 ans
Elle chante, elle chante
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris
Elle surprend l'écolière
Sur le banc d'une classe
Par le charme innocent
D'un professeur d'anglais
Elle foudroie dans la rue
Cet inconnu qui passe
Et qui n'oubliera plus
Ce parfum qui volait
Elle court, elle court
La maladie d'amour
Dans le cœur des enfants
De 7 à 77 ans
Elle chante, elle chante
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris
Elle court, elle court
La maladie d'amour
Dans le cœur des enfants
De 7 à 77 ans
Elle chante, elle chante
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris
Elle fait chanter les hommes (Elle court, elle court)
(La maladie d'amour) Et s'agrandir le monde
Elle fait parfois souffrir



Celle-ci ne peut pas laisser indifférent et quand je l’écoute, je suis toujours très émue.

Beaucoup plus légère et je t’entends chanter 😂 On est là pour boire un coup, on est là pour faire les fous et pour se reboire un coup et pas payer nos verres …🙂😂

Je retourne encore plus loin et comme dit Sardou, on prend un coup de vieux 🤣et quelle émotion quand tu entends le public chanter 😊.

Celle-ci… Sans commentaire… Cette chanson date de 1990… et nous sommes en 2022.

La suivante, je l’ai choisie en référence à ma couleur préférée 😂

Celle-ci date de 1981 et on l’entend toujours partout, je ne la croyais pas si vieille 😉 et c’est le dernier concert de Sardou. La chanson n’a pas vieilli, Sardou a toujours un costume noir 🙂😉 et quelle émotion quand il quitte ses musiciens.

Je termine donc avec celle-ci 😉 et lorsque j’écoute les paroles, tout est dit 🙂. Pour l’avoir vu en concert, il est très proche de son public et quel souffle !

J’espère que tu as passé un bon moment de musique 🎶

À très vite…

Elsbeth Isobel, la petite sorcière

Bonjour toi 😉

Je te laisse à nouveau en compagnie de ma petite sorcière à qui il arrive de drôles d’aventures.

Je me fis toute petite devant Straurius. Il feuillettait un de mes grimoires. Je me demandai pourquoi vu qu’il savait déjà tout.

Je n’osai pas parler la première, hiérarchie oblige, j’attendis patiemment qu’il daigne m’adresser la parole.

Arthus s’installa sur mes grimoires et attendit lui aussi.

— Tu as passé une bonne nuit Isobel ?

Oh ! ça va mal quand Straurius m’appelait ainsi. Il faut dire qu’avec la grande sorcière Isaulya, ils n’avaient pas réussi à se mettre d’accord sur mon prénom. C’est pour ça que j’en avais deux. Elsbeth était celui choisi par la sorcière et Isobel par Straurius.

Ah, mais je ne vous avais pas dit… Straurius est mon père et évidemment sa compagne est Isaulya. Être la fille de deux grands sorciers, pas facile tous les jours.

— Ta mère est furieuse comme tu peux t’en douter. Tu as de la chance que ce soit moi qui m’occupe de toi.

Je ne sus pas quoi répondre parce que de toute façon, ça n’irait pas. J’avais foiré, c’est sûr !

— Je crois me rappeler que tu avais la permission de venir sur terre à une condition, t’en souviens-tu ?

Je murmurai d’une toute petite voix :

— Oui, je devais me comporter en mortelle.

— Tu ne devais pas utiliser tes pouvoirs.

— Je « n’ai rien fait de mal.

— Parce que je suis arrivé à temps, gronda Straurius. Tu auras donc la punition que tu mérites jusqu’à nouvel ordre.

— Je peux savoir laquelle ?

— Tu t’en rendras compte bien assez tôt. À toi de faire le nécessaire pour que tu puisses redevenir comme avant.

— Attends papa, je…

Il stoppa d’un geste ma question et disparut.

Arthus feula, il avait horreur des grandes envolées de Straurius, son poil se hérissait, ses oreilles se couchaient. Il faut dire qu’à chaque fois, mon père déclenchait un cataclysme quand il disparaissait d’un revers de cape.

Qu’avait-il bien pu me donner comme punition, je ne voyais rien de changé dans la maison. Je tentais de questionner Arthus.

— Tu en penses quoi, toi ?

De sa voix caverneuse, il ricana. Arthus avait donc gardé ses pouvoirs. Je m’attelais à croiser les doigts et à feuilleter mon grimoire sans le toucher. Je l’appelais pour qu’il vienne se poser sur mes genoux et il le fit aussitôt. J’avais aussi toutes mes facultés de sorcière.

Je me plantai devant le miroir et tentai de changer d’apparence. Je devins tour à tour, plus vieille, plus belle, plus laide. Je ne pus m’empêcher de rire en me voyant avec une verrue sur le nez face au miroir. Quel cliché ! Les sorcières de ce genre n’existaient plus.

— Elsbeth, tu es là ?

Samy avait osé revenir me voir. Elle n’avait vraiment peur de rien cette gamine. Vite, je reprenais mon apparence et j’allais à sa rencontre.

— Elsbeth ?

— Alors Samy ? Bien dormi ?

— Elsbeth, tu es là ?

Je vis avec stupeur Samy passer devant moi sans me voir et se mettre sur la pointe des pieds pour voir à travers les carreaux si elle m’apercevait à l’intérieur. Arthus sortit alors de la maison et à ma grande surprise, elle se pencha pour le caresser.

Le traître, lui, elle pouvait le voir, alors que moi j’étais devenue invisible aux yeux de mon amie.

— Tu es tout seul ? Où est ta maîtresse ?

Arthus se mit à ronronner en frottant son museau contre sa joue.

— Je suis bête, tu ne peux pas parler. Tant pis, je pars à l’école sans elle, je la retrouverai là-bas.

Elle posa mon chat au sol et s’en fut en sautillant.

Arthus sauta dans mes bras et me lécha le bout du nez. J’étais seule avec lui, j’avais certes encore tous mes pouvoirs, mais personne ne me voyait.

Je n’avais plus rien à faire ici autant rentrer dans mon monde. Je claquais des doigts et lançais mon incantation, mon chat sur mon épaule.

Rien ne se passa, Arthus miaula de détresse.

J’étais condamnée à rester ici, seule. Je filais dans ma chambre, m’assis sur mon lit, et saisis mes grimoires à la recherche d’une solution. Seulement, Straurius m’avait aussi enlevé la capacité de comprendre les incantations qui s’adressaient aux sorciers de plus de dix ans.

J’étais une petite sorcière, seule, avec les pouvoirs de mon âge. Terminés les passe-droits.

Je m’effondrai en larmes sur ma couette. Oui, même les sorcières pleuraient !

© Isabelle-Marie d’Angèle (octobre 2022).

À suivre…

À très vite…

Elsbeth Isobel, la petite sorcière

Bonjour toi 😉

L’histoire continue mais comme c’est le jour de la poésie, j’ai écrit la suite en vers.

C’est bien la peine d’être une sorcière
Je ne peux que tourner en rond depuis hier. 
J’ai voulu jouer, je suis punie
Assise sur mon balai dans la nuit
Je m’ennuie. 

Comment demander pardon 
En m’agenouillant devant le grand patron ? 
Je vois que tu me regardes, mon chat,
Ah ! si je pouvais te serrer dans mes bras !

Mais je suis condamnée à errer
Dans ce ciel certes étoilé
Jusqu’au lever du jour
Certainement sans aucun secours. 

Ai-je rêvé ? c’est bien mon chat
Je descends plus bas
Il est debout sur deux pattes
Non, mais quel acrobate !

Il a réussi à sauter sur mon balai
Au moment où je passais tout près,
Nous sommes deux désormais
Dans le ciel à voler.

Soudain, mon balai pique du nez
Au sol brutalement, nous sommes projetés. 
Agacée pas blessée, mais surtout vexée
Je grimpe à l’arbre, le plus près. 

Arthus m’y rejoint les yeux exorbités, 
Foi de chat, jamais ça ne lui est arrivé !
Équilibriste dans l’âme, il n’a pas aimé
Qu’un coup en prenne sa fierté. 

Assis tous deux sur la branche
Je pense à ma revanche. 
Oublie ! crache mon chat
Où tu t’en mordras les doigts. 

Le soleil se lève à l’horizon
Allez moussaillon,
Quittons notre perchoir
Quelqu’un pourrait nous apercevoir. 

Je rentre à la maison
Accompagnée de ses ronrons. 
Je me laisse tomber sur mon fauteuil
Straurius m’attend, bonjour l’accueil.




© Isabelle-Marie d’Angèle (octobre 2022).

À suivre….

À très vite…