Journal d’Oxybulle

Bonjour toi 😉 🐾

Je reviens de chez Charlotte, ma toiletteuse. Je n’aime pas quand ma maîtresse m’y laisse, je m’accroche à ses bras et je gémis 🐕, mais j’en avais besoin, regarde comment j’étais avant 👇.

Ma maîtresse ne savait plus comment me coiffer et ça faisait mal quand elle me brossait, même si elle faisait doucement.

Bref, je suis partie avec elle et mon maître dans une cabane au bord de l’eau. Je suis dans les bras de ma maîtresse, elle a peur que je tombe dans l’eau et moi j’avoue que je ne suis pas rassurée. Il y a de drôles de bêtes qui sautent dans l’eau et elles me font peur.

Pourtant c’est très joli là où mes maîtres prennent leur repas, mais les poissons comme ils disent pour me rassurer, ne sont pas loin, quand ils sautent.

Regarde un peu ce coucher de soleil ☀🌘

C’était chouette et nous sommes même allés nous promener dans les bois pendant longtemps. J’ai dû m’arrêter, je ne pouvais plus marcher, j’avais plein de piquants sous mes coussinets. Heureusement, mes maîtres ont réussi à tout m’enlever et mon maître m’a portée. J’étais bien dans ses bras.

Après j’ai rencontré une drôle de bête qui s’est jetée dans l’eau. J’aurais bien voulu la suivre, mais j’avais ma laisse heureusement. Ma maîtresse riait en me disant que c’était une tortue d’eau. Je n’en avais jamais vue et je ne savais pas que ça courait si vite.

À bientôt 🐾

À très vite…

La cabane d’Héloïse et Stefano

Bonjour toi 😉

Journée des enfants, je te laisse avec mes petits héros Héloïse et Stefano. Parfois au détour d’une phrase, la vérité sort de la bouche des enfants 😉😊.

C’était le grand jour, Papa Joe construisait la cabane de Stefano et Héloïse.

Les gamins s’étaient levés de bonne heure, pas de grasse matinée alors que c’était mercredi. Le petit déjeuner avait été avalé à une vitesse grand V. Charlie n’eut même pas de réflexions à faire, les mains étaient lavées, les bouches essuyées, les bols portés sur le lave-vaisselle et la table débarrassée. Joe fit un clin d’œil amusé à sa moitié d’un air de dire que si c’était tous les jours comme ça, ce serait merveilleux.

— Nous sommes prêts.

Héloïse en salopette, casquette sur la tête l’attendait de pied ferme avec un papier à la main. Elle lui tendit et du haut de ses six ans, elle interrogea Joe sérieusement :

— Tu vas suivre mon plan hein ? Je t’ai tout écrit là.

Elle indiqua sur sa feuille les différents dessins. Joe saisit ce qui ressemblait à un plan. Effectivement, une cabane était bien représentée. Il fronça les sourcils.

— Il n’était pas question qu’elle soit installée en haut d’un arbre.

Charlie s’approcha et posa son menton sur l’épaule du grand gaillard. Elle bouscula son chapeau pour mieux voir. Joe avait tout l’air d’un cow-boy même le matin de bonne heure.

Elle murmura :

— Ce serait dangereux non ?

Héloïse montra l’escalier.

— Ah parce qu’en plus, il faut faire des marches ? demanda Joe.

— Comment veux-tu qu’on y monte sinon ?

Les yeux grands ouverts de la gamine le fixaient. Il se sentit idiot d’avoir posé la question.

Stefano regarda son père en haussant les épaules d’un air de dire qu’il n’y était pour rien.

Charlie interrogea la fillette :

— Sur quel arbre avez-vous imaginé cette cabane ?

Les enfants se tournèrent l’un vers l’autre. Ils avaient de ces questions les adultes. N’empêche qu’ils n’y avaient pas réfléchi.

— Ok, j’apporte tout le matériel et on voit ensemble ce qu’on peut faire, proposa Joe qui n’avait quand même pas que ça à faire.

Charlie leur emboita le pas. Elle devait y mettre son grain de sel. C’était elle qui s’était occupée de l’achat du bois malgré les dires de son homme qui ne cessait de répéter qu’elle ne trouverait pas ce qu’il fallait. Pourtant, il la laissa faire. Charlie était la reine du bricolage, il avait déjà remarqué qu’elle avait des doigts de fée et que tout ce qu’elle touchait s’arrangeait sur l’heure.

Les enfants aidèrent Joe à porter les planches sur la remorque du tracteur. Il y déposa son énorme boîte à outils. Héloïse adorait la regarder. Elle lui faisait penser au grand sac de Mary Poppins en moins joli. Joe en sortait tout un tas d’objets qui servait tous à quelque chose. Quand il fouillait à l’intérieur, ça faisait un drôle de bruit et il n’en fallait pas plus pour que la petite fille s’imagine une histoire. Elle se demanda si Dame Tournevis et Seigneur Marteau étaient réveillés.

Ils grimpèrent à côté du siège, Charlie marchait à côté d’eux, accompagnée du chien Texas qui gambadait autour d’elle.

Héloïse désigna le platane qui trônait au milieu du pré peu éloigné de la maison.

— Là, papa Joe, la cabane sera bien.

Il fronça les sourcils. Il n’avait pas pensé à cet arbre, il le regarda mieux en s’approchant. Il n’avait jamais remarqué ses branches qui s’élançaient vers le ciel de cette façon.

— Tu vois, tu fais une échelle et hop !

Il grommela :

— Y a qu’à évidemment. Avec ton crayon, c’est toujours facile.

Mais, il arrêta son tracteur et descendit en sifflotant. Héloïse et Stefano sautèrent de l’engin très excités.

Heureusement que Charlie était avec eux, le travail avançait vite et la cabane prenait forme. Joe ne comprenait pas tout et surtout pas comment les enfants avaient de telles facilités pour emboiter les planches les unes aux autres. Charlie lui dit que le vendeur lui avait vanté ce matériau et qu’il était fait exprès pour le montage rapide de ce genre de construction.

Depuis que Charlie était entrée dans sa vie, Joe s’interrogeait tous les jours sur les dons qu’elle développait. Certes, elle était douée mais quand même ! Cartésien comme il l’était, des choses incompréhensibles pour lui le titillaient souvent, mais devant le sourire angélique de Charlie et son regard limpide, il baissait les armes et abandonnait la partie qu’il savait perdue d’avance.

La cabane était terminée… dans l’arbre. Joe n’en revenait pas. Charlie avait insisté pour la monter et la consolider au milieu du platane qui semblait s’écarter au fur et à mesure que l’habitation des enfants s’installait. Ne restait que l’échelle de corde à accrocher.

— Ah et il ne faudra pas oublier les poubelles pour le tri, dit Héloïse d’une voix ferme. Le Maître à l’école nous a bien expliqué.

— Ben voyons, et je vais les trouver où ? grogna Joe.

— Ne fais pas ton hérisson, répondit calmement Charlie. Regarde, j’avais prévu.

Elle montra les boites avec des couvercles de différentes couleurs. Elle désigna, la jaune pour le plastique, la verte pour les ordures, la bleue pour le carton, et le composteur pour les épluchures.

— Mais ?

Joe souleva son chapeau pour se gratter la tête et demanda :

— Parce que tu crois que les enfants vont manger ici et avoir besoin de toutes ces poubelles.

— C’est pour faire comme une vraie maison, lui répondit avec aplomb Héloïse.

— CQFD, ajouta Stefano.

— Merci Papa Joe.

Héloïse planta deux grosses bises sonores sur ses joues puis elle tapa des mains.

Elle regarda Joe accrocher l’échelle de corde, puis elle le vit retourner à son tracteur. Curieuse, elle le suivit.

— Oh, une balançoire !

Elle ne put réprimer sa joie et se mit à tourner comme une toupie, les bras écartés, pendant que Joe installait à une autre branche la balançoire. Il vérifia la solidité et invita les enfants à l’essayer. Stefano s’y assit le premier et s’élança. Héloïse en admiration le regardait, ébahie.

— Tu me pousseras au début, je ne sais pas trop faire encore.

Joe entoura les épaules de Charlie et tous deux contemplèrent les gamins dont les joues rouges et les yeux brillants exprimaient leur bonheur.

C’est alors qu’ils entendirent le camion poubelle s’arrêter devant la maison. Héloïse le regarda et dit :

— Bientôt, ils ne vont plus avoir de travail, on leur fait tout le boulot.

Et Joe ajouta in petto et en plus on paie plus cher ! Charlie lui fila un coup de coude pour le faire taire. Il sourit mais il n’en pensait pas moins.

© Isabelle-Marie d’Angèle (avril 2023).

À très vite…

Pêle-mêle

Bonjour toi 😉

Quand je regarde la définition de pêle-mêle, je lis désordre complet 😉. Aujourd’hui, c’est un peu ça mon billet parce que j’ai plein de choses à dire. Rassure-toi ce n’est que du bonheur !

Je vais commencer par ce que j’ai vu ce matin de ma fenêtre. L’envol de mes bébés mésanges, enfin plus tout à fait des bébés, vu leur beau plumage et leur forme olympique pour quitter le nid. Posté derrière la fenêtre, Monsieur a réussi à capter leur départ du nid.

Il en reste une qui, depuis ce matin tourne devant la porte de sortie sans oser se lancer 😉. Les parents volettent de branche en branche devant la cabane pour l’inciter à prendre son envol et siffle à qui mieux mieux. Pendant que j’écris ce billet, elle n’est toujours pas partie. Je me souviens que l’année dernière, il restait aussi un petit dernier qui avait la trouille de s’envoler. Une fois le nid vide, c’était d’un calme sur la terrasse 😯, comme lorsque les enfants ne sont pas là, sans musique, sans copains, sans bruit là-haut, je suis un peu perdue. Comme dit tout le monde, (ça m’agace d’ailleurs), il faut tourner la page, c’est normal, tu ne peux pas les garder toujours avec toi, et cette phrase assassine on ne fait pas ses enfants pour soi ! Un petit peu quand même non ?

Voilà où commence mon pêle-mêle 😉. Du côté de chez Ma le thème des photos était Perché, je fais d’une pierre deux coups, en partageant ici ma cabane à oiseaux perchée dans les arbres. Va donc voir aussi ce que proposent les autres participants. Le blog de Ma est fleuri de jolies photos capturées au gré de ses promenades.

Sur le blog de Passiflore https://pass-if-lore.fr/un défi du 20 de chaque mois est proposé et encore une fois, j’ai laissé passer la date 😏 alors que le thème … franchement…il s’agissait de parler de 4 livres. La date est passée, le défi est raté. Le prochain est de parler de 5 oiseaux. N’hésite pas aller faire un tour sur son blog chaleureux et fort sympathique. Pour le fun, je te partage un peu de ma bibliothèque lue 😄les livres qui attendent bien sagement sont rangés ailleurs 😄.

Je te partage aussi ma nouvelle bannière sur ma page Facebook. 4 livres quand même ! 💪.

J’arrête mon bavardage pêle-mêle… Au fait, je me suis rendu compte que je ne parlais jamais de ce que je regarde à la télé ou au cinéma… Je vais donc peut-être rajouter un volet sur mes goûts. Qu’en penses-tu ?

Tu as sans doute vu que je signe toujours avec mon avatar. Bientôt, je vais changer sa tenue, avec son pull de noël, ça fait un peu hiver non ? Demain, retour de la tenue de printemps. Tu me diras ce que tu en penses.

À très vite…

Lecture lue : Le cabanon à l’étoile – Hélène Legrais

Bonjour toi 😏

Je partage aujourd’hui cette lecture découverte grâce à un service presse envoyé par les Editions Calmann Levy Territoires.

Mystère autour d’une jeune fugueuse sous le soleil brûlant de la Catalogne.

L’été est là. Au volant de sa Deudeuche, Estelle, artiste-peintre désargentée et bohème, part rejoindre son cabanon du Bourdigou, un de ces villages de vacances « sauvages » faits de cabanes bricolées qui fleurissent sur le littoral catalan en ce début des années 1960.
Elle prend en stop une toute jeune fille partie à l’aventure, qui dit s’appeler Cassiopée. Estelle n’est pas dupe mais elle lui offre son affection et le gîte dans sa paillotte.
D’une beauté ravageuse, la nouvelle venue ne tarde pas à provoquer des remous dans le village. Ses manières libres, sa sensualité ardente choquent, au point qu’Estelle doit plusieursfois prendre sa défense. Pourtant, la rage de vivre de sa protégée finit par l’effrayer.

Que fuit Cassiopée ? Pourquoi a-t-elle quitté les siens ? Sans rien brusquer, Estelle va percer à jour son bouleversant secret…

J’ai ressenti beaucoup d’émotions à la lecture de ce roman. Je connais la plume d’Hélène Legrais et elle a su, une fois de plus, m’embarquer dans son histoire.

Le décor est celui des vacances, des cabanons bricolés sur le littoral en 1960. J’avoue, j’aime cette ambiance d’amitié et de solidarité qui ressort à chaque page.

Estelle possède une de ces cabanes et y passe tout l’été. C’est une artiste-peintre qui s’est révoltée contre sa famille. Elle est restée rebelle, vit sa vie comme elle l’entend et prône une certaine liberté qu’elle revendique. Je l’apprécie. Elle a la cinquantaine, elle est amoureuse et son amant est sympathique. Celui-ci est a une femme et des enfants, mais Estelle a passé un contrat avec lui, elle ne veut rien savoir. Elle se balade à bord d’une vieille deudeuche, elle n’a pas beaucoup d’argent, mais peu importe. Elle vient d’une famille qui en possède, mais elle ne leur demande rien. La vie sur la plage, les paysages, les occupants de ces cabanons plongent le lecteur dans une ambiance chaleureuse. J’aime beaucoup cette solidarité qui règne entre toutes ces personnes. J’ai l’impression que personne n’est méchant, n’est jaloux de l’autre, c’est un monde entre parenthèses.

Lorsqu’elle rencontre une auto-stoppeuse qui dit se prénommer Cassiopée, elle l’embarque et la ramène à son cabanon sans lui poser de questions. Un lien va se tisser entre les deux femmes, et même si Estelle n’a jamais voulu s’embarrasser d’enfants, elle sent bien qu’avec la jeune fille quelque chose de fort s’installe.

Cassiopée ne raconte rien de son passé et vit sa vie sans se préoccuper de ce qu’elle peut provoquer. Elle est belle, elle aguiche sans s’en apercevoir les hommes jeunes comme ceux qui sont mariés et livre son corps afin de se sentir vivante.

Dans ce petit village de cabanons où tout le monde se connait, la rébellion gronde contre elle.

Pourtant quand Estelle apprendra le secret caché de Cassiopée, elle le respectera jusqu’au bout et j’admire l’imagination de cette artiste pour que sa protégée soit heureuse.

Grâce à elle, Estelle peindra ses plus belles toiles. Grâce à elle, elle n’hésitera pas à rencontrer son père et à lui demander de l’aide, ce qu’il fera sans poser de questions comme s’il savait que c’était important. Les sentiments filiaux dans ce roman apparaissent alors que j’aurais pu imaginer le contraire, j’ai été très émue par les parents d’Estelle qui vieillissent, mais qui quoiqu’il arrive font ce qu’ils ont à faire pour Estelle.

Estelle devra pourtant prendre une décision…

Cassiopée fera son choix…

Et moi je reste sans voix en découvrant le mot fin. Un coup au cœur et un coup de cœur pour cette histoire superbement écrite.

Je t’invite à le découvrir, tu passeras un bon moment de lecture.

Que lis-tu toi en ce moment ?

À très vite…

Les enfants au jardin

Bonjour toi 😉

C’est le jour des enfants et c’est aussi le printemps au jardin. Ils adorent ça les enfants ! Et nous aussi !

Dès qu’il fait beau (ils n’attendent pas le printemps pour ça, je suis d’accord), ils sortent. Quelle joie de courir dans l’herbe, en tee-shirt sans manteau ni bonnet. Moi-même, dès qu’il y a un rayon de soleil, j’en profite. Rappelle-toi, n’as-tu pas créé ton jardin quand tu étais haut comme trois pommes ? N’as-tu pas attendu que les graines germent ? Ne serais-tu pas resté accoudé à côté croyant qu’elles allaient grandir d’un coup ? Combien d’arrosoirs portais-tu ? Pauvres graines parfois noyées 😉. Mais quelle victoire quand tu pouvais cueillir les fleurs. Je me rappelle ne pas avoir été patiente et d’avoir ramassé les bulbes de tulipe. Il n’y avait que les feuilles. J’ai dû me rendre compte de ma bêtise et pour ne pas me faire disputer, je les ai replantés … à l’envers 😂. Je ne me souviens plus pourquoi j’avais eu cette idée, mais par contre, papa qui m’a appelée pour me demander de rendre des comptes, ça je m’en souviens 😁.

N’as-tu pas aussi grimpé aux arbres er regardé d’en haut ce qui se passait en bas ? N’as-tu pas construit une cabane où tu pouvais aller te cacher ?

Et y inviter tes amis ?

Je n’avais pas de cabane mais un immense jardin où je pouvais me cacher, flâner, me raconter des histoires, cueillir les cerises quand c’était la saison et plus tard les pommes. J’allais les grignoter dans ma chambre en lisant Alice. Ces petites pommes rouges acidulées et rose à l’intérieur, je ne les ai jamais retrouvées dans le commerce. Elles n’étaient pas faciles à éplucher, maman en faisait de la compote.

Lycéenne, j’y recevais les copains. Nous y faisions du vélo. J’avoue, mon jardin était grand. Je n’ai plus le même aujourd’hui, il ressemble plus à un jardin de Barbie comme je l’appelle 😉 mais comme dit Monsieur, je n’ai plus vingt ans pour m’en occuper. Mais si mon chéri, mais avec quelques années autour 😊.

Et toi ? Avais-tu un jardin ? Une cabane ?

À très vite…