Résumé
Après « LES CADEAUX DU COEUR » et « LE RÊVE DES ÎLES », « IL FAUT TOUJOURS CROIRE EN SES RÊVES D’ENFANT » est le troisième tome d’une trilogie. Cependant, chaque roman peut être lu indépendamment. Vous retrouverez dans cet opus les univers de Violaine, auteure malentendante qui a su toucher le cœur de ses lecteurs. Son passé va la rattraper. Pourquoi un inconnu la menace-t-il en lui envoyant des lettres anonymes ? Quel secret poignant cache-t-elle, qui va soudain éclater en plein jour ? Qui est cette mystérieuse Florence, se trouvant si souvent sur son chemin ? De leur côté, Romane et Célestin vont devoir affronter l’adolescence difficile de leur fille Emma. Comme dans le deuxième tome, le jeune Gabriel amène sa propre vision pleine d’humour sur la situation. À travers son écriture fluide, précise et poétique, Corinne Falbet-Desmoulin offre à nouveau dans cet ouvrage un suspense soutenu, un regard sur ses personnages empli d’émotion et de tendresse, ainsi qu’un dénouement auquel personne ne s’attendait.
Mon avis
Je connais la plume de Corinne Falbet-Desmoulin, mais je n’ai pas lu les deux premiers tomes de cette trilogie. Comme le dit l’auteur, le lecteur peut très bien découvrir ce troisième opus sans avoir vu les deux premiers. C’est vrai, mais je le regrette un peu.
Cette histoire est très émouvante et très prenante. Elle est écrite par une main douce qui trace tout en délicatesse le parcours de Violaine.
Violaine est une écrivaine malentendante, mais ce n’est pas vraiment le sujet, il est abordé, sans s’y attarder. Oui, elle rencontre des difficultés pour aller au-devant de son public, d’ailleurs elle le craint, mais quand son éditrice lui propose un contrat, même avec appréhension, elle accepte, parce qu’elle veut faire plaisir aux gens et les rendre heureux. C’est le fil conducteur du roman. L’amour est partout, le bien d’autrui aussi, le bonheur qui se découvre peu à peu, la peur, l’aveu, que de beaux sentiments qui ne peuvent laisser la lectrice que je suis indifférente.
Corinne Falbet-Desmoulin a le don de vous embarquer avec des mots simples dans son univers et dans celui de ses héros. La lecture est agréable, touchante. J’ai eu l’impression d’assister à un film qui se déroule, tranquillement, sans un bruit, comme dans la vie de tous les jours. Les chapitres s’enchainent naturellement toujours à la première personne, alors que les acteurs changent. Que ce soit Violaine, Romane, Ernesto, tous parlent en leur voix propre, à l’instant, qu’il soit gai ou triste.
Certains passages m’ont bouleversée, je vous laisse les découvrir, mais la chute est à l’image de Violaine. Il ne pouvait pas en être autrement.
C’est un beau roman qui vous serre le cœur, je vous le conseille parce qu’il faut toujours croire en ses rêves d’enfant.