Liane Moriarty – Amours et autres obsessions

Bonjour toi 😉

Je te propose de découvrir mon retour de lecture sur le roman de Liane Moriarty, ça tombe bien c’est la journée mondiale du livre 😁.

L’amour, c’est comme la tombola : pas facile de tirer le bon numéro. Question de chance ou de… lucidité ? Hypnothérapeute, Ellen O’Farrell mène une existence agréable dans la maison excentrique du bord de mer qu’elle a héritée de ses grands-parents. Même si elle enchaîne les aventures, elle est en quête de stabilité sentimentale et rêve d’avoir une relation durable. Ce qui pourrait se concrétiser avec le charmant Patrick Scott. Mais ce père célibataire est harcelé par son ex-petite amie, prête à tout pour rester dans la course, y compris à traquer sa rivale. La plume de Liane Moriarty, observatrice mordante de la comédie humaine, ausculte nos peurs, notre obsession du bonheur et notre stupide conviction que l’amour, c’est tout blanc ou tout noir… au risque d’y voir flou !

Imagine : elle est hypnothérapeute, habite une superbe maison au bord de la mer qui est remplie de souvenirs de ses grands-parents. Elle tombe amoureuse d’un homme beau, sympa, et comme elle enchaine les aventures, elle espère que celui-là c’est le bon. Il s’appelle Patrick, il est géomètre, il a un petit garçon, il est veuf.

Le décor est planté, tu t’y vois ?

Au cours d’un rendez-vous au restaurant, alors qu’elle se demande si elle va enfin coucher avec lui, parce que ça fait plusieurs fois qu’ils se rencontrent (elle a changé les draps de son lit en prévision), il lui avoue qu’il est harcelé par… son ex petite-amie, Saskia.

À partir de cet instant, le roman prend une tout autre tournure.

Tu vis avec d’Ellen, son travail et les patientes qu’elle reçoit et au chapitre suivant, tu es avec Saskia qui les épie tout le temps.

Il ne se passe pas un moment où cette femme n’est pas au courant de ce que son ex fait avec sa nouvelle petite copine. Quand l’épouse de Patrick est décédée, Saskia est arrivée rapidement dans sa vie et elle a pris en main l’éducation de son fils Jack. Si bien que lorsque Patrick a rompu, elle s’est retrouvée seule et abandonnée. Elle perdait tout d’un coup, un amant et un gamin, ne parvenant pas à en avoir elle-même.

Aussi, quand elle s’aperçoit que son ex a trouvé une nouvelle copine et que ça allait l’air de bien fonctionner, elle réfute l’idée et les épie sans cesse.

Comment réagirais-tu si une ex s’introduisait chez toi à ton insu et cuisinait des biscuits qu’elle te déposerait gentiment sur ta table de jardin ?

Accepterais-tu que ton homme ne fasse aucune déclaration à la police pour que cela cesse ? Et pourquoi pas l’hypnotiser pour connaitre ses sentiments ? Quelle idée !!

Pourtant, les proches d’Ellen, mère, marraine, amies, la mettent en garde, ce n’est pas normal qu’une ex agisse ainsi.

Pour couronner le tout, Ellen tombe enceinte… et le jour où elle va l’annoncer, lors d’un week-end en amoureux, comment se fait-il que Saskia soit dans le même hôtel ? Comment l’a-t — elle su ? Et surtout comment a-t-elle appris qu’Ellen attend un bébé ?

Ce roman comme tous les livres de Liane Moriarty m’a subjuguée. Rien n’est laissé au hasard, tout est décortiqué et analysé. Quand je suis arrivée à la fin, tout semble clair et limpide et je me dis mais oui bien sûr alors que par moment, en découvrant les chapitres, je pensais que c’était fou cette histoire, jamais je n’aurai pu tolérer ce harcèlement surtout quand il tourne au drame et pourtant…

C’est un coup de cœur de lecture, je te le conseille, tu ne t’ennuieras pas une seconde et tous les personnages sont attachants… oui tous !

© Isabelle-Marie d’Angèle (avril 2024).

J’ajoute la citation du jour sur mon agenda :

À très vite..

La Ballade d’Amélie – Hélène Legrais

Bonjour toi 😉🎄

Je te propose de découvrir ma dernière lecture, mon coup de cœur du mois.

Chanteuse lyrique, Amélie a renoncé à une carrière internationale pour élever seule sa fille. Tout en enseignant le chant au conservatoire de Perpignan, elle ne s’est plus produite que dans les concerts et les festivals de sa région au point de devenir une véritable diva locale. Sollicitée de toute part, ne sachant pas dire non, elle se consacre sans compter à son métier…

Jusqu’au jour où, victime d’un burn-out, elle perd sa voix.

Qu’advient-il de nous quand nous perdons ce qui nous définit ?

À sa grande surprise, Amélie découvre qu’elle n’est pas qu’une voix. Elle réapprend à vivre sans le stress, la pression, la fatigue.

Elle aime cette nouvelle femme qui naît, mais redoute de décevoir tous ceux qui attendent avec impatience son grand retour.

Peut-on échapper à son destin ? Alors qu’Amélie va mieux et reprend en secret ses vocalises, le hasard met un sésame inattendu entre ses mains…

Ce roman n’a rien d’un conte de fée et pourtant…

Quand Amélie se réveille un matin et que seul Indy, son chat, comprend que quelque chose a changé, son monde s’écroule. Comment une chanteuse lyrique peut-elle avoir perdu sa voix ?

Inquiète puis affolée, elle prend rendez-vous chez son médecin, complètement paniquée. La réponse est simple : Burn out : votre cerveau a décidé de se mettre en pause et comme vous ne sembliez pas comprendre, il n’a trouvé que cette solution pour vous en faire prendre conscience.

Et voilà…

Il y a des moments dans la vie où le corps envoie des signaux, petits au début, puis de plus en plus forts, et un jour, il en a ras le bol et tout s’arrête. Quoi faire dans ces moments-là ?

Extrait : «  Elle tournait en rond et en venait même à détester sa maison… Les murs se rapprochaient, les plafonds s’abaissaient, les fenêtres s’obscurcissaient…La seule vue du piano lui faisait monter les larmes aux yeux. »

Amélie, peu à peu va redécouvrir la vie qui continuait de tourner alors qu’elle ne la voyait plus, elle participe à la vie dans son village tout en dialoguant à l’aide d’une ardoise. Sa voix s’est fait la malle, il faut bien vivre quand même !

Un jour, elle trouve une carte d’identité… et ce qu’elle prend pour un jeu au départ prend véritablement forme et elle balance tout. Elle part à l’aventure, avec son chat et au volant d’un vieux TUB (de musique ? non, une Traction Utilitaire de type B). Elle laisse un mot à sa meilleure amie et s’enfuit après avoir changé radicalement de tête.

J’ai aimé tout ce chemin parcouru… en km et en découverte de soi-même et des autres.

J’ai aimé la gentillesse des personnages, leur sincérité, leur capacité à accueillir Amélie comme elle est, sans poser de question.

J’ai aimé cette nouvelle famille qui peu à peu dans ce petit village où elle a atterri se crée. Le hasard fait parfois bien les choses… Le TUB qui tombe en panne et un bon samaritain qui se propose de le réparer et la vie d’Amélie change du tout au tout. Finalement, il n’y a pas que le véhicule qui est réparé.

Oui, mais… cette parenthèse doit bien se refermer et encore lui, ce cerveau, qui décide que tout ça est bien joli, mais que ça ne peut pas durer, il en a peut-être assez d’être en pause et la voix d’Amélie revient.

Que va-t-elle faire ? Avouer qui elle est alors que tous ses nouveaux amis lui font confiance depuis des semaines ?

Je te laisse le découvrir. J’ai beaucoup aimé ce roman où de multiples bons sentiments sont distillés au fil des pages. C’est mon coup de cœur de lecture actuel. Je le recommande fortement.

Le plus c’est aussi la playlist d’Amélie comme :

* Le duo des fleurs dans Lakmé de Léo Delibes

* Singin « in the rain par Gene Kelly

* L’Apprenti sorcier de Paul Dukas

* Le chœur des Bohémiennes dans La Traviata de Giuseppe Verdi.

Bonne lecture.

À très vite…

Sans regrets – Françoise Bourdin

Bonjour toi 😉

C’est le dernier livre paru de cette auteure que je partage avec toi. C’est une réédition, je ne l’avais pas lu. Voici mon retour de lecture.

Peu après leur mariage, Richard et Jeanne ont réalisé leur rêve : acheter le château de Balbuzard, à quelques kilomètres de Tours. Idéalement situé en lisière de la forêt d’Amboise, ce petit bijou Renaissance dispose d’un environnement exceptionnel. À la tête d’un modeste capital mais des idées plein la tête, le couple décide alors de se lancer dans l’aventure hôtelière. Visionnaire, Richard prend le pari de l’écologie et fait construire, dans le parc du château, de petites maisons autonomes. Le succès est immédiat.

Quinze ans plus tard, l’hôtel est devenu un lieu de villégiature des plus prisé. Richard et Jeanne vivent heureux avec leur petite fille de dix ans et dirigent leur entreprise avec le même enthousiasme qu’au début de leur union.

Mais tout bascule le jour où Richard retrouve par hasard Isabelle, son amour de jeunesse qu’il n’a jamais réussi à oublier. La tentation est grande… Pour autant, suffit-il de souffler sur les braises pour modifier le cours de son destin ? Au risque de se perdre ?

Peut-on oublier son premier amour ? Quand Richard retrouve Isabelle, celle à qui il pense toujours alors qu’il est marié et a une petite fille, il perd pied.

Aussitôt, je me dis, c’est couru d’avance, il va craquer. Je ne lui cherche aucune excuse, je suis immédiatement du côté de la femme trompée, Jeanne, elle a toute ma sympathie alors que je maudis Isabelle antipathique au possible.

Cette femme conquérante qui balaie tout sur son passage et attrape Richard dans ses filets comme lorsqu’elle était adolescente, me met en colère et je découvre un Richard bien faible.

Et puis… le talent de Françoise Bourdin fait que le charme agit et même si Richard m’agace, je lis au fil des pages le drame de sa jeunesse.

Un premier amour oui, mais…

Il a perdu ses parents dans un accident d’avion. C’est Lambert Ferrière l’ami des disparus qui va prendre en charge Richard au grand dam de Solène, sa femme, qui ne supporte le garçon. Richard fait donc partie intégrante de la famille et devient le 3e enfant des Ferrière. Les trois gamins Richard, Lionel et Isabelle font les quatre cents coups ensemble et subrepticement les sentiments de Richard pour Isabelle se transforment.

Seulement, il y a l’accident… Et l’histoire entre Richard et Isabelle n’aboutit pas, un goût d’inachevé. Normal qu’il ait besoin de la terminer. La jalousie et les mensonges ont la part belle à ce moment-là.

Mais, il n’a plus quinze ans et au contraire d’Isabelle qui a fait passer en priorité sa vie professionnelle sans chercher à le retrouver, Richard a construit la sienne avec femme, enfant et le Balbuzard. C’est une manipulatrice certes amoureuse, mais très égoïste qui semble avoir le monde à ses pieds.

Oui il craque, mais il s’en mord les doigts très vite et encore plus rapidement comprend qu’Isabelle c’est de l’histoire ancienne, qu’il est inutile de souffler sur des braises refroidies. Elle n’est plus celle qu’il a connu jadis et accepte mal de ne pas avoir son mot à dire, la culpabilité prend alors toute la place.

J’aime beaucoup ce roman, parce que l’auteur exploite à fond les sentiments des héros. J’admire Jeanne, la femme trompée qui tient toujours debout et porte à bout de bras le travail qu’avec Richard ils ont accompli, elle reste distinguée et fière, elle a tout mon respect.

Alors même si le sujet a été des millions de fois rebattu, l’histoire est présentée d’une autre façon et s’il est difficile de pardonner à Richard, le lecteur peut le comprendre.

À consommer sans modération.

© Isabelle-Marie d’Angèle

À très vite…

Le mystère Soline – Marie-Bernadette Dupuy

Bonjour toi 😉

Je partage aujourd’hui mon retour de lectures des 3 tomes du mystère de Soline, 3 romans de 480 pages environ. Tu le sais, je suis fan des sagas familiales, je te raconte ci-dessous ce que j’en ai pensé.

Alpes de Haute-Savoie, fin du 19e siècle. Louise Favre est âgée de douze ans lorsqu’une terrible catastrophe naturelle bouleverse sa vie.


2015. Jeune femme volontaire et intrépide, Soline Fauvel est pisteuse-secouriste et maître-chien d’avalanche. Animée par une farouche volonté d’indépendance, elle a quitté le foyer de ses parents adoptifs et se consacre à son travail, guidée par un don qui lui permet d’avoir des visions de personnes en péril.


Mais une mystérieuse personne tente d’éloigner d’elle tous ceux qui lui témoignent de l’affection, et semble prête à aller jusqu’au meurtre. Et si tout était lié à l’accident dont elle a été victime dans sa petite enfance, et qui l’a laissée sans aucun souvenir de ses origines.

Soline devra se plonger dans son passé pour découvrir la vérité et le lien invisible qui l’unit à Louise, jeune fille d’une autre époque, mais qui partage avec elle un même don et un même courage.

Août 2015. Soline cède au désespoir, certaine de ne jamais retrouver l’homme qu’elle aime. Le destin en décide autrement. Benjamin réapparaît, mais il n’est plus le même. Une nouvelle épreuve commence pour la jeune femme, qui doit le reconquérir, au prix de bien des angoisses. Et ses craintes grandissent lorsqu’un terrible cauchemar lui montre des visions d’horreur, d’autant plus que le mystérieux assassin rôde toujours.

Excédée mais déterminée, Soline décide de défier ce criminel insaisissable qui sème la mort autour d’elle. Comme pour l’encourager, de brèves visions l’entraînent au-delà du temps, pour revoir la belle Louise Favre dont le sourire la réconforte. Mais le fil invisible qui les relie demeure une énigme…

Dans le refuge que représente pour eux le vieux chalet du vallon des loups, Soline et Benjamin attendent patiemment le printemps qui verra la naissance de leur fille.  Mais l’ombre menaçante du tueur les obsède et, comme son ami l’inspecteur  Lambert, la jeune femme pressent que l’homme qui l’a harcelée peut réapparaître et lui nuire à nouveau, en semant la mort autour d’elle.

Guidée par son intuition, Soline commence aussi à douter de la sincérité de Benjamin. Son compagnon semble lui cacher une terrible vérité sur leur enfance et malgré sa promesse, il refuse d’en parler.

Soline, partagée entre le doute et la colère, trouve du réconfort dans les visions de plus en plus précises qu’elle a de Louise, cette belle inconnue d’un autre siècle et le lien puissant qui unit les deux femmes au-delà du temps est découvert par le plus grand des hasards.

Un dernier tome riche en suspense et en émotion qui lève enfin le voile sur le « mystère Soline ».

Marie-Bernadette Dupuy est adepte des sagas familiales qu’elle situe régulièrement dans de belles régions. Ici, nous sommes dans les Alpes de Haute-Savoie.

Elle nous raconte souvent l’histoire d’une héroïne, jolie, au caractère bien trempé, qui sait ce qu’elle veut et parfois à l’avant-garde sur son temps.

Dans cet opus, je découvre une jeune femme Soline, pisteuse-secouriste, accompagnée d’un superbe chien. Soline est assez indépendante. Elle a le don de voir les choses ce qui inquiète ses parents adoptifs. Dès le début, je sens qu’ils cachent quelque chose, comme s’ils craignaient qu’elle apprenne un secret. Celui de sa naissance peut-être ?

Hormis les beaux paysages, la justesse des sentiments des personnages, je l’avoue, Soline m’agace. Est-ce parce que j’ai connu des héroïnes décrites par l’auteure, plus dynamique, plus enjouée ? Soline a des difficultés avec le don qu’elle a reçu, il lui permet de voir une femme d’une autre époque. Cest vrai, je m’attendais à une Soline plus guerrière.

La vie de Soline est étroitement liée à celle de Louise Favre, née à la fin du 19e siècle. Au fil des pages, je voyage entre le monde actuel et celui de Louise. Je reconnais que la situation est déroutante et que Soline peut l’être, mais à chaque fois, elle semble trop fragile.

Soline a un coup de foudre pour Benjamin, mais elle est en danger. Tous ceux qu’elle aime ont un accident, et lorsqu’elle s’en rend compte, elle décide de rencontrer cet homme qui dépose régulièrement une rose devant chez elle ? Il ne lui veut pas du mal à elle, ce qui n’est pas le cas de ceux qui vivent près d’elle et qui ont des sentiments pour elle. S’ensuivra toute une série de péripéties.

Cette histoire est teintée de magie, d’enquête policière, d’amour, d’amitié, tout ça sur fond de paysage enneigé entouré de chiens-loups.

Il ya une chose que Soline ne perçoit pas, elle a beaucoup de charme et les hommes qui la côtoient semblent subjugués par elle. Cela suscitera pas mal de jalousie.

Les passages sur l’autrefois sont bien amenés et bien décrits. Je me promenais avec Soline, je respirais les parfums de bois dans la cheminée, j’entendais les cris lors des catastrophes que Louise Favre malgré son don de voyance ne pouvait empêcher, au contraire de Soline qui, elle, pouvait tenter de les éviter ou d’aider les secouristes pour retrouver les personnes qui ont eu un accident. Ce qui d’ailleurs est le point de départ de tous les ennuis de Soline.

Comment croire cette jeune femme qui sait ce qui va arriver ? N’est-elle pas liée à ces accidents ?

Effectivement, elle se sent seule, même si elle est bien entourée. Je la trouve soupe au lait, elle s’emporte facilement, surréagit rapidement pour pleurer tout aussi vite par la suite.

Les secrets de son compagnon et de ses amis ne lui plaisent pas et je le comprends, l’auteure en a bien joué et c’est ce qui m’a paru bien long. À chaque fois que Soline pensait découvrir la vérité, un détail venait tout remettre en question. Ceci peut expliquer ses colères et son mal-être et la peur que personne ne lui fasse confiance.

Alors, t’ai-je convaincu ? Toi qui aimes les grandes sagas, les romans de terroir, les héroïnes au cœur généreux, ces romans sont faits pour toi et tu passeras un bon moment de lecture.

© Isabelle-Marie d’Angèle (février 2023).

À très vite…

D’écume et de sang – Mireille Calmel

Bonjour toi 😉

Je viens partager avec toi une de mes dernières lectures. Ce livre, je l’ai lu ou plutôt devrais-je dire dévoré de la première à la dernière page. Tu le sais, je suis une fan inconditionnelle de Mireille Calmel et j’achète les yeux fermés ses nouveaux romans. Celui-ci est écrit à la première personne, ce qui est assez rare chez cette auteure. Immédiatement, j’ai été happée par l’histoire.

La confession bouleversante de Jeanne de Belleville, pirate au courage inouï…

 » Je n’avais pas le droit de l’aimer. Pourtant, il nous a suffi d’un seul regard échangé pour que nous sachions que nous étions l’un à l’autre et que nous le resterions jusqu’à notre dernier souffle. Pas un instant je n’ai cessé de penser à lui, d’être à lui.

Alors, quand le roi de France me l’a arraché en toute injustice, tout cet amour, immense, éperdu, s’est transformé en haine. Et cette soif de vengeance a fait de moi l’être impitoyable que l’Histoire a retenu sous le nom de la « Tigresse bretonne’.

Pour que ma vérité s’entende, voici ma confession. Sans espoir de pardon. Et sans regrets. « 
Jeanne de Belleville,
dame de Clisson et de Montaigu. 25 avril 1359

Tout d’abord, si tu regardes la couverture de ce roman, tu sais que c’est d’une femme dont il va être question. Avec le mot écume dans le titre, tu penses à la mer, il n’y a qu’à voir les bateaux. Le mot sang t’indique qu’il ne va pas s’agir d’une histoire à l’eau de rose. L’héroïne est belle, rousse, la couverture a fait son travail, tu es happée.

Le résumé… La confession bouleversante de Jeanne de Belleville, pirate au courage inouï. Tout est dit dans la première phrase. Quand tu continues et que tu lis je n’avais pas le droit de l’aimer. D’accord, c’est une histoire d’amour.

Mais quelle histoire … Il n’y aucun répit dans ce roman historique. D’ailleurs, c’est souvent avec les romans de Mireille Calmel que je découvre l’Histoire. Si les professeurs d’Histoire avaient ce talent de conteur, ce serait magnifique et on ne s’ennuierait pas une seconde pendant leurs cours (parenthèse, ils sont un peu… 😂).

Tout commence par un regard. Jeanne tombe amoureuse au premier regard à 13 ans d’Olivier de Clisson, l’ennemi juré de son père. C’est à partir de là que toute la vie de Jeanne change, à cause d’une haine entre sa famille et celle des Clisson.

Les évènements s’enchainent, Jeanne est battue par son père et sa mère ne lui pardonnera jamais. Toutes deux le quittent et quand Jeanne se retrouve seule, sa maman étant décédée, elle devra à nouveau faire face à la haine de son père qui la mariera de force à un homme dont la méchanceté n’a pas de limite et dont la haine envers les Clisson est la même.

Entourée par les gens fidèles à la mémoire de sa mère et grâce à qui elle a été entrainée à se battre, à vivre auprès de la nature, elle saura faire face.

Olivier de Clisson, qui n’a jamais oublié le regard échangé avec Jeanne, veille de loin sur elle, et au fil de ma lecture, je suis stupéfaite par la force qu’il déploie pour protéger celle qui lui a ravi le cœur. Au gré de la vie de Jeanne, je découvre un amour profond, fidèle et solide qui résiste à toutes les épreuves même au-delà de la mort.

Oui, car Olivier de Clisson n’a pas que des amis et trahi, il sera décapité. Commence alors pour Jeanne, une seconde vie pour le venger. Sous la plume de Mireille Calmel, se dévoile alors la tigresse, sans état d’âmes pour tuer tous ceux qui ont trahi son mari et elle porte bien ce nom de Tigresse bretonne.

Je pourrai tellement encore te raconter mais je ne peux le faire sans spoiler aussi je te laisse découvrir Jeanne de Belleville.

Si tu aimes les romans historiques et les femmes combattante et combatives, ce livre est fait pour toi. Je te garantis de passer un moment de lecture exceptionnel.

© Isabelle-Marie d’Angèle (janvier 2023).

À très vite…

La cerise sur le gâteau – Aurélie Valognes

Bonjour toi 😉

Voici enfin mon retour de lecture sur La cerise sur le gâteau d’Aurélie Valognes. On connaît l’auteur pour son goût des titres faisant référence à des expressions, tu te souviens certainement de Mémé dans les orties, Au petit bonheur la chance (dans ma PAL donc pas encore lu 😁)En voiture Simone (je l’ai lu sous le titre Nos adorables belles-filles), Minute Papillon et son dernier pas encore acheté La ritournelle.

J’imagine que tu sais aussi ce que veut dire La cerise sur le gâteau, non ? c’est tout simplement, le petit truc positif qui vient s’ajouter à tout ce qui va déjà bien, ça pourrait être ça c’est le pompon 😂 quoique quelquefois, ce n’est pas toujours positif, bref !

On est parti pour mon retour de lecture dont je te présente le résumé 👇

La vie est mal faite : à 35 ans, on n’a le temps de rien, à 65, on a du temps, mais encore faut-il savoir quoi en faire…

Bernard et Brigitte, couple solide depuis 37 ans, en savent quelque chose.

Depuis qu’elle a cessé de travailler, Brigitte profite de sa liberté retrouvée et de ses petits-enfants. Pour elle, ce n’est que du bonheur. Jusqu’au drame : la retraite de son mari !

Car, pour Bernard, troquer ses costumes contre des pantoufles, hors de question. Cet hyperactif bougon ne voit vraiment pas de quoi se réjouir. Prêt à tout pour trouver un nouveau sens à sa vie, il en fait voir de toutes les couleurs à son entourage !

Ajoutez à cela des enfants au bord de la crise de nerfs, des petits-enfants infatigables, et surtout des voisins insupportables qui leur polluent le quotidien…

Et si la retraite n’était pas un long fleuve tranquille ?

Un cocktail explosif pour une comédie irrésistible et inspirante.

Déjà en découvrant le résumé, je me suis dit : C’est un drame d’être à la retraite ?

Effectivement, pour Bernard, c’est la catastrophe. Il n’accepte pas du tout d’être mis ainsi sur la touche, au point même de renvoyer un CV à son entreprise au cas où ils auraient besoin de lui parce que les jeunes qui le remplacent ne savent pas faire et que lui, il sait !

D’entrée, j’entends parfaitement son mal-être. Pourtant, je me dis que la retraite n’arrive pas du jour au lendemain. Elle se prépare. D’ailleurs, Aurélie Valognes, par l’intermédiaire de son héroïne Brigitte, t’en parle avec ses week-ends de comment gérer sa retraite, ce qu’il faut faire pour ne pas être toujours dans les pattes de son conjoint, parce que tu comprends bien que, lorsque tu es 8 h par jour au boulot, te retrouver le même temps et plus avec ton ou ta chérie, ça devient compliqué. On a bien vu pendant le confinement tous ces couples qui se sont séparés parce qu’ils ne se supportaient pas.

Comment dire… Évidemment, que c’est un bon moment de lecture, parce que tu t’amuses du comportement de Bernard qui passe de ne rien faire à tout faire exagérément. Bien sûr que le tri, l’écologie, le manger sain, prendre soin de la planète c’est bien et c’est ce qu’il faudrait faire, mais j’ai trouvé le trait poussé un peu trop loin. J’entends tous les jours ce qu’il faut ou ne pas faire, j’entends tous les jours comment trier ses poubelles, qu’il faut manger sain, qu’il faut faire du sport, ne pas utiliser trop sa voiture (pour la pollution je parle hein ! pas pour le prix de l’essence remarque ça aide 😂), faire de la récup (ce mot me saoule d’avance, c’est vrai que récupération c’est plus long à dire et ça fait moins joli), customiser ses vêtements ou autre chose (le rendre à ton goût traduire lui donner une seconde vie)… alors, je ne suis pas du tout contre ça, mais je n’avais pas envie de le lire à toutes les pages. Voilà ! J’ai la fâcheuse impression qu’aujourd’hui, nous devenons tous des assistés, nous ne savons plus rien faire tout seuls, il faut qu’on nous conseille.

Bien sûr que les scènes sont amusantes, c’est du Aurélie Valognes quand même ! Alors justement… J’ai été déçue ben oui !

Alors oui j’ai aimé parce que c’est fluide, facile à lire et j’avoue que j’aime la plume d’Aurélie Valognes. J’hésite quand même à acheter pour l’instant son dernier. C’est très axé sur la retraite et tous ses tracas et je n’avais pas l’impression pourtant que les retraités vivaient ce repos comme « forcé ». Quand on lit ses remerciements et le pourquoi de ce roman écrit pendant le confinement, je comprends ce qu’elle a voulu faire passer comme message, mais je reste un peu dubitative. Cet opus ne sera pas mon coup de cœur.

Pourtant, il y a des moments de franche rigolade notamment avec les voisins, je te laisse les découvrir. Mais là encore, je trouve le trait forcé et la cerise sur le gâteau… à mon avis, il y en a plusieurs. C’est tellement beau pour être vrai… mais c’est un roman, ne l’oublions pas.

Bon… en relisant ma prose, j’ai l’impression de l’avoir sabré 😂 ce n’est pas le cas, juste mon ressenti. Et non, je ne me suis pas servie de ce roman pour déverser ma colère 😂 c’est juste qu’en le lisant voilà ce que j’ai ressenti, une sorte d’agacement qui ne m’a pas lâchée.

Est-ce aussi parce que je suis une toute jeune retraitée (anticipée et obligée, mais c’est un autre sujet) et que je ne le vis pas du tout de cette manière, mais plutôt à la manière de Brigitte qui vit ça comme une liberté retrouvée, notamment pour faire ce que je veux quand je veux ?

La semaine prochaine, si je l’ai terminé parce que c’est un pavé quand même, je te parle de À la recherche d’Alice Love de Liane Moriarty. J’aime beaucoup cette auteure et là l’écriture n’est pas la même.

Alors toi, as-tu lu et connais-tu Aurélie Valognes ? Peut-être que tu n’as pas du tout le même avis sur ce retour de lecture? On en discute en commentaires.

Connais-tu Liane Moriarty ? J’ai lu Petits et grands mensonges et Le secret du mari. Sinon que lis-tu ?

À très vite…

L’impossible pardon – Martine Delomme

Bonjour toi 😉

Comme promis, voici mon retour de lecture de la suite de Après les ténèbres.

Force du destin ? Hasard malheureux ? Le monde de Marion vacille avec le retour de celui qu’elle a aimé avec passion huit ans plus tôt. Et dont elle n’a pas pardonné les silences et l’abandon…
Marion, femme dans la tourmente qui s’engage aussi, par son métier de journaliste, à faire toute la lumière sur un trafic de vin dans sa région de Montauban.

Il y a huit ans, Fabien a disparu sans explication, quittant la France et Marion, son bel amour. Un choc familial puis une longue errance l’ont fait changer de vie, il est devenu propriétaire de vignoble. Mais, force du destin ou jeu du hasard, à Montauban, il revoit celle qu’il a tant aimée. Marion a tourné la page, non sans douleur. Elle a épousé Romain qui travaille lui aussi pour la filière viticole et qui a adopté son petit garçon. A ces retrouvailles qui viennent troubler son bonheur tranquille, une affaire de vin frelaté expose Marion, journaliste d’investigation pugnace, à de nombreux dangers…
Avec la résurgence du passé, sombre et douloureux, les anciens amants devront faire face à leurs sentiments exacerbés, et à leur difficulté à trouver le chemin du pardon.
Tant de secrets et de non-dits les ont séparés…

Comme je te l’ai dit, c’est en découvrant le résumé que j’ai compris que ce roman était la suite des aventures de Marion et Fabien.

Ici, je retrouve la jeune femme mariée à Romain et maman d’un petit Lucas de 7 ans. Romain est tonnelier et Marion journaliste.

Fabien s’est installé en Italie. Il y produit du vin et porte maintenant le nom de Fabien Santarelli. À toi de découvrir comment il en est arrivé là.

La rencontre avec Marion n’aurait jamais dû avoir lieu sauf s’il était écrit qu’ils devaient à nouveau se trouver face à face afin de terminer ce qu’ils avaient commencé.

Lorsque j’ai lu le titre de cette suite, j’ai imaginé immédiatement que Marion ne pourrait jamais pardonner à l’ancien notaire sa fuite et son refus de communiquer. Il l’a abandonnée tout simplement.

C’est d’ailleurs ainsi que ça se déroule. Marion ne veut absolument plus parler à Fabien, elle est heureuse avec Romain et a refait sa vie. Quand je réalise que Lucas n’est pas le fils de Romain et qu’il a sept ans, je pense que si je fais le rapprochement facilement entre le départ de Fabien et l’âge du gamin, Fabien va aussi s’en apercevoir rapidement. C’est ce qu’il fait, mais, j’admire sa dignité, surtout lorsqu’il comprend qu’il a tout perdu en fuyant ses responsabilités, 7 ans auparavant. Le passé l’a rattrapé. Quant à Romain, qui ne se doute de rien, j’ai mal pour lui. Mais, c’est quelqu’un de bien, attachant et sympathique, tu t’en rendras rapidement compte au fil des pages.

Seulement, tu te doutes bien qu’un élément déclencheur va perturber tout ce que Marion a réussi reconstruire. À nouveau, elle va devoir faire face à l’impossible et abominable vérité. Vers qui va-t-elle se tourner ? Alors que sa famille est restée présente autour d’elle, c’est à Fabien qu’elle demande de l’aide. Les sentiments très forts qu’ils avaient ressentis l’un pour l’autre n’ont pas disparu.

Fabien est très discret et ne s’impose aucunement dans la nouvelle vie de la jeune femme, il n’en reste pas moins qu’il a encore les mêmes sentiments pour elle et découvrir qu’il est père, le pousse à vouloir s’engager un peu avec son fils, lui qui a tant souffert de l’éloignement d’avec le sien.

L’impossible pardon peut réserver d’étranges surprises. Moi-même, j’ai trouvé certaines réactions de son entourage nobles et généreuses, notamment celle de la maman de Marion.

Le danger rôde, mais de qui vient-il ? Toujours avec brio, la plume de Martine Delomme m’a embarquée dans un suspense qui m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page.

Je te laisse lire cette suite où j’ai rencontré une Marion, à nouveau forte et fragile à la fois.

La semaine prochaine, je te ferai découvrir le tome 2 de La Louve cathare de Mireille Calmel.

Le bazar du Zèbre à pois – Raphaëlle Giordano

Bonjour toi 😉

Je partage avec toi ce retour de lecture. J’aime beaucoup Raphaëlle Giordano. Je l’ai découverte avec Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une. J’ai continué avec Le jour où les lions mangeront de la salade verte puis Cupidon a des ailes en carton. Aujourd’hui, je te parle de son dernier 👇.

« Je m’appelle Basile. J’ai commencé ma vie en montrant ma lune. Est-ce pour cela que j’ai toujours eu l’impression de venir d’une autre planète ? Je n’ai pourtant pas compris tout de suite de quel bois j’étais fait. Peut-être plus un bois de Gepetto que de meuble Ikea.»

Basile, inventeur, agitateur de neurones au génie décalé, nous embarque dans un univers poético-artistique qui chatouille l’esprit et le sort des chemins étriqués du conformisme. De retour à Mont-Venus, il décide d’ouvrir un commerce du troisième type : une boutique d’objets provocateurs. D’émotions, de sensations, de réflexion. Une boutique « comportementaliste »,  des créations qui titillent l’imagination, la créativité, et poussent l’esprit à s’éveiller à un mode de pensée plus audacieux ! Le nom de ce lieu pas comme les autres ? Le Bazar du zèbre à pois.

Giulia, talentueux « nez », n’en est pas moins désabusée de cantonner son talent à la conception de produits d’hygiène. Elle rêve de sortir le parfum de ses ornières de simple « sent-bon » et de retrouver un supplément d’âme à son métier.

Arthur, son fils, ado rebelle, fâché avec le système, a, lui, pour seul exutoire, ses créations à ciel ouvert. Il a le street art pour faire entendre sa voix, en se demandant bien quelle pourra être sa voie dans ce monde qui n’a pas l’air de vouloir lui faire une place.

Trois atypiques, trois électrons libres dans l’âme. Quand leurs trajectoires vont se croiser, l’ordre des choses en sera à jamais bousculé. C’est à ça que l’on reconnaît les « rencontres-silex ». Elles font des étincelles…Le champ des possibles s’ouvre et les horizons s’élargissent.
Comme dans un système de cocréation, ils vont « s’émulsionner les uns les autres » pour s’inventer un chemin, plus libre, plus ouvert, plus heureux…

Louise Morteuil, elle, est rédactrice en chef du Journal de la Ville et directrice de l’association Civilissime.  Elle se fait une haute idée du rôle qu’elle doit jouer pour porter les valeurs auxquelles elle croit : Cadre, Culture, Civisme… Choc des univers. Forte de ses convictions en faveur du bien commun, elle se fait un devoir de mettre des bâtons dans les roues du Bazar du zèbre à pois…

Une galerie de personnages passionnés, sensibles et truculents, des embûches et surprises, des objets aussi magiques que poétiques, de l’adversité et de l’amour, l’art de se détacher des entraves par l’audace, de se libérer de la peur en osant…Ce nouveau roman de Raphaëlle Giordano donne l’envie de mettre plus de vie dans sa vie et de s’approprier la philosophie phare et novatrice du zèbre : « l’audacité ».

« Qu’est-ce que ça pouvait bien être la normalité ? Sûrement un truc qui rassure… ».

Basile est un inventeur génial. J’aimerais bien qu’une boutique comme la sienne existe vraiment.

Exemple : Une boîte de conserve pour ouvrir l’esprit qui porte ce message « Les rêves ne poussent pas dans les boîtes à sardines ». Dans la boîte, 4 sardines alignées avec des antonymes « Généreux ou étriqué ? Constructif ou critique ? Audacieux ou frileux ?
Volontaire ou passif ? Tu penses que ces boîtes ne servent à rien ? Est-ce que ça t’a
fait réfléchir ou sourire ? Donc, elles servent bien à quelque chose 😉.

Les personnages de ce nouvel opus sont très attachants. 

Basile, évidemment, mais aussi Arthur, l’ado, mal dans sa peau au lycée, un artiste de street art non reconnu. Giulia, la mère d’Arthur, un nez talentueux qui s’étiole dans son boulot. Ces trois-là vont se rencontrer dans la boutique du Zèbre à pois. Voilà comment Raphaëlle Giordano appelle les rencontres-silex. Au contraire de celles qui s’éteignent
mutuellement, celles-ci explosent en un véritable feu d’artifice.

Je suis en admiration devant l’imagination de l’auteure qui à partir de situations banales transforme le tout en un savant mélange de découvertes. Il faut oser.

Voilà pourquoi j’aime les romans de Raphaëlle Giordano. J’ai toujours l’impression que tout est possible, qu’il suffit d’un peu d’audacité comme elle l’appelle. Mot inventé qui est une posture mentale positive. Transformer le “oui mais” en “oui et” et ça change complètement la donne. Le oui mais est négatif, le oui et appelle une suite. Avoue, moi la première, combien n’as-tu pas dit à tes enfants oui mais… (ça va te couter cher, ça va être compliqué…).

J’ai relevé dans cet opus des citations comme celle de Lao Tseu : poursuivez l’argent et la sécurité, et votre cœur ne se desserrera jamais. Éternel insatisfait, ose ! Le mental du vrai gagnant Le pire ce n’est pas d’échouer, c’est de ne pas avoir essayé. Franklin D. Roosevelt disait Les gagnants trouvent des moyens, les perdants des excuses.

Évidemment, il y a une histoire. Évidemment, il y a des mécontents. Évidemment, ça ne va pas tout seul dans cette ville où cette boutique dérange parce qu’elle fait peur. Tout ce qui est nouveau et qui sort de l’ordinaire effraie. D’où le retour de notre amie La Peur qui nous accompagne tous, dès lors que tu décides de changer quelque chose à ta vie. Comme dit l’auteure, n’attends pas d’être prêt pour oser, on ne l’est jamais. La Peur s’apprivoise et peut devenir une amie. Pas facile d’avancer avec elle, je le reconnais. Voilà
pourquoi cette boutique fait peur et a failli disparaitre. Avec la peur de l’inconnu,
tu fantasmes et souvent ce que tu t’es imaginé est bien moins terrible.

Ce que j’ai préféré c’est l’invention du détonateur sensoriel. Imagine que tu sentes un parfum qui te ramène à de jolis souvenirs ? Quand tu vas mal, tu le respires et au lieu d’avoir des pensées négatives, tu obliges ton cerveau à penser positif.

Le savais-tu que nous pouvions devenir des ambidextres du cerveau ? Celui-ci est un muscle, avec un entraînement régulier combinons les deux au lieu d’être plutôt gaucher ou droitier du cerveau. Le gauche, tu sais bien, c’est le rationnel et la logique. Le droit, lui, c’est l’émotion, l’intuitif. 

Ce livre est une mine d’idées positives. Il fait du bien. Quand tu le lis, tu imagines que tout est possible. Je me suis reconnue avec mes Exta-projets (exta comme euphorisant, extatique). Je suis certaine que toi aussi tu en as mais que tu ne le sais même pas. Trouve-les… rappelle-toi ceux où tu es dans ta bulle, que rien ne te dérange, que tu es complètement déconnecté parce que tu es en plein dans ton projet. Souviens-toi de celui où tu n’as senti ni la faim, ni la fatigue et que tu as oublié tes problèmes.

Embarque avec Basile et va donc visiter le Bazar du zèbre à pois. Au fait, sais-tu ce qu’est un drôle de zèbre ? Ne serait-ce pas celui qui pense ou perçoit autrement ?

Bonne lecture. La semaine prochaine, je te parle de Dis, t’en souviendras-tu de Janine Boissard.

 

Et toi que lis-tu en ce moment ?

À très vite…

Au cœur des vignes -Elisa Makai

Bonjour toi 😉

Je partage avec toi ce retour de lecture.

Citadine jusqu’au bout des ongles, Rose, une élégante trentenaire, abandonne sa vie parisienne pour être interprète dans un vignoble bordelais. Adieu Paris et ses boutiques … Seule au milieu de nulle part, sans voiture et sans réseau, Rose peine à se faire à cette vie de château. Coincée entre Jing Hao, un étudiant chinois trop entreprenant, et Tom, un éleveur de chevaux arrogant et ténébreux qui n’est autre que le demi-frère de son patron, sa vie est loin d’être tranquille. Malgré ces nombreux obstacles, Rose finira-t-elle par succomber aux charmes de la campagne … et de ses habitants ?

C’est tout d’abord la couverture qui m’a attirée, comme quoi, elle se doit d’être intéressante, quoiqu’on en dise.

Je reconnais que mon choix de livres est particulier, parfois il m’appelle depuis son rayon. Ne ris pas, c’est vrai !

Ici, c’est la couleur printanière puis le titre qui résonne agréablement à mes oreilles, vient ensuite la 4e de couverture. Il ne faut pas se la raconter, elle est aussi importante. Il m’arrive d’être alpaguée par l’illustration et lorsque je lis le résumé, je repose le bouquin.

Je retiens donc qu’une jeune citadine, Rose, quitte Paris pour la campagne, qui plus est s’avère être un château avec des vignes où les réseaux se font rares. Je poursuis et découvre rapidement qu’il s’agit d’une romance. Ça tombe bien, c’est mon genre de prédilection.

L’éditeur Nouvelles Plumes. Je prends.

Sincèrement, j’ai passé un bon moment. Mais si tu t’attends à voir le travail des viticulteurs, respirer le raisin, ce roman n’est pas pour toi. Je suis ici dans une romance pure et dure et dès le début, je sais comment ça va finir. Je ne suis pas dérangée, j’aime ça, c’est simple, c’est romantique.

Je me promène avec Rose qui, j’avoue m’émeut. Une Parisienne qui n’a pas le permis parce qu’elle n’en a pas besoin pour se déplacer dans la capitale, c’est juste. Sauf que débarquée en pleine cambrouse, elle fait comment ? Elle se trouve un scooter, pardi ! Mais elle est un peu empotée la citadine et il ne lui arrive que des catastrophes. C’est là qu’intervient le bel éleveur de chevaux. Bien sûr que c’est cousu de fil blanc, mais j’aime bien. L’histoire est aboutie, je ne te raconte pas tout, je te le laisse le plaisir de la découverte.

C’est une nouvelle plume et je la félicite pour ce roman. Le ton est enlevé, sympathique et sonne juste. N’hésite pas à le lire si tu es fan de romance et de légèreté, tu passeras un bon moment et tu souriras souvent.

Dans un tout autre genre, j’ai terminé de Raphaëlle Giordano, Le bazar du zèbre à pois. Je t’en parle la semaine prochaine.

À très vite…

Avis de lecture

Bonjour Bonjour,

Je partage avec vous un retour de lecture.

Je remercie Isabelle-Marie d’ANGELE de m’avoir envoyé, en service de presse, son roman « Noël à la maison des cœurs blessés ». J’ai découvert la plume pétillante de cette auteure lors de la lecture de son premier ouvrage « M comme MUG ».

Bien que le fait de lire une romance de Noël en été n’est pas très habituel, j’ai pris plaisir à découvrir l’histoire de Philippine et Georges, deux êtres que tout semble opposer et que l’auteure nous conte sous forme d’un récit à plusieurs voix. Ainsi nous découvrons nos deux héros et les nombreux personnages qui les entourent. Philippine est une jeune femme issue d’un milieu aisé, capricieuse, superficielle et naïve au début du roman mais également très fragile. Elle cohabite avec Georges un ami d’enfance, l’homme idéal, chef d’entreprise beau et charmant. Seule ombre au tableau Philippine pense que son ami est gay.

Isabelle-Marie d’ANGELE nous plonge vraiment dans la magie de Noël et nous nous laissons emporter par ses mots jusqu’à « la maison des cœurs blessés ».J’ai beaucoup aimé cette romance contemporaine, tendre et légère où secrets de famille, vengeances, intrigues sentimentales sont au programme et dont les dialogues très vivants tiennent le lecteur en haleine jusqu’au dénouement.

Vous pouvez toujours vous procurer Noël à la maison des coeurs blessés ici version brochée.

Version numérique ici en promotion à 0,99 €. Il est aussi dans l’abonnement Kindle.

Voilà voilà 😊