Les trois clés – Nora Roberts

Bonjour toi 😉

À découvrir absolument, je te prédis un long et beau moment de lecture.

Malory, gérante d’une galerie d’art, Dana, bibliothécaire passionnée, et Zoé, mère aimante d’un garçonnet, reçoivent une étrange invitation à se rendre un soir dans un manoir. Elles y sont accueillies par un couple qui leur raconte une mystérieuse légende, celle de trois sœurs ensorcelées et privées de leur liberté. Seules les dénommées « élues » pourront la leur rendre. À la surprise générale, Malory, Dana et Zoé se voient proposer un contrat à trois millions de dollars ! Pour obtenir le gain, chacune doit trouver, en seulement vingt-huit jours, une clé. Leur quête menée à bien, la malédiction sera vaincue…

Je t’avais dit qu’il s’agissait d’un pavé de 1050 pages. Magnifique !

Trois clés, trois femmes, trois quêtes.

Malory, gérante d’une galerie d’art, Dana, une bibliothécaire et Zoé une maman qui adore son gamin. Apparemment, elles n’ont rien en commun. Alors pourquoi se retrouve-t-elle sur un tableau qui relate une légende bien mystérieuse avec trois sœurs qui leur ressemblent étrangement.

J’ai été envoûtée immédiatement par ce roman que j’ai eu beaucoup de mal à lâcher. Pourtant toutes ces pages à découvrir, ce n’est pas rien. Cruel dilemme ! Si je lis trop vite, je vais me retrouver bien démunie quand il sera terminé, mais si je tarde trop, j’y reviens sans cesse.

Ajoute à ces trois jolies héroïnes, trois hommes : Flynn, Jordan et Brad. Quelle surprise, ils se connaissent ces trois amis et ils vont faire partie intégrante de la quête des jeunes femmes.

Tu mélanges à ça un brin de magie avec un couple adorable sorti d’un autre monde et un méchant sorcier qui doit absolument empêcher que les trois clés soient réunies et tu te es plongé dans un contexte merveilleux et en même temps angoissant.

Chacune a un mois pour réussir sa quête à la fin de laquelle, elle récupérera une clé. Si une des trois échoue, les trois sœurs ensorcelées du tableau resteront pour toujours privées de liberté.

C’est un bel hymne à l’amitié. Ces trois femmes qui ne se connaissaient pas, il y a trois mois, seront liées à jamais, au départ par la légende qui affirment qu’elles sont les élues, ensuite parce qu’elles s’apprécient mutuellement et ne peuvent plus se passer l’une de l’autre. Il en ira de même pour les trois hommes.

Je te donne un aperçu des quêtes :

Tu chercheras beauté, vérité et courage. Isolé, un des trois éléments ne saurait subsister. Deux sans le troisième sont incomplets. Cherche en toi et découvre ce qui te reste encore à apprendre. Trouve ce que convoite tout particulièrement l’obscurité. Cherche au-dehors, là où la lumière l’emporte sur l’ombre. Des larmes d’argent sont versées pour le chant qu’elle crée, car elle est issue des âmes. Regarde au – delà, regarde à travers, vois où s’épanouit la beauté et où chante la déesse. Tu rencontreras peut-être la peur, tu rencontreras peut-être des tourments, mais à ce que tu cherches, l’amour rompra le sortilège, le cœur forgera la clé et l’amènera à la lumière.

N’hésite pas à faire ce voyage et trouve aussi les trois clés afin de libérer ces trois ensorcelées. Parfois, la fiction se mêle à la réalité et le passé au présent. Regarde, observe, cherche en toi…

Bonne lecture.

À très vite…

À la recherche d’Alice Love – Liane Moriarty

Bonjour toi 😉

Je te parle aujourd’hui de ce roman de Liane Moriarty.

Il a suffi d’une chute de quelques secondes pour qu’Alice Love efface dix années de sa vie : lorsqu’elle se relève, avec une grosse bosse sur la tête, elle est convaincue d’avoir vingt-neuf ans, d’être enceinte de son premier enfant, au comble du bonheur avec son mari, Nick, dont elle est follement amoureuse.
Or Alice a trente-neuf ans, trois enfants, et s’apprête à divorcer.
Que s’est-il passé ? Comment a-t-elle pu devenir cette femme autoritaire et obsédée par le sport (elle qui déteste ça) ? Comment elle et Nick, son amour de toujours, en sont-ils arrivés là ? Pourquoi est-elle en froid avec sa sœur adorée ?
En s’efforçant de reconstituer le puzzle de cette décennie oubliée, Alice découvrira si son amnésie est une malédiction ou une bénédiction…

Est-ce une malédiction ou une bénédiction d’avoir perdu dix ans de sa vie ? Là est la question. Lorsqu’Alice s’en rend compte, elle panique et comme je la comprends.

Elle se souvient qu’elle est enceinte de son premier enfant alors qu’on lui apprend qu’elle en a trois. Elle est follement amoureuse de son mari et elle découvre qu’elle va divorcer, tu ne paniqueras pas toi, à sa place ?

Ce qui est affolant dans cette histoire c’est que, à chaque fois, Alice va de surprise en surprise et fait des gaffes. Quand elle apprend que le nouveau mari de sa mère s’appelle Roger, elle s’exclame qu’elle n’en connait qu’un : le père de son mari, mais ça ne peut pas être lui… eh bien si.

Extrait : « Le seul Roger que je connaisse c’est le père de Nick, pouffa Alice, car franchement le père de Nick était un peu ridicule. Sa mère la dévisagea : Eh bien c’est de ce Roger que je parle ma chérie. Roger, mon mari.

Maman a épousé Roger ? Mais… Roger ? Vraiment ? »

C’est ainsi tout au long du roman. Alice ne comprend pas pourquoi elle n’est plus aussi proche de sa sœur Élisabeth, pourquoi on lui parle toujours de sa meilleure amie qui est décédée et pourquoi cette impression qu’on lui cache quelque chose.

Les retrouvailles avec ses enfants sont parsemées d’inquiétude de part et d’autre.

Extrait : Tu te rappelles comment on conduit ? On est en retard, tu vas peut-être devoir dépasser un peu les limitations de vitesse.  Tu as retrouvé la mémoire.

Mais aussi de la part d’Alice : Vous regardez la télé d’habitude avant d’aller à l’école ?

L’apparence d’Alice a aussi changé, elle semble ne plus se préoccuper de son apparence comme avant, ce qui soulève des questions :

Tu t’es brossé au moins les cheveux ce matin ? Parce que tu as l’air un peu… crado sans vouloir t’offenser.

Et puis la rencontre avec le directeur d’école qui est en fait son amant alors qu’elle ne s’en souvient pas.

Et bien sûr, Nick, le mari qui pense qu’elle joue la comédie alors que l’on comprend qu’ils sont toujours amoureux, mais que des non-dits sont latents, mais à cause de qui ou de quoi se sont-ils séparés ?

Pourquoi Alice et Élisabeth, sœurs proches, se sont-elles éloignées l’une de l’autre ?

Une page après l’autre, je découvre les pièces du puzzle. Liane Moriarty a ce talent de nous laisser régulièrement sur notre faim, alors évidemment, il est difficile de lâcher le roman.

Le lecteur est tenu en haleine jusqu’à la fin, le dernier mot.

Je le recommande vivement parce qu’il y a aussi de bons moments de rigolade et j’avoue, j’admire cette Alice qui ne lâche rien pour retrouver sa vie.

As tu déjà lu ce roman ? Qu’en as-tu pensé ?

À très vite…

La cerise sur le gâteau – Aurélie Valognes

Bonjour toi 😉

Voici enfin mon retour de lecture sur La cerise sur le gâteau d’Aurélie Valognes. On connaît l’auteur pour son goût des titres faisant référence à des expressions, tu te souviens certainement de Mémé dans les orties, Au petit bonheur la chance (dans ma PAL donc pas encore lu 😁)En voiture Simone (je l’ai lu sous le titre Nos adorables belles-filles), Minute Papillon et son dernier pas encore acheté La ritournelle.

J’imagine que tu sais aussi ce que veut dire La cerise sur le gâteau, non ? c’est tout simplement, le petit truc positif qui vient s’ajouter à tout ce qui va déjà bien, ça pourrait être ça c’est le pompon 😂 quoique quelquefois, ce n’est pas toujours positif, bref !

On est parti pour mon retour de lecture dont je te présente le résumé 👇

La vie est mal faite : à 35 ans, on n’a le temps de rien, à 65, on a du temps, mais encore faut-il savoir quoi en faire…

Bernard et Brigitte, couple solide depuis 37 ans, en savent quelque chose.

Depuis qu’elle a cessé de travailler, Brigitte profite de sa liberté retrouvée et de ses petits-enfants. Pour elle, ce n’est que du bonheur. Jusqu’au drame : la retraite de son mari !

Car, pour Bernard, troquer ses costumes contre des pantoufles, hors de question. Cet hyperactif bougon ne voit vraiment pas de quoi se réjouir. Prêt à tout pour trouver un nouveau sens à sa vie, il en fait voir de toutes les couleurs à son entourage !

Ajoutez à cela des enfants au bord de la crise de nerfs, des petits-enfants infatigables, et surtout des voisins insupportables qui leur polluent le quotidien…

Et si la retraite n’était pas un long fleuve tranquille ?

Un cocktail explosif pour une comédie irrésistible et inspirante.

Déjà en découvrant le résumé, je me suis dit : C’est un drame d’être à la retraite ?

Effectivement, pour Bernard, c’est la catastrophe. Il n’accepte pas du tout d’être mis ainsi sur la touche, au point même de renvoyer un CV à son entreprise au cas où ils auraient besoin de lui parce que les jeunes qui le remplacent ne savent pas faire et que lui, il sait !

D’entrée, j’entends parfaitement son mal-être. Pourtant, je me dis que la retraite n’arrive pas du jour au lendemain. Elle se prépare. D’ailleurs, Aurélie Valognes, par l’intermédiaire de son héroïne Brigitte, t’en parle avec ses week-ends de comment gérer sa retraite, ce qu’il faut faire pour ne pas être toujours dans les pattes de son conjoint, parce que tu comprends bien que, lorsque tu es 8 h par jour au boulot, te retrouver le même temps et plus avec ton ou ta chérie, ça devient compliqué. On a bien vu pendant le confinement tous ces couples qui se sont séparés parce qu’ils ne se supportaient pas.

Comment dire… Évidemment, que c’est un bon moment de lecture, parce que tu t’amuses du comportement de Bernard qui passe de ne rien faire à tout faire exagérément. Bien sûr que le tri, l’écologie, le manger sain, prendre soin de la planète c’est bien et c’est ce qu’il faudrait faire, mais j’ai trouvé le trait poussé un peu trop loin. J’entends tous les jours ce qu’il faut ou ne pas faire, j’entends tous les jours comment trier ses poubelles, qu’il faut manger sain, qu’il faut faire du sport, ne pas utiliser trop sa voiture (pour la pollution je parle hein ! pas pour le prix de l’essence remarque ça aide 😂), faire de la récup (ce mot me saoule d’avance, c’est vrai que récupération c’est plus long à dire et ça fait moins joli), customiser ses vêtements ou autre chose (le rendre à ton goût traduire lui donner une seconde vie)… alors, je ne suis pas du tout contre ça, mais je n’avais pas envie de le lire à toutes les pages. Voilà ! J’ai la fâcheuse impression qu’aujourd’hui, nous devenons tous des assistés, nous ne savons plus rien faire tout seuls, il faut qu’on nous conseille.

Bien sûr que les scènes sont amusantes, c’est du Aurélie Valognes quand même ! Alors justement… J’ai été déçue ben oui !

Alors oui j’ai aimé parce que c’est fluide, facile à lire et j’avoue que j’aime la plume d’Aurélie Valognes. J’hésite quand même à acheter pour l’instant son dernier. C’est très axé sur la retraite et tous ses tracas et je n’avais pas l’impression pourtant que les retraités vivaient ce repos comme « forcé ». Quand on lit ses remerciements et le pourquoi de ce roman écrit pendant le confinement, je comprends ce qu’elle a voulu faire passer comme message, mais je reste un peu dubitative. Cet opus ne sera pas mon coup de cœur.

Pourtant, il y a des moments de franche rigolade notamment avec les voisins, je te laisse les découvrir. Mais là encore, je trouve le trait forcé et la cerise sur le gâteau… à mon avis, il y en a plusieurs. C’est tellement beau pour être vrai… mais c’est un roman, ne l’oublions pas.

Bon… en relisant ma prose, j’ai l’impression de l’avoir sabré 😂 ce n’est pas le cas, juste mon ressenti. Et non, je ne me suis pas servie de ce roman pour déverser ma colère 😂 c’est juste qu’en le lisant voilà ce que j’ai ressenti, une sorte d’agacement qui ne m’a pas lâchée.

Est-ce aussi parce que je suis une toute jeune retraitée (anticipée et obligée, mais c’est un autre sujet) et que je ne le vis pas du tout de cette manière, mais plutôt à la manière de Brigitte qui vit ça comme une liberté retrouvée, notamment pour faire ce que je veux quand je veux ?

La semaine prochaine, si je l’ai terminé parce que c’est un pavé quand même, je te parle de À la recherche d’Alice Love de Liane Moriarty. J’aime beaucoup cette auteure et là l’écriture n’est pas la même.

Alors toi, as-tu lu et connais-tu Aurélie Valognes ? Peut-être que tu n’as pas du tout le même avis sur ce retour de lecture? On en discute en commentaires.

Connais-tu Liane Moriarty ? J’ai lu Petits et grands mensonges et Le secret du mari. Sinon que lis-tu ?

À très vite…

Permets-moi de t’embrasser (tome 2)- Beth Holland

Bonjour toi 😉

Je te présente aujourd’hui mon retour de lecture sur le tome 2 de Permets-moi de t’embrasser. Evidemment, il serait bien que tu aies découvert le premier tome, sinon, tu ne vas pas comprendre le cheminement des protagonistes. Je te fais un petit rappel du premier tome par le biais du résumé, le titre : Demande-moi de t’embrasser.

Malgré ses 26 ans, Benjamin ne laisse aucune place pour l’improvisation et les sentiments ! Rester maître de mes choix de conquêtes, ne jamais tomber amoureux, sont quelques-unes des règles du jeune homme, play-boy collectionneur d’aventures.

Leur travail, au sein de Shows & Events, va les amener à coopérer pour l’ouverture d’une nouvelle agence.
Entre les règles que chacun s’impose et celles mises en place par leurs dirigeants, leur collaboration promet des étincelles et même quelques feux d’artifices…

Voici le tome 2

L’arrivée de Benjamin au sein de l’agence de Shows & Events a bouleversé les habitudes bien trop ordonnées de Marie. Approchant les 40 ans, la nouvelle directrice a de plus en plus de mal à rester de marbre face à son assistant. Cependant, difficile de faire confiance à ce jeune homme au passé trouble.
Lui qui vivait sans attache en enchainant les aventures, Benjamin envisage maintenant de revoir son mode de fonctionnement. Malheureusement, les souvenirs douloureux remontent à la surface et l’empêche encore d’envoyer valser ses résolutions.

Dans le 1er tome, je fais connaissance avec Marie, jeune femme de 40 ans, maman d’une adolescente. Marie est veuve et n’a jamais oublié son mari, s’est jetée avec passion dans son travail, a élevé sa fille seule, et s’est imposé des règles strictes dont celle-ci, faire passer Charlotte avant tout. L’amour n’a pas sa place.

Ici, je retrouve Marie qui a été chamboulée par l’arrivée de son assistant Benjamin, âgé de 26 ans, qui ne la laisse pas indifférente.

Chamboulée jusqu’à quel point ? Remettre en cause tout ce qu’elle a construit depuis des années, à savoir la reconnaissance dans son job où la consécration dans cet opus est à portée de main ? Elle ne le veut pas. Mais le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas et le beau Benjamin pourrait bien la faire changer d’avis.

Mais qui est véritablement Benjamin ? Celui qu’il prétend être ? Il n’a tout d’abord pas daigné avouer de qui il était le fils. Ensuite, alors qu’il semble amoureux de Marie, celle-ci se rend compte qu’il n’est pas toujours clair dans ses affirmations. Il est parfait dans son travail, elle n’y trouve rien à redire, mais dans sa vie amoureuse ce n’est pas si évident.

Pourtant Marie a envie de lui faire confiance. Tout au long du roman, je navigue entre l’agacement et susurre à l’oreille de Marie de ne pas se laisser avoir, et tout comme elle, j’évoque l’idée de donner une seconde chance à cet homme brisé.

Brisé ? Il l’a été. Par une femme qui l’a détruit, ce qui explique sa manière bien à lui de gérer ses amours. Mais avec Marie, il ne peut pas agir de la même façon. Adieu, les coups d’un soir, les fuites sans un mot, les bobards à dix balles que ses conquêtes avalaient sans broncher. Il est amoureux et hésite.

J’ai donc deux héros fous l’un de l’autre qui n’osent pas se lancer dans une belle histoire. À mes yeux, Marie est parfaite. Lui, beaucoup moins. Elle a quarante ans, il en a vingt-six et ça se voit dans sa tête.

Pourtant, l’auteure a su trouver les mots pour qu’ils s’accordent enfin et je me suis laissée prendre au jeu de cette séduction.

L’amitié est présente ainsi que la famille et la fille de Marie exprime également son rôle d’ado dans l’histoire. J’avoue que Beth Holland ne l’a pas épargné ce Benjamin, et une fois encore, j’en ai voulu à cet homme. Il a géré, il a expliqué et je reconnais que je n’aurais peut-être pas été aussi indulgente que Marie.

Des flash-backs m’ont parfois déroutée, mais ils ont leur place afin de comprendre parfaitement les réactions des héros. Chaque protagoniste a un passé comme tout un chacun et c’est grâce ou à cause de lui que nous devenons ce que nous sommes.

Dans ce 2ème tome, j’ai bien aimé aussi l’explication du titre. Un verbe peut parfois tout changer…

Si tu aimes la romance, les beaux et bons sentiments, ces histoires, tomes 1 et 2 sont pour toi. C’était agréable ce moment avec ces héros, pourquoi ne les embarquerais-tu pas dans ta valise pour les vacances, sachant que ces romans se lisent à tout moment de l’année.  

La semaine prochaine je te parlerai de La cerise sur le gâteau d’Aurélie Valognes.

À très vite…

L’impossible pardon – Martine Delomme

Bonjour toi 😉

Comme promis, voici mon retour de lecture de la suite de Après les ténèbres.

Force du destin ? Hasard malheureux ? Le monde de Marion vacille avec le retour de celui qu’elle a aimé avec passion huit ans plus tôt. Et dont elle n’a pas pardonné les silences et l’abandon…
Marion, femme dans la tourmente qui s’engage aussi, par son métier de journaliste, à faire toute la lumière sur un trafic de vin dans sa région de Montauban.

Il y a huit ans, Fabien a disparu sans explication, quittant la France et Marion, son bel amour. Un choc familial puis une longue errance l’ont fait changer de vie, il est devenu propriétaire de vignoble. Mais, force du destin ou jeu du hasard, à Montauban, il revoit celle qu’il a tant aimée. Marion a tourné la page, non sans douleur. Elle a épousé Romain qui travaille lui aussi pour la filière viticole et qui a adopté son petit garçon. A ces retrouvailles qui viennent troubler son bonheur tranquille, une affaire de vin frelaté expose Marion, journaliste d’investigation pugnace, à de nombreux dangers…
Avec la résurgence du passé, sombre et douloureux, les anciens amants devront faire face à leurs sentiments exacerbés, et à leur difficulté à trouver le chemin du pardon.
Tant de secrets et de non-dits les ont séparés…

Comme je te l’ai dit, c’est en découvrant le résumé que j’ai compris que ce roman était la suite des aventures de Marion et Fabien.

Ici, je retrouve la jeune femme mariée à Romain et maman d’un petit Lucas de 7 ans. Romain est tonnelier et Marion journaliste.

Fabien s’est installé en Italie. Il y produit du vin et porte maintenant le nom de Fabien Santarelli. À toi de découvrir comment il en est arrivé là.

La rencontre avec Marion n’aurait jamais dû avoir lieu sauf s’il était écrit qu’ils devaient à nouveau se trouver face à face afin de terminer ce qu’ils avaient commencé.

Lorsque j’ai lu le titre de cette suite, j’ai imaginé immédiatement que Marion ne pourrait jamais pardonner à l’ancien notaire sa fuite et son refus de communiquer. Il l’a abandonnée tout simplement.

C’est d’ailleurs ainsi que ça se déroule. Marion ne veut absolument plus parler à Fabien, elle est heureuse avec Romain et a refait sa vie. Quand je réalise que Lucas n’est pas le fils de Romain et qu’il a sept ans, je pense que si je fais le rapprochement facilement entre le départ de Fabien et l’âge du gamin, Fabien va aussi s’en apercevoir rapidement. C’est ce qu’il fait, mais, j’admire sa dignité, surtout lorsqu’il comprend qu’il a tout perdu en fuyant ses responsabilités, 7 ans auparavant. Le passé l’a rattrapé. Quant à Romain, qui ne se doute de rien, j’ai mal pour lui. Mais, c’est quelqu’un de bien, attachant et sympathique, tu t’en rendras rapidement compte au fil des pages.

Seulement, tu te doutes bien qu’un élément déclencheur va perturber tout ce que Marion a réussi reconstruire. À nouveau, elle va devoir faire face à l’impossible et abominable vérité. Vers qui va-t-elle se tourner ? Alors que sa famille est restée présente autour d’elle, c’est à Fabien qu’elle demande de l’aide. Les sentiments très forts qu’ils avaient ressentis l’un pour l’autre n’ont pas disparu.

Fabien est très discret et ne s’impose aucunement dans la nouvelle vie de la jeune femme, il n’en reste pas moins qu’il a encore les mêmes sentiments pour elle et découvrir qu’il est père, le pousse à vouloir s’engager un peu avec son fils, lui qui a tant souffert de l’éloignement d’avec le sien.

L’impossible pardon peut réserver d’étranges surprises. Moi-même, j’ai trouvé certaines réactions de son entourage nobles et généreuses, notamment celle de la maman de Marion.

Le danger rôde, mais de qui vient-il ? Toujours avec brio, la plume de Martine Delomme m’a embarquée dans un suspense qui m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page.

Je te laisse lire cette suite où j’ai rencontré une Marion, à nouveau forte et fragile à la fois.

La semaine prochaine, je te ferai découvrir le tome 2 de La Louve cathare de Mireille Calmel.

Après les ténèbres – Martine Delomme

Bonjour toi 😉

Lundi lecture, nouvelle semaine et partage de ma dernière lecture.

Quand le passé n’a pas livré tous ses secrets…

Étudiante en droit et en histoire de l’art, Marion revient auprès de ses parents à l’occasion d’un stage chez Fabien Goldberg, notaire et homme politique à la carrière prometteuse. Troublé par le charme et l’enthousiasme de la jeune fille, celui-ci l’invite dans le domaine familial et lui fait admirer quelques peintures de grands maîtres.
Une toile de Matisse retient l’attention de Marion.
Ce Soleil couchant à Collioure ne fait-il pas partie des œuvres d’art disparues pendant la Seconde Guerre mondiale ?
Quel que soit le mystère qui se cache derrière cette découverte, il va bouleverser le destin de Marion et de ceux qu’elle aime…

Ce que j’aime chez Martine Delomme c’est qu’immédiatement, je suis plongée dans l’atmosphère familiale qui va régner tout au long du roman. Sa plume me fait penser à celle de Françoise Bourdin, me régalant toujours de ces romans familiaux.

Victoire est à la tête de sa maisonnée et prépare de bons plats pour recevoir ses enfants. Lorsque Marion, sa petite dernière, revient s’installer chez elle pour suivre son stage chez Fabien Goldberg qui dirige une grande étude notariale et qui est aussi maire de la commune, elle est ravie.

Marion avide d’apprendre et de parfaire, à l’aide de cette opportunité, ses études, pour être plus tard commissaire priseur,  est heureuse de revenir chez elle. Elle retrouve sa chambre de jeune fille avec plaisir, ses parents et surtout son père qui s’occupe toujours de la fabrique de fruits confits. De jolis souvenirs viennent égayer ma lecture. Je sens les parfums des fruits qui glougloutent à plein nez. C’est ça aussi le talent de Martine Delomme. Quand je lis, je suis dans la maison et spectatrice de ce qui arrive.

Fabien Goldberg est sympathique et très proche de ses administrés. C’est un homme respecté qui est pressenti pour une carrière politique qui va au-delà de la mairie. Je l’apprécie énormément et j’ai le cœur serré quand je découvre le secret de sa famille. Qu’aurais-je fait à sa place ?

Les rapports avec sa stagiaire vont rapidement prendre un tour plus tendre. Même si la différence d’âge inquiète le notaire, il se laisse embarquer par le charme de Marion.

Le mariage est même programmé au grand dam de Victoire qui ne voit pas d’un très bon œil que sa petite dernière se lie avec cet homme qui pourrait être son père, mais après de mûres réflexions, il s’avère que ce notaire est quelqu’un de bien. Victoire s’inclinera et acceptera de bonne grâce Fabien.

Mais… au cours d’une visite dans la famille de Fabien, Marion découvre une toile de Matisse qui faisait partie des œuvres d’art disparues pendant la Seconde Guerre mondiale.

La curiosité de la jeune femme mise en éveil, elle se confie à sa sœur aînée, Béatrice, avocate, et s’occupant d’une association qui recherche ces tableaux perdus.

Comment se fait-il que cette œuvre brûlée pendant la Seconde Guerre mondiale, preuve à l’appui, réapparaisse dans la galerie du père de Fabien ?

Les découvertes de Marion la laissent face à un dilemme qui peut tout remettre en question.

Cette histoire est un véritable coup de cœur. Martine Delomme va au bout des sentiments de ses personnages. L’amour en sortira-t-il vainqueur ? Par amour peut-on tout quitter ? L’inacceptable peut-il être accepté quand même ? Pour Fabien, non ! Quelle est la vie de couple alors qui les attend ? Y a-t-il d’ailleurs toujours un couple ?

Je referme le livre sans me douter qu’il y a une suite… que j’avais dans ma PAL. En découvrant que j’avais un autre roman de Martine Delomme, curieuse, j’ai balayé des yeux le résumé. Intriguée par le choix des mêmes prénoms par l’auteure, j’ai compris. Avide de connaître ce que sont devenus mes héros, je l’ai lu en deux jours. La semaine prochaine, je vous raconterai donc L’impossible pardon de Martine Delomme.

À très vite…

Le bazar du Zèbre à pois – Raphaëlle Giordano

Bonjour toi 😉

Je partage avec toi ce retour de lecture. J’aime beaucoup Raphaëlle Giordano. Je l’ai découverte avec Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une. J’ai continué avec Le jour où les lions mangeront de la salade verte puis Cupidon a des ailes en carton. Aujourd’hui, je te parle de son dernier 👇.

« Je m’appelle Basile. J’ai commencé ma vie en montrant ma lune. Est-ce pour cela que j’ai toujours eu l’impression de venir d’une autre planète ? Je n’ai pourtant pas compris tout de suite de quel bois j’étais fait. Peut-être plus un bois de Gepetto que de meuble Ikea.»

Basile, inventeur, agitateur de neurones au génie décalé, nous embarque dans un univers poético-artistique qui chatouille l’esprit et le sort des chemins étriqués du conformisme. De retour à Mont-Venus, il décide d’ouvrir un commerce du troisième type : une boutique d’objets provocateurs. D’émotions, de sensations, de réflexion. Une boutique « comportementaliste »,  des créations qui titillent l’imagination, la créativité, et poussent l’esprit à s’éveiller à un mode de pensée plus audacieux ! Le nom de ce lieu pas comme les autres ? Le Bazar du zèbre à pois.

Giulia, talentueux « nez », n’en est pas moins désabusée de cantonner son talent à la conception de produits d’hygiène. Elle rêve de sortir le parfum de ses ornières de simple « sent-bon » et de retrouver un supplément d’âme à son métier.

Arthur, son fils, ado rebelle, fâché avec le système, a, lui, pour seul exutoire, ses créations à ciel ouvert. Il a le street art pour faire entendre sa voix, en se demandant bien quelle pourra être sa voie dans ce monde qui n’a pas l’air de vouloir lui faire une place.

Trois atypiques, trois électrons libres dans l’âme. Quand leurs trajectoires vont se croiser, l’ordre des choses en sera à jamais bousculé. C’est à ça que l’on reconnaît les « rencontres-silex ». Elles font des étincelles…Le champ des possibles s’ouvre et les horizons s’élargissent.
Comme dans un système de cocréation, ils vont « s’émulsionner les uns les autres » pour s’inventer un chemin, plus libre, plus ouvert, plus heureux…

Louise Morteuil, elle, est rédactrice en chef du Journal de la Ville et directrice de l’association Civilissime.  Elle se fait une haute idée du rôle qu’elle doit jouer pour porter les valeurs auxquelles elle croit : Cadre, Culture, Civisme… Choc des univers. Forte de ses convictions en faveur du bien commun, elle se fait un devoir de mettre des bâtons dans les roues du Bazar du zèbre à pois…

Une galerie de personnages passionnés, sensibles et truculents, des embûches et surprises, des objets aussi magiques que poétiques, de l’adversité et de l’amour, l’art de se détacher des entraves par l’audace, de se libérer de la peur en osant…Ce nouveau roman de Raphaëlle Giordano donne l’envie de mettre plus de vie dans sa vie et de s’approprier la philosophie phare et novatrice du zèbre : « l’audacité ».

« Qu’est-ce que ça pouvait bien être la normalité ? Sûrement un truc qui rassure… ».

Basile est un inventeur génial. J’aimerais bien qu’une boutique comme la sienne existe vraiment.

Exemple : Une boîte de conserve pour ouvrir l’esprit qui porte ce message « Les rêves ne poussent pas dans les boîtes à sardines ». Dans la boîte, 4 sardines alignées avec des antonymes « Généreux ou étriqué ? Constructif ou critique ? Audacieux ou frileux ?
Volontaire ou passif ? Tu penses que ces boîtes ne servent à rien ? Est-ce que ça t’a
fait réfléchir ou sourire ? Donc, elles servent bien à quelque chose 😉.

Les personnages de ce nouvel opus sont très attachants. 

Basile, évidemment, mais aussi Arthur, l’ado, mal dans sa peau au lycée, un artiste de street art non reconnu. Giulia, la mère d’Arthur, un nez talentueux qui s’étiole dans son boulot. Ces trois-là vont se rencontrer dans la boutique du Zèbre à pois. Voilà comment Raphaëlle Giordano appelle les rencontres-silex. Au contraire de celles qui s’éteignent
mutuellement, celles-ci explosent en un véritable feu d’artifice.

Je suis en admiration devant l’imagination de l’auteure qui à partir de situations banales transforme le tout en un savant mélange de découvertes. Il faut oser.

Voilà pourquoi j’aime les romans de Raphaëlle Giordano. J’ai toujours l’impression que tout est possible, qu’il suffit d’un peu d’audacité comme elle l’appelle. Mot inventé qui est une posture mentale positive. Transformer le “oui mais” en “oui et” et ça change complètement la donne. Le oui mais est négatif, le oui et appelle une suite. Avoue, moi la première, combien n’as-tu pas dit à tes enfants oui mais… (ça va te couter cher, ça va être compliqué…).

J’ai relevé dans cet opus des citations comme celle de Lao Tseu : poursuivez l’argent et la sécurité, et votre cœur ne se desserrera jamais. Éternel insatisfait, ose ! Le mental du vrai gagnant Le pire ce n’est pas d’échouer, c’est de ne pas avoir essayé. Franklin D. Roosevelt disait Les gagnants trouvent des moyens, les perdants des excuses.

Évidemment, il y a une histoire. Évidemment, il y a des mécontents. Évidemment, ça ne va pas tout seul dans cette ville où cette boutique dérange parce qu’elle fait peur. Tout ce qui est nouveau et qui sort de l’ordinaire effraie. D’où le retour de notre amie La Peur qui nous accompagne tous, dès lors que tu décides de changer quelque chose à ta vie. Comme dit l’auteure, n’attends pas d’être prêt pour oser, on ne l’est jamais. La Peur s’apprivoise et peut devenir une amie. Pas facile d’avancer avec elle, je le reconnais. Voilà
pourquoi cette boutique fait peur et a failli disparaitre. Avec la peur de l’inconnu,
tu fantasmes et souvent ce que tu t’es imaginé est bien moins terrible.

Ce que j’ai préféré c’est l’invention du détonateur sensoriel. Imagine que tu sentes un parfum qui te ramène à de jolis souvenirs ? Quand tu vas mal, tu le respires et au lieu d’avoir des pensées négatives, tu obliges ton cerveau à penser positif.

Le savais-tu que nous pouvions devenir des ambidextres du cerveau ? Celui-ci est un muscle, avec un entraînement régulier combinons les deux au lieu d’être plutôt gaucher ou droitier du cerveau. Le gauche, tu sais bien, c’est le rationnel et la logique. Le droit, lui, c’est l’émotion, l’intuitif. 

Ce livre est une mine d’idées positives. Il fait du bien. Quand tu le lis, tu imagines que tout est possible. Je me suis reconnue avec mes Exta-projets (exta comme euphorisant, extatique). Je suis certaine que toi aussi tu en as mais que tu ne le sais même pas. Trouve-les… rappelle-toi ceux où tu es dans ta bulle, que rien ne te dérange, que tu es complètement déconnecté parce que tu es en plein dans ton projet. Souviens-toi de celui où tu n’as senti ni la faim, ni la fatigue et que tu as oublié tes problèmes.

Embarque avec Basile et va donc visiter le Bazar du zèbre à pois. Au fait, sais-tu ce qu’est un drôle de zèbre ? Ne serait-ce pas celui qui pense ou perçoit autrement ?

Bonne lecture. La semaine prochaine, je te parle de Dis, t’en souviendras-tu de Janine Boissard.

 

Et toi que lis-tu en ce moment ?

À très vite…

Au cœur des vignes -Elisa Makai

Bonjour toi 😉

Je partage avec toi ce retour de lecture.

Citadine jusqu’au bout des ongles, Rose, une élégante trentenaire, abandonne sa vie parisienne pour être interprète dans un vignoble bordelais. Adieu Paris et ses boutiques … Seule au milieu de nulle part, sans voiture et sans réseau, Rose peine à se faire à cette vie de château. Coincée entre Jing Hao, un étudiant chinois trop entreprenant, et Tom, un éleveur de chevaux arrogant et ténébreux qui n’est autre que le demi-frère de son patron, sa vie est loin d’être tranquille. Malgré ces nombreux obstacles, Rose finira-t-elle par succomber aux charmes de la campagne … et de ses habitants ?

C’est tout d’abord la couverture qui m’a attirée, comme quoi, elle se doit d’être intéressante, quoiqu’on en dise.

Je reconnais que mon choix de livres est particulier, parfois il m’appelle depuis son rayon. Ne ris pas, c’est vrai !

Ici, c’est la couleur printanière puis le titre qui résonne agréablement à mes oreilles, vient ensuite la 4e de couverture. Il ne faut pas se la raconter, elle est aussi importante. Il m’arrive d’être alpaguée par l’illustration et lorsque je lis le résumé, je repose le bouquin.

Je retiens donc qu’une jeune citadine, Rose, quitte Paris pour la campagne, qui plus est s’avère être un château avec des vignes où les réseaux se font rares. Je poursuis et découvre rapidement qu’il s’agit d’une romance. Ça tombe bien, c’est mon genre de prédilection.

L’éditeur Nouvelles Plumes. Je prends.

Sincèrement, j’ai passé un bon moment. Mais si tu t’attends à voir le travail des viticulteurs, respirer le raisin, ce roman n’est pas pour toi. Je suis ici dans une romance pure et dure et dès le début, je sais comment ça va finir. Je ne suis pas dérangée, j’aime ça, c’est simple, c’est romantique.

Je me promène avec Rose qui, j’avoue m’émeut. Une Parisienne qui n’a pas le permis parce qu’elle n’en a pas besoin pour se déplacer dans la capitale, c’est juste. Sauf que débarquée en pleine cambrouse, elle fait comment ? Elle se trouve un scooter, pardi ! Mais elle est un peu empotée la citadine et il ne lui arrive que des catastrophes. C’est là qu’intervient le bel éleveur de chevaux. Bien sûr que c’est cousu de fil blanc, mais j’aime bien. L’histoire est aboutie, je ne te raconte pas tout, je te le laisse le plaisir de la découverte.

C’est une nouvelle plume et je la félicite pour ce roman. Le ton est enlevé, sympathique et sonne juste. N’hésite pas à le lire si tu es fan de romance et de légèreté, tu passeras un bon moment et tu souriras souvent.

Dans un tout autre genre, j’ai terminé de Raphaëlle Giordano, Le bazar du zèbre à pois. Je t’en parle la semaine prochaine.

À très vite…

Mes lectures d’été

Bonjour amis d’ici ! 😊

Ne vous y trompez pas ! La photo indique mes livres à lire et non ceux que j’ai lus cet été ! 😂 J’aime bien blaguer !

Ci-dessous ceux que j’ai eu le temps de lire et que j’ai pris plaisir à découvrir, parce que ceux que vous voyez en photo sont les versions papier 😊. Il y a aussi les numériques, vous comprenez pourquoi n’est-ce pas ? La place me manque …

Résumé :

Après le départ inattendu de sa Mémé Léontine qui l’a élevée, Rosie a foncé tête baissée pour se donner un semblant de cadre et de dignité en créant son salon de thé, un havre de paix et de plaisirs sucrés qui lui avait permis de soulager les maux de son enfance. Mais un malencontreux accident la contraint à rester inactive, faisant resurgir angoisses et objets du passé.Une montre à gousset… Une broche… Une lettre…Une seule personne est capable de poser la lumière sur ses souvenirs : Léontine. Sauf que Rosie ne l’a pas vue depuis presque vingt ans !Entourée de ses deux compères farfelus, Mauricette et Fernande, octogénaires au tempérament insolite et bien trempé dans leurs coutumes locales du Nord de la France, Rosie reprend les rênes de son commerce mais surtout de sa vie. Maintenant il est temps de se remuer… La chasse à la Mémé commence…

Un régal ! Les générations se rencontrent et les souvenirs ont la part belle.

Truffées de phrases écrites en Chti, je me suis amusée. Quand Rosie reprend le cours de sa vie, et qu’elle réalise qu’elle est passée à côté de quelque chose d’important, les sentiments se dévoilent.

Un bel hymne à l’amitié fidèle et à l’amour sur fond de pâtisseries sucrées. Les personnages hauts en couleur font souvent sourire et ça fait du bien.

Résumé

Finistère sud, fin 2018.
Lilo, fibromyalgique, a 47 ans lorsqu’elle fait un burn-out. Un grand ras le bol de l’irrespect, de l’incivisme, du tout-pour-soi et de la non-reconnaissance de son statut de malade. Elle craque.
Durant sa convalescence, elle décide d’agir pour changer le monde et se plonge dans une aventure sociale qui va chambouler le sien.
Seulement, des phénomènes surnaturels s’invitent dans sa vie. Elle peut soudain avoir des conversations avec Billy, son axolotl. Et qui sont réellement ses nouveaux amis, Raphaël, Laureen et Alain, avec qui elle communique de façon si spéciale ?
La découverte d’un secret de famille va-t-elle l’aider à comprendre ?

Surprenant et envoutant sont les premiers mots qui me viennent à l’esprit. Surprenant parce que la rencontre avec des personnes qui développent des pouvoirs surnaturels comme la rencontre avec les êtres disparus est un sujet qui ne me laisse pas indifférente, m’intrigue tout en me faisant flipper. Envoutant, parce que j’ai lu cette histoire rapidement avec grand plaisir.

Avouez que discuter avec un Axolotl, ça n’arrive pas tous les jours. Je suis allée découvrir comment est représenté cet animal et j’avoue que m’imaginer parler avec ce poisson a de quoi surprendre. Surtout quand il change de place, donne son avis et discute avec vous.

Les personnages sont très attachants et la cause que défend Lilo est noble. Je vous laisse la découvrir.

Résumé :

Homme d’affaires froid et intransigeant, Martin Hopkins est lassé des femmes vénales qui ne s’intéressent qu’à son image. Après s’être oublié un temps, il aspire à rencontrer sa douce moitié pour construire une vie à deux. Randall, son meilleur ami, lui propose alors de tester sa nouvelle application de rencontres…
Piper Perkins a tout pour être heureuse : job de rêve, parents aimants, amitié solide. Pour être comblée, il faudrait qu’un astéroïde s’écrase sur la tête de son insupportable patron et qu’elle rencontre enfin l’âme sœur. Si elle continue de prier pour une justice divine, elle est prête à se lancer à la recherche de la perle rare. Sur les conseils d’Eva, sa secrétaire et amie, elle s’inscrit sur Blind Dates, un site spécialisé dans les rencontres à l’aveugle.
Que va-t-il se passer quand ces deux caractères forts et explosifs vont se rendre compte que depuis des mois ils conversent avec la personne qu’ils détestent le plus ?
L’amour sera-t-il plus fort que la haine et les préjugés ?

De la romance pure et dure ! Incorrigible romantique, je reviens enfin à mon genre de lectures préférées. Amour toujours !

L’idée géniale de l’auteur est que les protagonistes ne se supportent pas, qu’ils travaillent ensemble, et qu’ils conversent aussi ensemble sur le site sans savoir qui ils sont. Mais comment cela est-il possible ?

À vous de le découvrir et vous ne serez pas déçus, l’imagination de l’auteure n’a pas de limites et j’ai apprécié.

Résumé :

Ce roman aborde ici le sujet de la survivance de l’âme, nous entraînant, au fil des pages, dans une dimension inexplorée où la vie et mort se fondent et se confondent.
Par le jeu de 4 personnalités qui sont reliées, à leur insu, par la loi des réincarnations, nous vivons leur évolution dans un univers où réalité et surnaturel s’entremêlent.
Franck et Hélène mènent une existence tranquille auprès de leur petit garçon jusqu’à ce terrible accident qui fera tout voler en éclats.
Charlie et Marylou vivent une histoire chaotique, mais trouveront la force de tout quitter pour réaliser leur chemin de vie.
Ces 4 vécus aux destins croisés nous interrogent sur les mystères de la vie, sur le libre-arbitre, sur les choix d’évolution et enfin sur notre devenir pour ce que nous appelons l’ultime voyage…

La réincarnation est ici maîtrisée parfaitement par l’auteure qui, je l’ai senti au fil de ma lecture s’est bien documentée sur la question.

Beaucoup d’amour dans ce roman, mais aussi des questionnements sur la vie ou plutôt je peux dire, les vies qui, selon l’auteure, nous sont octroyées. Il ne s’agit pas ici de religion, juste un point de vue sur la réincarnation dont nous sommes les seuls maîtres.

À découvrir avec plaisir pour les adeptes et même si j’ai été quelque peu déroutée par l’histoire et cette présentation, j’ai aimé le sujet abordé avec délicatesse par le biais des protagonistes. L’histoire est aboutie et je félicite l’auteure pour la qualité de sa plume.

Je suis ravie d’avoir partagé ces lectures avec vous et sachez que tous ces romans se trouvent facilement sur toutes les librairies en ligne.

A très vite …

Avis de lecture

Bonjour Bonjour,

Je partage avec vous un retour de lecture.

Je remercie Isabelle-Marie d’ANGELE de m’avoir envoyé, en service de presse, son roman « Noël à la maison des cœurs blessés ». J’ai découvert la plume pétillante de cette auteure lors de la lecture de son premier ouvrage « M comme MUG ».

Bien que le fait de lire une romance de Noël en été n’est pas très habituel, j’ai pris plaisir à découvrir l’histoire de Philippine et Georges, deux êtres que tout semble opposer et que l’auteure nous conte sous forme d’un récit à plusieurs voix. Ainsi nous découvrons nos deux héros et les nombreux personnages qui les entourent. Philippine est une jeune femme issue d’un milieu aisé, capricieuse, superficielle et naïve au début du roman mais également très fragile. Elle cohabite avec Georges un ami d’enfance, l’homme idéal, chef d’entreprise beau et charmant. Seule ombre au tableau Philippine pense que son ami est gay.

Isabelle-Marie d’ANGELE nous plonge vraiment dans la magie de Noël et nous nous laissons emporter par ses mots jusqu’à « la maison des cœurs blessés ».J’ai beaucoup aimé cette romance contemporaine, tendre et légère où secrets de famille, vengeances, intrigues sentimentales sont au programme et dont les dialogues très vivants tiennent le lecteur en haleine jusqu’au dénouement.

Vous pouvez toujours vous procurer Noël à la maison des coeurs blessés ici version brochée.

Version numérique ici en promotion à 0,99 €. Il est aussi dans l’abonnement Kindle.

Voilà voilà 😊