Les trois clés – Nora Roberts

Bonjour toi 😉

À découvrir absolument, je te prédis un long et beau moment de lecture.

Malory, gérante d’une galerie d’art, Dana, bibliothécaire passionnée, et Zoé, mère aimante d’un garçonnet, reçoivent une étrange invitation à se rendre un soir dans un manoir. Elles y sont accueillies par un couple qui leur raconte une mystérieuse légende, celle de trois sœurs ensorcelées et privées de leur liberté. Seules les dénommées « élues » pourront la leur rendre. À la surprise générale, Malory, Dana et Zoé se voient proposer un contrat à trois millions de dollars ! Pour obtenir le gain, chacune doit trouver, en seulement vingt-huit jours, une clé. Leur quête menée à bien, la malédiction sera vaincue…

Je t’avais dit qu’il s’agissait d’un pavé de 1050 pages. Magnifique !

Trois clés, trois femmes, trois quêtes.

Malory, gérante d’une galerie d’art, Dana, une bibliothécaire et Zoé une maman qui adore son gamin. Apparemment, elles n’ont rien en commun. Alors pourquoi se retrouve-t-elle sur un tableau qui relate une légende bien mystérieuse avec trois sœurs qui leur ressemblent étrangement.

J’ai été envoûtée immédiatement par ce roman que j’ai eu beaucoup de mal à lâcher. Pourtant toutes ces pages à découvrir, ce n’est pas rien. Cruel dilemme ! Si je lis trop vite, je vais me retrouver bien démunie quand il sera terminé, mais si je tarde trop, j’y reviens sans cesse.

Ajoute à ces trois jolies héroïnes, trois hommes : Flynn, Jordan et Brad. Quelle surprise, ils se connaissent ces trois amis et ils vont faire partie intégrante de la quête des jeunes femmes.

Tu mélanges à ça un brin de magie avec un couple adorable sorti d’un autre monde et un méchant sorcier qui doit absolument empêcher que les trois clés soient réunies et tu te es plongé dans un contexte merveilleux et en même temps angoissant.

Chacune a un mois pour réussir sa quête à la fin de laquelle, elle récupérera une clé. Si une des trois échoue, les trois sœurs ensorcelées du tableau resteront pour toujours privées de liberté.

C’est un bel hymne à l’amitié. Ces trois femmes qui ne se connaissaient pas, il y a trois mois, seront liées à jamais, au départ par la légende qui affirment qu’elles sont les élues, ensuite parce qu’elles s’apprécient mutuellement et ne peuvent plus se passer l’une de l’autre. Il en ira de même pour les trois hommes.

Je te donne un aperçu des quêtes :

Tu chercheras beauté, vérité et courage. Isolé, un des trois éléments ne saurait subsister. Deux sans le troisième sont incomplets. Cherche en toi et découvre ce qui te reste encore à apprendre. Trouve ce que convoite tout particulièrement l’obscurité. Cherche au-dehors, là où la lumière l’emporte sur l’ombre. Des larmes d’argent sont versées pour le chant qu’elle crée, car elle est issue des âmes. Regarde au – delà, regarde à travers, vois où s’épanouit la beauté et où chante la déesse. Tu rencontreras peut-être la peur, tu rencontreras peut-être des tourments, mais à ce que tu cherches, l’amour rompra le sortilège, le cœur forgera la clé et l’amènera à la lumière.

N’hésite pas à faire ce voyage et trouve aussi les trois clés afin de libérer ces trois ensorcelées. Parfois, la fiction se mêle à la réalité et le passé au présent. Regarde, observe, cherche en toi…

Bonne lecture.

À très vite…

À la recherche d’Alice Love – Liane Moriarty

Bonjour toi 😉

Je te parle aujourd’hui de ce roman de Liane Moriarty.

Il a suffi d’une chute de quelques secondes pour qu’Alice Love efface dix années de sa vie : lorsqu’elle se relève, avec une grosse bosse sur la tête, elle est convaincue d’avoir vingt-neuf ans, d’être enceinte de son premier enfant, au comble du bonheur avec son mari, Nick, dont elle est follement amoureuse.
Or Alice a trente-neuf ans, trois enfants, et s’apprête à divorcer.
Que s’est-il passé ? Comment a-t-elle pu devenir cette femme autoritaire et obsédée par le sport (elle qui déteste ça) ? Comment elle et Nick, son amour de toujours, en sont-ils arrivés là ? Pourquoi est-elle en froid avec sa sœur adorée ?
En s’efforçant de reconstituer le puzzle de cette décennie oubliée, Alice découvrira si son amnésie est une malédiction ou une bénédiction…

Est-ce une malédiction ou une bénédiction d’avoir perdu dix ans de sa vie ? Là est la question. Lorsqu’Alice s’en rend compte, elle panique et comme je la comprends.

Elle se souvient qu’elle est enceinte de son premier enfant alors qu’on lui apprend qu’elle en a trois. Elle est follement amoureuse de son mari et elle découvre qu’elle va divorcer, tu ne paniqueras pas toi, à sa place ?

Ce qui est affolant dans cette histoire c’est que, à chaque fois, Alice va de surprise en surprise et fait des gaffes. Quand elle apprend que le nouveau mari de sa mère s’appelle Roger, elle s’exclame qu’elle n’en connait qu’un : le père de son mari, mais ça ne peut pas être lui… eh bien si.

Extrait : « Le seul Roger que je connaisse c’est le père de Nick, pouffa Alice, car franchement le père de Nick était un peu ridicule. Sa mère la dévisagea : Eh bien c’est de ce Roger que je parle ma chérie. Roger, mon mari.

Maman a épousé Roger ? Mais… Roger ? Vraiment ? »

C’est ainsi tout au long du roman. Alice ne comprend pas pourquoi elle n’est plus aussi proche de sa sœur Élisabeth, pourquoi on lui parle toujours de sa meilleure amie qui est décédée et pourquoi cette impression qu’on lui cache quelque chose.

Les retrouvailles avec ses enfants sont parsemées d’inquiétude de part et d’autre.

Extrait : Tu te rappelles comment on conduit ? On est en retard, tu vas peut-être devoir dépasser un peu les limitations de vitesse.  Tu as retrouvé la mémoire.

Mais aussi de la part d’Alice : Vous regardez la télé d’habitude avant d’aller à l’école ?

L’apparence d’Alice a aussi changé, elle semble ne plus se préoccuper de son apparence comme avant, ce qui soulève des questions :

Tu t’es brossé au moins les cheveux ce matin ? Parce que tu as l’air un peu… crado sans vouloir t’offenser.

Et puis la rencontre avec le directeur d’école qui est en fait son amant alors qu’elle ne s’en souvient pas.

Et bien sûr, Nick, le mari qui pense qu’elle joue la comédie alors que l’on comprend qu’ils sont toujours amoureux, mais que des non-dits sont latents, mais à cause de qui ou de quoi se sont-ils séparés ?

Pourquoi Alice et Élisabeth, sœurs proches, se sont-elles éloignées l’une de l’autre ?

Une page après l’autre, je découvre les pièces du puzzle. Liane Moriarty a ce talent de nous laisser régulièrement sur notre faim, alors évidemment, il est difficile de lâcher le roman.

Le lecteur est tenu en haleine jusqu’à la fin, le dernier mot.

Je le recommande vivement parce qu’il y a aussi de bons moments de rigolade et j’avoue, j’admire cette Alice qui ne lâche rien pour retrouver sa vie.

As tu déjà lu ce roman ? Qu’en as-tu pensé ?

À très vite…

La cerise sur le gâteau – Aurélie Valognes

Bonjour toi 😉

Voici enfin mon retour de lecture sur La cerise sur le gâteau d’Aurélie Valognes. On connaît l’auteur pour son goût des titres faisant référence à des expressions, tu te souviens certainement de Mémé dans les orties, Au petit bonheur la chance (dans ma PAL donc pas encore lu 😁)En voiture Simone (je l’ai lu sous le titre Nos adorables belles-filles), Minute Papillon et son dernier pas encore acheté La ritournelle.

J’imagine que tu sais aussi ce que veut dire La cerise sur le gâteau, non ? c’est tout simplement, le petit truc positif qui vient s’ajouter à tout ce qui va déjà bien, ça pourrait être ça c’est le pompon 😂 quoique quelquefois, ce n’est pas toujours positif, bref !

On est parti pour mon retour de lecture dont je te présente le résumé 👇

La vie est mal faite : à 35 ans, on n’a le temps de rien, à 65, on a du temps, mais encore faut-il savoir quoi en faire…

Bernard et Brigitte, couple solide depuis 37 ans, en savent quelque chose.

Depuis qu’elle a cessé de travailler, Brigitte profite de sa liberté retrouvée et de ses petits-enfants. Pour elle, ce n’est que du bonheur. Jusqu’au drame : la retraite de son mari !

Car, pour Bernard, troquer ses costumes contre des pantoufles, hors de question. Cet hyperactif bougon ne voit vraiment pas de quoi se réjouir. Prêt à tout pour trouver un nouveau sens à sa vie, il en fait voir de toutes les couleurs à son entourage !

Ajoutez à cela des enfants au bord de la crise de nerfs, des petits-enfants infatigables, et surtout des voisins insupportables qui leur polluent le quotidien…

Et si la retraite n’était pas un long fleuve tranquille ?

Un cocktail explosif pour une comédie irrésistible et inspirante.

Déjà en découvrant le résumé, je me suis dit : C’est un drame d’être à la retraite ?

Effectivement, pour Bernard, c’est la catastrophe. Il n’accepte pas du tout d’être mis ainsi sur la touche, au point même de renvoyer un CV à son entreprise au cas où ils auraient besoin de lui parce que les jeunes qui le remplacent ne savent pas faire et que lui, il sait !

D’entrée, j’entends parfaitement son mal-être. Pourtant, je me dis que la retraite n’arrive pas du jour au lendemain. Elle se prépare. D’ailleurs, Aurélie Valognes, par l’intermédiaire de son héroïne Brigitte, t’en parle avec ses week-ends de comment gérer sa retraite, ce qu’il faut faire pour ne pas être toujours dans les pattes de son conjoint, parce que tu comprends bien que, lorsque tu es 8 h par jour au boulot, te retrouver le même temps et plus avec ton ou ta chérie, ça devient compliqué. On a bien vu pendant le confinement tous ces couples qui se sont séparés parce qu’ils ne se supportaient pas.

Comment dire… Évidemment, que c’est un bon moment de lecture, parce que tu t’amuses du comportement de Bernard qui passe de ne rien faire à tout faire exagérément. Bien sûr que le tri, l’écologie, le manger sain, prendre soin de la planète c’est bien et c’est ce qu’il faudrait faire, mais j’ai trouvé le trait poussé un peu trop loin. J’entends tous les jours ce qu’il faut ou ne pas faire, j’entends tous les jours comment trier ses poubelles, qu’il faut manger sain, qu’il faut faire du sport, ne pas utiliser trop sa voiture (pour la pollution je parle hein ! pas pour le prix de l’essence remarque ça aide 😂), faire de la récup (ce mot me saoule d’avance, c’est vrai que récupération c’est plus long à dire et ça fait moins joli), customiser ses vêtements ou autre chose (le rendre à ton goût traduire lui donner une seconde vie)… alors, je ne suis pas du tout contre ça, mais je n’avais pas envie de le lire à toutes les pages. Voilà ! J’ai la fâcheuse impression qu’aujourd’hui, nous devenons tous des assistés, nous ne savons plus rien faire tout seuls, il faut qu’on nous conseille.

Bien sûr que les scènes sont amusantes, c’est du Aurélie Valognes quand même ! Alors justement… J’ai été déçue ben oui !

Alors oui j’ai aimé parce que c’est fluide, facile à lire et j’avoue que j’aime la plume d’Aurélie Valognes. J’hésite quand même à acheter pour l’instant son dernier. C’est très axé sur la retraite et tous ses tracas et je n’avais pas l’impression pourtant que les retraités vivaient ce repos comme « forcé ». Quand on lit ses remerciements et le pourquoi de ce roman écrit pendant le confinement, je comprends ce qu’elle a voulu faire passer comme message, mais je reste un peu dubitative. Cet opus ne sera pas mon coup de cœur.

Pourtant, il y a des moments de franche rigolade notamment avec les voisins, je te laisse les découvrir. Mais là encore, je trouve le trait forcé et la cerise sur le gâteau… à mon avis, il y en a plusieurs. C’est tellement beau pour être vrai… mais c’est un roman, ne l’oublions pas.

Bon… en relisant ma prose, j’ai l’impression de l’avoir sabré 😂 ce n’est pas le cas, juste mon ressenti. Et non, je ne me suis pas servie de ce roman pour déverser ma colère 😂 c’est juste qu’en le lisant voilà ce que j’ai ressenti, une sorte d’agacement qui ne m’a pas lâchée.

Est-ce aussi parce que je suis une toute jeune retraitée (anticipée et obligée, mais c’est un autre sujet) et que je ne le vis pas du tout de cette manière, mais plutôt à la manière de Brigitte qui vit ça comme une liberté retrouvée, notamment pour faire ce que je veux quand je veux ?

La semaine prochaine, si je l’ai terminé parce que c’est un pavé quand même, je te parle de À la recherche d’Alice Love de Liane Moriarty. J’aime beaucoup cette auteure et là l’écriture n’est pas la même.

Alors toi, as-tu lu et connais-tu Aurélie Valognes ? Peut-être que tu n’as pas du tout le même avis sur ce retour de lecture? On en discute en commentaires.

Connais-tu Liane Moriarty ? J’ai lu Petits et grands mensonges et Le secret du mari. Sinon que lis-tu ?

À très vite…

Permets-moi de t’embrasser (tome 2)- Beth Holland

Bonjour toi 😉

Je te présente aujourd’hui mon retour de lecture sur le tome 2 de Permets-moi de t’embrasser. Evidemment, il serait bien que tu aies découvert le premier tome, sinon, tu ne vas pas comprendre le cheminement des protagonistes. Je te fais un petit rappel du premier tome par le biais du résumé, le titre : Demande-moi de t’embrasser.

Malgré ses 26 ans, Benjamin ne laisse aucune place pour l’improvisation et les sentiments ! Rester maître de mes choix de conquêtes, ne jamais tomber amoureux, sont quelques-unes des règles du jeune homme, play-boy collectionneur d’aventures.

Leur travail, au sein de Shows & Events, va les amener à coopérer pour l’ouverture d’une nouvelle agence.
Entre les règles que chacun s’impose et celles mises en place par leurs dirigeants, leur collaboration promet des étincelles et même quelques feux d’artifices…

Voici le tome 2

L’arrivée de Benjamin au sein de l’agence de Shows & Events a bouleversé les habitudes bien trop ordonnées de Marie. Approchant les 40 ans, la nouvelle directrice a de plus en plus de mal à rester de marbre face à son assistant. Cependant, difficile de faire confiance à ce jeune homme au passé trouble.
Lui qui vivait sans attache en enchainant les aventures, Benjamin envisage maintenant de revoir son mode de fonctionnement. Malheureusement, les souvenirs douloureux remontent à la surface et l’empêche encore d’envoyer valser ses résolutions.

Dans le 1er tome, je fais connaissance avec Marie, jeune femme de 40 ans, maman d’une adolescente. Marie est veuve et n’a jamais oublié son mari, s’est jetée avec passion dans son travail, a élevé sa fille seule, et s’est imposé des règles strictes dont celle-ci, faire passer Charlotte avant tout. L’amour n’a pas sa place.

Ici, je retrouve Marie qui a été chamboulée par l’arrivée de son assistant Benjamin, âgé de 26 ans, qui ne la laisse pas indifférente.

Chamboulée jusqu’à quel point ? Remettre en cause tout ce qu’elle a construit depuis des années, à savoir la reconnaissance dans son job où la consécration dans cet opus est à portée de main ? Elle ne le veut pas. Mais le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas et le beau Benjamin pourrait bien la faire changer d’avis.

Mais qui est véritablement Benjamin ? Celui qu’il prétend être ? Il n’a tout d’abord pas daigné avouer de qui il était le fils. Ensuite, alors qu’il semble amoureux de Marie, celle-ci se rend compte qu’il n’est pas toujours clair dans ses affirmations. Il est parfait dans son travail, elle n’y trouve rien à redire, mais dans sa vie amoureuse ce n’est pas si évident.

Pourtant Marie a envie de lui faire confiance. Tout au long du roman, je navigue entre l’agacement et susurre à l’oreille de Marie de ne pas se laisser avoir, et tout comme elle, j’évoque l’idée de donner une seconde chance à cet homme brisé.

Brisé ? Il l’a été. Par une femme qui l’a détruit, ce qui explique sa manière bien à lui de gérer ses amours. Mais avec Marie, il ne peut pas agir de la même façon. Adieu, les coups d’un soir, les fuites sans un mot, les bobards à dix balles que ses conquêtes avalaient sans broncher. Il est amoureux et hésite.

J’ai donc deux héros fous l’un de l’autre qui n’osent pas se lancer dans une belle histoire. À mes yeux, Marie est parfaite. Lui, beaucoup moins. Elle a quarante ans, il en a vingt-six et ça se voit dans sa tête.

Pourtant, l’auteure a su trouver les mots pour qu’ils s’accordent enfin et je me suis laissée prendre au jeu de cette séduction.

L’amitié est présente ainsi que la famille et la fille de Marie exprime également son rôle d’ado dans l’histoire. J’avoue que Beth Holland ne l’a pas épargné ce Benjamin, et une fois encore, j’en ai voulu à cet homme. Il a géré, il a expliqué et je reconnais que je n’aurais peut-être pas été aussi indulgente que Marie.

Des flash-backs m’ont parfois déroutée, mais ils ont leur place afin de comprendre parfaitement les réactions des héros. Chaque protagoniste a un passé comme tout un chacun et c’est grâce ou à cause de lui que nous devenons ce que nous sommes.

Dans ce 2ème tome, j’ai bien aimé aussi l’explication du titre. Un verbe peut parfois tout changer…

Si tu aimes la romance, les beaux et bons sentiments, ces histoires, tomes 1 et 2 sont pour toi. C’était agréable ce moment avec ces héros, pourquoi ne les embarquerais-tu pas dans ta valise pour les vacances, sachant que ces romans se lisent à tout moment de l’année.  

La semaine prochaine je te parlerai de La cerise sur le gâteau d’Aurélie Valognes.

À très vite…

La louve Cathare (Tome 2) – Mireille Calmel

Bonjour toi 😏

Si tu veux connaître mon avis sur le tome 1 c’est ici. J’avoue, j’ai mis du temps pour lire le second tome. Non pas parce que je n’avais pas envie, plutôt parce qu’il est paru en février 2021 et que je voulais le garder en attendant qu’un autre livre de Mireille Calmel sorte. C’est chose faite, D’écume et de sang est paru le 19 mai, avis aux amateurs 😊.

Voici donc mon avis 👇.

1229, abbaye de Montmartre. Deux ans que Griffonelle, l’effrontée, se morfond dans son couvent.
Loin du jeune roi qui l’aime passionnément, mais aussi de la fabuleuse mine d’or, en pays cathare, dont elle détient le secret.
Alors que le roi, décidé à s’emparer de l’incroyable trésor, s’apprête à lancer un ultime assaut contre la forteresse de Cabaret, Griffonelle s’échappe de sa geôle et parvient à rejoindre la Montagne Noire. Mais elle n’est pas seule à guetter sa vengeance…
Dans les entrailles du massif, un homme sans visage attend son heure. L’heure où le passé
devra ressurgir dans un terrible affrontement avec la Louve cathare…

Je ne vais pas te mentir, je suis fan à 200% de Mireille Calmel, alors je vais tenter de rester objective.

C’est une belle suite au tome 1 et comme toujours Mireille Calmel nous entraîne tambour battant dans son univers. Je reprends ce que dit Femme Actuelle « Mireille Calmel n’a pas son pareil pour camper des héroïnes du Moyen Âge hypermodernes. » Tout est dit.

Je retrouve ici Griffonelle abandonnée par le roi de France, le futur Saint-Louis, dont elle est amoureuse. Les sentiments sont réciproques, mais Louis, est surveillé par sa mère Blanche de Castille. Celle-ci ne supporte pas la jouvencelle. Ce qui au départ pourrait être une amourette, devient au fil des pages, un amour partagé.

Griffonnelle est en danger, car elle détient la carte d’une mine que Na Loba aimerait récupérer. Elle n’est pas la seule et une course poursuite et contre la montre se déroule.

Griffonnelle n’en peut plus d’être enfermée. Grâce à Triboulet, le nain qui lui a tout appris, assassiné à la fin du premier tome, elle joue la comédie à la perfection et les religieuses se laissent prendre à son histoire. Elle avoue qu’elle veut prendre le voile et que ses sentiments pour Louis ont évolué. Un jour, dans le jardin qu’elle désherbe sous la surveillance de la mère supérieure, elle découvre un coffret. Une fois ouvert, elle y trouve à l’intérieur une relique de Saint-Denis.

Elle fait en sorte que le roi puisse venir la regarder et en profite pour le tromper, l’aimer pour la première fois et s’enfuir.

À partir de là, le rythme s’accélère. J’apprends pourquoi Na Loba déteste tant Griffonnelle, ainsi que les liens qui l’unissaient avec sa mère Mahaut et Triboulet.

Je découvre un mystérieux personnage masqué, intéressé par Griffonelle. Quelles sont ses intentions ?

J’assiste à un combat sans merci alors que la nature se met en colère et sous une pluie torrentielle, Griffonelle voit disparaître la femme qui la haïssait tant. Pourtant, les sentiments qui les animent toutes les deux, quels sont-ils ? Entre haine et amour, il n’y a qu’un pas. Na Loba se serait-elle mise en danger pour la sauver ?

J’admire une Blanche de Castille froide autant qu’amoureuse pour parvenir à ses fins, intransigeante et craignant pour son fils Louis. Une femme forte qui sous la plume de Mireille Calmel déploie des allures de grande reine. Petite fille d’Aliénor d’Aquitaine, elle a de qui tenir, quand elle prend les armes et revêt sa côte de maille.

Une fois de plus, c’est un coup de cœur pour ce roman et cette héroïne, la louve cathare. Elle porte bien son nom, tout comme l’animal, elle protège les siens. Tu comprendras au fil des pages pourquoi, je trouve que cette appellation lui va comme un gant.

Beaucoup de suspense est distillé jusqu’à la dernière page. L’amour est omniprésent, parfois si proche de l’amitié que ces sentiments se mêlent. Qui est le méchant ? À qui faire confiance ? Jusqu’où ira Louis pour sauver Griffonelle ?

Tout au long du roman, la vengeance règne en maître. Gagnera-t-elle ? À quel prix ? Je te laisse découvrir ce tome 2 d’une louve cathare, fière et attachante malgré tout.

Et toi ? Connais-tu les romans de Mireille Calmel ? J’ai eu la chance de la rencontrer et même de l’interviewer. Elle est adorable et très à l’écoute de ses lecteurs.

À très vite…

L’impossible pardon – Martine Delomme

Bonjour toi 😉

Comme promis, voici mon retour de lecture de la suite de Après les ténèbres.

Force du destin ? Hasard malheureux ? Le monde de Marion vacille avec le retour de celui qu’elle a aimé avec passion huit ans plus tôt. Et dont elle n’a pas pardonné les silences et l’abandon…
Marion, femme dans la tourmente qui s’engage aussi, par son métier de journaliste, à faire toute la lumière sur un trafic de vin dans sa région de Montauban.

Il y a huit ans, Fabien a disparu sans explication, quittant la France et Marion, son bel amour. Un choc familial puis une longue errance l’ont fait changer de vie, il est devenu propriétaire de vignoble. Mais, force du destin ou jeu du hasard, à Montauban, il revoit celle qu’il a tant aimée. Marion a tourné la page, non sans douleur. Elle a épousé Romain qui travaille lui aussi pour la filière viticole et qui a adopté son petit garçon. A ces retrouvailles qui viennent troubler son bonheur tranquille, une affaire de vin frelaté expose Marion, journaliste d’investigation pugnace, à de nombreux dangers…
Avec la résurgence du passé, sombre et douloureux, les anciens amants devront faire face à leurs sentiments exacerbés, et à leur difficulté à trouver le chemin du pardon.
Tant de secrets et de non-dits les ont séparés…

Comme je te l’ai dit, c’est en découvrant le résumé que j’ai compris que ce roman était la suite des aventures de Marion et Fabien.

Ici, je retrouve la jeune femme mariée à Romain et maman d’un petit Lucas de 7 ans. Romain est tonnelier et Marion journaliste.

Fabien s’est installé en Italie. Il y produit du vin et porte maintenant le nom de Fabien Santarelli. À toi de découvrir comment il en est arrivé là.

La rencontre avec Marion n’aurait jamais dû avoir lieu sauf s’il était écrit qu’ils devaient à nouveau se trouver face à face afin de terminer ce qu’ils avaient commencé.

Lorsque j’ai lu le titre de cette suite, j’ai imaginé immédiatement que Marion ne pourrait jamais pardonner à l’ancien notaire sa fuite et son refus de communiquer. Il l’a abandonnée tout simplement.

C’est d’ailleurs ainsi que ça se déroule. Marion ne veut absolument plus parler à Fabien, elle est heureuse avec Romain et a refait sa vie. Quand je réalise que Lucas n’est pas le fils de Romain et qu’il a sept ans, je pense que si je fais le rapprochement facilement entre le départ de Fabien et l’âge du gamin, Fabien va aussi s’en apercevoir rapidement. C’est ce qu’il fait, mais, j’admire sa dignité, surtout lorsqu’il comprend qu’il a tout perdu en fuyant ses responsabilités, 7 ans auparavant. Le passé l’a rattrapé. Quant à Romain, qui ne se doute de rien, j’ai mal pour lui. Mais, c’est quelqu’un de bien, attachant et sympathique, tu t’en rendras rapidement compte au fil des pages.

Seulement, tu te doutes bien qu’un élément déclencheur va perturber tout ce que Marion a réussi reconstruire. À nouveau, elle va devoir faire face à l’impossible et abominable vérité. Vers qui va-t-elle se tourner ? Alors que sa famille est restée présente autour d’elle, c’est à Fabien qu’elle demande de l’aide. Les sentiments très forts qu’ils avaient ressentis l’un pour l’autre n’ont pas disparu.

Fabien est très discret et ne s’impose aucunement dans la nouvelle vie de la jeune femme, il n’en reste pas moins qu’il a encore les mêmes sentiments pour elle et découvrir qu’il est père, le pousse à vouloir s’engager un peu avec son fils, lui qui a tant souffert de l’éloignement d’avec le sien.

L’impossible pardon peut réserver d’étranges surprises. Moi-même, j’ai trouvé certaines réactions de son entourage nobles et généreuses, notamment celle de la maman de Marion.

Le danger rôde, mais de qui vient-il ? Toujours avec brio, la plume de Martine Delomme m’a embarquée dans un suspense qui m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page.

Je te laisse lire cette suite où j’ai rencontré une Marion, à nouveau forte et fragile à la fois.

La semaine prochaine, je te ferai découvrir le tome 2 de La Louve cathare de Mireille Calmel.

Après les ténèbres – Martine Delomme

Bonjour toi 😉

Lundi lecture, nouvelle semaine et partage de ma dernière lecture.

Quand le passé n’a pas livré tous ses secrets…

Étudiante en droit et en histoire de l’art, Marion revient auprès de ses parents à l’occasion d’un stage chez Fabien Goldberg, notaire et homme politique à la carrière prometteuse. Troublé par le charme et l’enthousiasme de la jeune fille, celui-ci l’invite dans le domaine familial et lui fait admirer quelques peintures de grands maîtres.
Une toile de Matisse retient l’attention de Marion.
Ce Soleil couchant à Collioure ne fait-il pas partie des œuvres d’art disparues pendant la Seconde Guerre mondiale ?
Quel que soit le mystère qui se cache derrière cette découverte, il va bouleverser le destin de Marion et de ceux qu’elle aime…

Ce que j’aime chez Martine Delomme c’est qu’immédiatement, je suis plongée dans l’atmosphère familiale qui va régner tout au long du roman. Sa plume me fait penser à celle de Françoise Bourdin, me régalant toujours de ces romans familiaux.

Victoire est à la tête de sa maisonnée et prépare de bons plats pour recevoir ses enfants. Lorsque Marion, sa petite dernière, revient s’installer chez elle pour suivre son stage chez Fabien Goldberg qui dirige une grande étude notariale et qui est aussi maire de la commune, elle est ravie.

Marion avide d’apprendre et de parfaire, à l’aide de cette opportunité, ses études, pour être plus tard commissaire priseur,  est heureuse de revenir chez elle. Elle retrouve sa chambre de jeune fille avec plaisir, ses parents et surtout son père qui s’occupe toujours de la fabrique de fruits confits. De jolis souvenirs viennent égayer ma lecture. Je sens les parfums des fruits qui glougloutent à plein nez. C’est ça aussi le talent de Martine Delomme. Quand je lis, je suis dans la maison et spectatrice de ce qui arrive.

Fabien Goldberg est sympathique et très proche de ses administrés. C’est un homme respecté qui est pressenti pour une carrière politique qui va au-delà de la mairie. Je l’apprécie énormément et j’ai le cœur serré quand je découvre le secret de sa famille. Qu’aurais-je fait à sa place ?

Les rapports avec sa stagiaire vont rapidement prendre un tour plus tendre. Même si la différence d’âge inquiète le notaire, il se laisse embarquer par le charme de Marion.

Le mariage est même programmé au grand dam de Victoire qui ne voit pas d’un très bon œil que sa petite dernière se lie avec cet homme qui pourrait être son père, mais après de mûres réflexions, il s’avère que ce notaire est quelqu’un de bien. Victoire s’inclinera et acceptera de bonne grâce Fabien.

Mais… au cours d’une visite dans la famille de Fabien, Marion découvre une toile de Matisse qui faisait partie des œuvres d’art disparues pendant la Seconde Guerre mondiale.

La curiosité de la jeune femme mise en éveil, elle se confie à sa sœur aînée, Béatrice, avocate, et s’occupant d’une association qui recherche ces tableaux perdus.

Comment se fait-il que cette œuvre brûlée pendant la Seconde Guerre mondiale, preuve à l’appui, réapparaisse dans la galerie du père de Fabien ?

Les découvertes de Marion la laissent face à un dilemme qui peut tout remettre en question.

Cette histoire est un véritable coup de cœur. Martine Delomme va au bout des sentiments de ses personnages. L’amour en sortira-t-il vainqueur ? Par amour peut-on tout quitter ? L’inacceptable peut-il être accepté quand même ? Pour Fabien, non ! Quelle est la vie de couple alors qui les attend ? Y a-t-il d’ailleurs toujours un couple ?

Je referme le livre sans me douter qu’il y a une suite… que j’avais dans ma PAL. En découvrant que j’avais un autre roman de Martine Delomme, curieuse, j’ai balayé des yeux le résumé. Intriguée par le choix des mêmes prénoms par l’auteure, j’ai compris. Avide de connaître ce que sont devenus mes héros, je l’ai lu en deux jours. La semaine prochaine, je vous raconterai donc L’impossible pardon de Martine Delomme.

À très vite…

Dis, t’en souviendras-tu – Janine Boissard

Bonjour toi 😉

Je viens te parler aujourd’hui puisque c’est lundi et que c’est le jour de la lecture, de mon dernier livre lu. Il s’agit de Dis, t’en souviendras-tu de Janine Boissard. Connais-tu cette auteure ? Elle est celle qui a écrit L’esprit de Famille, La femme en blanc…J’aime bien sa plume. Ses phrases sont courtes, elle va à l’essentiel avec beaucoup d’humour. Un des derniers que j’ai lu est Voulez-vous partager ma maison ? Les dialogues de ses personnages me font souvent sourire. Mais passons à celui que je viens de terminer.

Aude a 23 ans, elle est l’épouse d’un parfumeur connu à Grasse. Et voilà que ce matin, elle se retrouve à l’hôpital, privée d’une partie de sa mémoire. Elle apprend qu’on l’a retrouvée, inanimée, sur un chemin désert. Non loin, la voiture de son mari, portières ouvertes, vide. Quel leur est-il arrivé?

Avec l’aide d’un psychiatre, elle va tenter de recouvrer sa mémoire. Mais le veut-elle vraiment? Avec le retour de ses souvenirs, ne devra-t-elle pas faire face à une redoutable vérité?

Un suspense haletant et une belle histoire d’amour dans les paysages parfumés de la Haute Provence.

Aude a perdu la mémoire alors qu’elle a eu un accident. Elle a été retrouvée étendue auprès de sa voiture et son mari a disparu. Dès les premiers mots, je ressens l’angoisse de la jeune femme qui va rencontrer pour la première fois son psychiatre. L’absence de souvenirs la met dans un tel état de peur qu’elle garde au fond de sa poche un papier bien plié avec son nom, son prénom, son âge et son adresse.

Pourtant, sa mémoire n’a pas complètement disparu et même si sa mère a cru bien faire en lui accrochant sur le mur de sa chambre, toutes les photos qui la relient à son mari, Aude ne croit pas à ce bonheur avec lui.

Autour d’elle, une panoplie de personnages qui vont l’aider à se rappeler. Le psychiatre, l’orthophoniste concernant le milieu médical, puis sa belle-famille, beau-père en tête, qui n’hésitent pas.

Son frère, Basile, un homme bien présent, journaliste connu qui va lui faire prendre conscience que son mari n’était peut-être pas celui dont elle avait rêvé d’avoir pour compagnon. Et puis Rémi, le meilleur ami de Basile, journaliste comme lui qui lui a laissé un message lorsqu’il a appris pour l’accident. Rémi…

Pas à pas, elle va retracer ce qui s’est passé et tenter de retrouver les liens avec ce mari, parfumeur de renom, disparu, mais qui ne lui manque pas tant que ça. Pourquoi donc ? Lorsque des bribes de souvenirs lui reviennent, elle prend peur. Courageuse, elle retourne chez elle pour questionner le personnel de la grande maison dans laquelle elle habitait avant l’accident. Autant Evangelos est ravi de la voir, autant la gouvernante Marthe la toise. Mais que cachent donc ces personnes ? Pourquoi Aude pense-t-elle toujours à la première femme de son mari, Béatrice, morte dans des circonstances particulières ? Qui pourrait l’aider ? Peut-être les parents de la disparue ?

À elle de découvrir la vérité et lorsqu’elle réalise qu’elle attend un bébé, elle est stupéfaite et anéantie. Elle se rend chez une gynécologue… l’examen se passe mal et le médecin l’alerte…

Le puzzle se met en place, Aude cherche des réponses. Des souvenirs lui reviennent… ce qu’elle entrevoit, elle ne pourra pas le garder pour elle. Quel va être son choix ?

Je te laisse à ta lecture et une fois de plus, je salue le talent de Janine Boissard dont les mots justes me rendent toujours admirative devant sa plume, le suspense reste intact jusqu’à la dernière page.

Et toi connaissais-tu cette Auteure ? Que lis-tu en ce moment ?

La semaine prochaine, je te parlerai de Après les ténèbres de Martine Delomme.

À très vite…

Le bazar du Zèbre à pois – Raphaëlle Giordano

Bonjour toi 😉

Je partage avec toi ce retour de lecture. J’aime beaucoup Raphaëlle Giordano. Je l’ai découverte avec Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une. J’ai continué avec Le jour où les lions mangeront de la salade verte puis Cupidon a des ailes en carton. Aujourd’hui, je te parle de son dernier 👇.

« Je m’appelle Basile. J’ai commencé ma vie en montrant ma lune. Est-ce pour cela que j’ai toujours eu l’impression de venir d’une autre planète ? Je n’ai pourtant pas compris tout de suite de quel bois j’étais fait. Peut-être plus un bois de Gepetto que de meuble Ikea.»

Basile, inventeur, agitateur de neurones au génie décalé, nous embarque dans un univers poético-artistique qui chatouille l’esprit et le sort des chemins étriqués du conformisme. De retour à Mont-Venus, il décide d’ouvrir un commerce du troisième type : une boutique d’objets provocateurs. D’émotions, de sensations, de réflexion. Une boutique « comportementaliste »,  des créations qui titillent l’imagination, la créativité, et poussent l’esprit à s’éveiller à un mode de pensée plus audacieux ! Le nom de ce lieu pas comme les autres ? Le Bazar du zèbre à pois.

Giulia, talentueux « nez », n’en est pas moins désabusée de cantonner son talent à la conception de produits d’hygiène. Elle rêve de sortir le parfum de ses ornières de simple « sent-bon » et de retrouver un supplément d’âme à son métier.

Arthur, son fils, ado rebelle, fâché avec le système, a, lui, pour seul exutoire, ses créations à ciel ouvert. Il a le street art pour faire entendre sa voix, en se demandant bien quelle pourra être sa voie dans ce monde qui n’a pas l’air de vouloir lui faire une place.

Trois atypiques, trois électrons libres dans l’âme. Quand leurs trajectoires vont se croiser, l’ordre des choses en sera à jamais bousculé. C’est à ça que l’on reconnaît les « rencontres-silex ». Elles font des étincelles…Le champ des possibles s’ouvre et les horizons s’élargissent.
Comme dans un système de cocréation, ils vont « s’émulsionner les uns les autres » pour s’inventer un chemin, plus libre, plus ouvert, plus heureux…

Louise Morteuil, elle, est rédactrice en chef du Journal de la Ville et directrice de l’association Civilissime.  Elle se fait une haute idée du rôle qu’elle doit jouer pour porter les valeurs auxquelles elle croit : Cadre, Culture, Civisme… Choc des univers. Forte de ses convictions en faveur du bien commun, elle se fait un devoir de mettre des bâtons dans les roues du Bazar du zèbre à pois…

Une galerie de personnages passionnés, sensibles et truculents, des embûches et surprises, des objets aussi magiques que poétiques, de l’adversité et de l’amour, l’art de se détacher des entraves par l’audace, de se libérer de la peur en osant…Ce nouveau roman de Raphaëlle Giordano donne l’envie de mettre plus de vie dans sa vie et de s’approprier la philosophie phare et novatrice du zèbre : « l’audacité ».

« Qu’est-ce que ça pouvait bien être la normalité ? Sûrement un truc qui rassure… ».

Basile est un inventeur génial. J’aimerais bien qu’une boutique comme la sienne existe vraiment.

Exemple : Une boîte de conserve pour ouvrir l’esprit qui porte ce message « Les rêves ne poussent pas dans les boîtes à sardines ». Dans la boîte, 4 sardines alignées avec des antonymes « Généreux ou étriqué ? Constructif ou critique ? Audacieux ou frileux ?
Volontaire ou passif ? Tu penses que ces boîtes ne servent à rien ? Est-ce que ça t’a
fait réfléchir ou sourire ? Donc, elles servent bien à quelque chose 😉.

Les personnages de ce nouvel opus sont très attachants. 

Basile, évidemment, mais aussi Arthur, l’ado, mal dans sa peau au lycée, un artiste de street art non reconnu. Giulia, la mère d’Arthur, un nez talentueux qui s’étiole dans son boulot. Ces trois-là vont se rencontrer dans la boutique du Zèbre à pois. Voilà comment Raphaëlle Giordano appelle les rencontres-silex. Au contraire de celles qui s’éteignent
mutuellement, celles-ci explosent en un véritable feu d’artifice.

Je suis en admiration devant l’imagination de l’auteure qui à partir de situations banales transforme le tout en un savant mélange de découvertes. Il faut oser.

Voilà pourquoi j’aime les romans de Raphaëlle Giordano. J’ai toujours l’impression que tout est possible, qu’il suffit d’un peu d’audacité comme elle l’appelle. Mot inventé qui est une posture mentale positive. Transformer le “oui mais” en “oui et” et ça change complètement la donne. Le oui mais est négatif, le oui et appelle une suite. Avoue, moi la première, combien n’as-tu pas dit à tes enfants oui mais… (ça va te couter cher, ça va être compliqué…).

J’ai relevé dans cet opus des citations comme celle de Lao Tseu : poursuivez l’argent et la sécurité, et votre cœur ne se desserrera jamais. Éternel insatisfait, ose ! Le mental du vrai gagnant Le pire ce n’est pas d’échouer, c’est de ne pas avoir essayé. Franklin D. Roosevelt disait Les gagnants trouvent des moyens, les perdants des excuses.

Évidemment, il y a une histoire. Évidemment, il y a des mécontents. Évidemment, ça ne va pas tout seul dans cette ville où cette boutique dérange parce qu’elle fait peur. Tout ce qui est nouveau et qui sort de l’ordinaire effraie. D’où le retour de notre amie La Peur qui nous accompagne tous, dès lors que tu décides de changer quelque chose à ta vie. Comme dit l’auteure, n’attends pas d’être prêt pour oser, on ne l’est jamais. La Peur s’apprivoise et peut devenir une amie. Pas facile d’avancer avec elle, je le reconnais. Voilà
pourquoi cette boutique fait peur et a failli disparaitre. Avec la peur de l’inconnu,
tu fantasmes et souvent ce que tu t’es imaginé est bien moins terrible.

Ce que j’ai préféré c’est l’invention du détonateur sensoriel. Imagine que tu sentes un parfum qui te ramène à de jolis souvenirs ? Quand tu vas mal, tu le respires et au lieu d’avoir des pensées négatives, tu obliges ton cerveau à penser positif.

Le savais-tu que nous pouvions devenir des ambidextres du cerveau ? Celui-ci est un muscle, avec un entraînement régulier combinons les deux au lieu d’être plutôt gaucher ou droitier du cerveau. Le gauche, tu sais bien, c’est le rationnel et la logique. Le droit, lui, c’est l’émotion, l’intuitif. 

Ce livre est une mine d’idées positives. Il fait du bien. Quand tu le lis, tu imagines que tout est possible. Je me suis reconnue avec mes Exta-projets (exta comme euphorisant, extatique). Je suis certaine que toi aussi tu en as mais que tu ne le sais même pas. Trouve-les… rappelle-toi ceux où tu es dans ta bulle, que rien ne te dérange, que tu es complètement déconnecté parce que tu es en plein dans ton projet. Souviens-toi de celui où tu n’as senti ni la faim, ni la fatigue et que tu as oublié tes problèmes.

Embarque avec Basile et va donc visiter le Bazar du zèbre à pois. Au fait, sais-tu ce qu’est un drôle de zèbre ? Ne serait-ce pas celui qui pense ou perçoit autrement ?

Bonne lecture. La semaine prochaine, je te parle de Dis, t’en souviendras-tu de Janine Boissard.

 

Et toi que lis-tu en ce moment ?

À très vite…

Au cœur des vignes -Elisa Makai

Bonjour toi 😉

Je partage avec toi ce retour de lecture.

Citadine jusqu’au bout des ongles, Rose, une élégante trentenaire, abandonne sa vie parisienne pour être interprète dans un vignoble bordelais. Adieu Paris et ses boutiques … Seule au milieu de nulle part, sans voiture et sans réseau, Rose peine à se faire à cette vie de château. Coincée entre Jing Hao, un étudiant chinois trop entreprenant, et Tom, un éleveur de chevaux arrogant et ténébreux qui n’est autre que le demi-frère de son patron, sa vie est loin d’être tranquille. Malgré ces nombreux obstacles, Rose finira-t-elle par succomber aux charmes de la campagne … et de ses habitants ?

C’est tout d’abord la couverture qui m’a attirée, comme quoi, elle se doit d’être intéressante, quoiqu’on en dise.

Je reconnais que mon choix de livres est particulier, parfois il m’appelle depuis son rayon. Ne ris pas, c’est vrai !

Ici, c’est la couleur printanière puis le titre qui résonne agréablement à mes oreilles, vient ensuite la 4e de couverture. Il ne faut pas se la raconter, elle est aussi importante. Il m’arrive d’être alpaguée par l’illustration et lorsque je lis le résumé, je repose le bouquin.

Je retiens donc qu’une jeune citadine, Rose, quitte Paris pour la campagne, qui plus est s’avère être un château avec des vignes où les réseaux se font rares. Je poursuis et découvre rapidement qu’il s’agit d’une romance. Ça tombe bien, c’est mon genre de prédilection.

L’éditeur Nouvelles Plumes. Je prends.

Sincèrement, j’ai passé un bon moment. Mais si tu t’attends à voir le travail des viticulteurs, respirer le raisin, ce roman n’est pas pour toi. Je suis ici dans une romance pure et dure et dès le début, je sais comment ça va finir. Je ne suis pas dérangée, j’aime ça, c’est simple, c’est romantique.

Je me promène avec Rose qui, j’avoue m’émeut. Une Parisienne qui n’a pas le permis parce qu’elle n’en a pas besoin pour se déplacer dans la capitale, c’est juste. Sauf que débarquée en pleine cambrouse, elle fait comment ? Elle se trouve un scooter, pardi ! Mais elle est un peu empotée la citadine et il ne lui arrive que des catastrophes. C’est là qu’intervient le bel éleveur de chevaux. Bien sûr que c’est cousu de fil blanc, mais j’aime bien. L’histoire est aboutie, je ne te raconte pas tout, je te le laisse le plaisir de la découverte.

C’est une nouvelle plume et je la félicite pour ce roman. Le ton est enlevé, sympathique et sonne juste. N’hésite pas à le lire si tu es fan de romance et de légèreté, tu passeras un bon moment et tu souriras souvent.

Dans un tout autre genre, j’ai terminé de Raphaëlle Giordano, Le bazar du zèbre à pois. Je t’en parle la semaine prochaine.

À très vite…