Agenda ironique -Mars- Résultats

Bonjour toi 😉

Voici donc les résultats de l’agenda . C’est Lyssamara pour son texte L’effleure du mâle avec 29,17 % de votes.

Vient ensuite Carnets paresseux avec Le réveil et le pissenlit et 20,83 % de votes.

En 3ème position arrive avec 12,5% JoBougon avec Ne vous fiez pas aux apparences ex aequo avec VictorHugotte et son pissenlit qui voulait se faire aussi belle que la rose.

Bravo à tous pour votre participation qui m’a sincèrement comblé de joie. C’était une belle expérience et je vous remercie de m’avoir permis de la vivre. Ce sera avec plaisir que j’hébergerai une autre fois cet agenda ironique.

Pour l’heure et le mois d’avril qui se profile à l’horizon c’est chez Ledessousdesmots que vous aurez la chance de trouver le nouveau sujet de l’agenda, à 37,5% des votes.

Je lui laisse donc le soin de vous proposer le nouveau sujet de l’agenda ironique qui je n’en doute pas une seconde sera tout aussi croustillant.

Belle journée à tous et à très bientôt pour de nouvelles écritures ironiques.

💖😊

À très vite…

Un héritage empoisonné

Bonjour toi 😉

La fin est proche et j’avoue avoir un peu de mal à quitter mes héros 😏

Chapitre 33

Frédéric Marteau invita sa passagère à descendre de la voiture. Elle hésita, mais voyant qu’il ne l’obligeait en rien, elle le suivit.

Elle n’était jamais rentrée chez lui. Elle fut surprise par l’ambiance chaleureuse qui se dégageait. Elle n’aurait jamais imaginé que son ami de faculté pouvait avoir aussi bon goût pour la décoration. Un grand canapé d’angle dans les tons taupe, moelleux à souhait occupait la pièce principale. Lorsque son mari et ses collègues avaient perquisitionné, ils n’avaient rien raconté et elle avait pensé que Marteau avait une maison banale et froide. Ce n’était pas le cas.

C’est dans la cuisine américaine des plus fonctionnelles qui lui servit un café. Il la regarda droit dans les yeux et commença son récit :

— Tout d’abord, il faut que tu saches que jamais je n’ai voulu te faire de mal, ni à toi ni à ton mari.

Elle haussa les sourcils, mais ne l’interrompit pas. Il continua donc d’une voix monocorde.

— J’ai toujours été fasciné par le clonage, je ne t’apprends rien. Alors, j’ai tenté une expérience. Veux-tu me suivre dans mon sous-sol ? N’aie crainte, je ne te ferai pas de mal et si tu as peur quand tu seras en bas, tu pourras repartir, je ne te retiendrai pas.

Curieuse au fond d’elle-même, elle lui emboita le pas après avoir avalé son café. Elle s’immobilisa sur la dernière marche et contempla avec stupéfaction ce qui s’offrait à elle.

Le sous-sol avait tout d’un centre de recherches avec ordinateur de la dernière génération. Elle se crut dans un film de Marvel avec les super-héros. Elle s’approcha de la vitrine où un homme la regardait. Marteau la laissa faire sans un geste pour la retenir.

Elle se planta devant celui qui ressemblait trait pour trait à son mari. Daniel Faventiny était face à elle, habillé de vêtements qu’il avait l’habitude de porter.

— Je n’ai plus réussi à le maîtriser, murmura Frédéric Marteau. Voilà pourquoi, il reste maintenant enfermé dans cette armoire. Tu vois, j’ai toujours la clé sur moi, il ne pourra plus faire de mal à personne.

— Tu veux dire que c’est lui qui a tué ces hommes, a blessé Daniel, l’a kidnappé et lui a fait perdre la mémoire ?

— Oui, je te le jure. Faventiny et ses collègues pensent que c’est moi avec un masque sur la tête qui ressemble à ton mari, mais c’est faux. C’est lorsque ma compagne a été attaquée que j’ai réalisé que ce clone s’était échappé. Je ne l’avais jamais enfermé parce que je n’avais pas imaginé qu’il pouvait prendre vie tout seul.

— Peux-tu m’expliquer pourquoi tu lui as donné le visage du commandant ?

Frédéric Marteau se mit à marcher de long en large, se gratta la tête, soupira, et commença à transpirer. Puis il lâcha :

— Je voulais juste quelques minutes, quelques heures, être à sa place. Je tenais les rênes, il ne pouvait faire que ce que je lui disais. Mais… la machine a été plus forte que moi et j’ai été dépassé.

— Je ne comprends toujours pas pourquoi tu n’as pas fait ton propre clone.

Il s’agaça.

— Avec mon visage ? Réfléchis un peu. Autant faire un beau clone, tu ne crois pas ?

— En fait, tu as créé celui de mon mari.

— Si tu veux, mais…

Il la regarda.

— Je suis désolé.

— C’est donc ce truc qui m’a embrassée ? Qui me surveillait dans la maison ? Qui m’a enfermée ? Pourquoi n’as-tu rien fait à ce moment là quand tu as compris ce qui se passait ?

Il haussa les épaules et avoua :

— Je voulais m’amuser un peu et… d’accord, ton mari m’agace. Je suis jaloux.

— Jaloux ? De quoi ? Je ne comprends pas.

— Il a tout ce que je n’ai pas. Il est beau, il est commandant…

Elle l’interrompit.

— Tu es un chirurgien plasticien renommé, tu n’as rien à lui envier côté professionnel.

Elle réalisa alors ce qu’il n’osait pas dire.

— Tu es amoureux de moi ? Fred ? Réponds-moi !

Il baissa la tête et murmura :

— C’est arrivé sans que je m’en rende compte, mais je t’assure que tout ça n’était pas prémédité.

— Tu vas tout raconter à la police.

— Laisse-moi encore quelques jours, mon projet est pratiquement terminé et je vais changer son visage. Ce ne sera plus le commandant, mais moi. J’ai d’ailleurs le moule de mon visage. Je t’en prie, deux jours, pas plus. Je pourrai présenter ce clone et montrer le fruit de mes recherches.

— Tu es fou Fred, jamais ça ne marchera. Il y a eu des morts, tu as usurpé le nom de mon mari, tu as volé son visage, j’ai bien vu la minuscule cicatrice.

— Un travail minutieux de grande beauté, tu ne peux pas le nier.

Elle regarda son ami. Il lui faisait pitié. Sa conscience professionnelle lui dictait de tout raconter et de l’arrêter, mais son air de chien battu la fit hésiter.

— Deux jours ? Tu me le promets ?

Il acquiesça.

La voiture de police stoppa brutalement devant la maison du chirurgien. Faventiny et ses deux collègues se ruèrent sur la porte qu’ils faillirent défoncer lorsque Juliette Tomys les interpella.

— Il n’est pas là, le toubib.

Les trois hommes cessèrent leur vacarme.

— Vous êtes certaine ?

— Vous voyez bien qu’il n’y a pas son véhicule. Il est à l’hôpital comme tous les jours.

Elle s’approcha d’eux et la mine curieuse les interrogea :

— Alors ce masque ?

Ils ne répondirent pas et remontèrent dans la voiture. Daniel cliqua sur le numéro de sa femme et à sa grande surprise, elle décrocha aussitôt.

— Un problème Daniel ?

Interloqué, il hésita, mais Coralie continua :

— J’étais avec Marteau. Il m’avait demandé de le rejoindre au café près de l’hôpital, c’est pour ça que tu appelles non ? Tu es rassuré, tout va bien, il voulait juste me parler de sa compagne. Il ne comprend pas pourquoi, il y avait un policier devant sa porte, il souhaitait que j’intervienne pour qu’il puisse la voir, il semblerait que ce soit impossible.

Quelque chose clochait, il le sentait. Ses collègues et lui ne les avaient pas aperçus dans le café. Coralie lui mentirait-elle ?

— Où es-tu ?

— Au l’institut médico-légal, où veux-tu que je sois ? Pourquoi m’appelais-tu ?

— Pour rien, à tout à l’heure.

Il raccrocha, perplexe.

À suivre…

© Isabelle-Marie d’Angèle

À très vite…

J’ai quelque chose à vous dire

Ce billet aujourd’hui parce que je suis un peu (beaucoup même 😊) frustrée.

Voilà, tu suis mon blog, on discute, mais je ne suis pas fichue d’avoir ton prénom 😣😤. Je m’en suis rendu compte avec les publications de l’agenda ironique ou j’aurai aimé discuté avec toi 😊.

Je vais chercher sur le tien, si je trouve un indice, nada ! 🧐

Encore faut-il que ton hébergeur me laisse aller fouiller dans ton à propos pour que j’arrive à découvrir qui se cache sous par exemple  : Gibulène, le petit escargot, ou Tous les drapeaux ?

Je te comprends, tu es connu, tu veux rester incognito mais comment veux-tu qu’on ait une vraie conversation si je m’adresse à un petit escargot, un drapeau, un opéra (toutlopera) à un carnet paresseux 😨 à une marinade d’histoires 😂 et j’en passe 😉.

Tu comprends qu’est-ce que je veux dire ? Promis, je ne t’en veux pas, mais quand même discuter avec une bulle atmosphérique (d’accord, je sais qui tu es mais c’est pour l’exemple 😂) ou un dessous des mots (je sais aussi, j’ai trouvé 😉), avoue que ça fait un peu bizarre.

Tu vas rire… j’ai cherché sur mon blog et je n’ai pas vu mon mail 😂 donc, si tu souhaites qu’on papote en vrai, tu le fais ici en commentaires ou sur la messagerie de mon Instagram ou de ma page Facebook, tu as tout sur mes publications. Je t’entends déjà dire, oh la c’est compliqué, je n’ai pas insta, je n’ai pas Facebook, tu l’as pensé très fort n’est-ce pas 😉 ? Sinon on se parle ci-dessous et si tu veux vraiment rester incognito, je respecte 😊

À bientôt l’ami 🙂

À très vite…

Haïku du jour

Bonjour toi 😉

C’est en marchant avec Oxybulle que j’ai regardé cet arbre fleuri, seul, mais qui s’en donne à cœur joie pour être le plus beau dans la nature.

Je lui dédie cet Haïku.

Bel arbre fleuri
Tu te sens bien seul ici
Pourtant je suis là

À très vite…

Agenda ironique-Mars-Votes

Bonjour à tous 😉

Je tiens à vous remercier pour toutes vos participations à l’agenda ironique de mars aussi différentes les unes que les autres et toutes avec une belle histoire. Je l’ai dit à chacun et j’avais l’impression de me répéter, je les ai toutes aimées. Je le redis encore ici. Merci d’avoir jouer le jeu avec les contraintes que je vous avais données.

Je vous rappelle les participations, un coup de relecture et hop, c’est le vote pour ton histoire préférée (j’avoue, ça va être compliqué 😉).

https://touslesdrapeaux.xyz/agenda_ironique.html

Place maintenant aux votes. J’espère n’avoir oublié personne et que le vote se déroulera bien (on dirait presque des élections super importantes 😂). C’est la première fois que je fais ça, donc je demande toute votre indulgence si un couac se glisse dans l’histoire, quelle ironie ce serait !

Comme prévu, je vous laisse jusqu’au 30 pour voter.

Si d’autres participants souhaitent héberger le prochain agenda, n’hésitez pas à le dire en commentaires.

Rendez-vous le 31 mars pour les résultats 😊.

À très vite…

Jeux des questions

Bonjour toi 😉

C’est mercredi et si comme les enfants, nous répondions aux questions ? Tu joues le jeu sans tricher, tu as le droit de faire comme si tu étais toujours enfant bien sûr ! C’est ça qui est amusant 😁.

🤡 Une vraie princesse ? Je ne crois pas. Par contre, les princesses m’ont toujours fait rêver. Je peux encore regarder La Belle au Bois dormant ou Cendrillon, sans parler de Sissi l’impératrice que je connais par cœur au grand désespoir de monsieur Chéri 😂.

🤡 Je ne suis plus casse-cou mais je l’ai été, quand je faisais du karting dans le jardin ou de la balançoire. Je m’envolais très haut et j’entendais les cris de maman tu vas tomber 😂. Idem, pour les grands manèges, j’adorais… mais j’ai la trouille maintenant.

🤡 Les jeux de ballon ? à la télé et que le foot. Pas de rugby, je suis hermétique à ses règles. Je n’ai pas beaucoup joué au ballon gamine et avec les garçons, ils étaient de vrais bruts et il semble que ça n’est pas changé 😂.

🤡 Je fais du vélo et de la marche mais je peux m’en passer, je ne déprimerai pas 😁.

🤡 Je n’ai pas collectionné de cailloux mais les poupées oui ! Je pense avoir l’âme d’une collectionneuse quand même, car j’ai des crayons et des cahiers de toutes sortes.

🤡 Alors la tête dans les nuages, oui oui oui et c’est bien pour ça que je ne trouve pas que le monde d’aujourd’hui me convient 😂. Combien de fois j’ai entendu et je l’entends encore À quoi penses-tu ? Tu es dans la lune ? Ohé reviens avec nous

🤡 Si j’aime les livres ? Depuis toujours. J’ai commencé avec la Bibliothèque rose, puis la verte, la rouge et or et je suis passée aux livres pour adultes ensuite, je me souviens que le premier reçu était Les Dents de la Mer 😁. J’avais une trouille bleue en le lisant. Quand le film est sorti, je me suis dit que plus jamais je ne regarderai un film dont j’avais lu le livre. Idem pour l’homme qui parlait à l’oreille des chevaux, le livre était mille fois mieux, et tant pis pour les fans de Robert Redford 😂.

Gamine, je répondrai ça 😂

🤡 Oui une vraie princesse avec les longues robes et les longs voiles sur la tête.

🤡 Casse-cou ? je descends sur la rampe d’escalier, je saute plusieurs marches à la fois, je fais de la balançoire en tournant sur moi-même, je fais du vélo sans les mains.

🤡 J’aime pas les jeux de ballon. Sauf le ballon prisonnier.

🤡 Bof le sport ! à part la danse mais il parait que ce n’est pas du sport mais de l’art 🧐.

🤡 Pas de cailloux. La tête comme un caillou ça compte ?

🤡 Etourdie, oui, la tête dans les nuages oui, dans les rêves oui.

🤡 Et ma collection de Sylvain et Sylvette et d’Alice détective alors !!!

C’est à ton tour maintenant de répondre aux questions. Tu peux le faire sur ton blog et n’oublie pas de me taguer sinon je ne pourrai pas te lire ou dans les commentaires. Fais comme tu en as envie bien sûr 💖.

A très vite…

Journal de Marie-Sophie

Bonjour toi 😉

Les jours passaient et mon ventre s’arrondissait. Je me sentais en pleine forme et avec mon poste à la boulangerie d’Archibald, ça passait vite.

Morgan passait de temps en temps pour prendre de mes nouvelles. C’était fou comme ça me faisait bizarre qu’il me traite juste comme une amie, alors que je portais son enfant. Sa mémoire lui faisait toujours défaut enfin juste en ce qui me concernait. J’en venais à me demander si ça ne l’arrangeait pas finalement. Nos rapports étaient comme lorsque je l’avais rencontré la première fois et que j’avais séjourné dans la petite maison où habite maintenant Charles.

Du coup, je passais beaucoup de temps avec mes amis, Enzo et… Gabriel.

J’en parlais justement avec Mélusine. Elle me disait que finalement c’était peut-être ça qui ferait réagir Morgan, un peu de jalousie ne lui ferait pas de mal. Jamais ne laisser deux femmes se lancer dans ce genre d’aventures.

Alors que Gabriel et moi discutions souvent ensemble, Mélusine se rapprochait de François au plus grand bonheur de celui-ci qui commençait à croire que peut-être son rêve le plus cher allait se réaliser.

Je voyais aussi revenir plus souvent Cybèle. Elle s’arrangeait toujours pour venir en fin de matinée ou fin d’après-midi pour que nous puissions discuter. Ce midi-là, elle me proposa de déjeuner avec elle chez Saverio. Surprise et curieuse, j’acceptais.

Elle choisit une table au fond de la salle après avoir salué un bon nombre d’habitués. Elle était connue Cybèle. Saverio vint prendre de mes nouvelles tout en notant la commande. Pas un mot sur Morgan.

Cybèle n’attendit pas longtemps pour m’expliquer le pourquoi de son invitation.

— Je ne vais pas pouvoir m’occuper du foodtruck comme Archibald le souhaitait.

— Mais pourquoi ne pas lui dire vous-même ?

— Parce que je souhaitais vous dire quelque chose…

— Je croyais que nous tutoyions, lui glissais-je en souriant.

— Pardonne-moi quand je suis stressée, j’ai un peu tendance à oublier. Je vais partir avec mon fils… son père… oui il y a un papa qui vit aux Etats-Unis nous propose de le rejoindre.

Naïve, je croyais qu’elle vivait seule, c’était ce que j’avais cru comprendre quand Morgan m’avait mise en garde quand je pensais que Archibald et elle…

— Ah c’est donc pour ça que toi et Archibald…

Elle m’interrompit aussitôt :

— Il n’y a jamais rien eu entre lui et moi, aucune équivoque. Son cœur est pris depuis longtemps de toute façon, Archibald n’est pas libre.

— Mais il m’a dit qu’il s’était pris un vent quand il t’avait…

Elle sourit :

— Il ne m’a jamais rien demandé Marie-Sophie, Archibald est un gars très bien et il a toujours su qu’il y avait un homme dans ma vie.

Je tombais de la lune. Pourquoi m’avait-il raconté des bobards ? Pour que je le laisse tranquille ?

— J’en reviens à ma demande. J’aimerais bien que ce soit toi qui prenne la relève de ma petite entreprise, quand tu auras accouché évidemment.

— Moi dans le foodtruck ? toute seule ?

Je devais avoir les yeux exorbités car Cybèle éclata de rire et posa sa main sur la mienne. Elle me rassura aussitôt.

— Archibald sera avec toi.

— Mais il ne pourra pas abandonner sa boulangerie, je devrais conduire cet engin toute seule.

— Je suis certaine qu’il saura s’organiser, il avait cette idée de toute façon. Une fois son pain cuit, il n’a pas besoin de rester dans sa boutique.

— Et qui vendra son pain si je ne suis pas là ?

— Archibald est le roi de l’organisation, il trouvera une solution. De toute façon, ce n’est pas pour tout de suite, laisse-toi le temps de fabriquer ton bébé. Je ne partirai qu’une fois que je serai certaine que ma petite entreprise sera reprise.

— Tu n’as pas pensé à quelqu’un d’autre ? murmurais-je, inquiète.

— Si ce n’est pas vous, effectivement, je la mettrai sur le marché, mais je voulais tout d’abord te la proposer. Tu ne rouleras pas sur l’or mais tu pourras t’en sortir. Et puis qui sait, Morgan souhaitera peut-être t’aider ?

Elle sourit avec malice et ajouta :

— Tout le village est au courant, c’est le secret de Polichinelle qu’il ne se souvienne de rien te concernant. C’est fou cette histoire, ajouta-t-elle, et ce n’est plus du tout le Morgan que je connaissais. Fuir ses obligations sachant qu’il va être papa, ce n’est pas non plus dans son caractère. C’est bizarre le cerveau quand même et c’est bien triste. En tout cas, je t’admire de continuer de le voir, ça ne doit pas être tous les jours facile.

Nous terminâmes notre repas en bavardant de tout et de rien puis elle me quitta en m’enjoignant de réfléchir sérieusement à sa proposition.

La première chose que je fis en arrivant à la boulangerie c’est d’en discuter avec Archibald. Comme je m’y attendais, il ne sembla pas étonné.

— Tu étais au courant ?

— Elle ne m’en avait pas parlé mais je savais qu’elle voulait vendre. Nous étions les premiers sur sa liste.

— Nous ne sommes pas basques et loin d’être anciens dans le village, elle aurait pu penser à quelqu’un d’autre.

— Mon pain a su la convaincre, dit-il en bombant le torse.

— Je ne savais pas qu’elle sillonnait les routes avec son foodtruck.

— Elle ne fait que les marchés des alentours. Elle ne s’éloigne pas. Elle aurait aimé mais elle ne souhaitait pas s’éloigner de son fils.

Je réfléchissais. L’idée me tentait. J’avais le temps de m’y préparer, je n’en étais qu’à 4 mois de grossesse.

— Au fait… tu le savais qu’elle n’était pas libre et tu l’avais toujours su.

Il ne répondit pas.

— Archi ? Pourquoi m’as-tu raconté des histoires ?

La clochette retentit et Archibald s’avança pour saluer la première cliente de l’après-midi.

— Vous faites un sacré beau couple tous les deux, lâcha la dame. Je prendrais bien le pain aux céréales.

Archibald sourit et ne répondit pas. Il retourna dans son fournil. Je présentais le pain qu’elle glissa sans son sac en toile. Elle sortit son porte-monnaie et au moment de payer me glissa :

— C’est vrai quoi ! Si Morgan vous laisse tomber, avec Monsieur Archibald vous serez heureuse. Et ne me racontez pas que vous êtes juste amis, rien qu’à voir comment il vous dévore des yeux, n’importe qui comprendrait qu’il est fou de vous.

Archibald revint à ce moment-là. Sans réfléchir, je déclarais en riant :

— Après tout pourquoi pas ?

Et je piquais un baiser sur les lèvres de mon meilleur ami.

Elle me tendit le compte juste, sourit et s’en alla.

— C’est quoi ça ? gronda Archibald. Tu es tombée sur la tête ? Tout le village va être au courant, tu n’as pas trouvé meilleure idée pour mettre encore plus le bazar dans ta vie ?

Furieux, il repartit dans son fournil en grommelant. La grossesse te fait faire vraiment n’importe quoi, pensais-je. Mais, insidieusement, l’idée que les lèvres d’Archibald étaient douces et que c’était assez agréable, s’insinua en moi. Je devais vraiment être en manque de câlins pour avoir agi comme ça et j’avais envie de m’amuser.

© Isabelle-Marie d’Angèle (mars 2023).

À très vite…

Lundi

Bonjour toi 😉

J’ai imaginé que Lundi serait une personne…Je le vois d’une manière, il se voit d’une autre 😉.

— Je parie que tu m’as créé comme ça parce que je m’appelle Lundi, ronchonne le 1er jour de la semaine.

La Plume rit. C’est elle qui écrit et qui fait ce qu’elle veut. Effectivement, elle n’aime pas ce jour. Du coup, elle se le représente chauve et vieux.

— C’est de la discrimination, râle Lundi. Tu ne m’aimes pas.

La Plume s’interrompt.

— C’est vrai que j’ai du mal avec le lundi mais parfois, ça m’est égal que ce soit lundi. Par exemple le Lundi de Pâque, ce n’est pas pareil.

— Il ne peut pas y avoir des lundis de Pâques tous les lundis. Mais rien que pour ça, tu pourrais me faire plus beau. Déjà, j’ai un prénom ce n’est déjà pas si mal. LUNDI. N’empêche que les autres se moquent de moi en jouant sur les mots, style l’un dit… l’autre dit…. C’est malin.

La Plume sourit.

— D’accord, dis-moi ce qui te ferait plaisir.

— Pourquoi des lunettes ?

— Pourquoi pas ? Comme ça tu peux voir loin et prévoir toute la semaine, finalement, c’est toi le chef, si tu n’étais pas là, on resterait bloqué sur dimanche.

— Avoue que tu aimerais bien et puis certains disent que c’est lui le 1er jour de la semaine, il faut toujours qu’il la ramène celui-là.

— Ah non, toutes les boutiques sont fermées le dimanche 😂. D’accord je t’enlève les lunettes ou je t’en mets des plus jolies ?

— Pourquoi vieux.

— Tu existes depuis longtemps, je ne peux pas t’imaginer en bébé.

— Plus musclé alors.

— Tu n’es pas plus musclé mais tu fais plus jeune et je t’ai r’ habillé. Il faut prendre soin de tes vieux os.

— Arrête de te moquer et comme tu le dis si bien, c’est moi qui donne le ton de la semaine, je dois avoir du punch ! C’est comme ça qu’on dit ?

— Tu me fais écrire n’importe quoi, ronchonne la Plume, mais je laisse quand même le texte.

— Je veux être grand.

— Pas plus que les autres, tu fais 24 h comme tes copains.

— Oui mais tu le dis toi-même, le lundi dure plus longtemps.

La Plume sourit.

— Pas faux ! Tu sais que tu es intelligent toi !

— Et puis, il y en a qui m’aiment bien, et qui me prennent pour rallonger le dimanche. D’ailleurs, avec Vendredi c’est la guerre, parce que lui aussi il est choisi, c’est le début du week-end comme il dit. Il se la pète le gonze !

— En fait, c’est bien ce que je pensais, tu es un râleur.

— J’aime bien la mer.

— C’est quoi le rapport ?

— Imagine que je m’appelle Lundi Vague ?

— Pourquoi pas Lundi Manche pendant que tu y es !

— Lundi Rige, n’est pas mal non plus et comme c’est moi qui démarre la semaine…

— Dis donc, tu l’as bien choisi ton nom. C’est toi qui fais le texte à ma place 😂.

Vas-y Lundi
Commence la semaine
Mets ta main dans la mienne
Tu es le chef jusqu’à minuit.


À très vite…

Samedi Musique

Bonjour toi 😉

Et si aujourd’hui tu me parlais de ta musique ? Réponds aux questions en commentaires comme je vais le faire ci-dessous 💖.

🎶 Un dos tres Maria de Ricky Martin ou La Goffa Lolita de La Petite Culotte.

🎶 La belle histoire de Michel Fugain.

🎶 Ah le petit vin blanc de Laurent Voulzy que j’ai découverte hier, une belle reprise. Il y a aussi Le film de ma vie de Louis Bertignac.

🎶 Salut de Joe Dassin.

🎶 Mignon Mignon de René la taupe 😂.

🎶 La chanson de Candy

🎶 Joker, j’en ai trop. Ok, il faut en choisir une ? Désenchantée de Mylène Farmer.

Je te laisse avec…😂

Tu penseras à moi toute la journée 😂😂

Bon samedi et je compte sur toi pour répondre en commentaires 💖.

À très vite…