Demande moi de t’embrasser – Beth Holland

Bonjour toi 😉

Lecture terminée et j’attends la suite avec impatience… Oui parce qu’il faut que je te prévienne, c’est À suivre. Quand je vois écrit ces mots, je fulmine je m’écrie Ah mais non ! Ben si, il faudra attendre la suite. Trêve de bavardages, je te mets ci-dessous le résumé et mon ressenti.

Pas d’homme dans ma vie, ma fille avant tout ! À presque 40 ans, Marie a une ligne directrice qui régit sa vie et elle adore s’investir dans son job.

Malgré ses 26 ans, Benjamin ne laisse aucune place pour l’improvisation et les sentiments ! Rester maître de mes choix de conquêtes, ne jamais tomber amoureux, sont quelques-unes des règles du jeune homme, play-boy collectionneur d’aventures.

Leur travail, au sein de Shows & Events, va les amener à coopérer pour l’ouverture d’une nouvelle agence.

Entre les règles que chacun s’impose et celles mises en place par leurs dirigeants, leur collaboration promet des étincelles et même quelques feux d’artifices…

Figure-toi que je connaitrai en avant-première la suite… Beth Holland est une auteure qui a fait partie, tout comme moi, de la finisher race dont je t’ai déjà parlé. Nous avons donc terminé toutes les deux nos romans, et nous avons été choisies pour être en binôme pour la relecture de nos travaux.

Bref, venons en à la lecture. J’ai aimé. Ce n’est pas difficile, tu vas me dire, c’est de la romance. Peut-être, mais pas que . L’histoire se déroule entre Cannes et Monaco, pas mal comme cadre, pas vrai ?

Marie est veuve. Elle s’occupe seule de sa fille Charlotte depuis 7 ans et elles sont très fusionnelles. Marie bosse et quand arrive cet assistant, Benjamin, elle n’imagine même pas qu’il pourrait s’intéresser à elle. Il a vingt-six ans. De toute façon, elle a rédigé les règles à ne transgresser sous aucun prétexte. Leur première rencontre est drôle et ne laisse rien présager.

Benjamin est le beau gosse de service. Il a tout pour lui et il est en passe de devenir l’assistant de Marie. Lui aussi s’est imposé des règles à ne pas trahir. Il sort d’une histoire d’amour malheureuse et peine à s’en remettre. Il a d’ailleurs une étonnante façon pour se protéger d’une éventuelle nouvelle histoire, mais ça je te le laisse découvrir. Je te dis juste qu’il m’agace et qu’il peut être un fieffé salaud.

Tout ça est bien joli, mais le cœur à ses raisons que la raison ne connait pas et évidemment, les règles de chacun vont être transgressées, ça c’était évident. Mais là où ça se complique c’est lorsque Marie fait une découverte qui va tout bouleverser et redistribuer les cartes.

D’ailleurs, je salue le travail de l’auteure qui sait terminer ses chapitres avec de sacrés cliffhanger. La plume de Beth Holland que je viens de découvrir est fluide et légère. Elle sait parfaitement décrire les situations et les sentiments des deux héros.

Alors, si tu veux découvrir l’histoire de Marie et Benjamin, n’hésite pas. Tu la découvriras ici.

Connaissais-tu cette auteure ? Sinon que lis-tu en ce moment ? Raconte-moi tout en commentaires.

À très vite…

Un petit coin de ciel bleu

Bonjour toi 😉

Je suis retournée ici Du côté de chez Ma, et c’est la semaine du coin de ciel bleu. Alors j’ai fouillé dans mes photos et j’en ai trouvé quelques unes qui pourraient convenir, mais comme dernièrement nous ne pouvions pas trop nous déplacer 😏 …

C’est le ciel bleu de mon jardin dans le Sud-ouest, c’était en janvier 2021. Tu peux apercevoir les mésanges qui viennent se restaurer.

Mais où est ce fichu ciel bleu ? C’était en février 2021 à Narbonne plage. Nous avions le droit de ressortir mais rien n’était ouvert. C’était d’une tristesse… Même le temps s’était mis de la partie 😉 mais nous avions quand même réussi à pique-niquer sur les rochers face à l’eau très remuante. Il ne faisait pas chaud mais nous étions heureux de pouvoir prendre un bon bol d’air marin.

Nous sommes en juillet 2021 au parc des Bambous. Il faisait beau et chaud. C’était d’une tranquillité. Toujours dans le Sud-Ouest en Ariège.

Et voilà mon ciel aujourd’hui, février 2022, vu de ma fenêtre. N’est-il pas beau mon sud-ouest ?

À très vite…

Merci au blog Du côté de chez Ma pour cette belle idée de partages.

Samedi chanson

Bonjour toi 😉

Je fouille dans ma discothèque 😏, que vais-je partager avec toi ? Le choix est large, j’aime la musique. Il faudra un jour que je t’en parle d’ailleurs 😉.

Je te propose un classique de Barbara Quand reviendras-tu revisité par Julien Clerc.

Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
Voilà combien de temps que tu es reparti,
Tu m'as dit cette fois, c'est le dernier voyage,
Pour nos coeurs déchirés, c'est le dernier
naufrage,
Au printemps, tu verras, je serai de retour,
Le printemps, c'est joli pour se parler
d'amour,
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
Et déambulerons dans les rues de Paris,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux
de bois,
A voir Paris si beau dans cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne,
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine,
Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me
traîne,
Ton image me hante, je te parle tout bas,
Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer
toujours,
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer
d'amour,
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs,
Je reprendrai la route, le monde m'émerveille,
J'irai me réchauffer à un autre soleil,
Je ne suis pas de celles qui meurent de
chagrin,
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus.

Barbara 

J’aime beaucoup la version piano de Julien Clerc. J’ai ré écouté celle de Barbara beaucoup plus rapide. Je sais bien que les inconditionnels de Barbara préféreront sa version, mais j’avoue, la voix de Julien Clerc m’émeut particulièrement.

C’est une très belle chanson d’amour qui ne pouvait pas, pour l’éternelle romantique que je suis, me laissait indifférente. J’ai souhaité la partager avec toi.

J’ai écouté l’album de Julien Clerc, pour moi c’est un bijou 💖.

Et toi qu’en penses-tu ?

À très vite…

C’est l’histoire d’un terrain …

Bonjour toi 😉

C’est la journée bavardages et aujourd’hui, je donne la parole à un terrain à qui il arrive une histoire à laquelle il ne s’attendait pas.

J’avoue, j’aime donner la parole aux objets. Ici, c’est un terrain qui n’avait rien demandé à personne…

C’est un jour comme les autres…

Les maisons qui m’entourent s’éveillent peu à peu. Moi, je suis seul et la végétation m’envahit. Pas de maison construite sur ma terre, mais des parpaings et une bétonnière qui pèsent lourd. Je ne sais pas pourquoi c’est entreposé chez moi. C’est arrivé un jour comme ça !

J’avais espéré qu’à mon tour, je verrais arriver des camions et qu’il y aurait de l’animation. J’avais bien vu mes copains d’à côté qu’ils étaient ravis d’être creusés, puis recouverts d’une belle chape de béton. Peu à peu une maison puis une autre et encore une autre s’était dressée et j’étais content pour eux.

Moi, je suis tout seul. Personne ne s’intéresse à moi et je vois régulièrement les herbes folles m’envahir.

Mais aujourd’hui, j’ai vu une voiture s’arrêter et c’est moi que les gens ont regardé. C’est moi qu’ils ont trouvé joli, bien orienté et assez grand.

J’ai essayé de me montrer sous mon plus beau jour et j’ai entendu qu’ils remarquaient que je surplombais tous les autres. Qu’est-ce que j’étais fier !

Je me suis encore plus gonflé d’orgueil et la dame a dit que j’étais vraiment beau et que si elle pouvait, elle construirait bien une maison sur moi.

D’un côté j’étais content, de l’autre, j’ai pensé que c’était encore fichu. Mais la conversation ne s’est pas arrêtée là, j’ai compris alors qu’ils n’étaient pas acheteurs mais mes propriétaires.

J’ai dû inconsciemment remuer, car ils ont immédiatement remarqué que les parpaings et la bétonnière n’avaient rien à faire sur moi. Enfin quelqu’un qui me comprenait !

J’ai tendu l’oreille comme je pouvais, ce n’est pas facile pour un terrain, mais mes herbes folles s’en sont chargées à ma place et j’ai compris qu’il y avait un problème.

Horrifié, j’ai réalisé que quelqu’un voulait m’acheter à un prix dérisoire. Comment est-ce possible ? Je suis beau, je suis grand, je suis viabilisé, je ne peux pas être bradé.

Je me suis alors souvenu du monsieur d’il y a très longtemps qui m’avait acheté… Il s’est battu pour me garder… et avec d’autres propriétaires, ils se sont unis pour en faire ce que je suis aujourd’hui. Je fais partie d’un lotissement alors que je n’étais pas grand chose à mes débuts. Rien que pour ça, je refuse d’être vendu à prix dérisoire, ne serait-ce qu’en souvenir de ce monsieur. Je le revois avec sa moustache grisonnante arpenter ma terre…

Mais je ne suis qu’un terrain, comment pourrais-je me défendre ? Peut-être pourrais-je étendre encore mes herbes folles et appeler les bestioles qui font peur ?

Histoire à suivre…

Bitmoji Image
À très vite…

Jeudi poésie

Bonjour toi 😉

Je crois que je te l’ai déjà dit, j’aime beaucoup les sentiers, les chemins et les routes. Ils peuvent t’emmener n’importe où. Voilà pourquoi je te propose aujourd’hui un poème de Théophile Gautier, le Sentier.

Il est un sentier creux dans la vallée étroite,
Qui ne sait trop s'il marche à gauche ou bien à droite.
— C'est plaisir d'y passer, lorsque Mai sur ses bords,
Comme un jeune prodigue, égrène ses trésors ;
L'aubépine fleurit ; les frêles pâquerettes,
Pour fêter le printemps, ont mis leurs collerettes.
La pâle violette, en son réduit obscur,
Timide, essaie au jour son doux regard d'azur,
Et le gai bouton d'or, lumineuse parcelle,
Pique le gazon vert de sa jaune étincelle.
Le muguet, tout joyeux, agite ses grelots,
Et les sureaux sont blancs de bouquets frais éclos ;
Les fossés ont des fleurs à remplir vingt corbeilles,
À rendre riche en miel tout un peuple d'abeilles.
Sous la haie embaumée un mince filet d'eau
Jase et fait frissonner le verdoyant rideau
Du cresson. — Ce sentier, tel qu'il est, moi je l'aime
Plus que tous les sentiers où se trouvent de même
Une source, une haie et des fleurs ; car c'est lui,
Qui, lorsque au ciel laiteux la lune pâle a lui,
À la brèche du mur, rendez-vous solitaire
Où l'amour s'embellit des charmes du mystère,
Sous les grands châtaigniers aux bercements plaintifs,
Sans les tromper jamais, conduit mes pas furtifs.

Théophile Gautier




J’aime beaucoup l’idée du sentier qui ne sait pas trop s’il marche à gauche ou à droite.

En lisant ce poème, sens-tu les parfums qui se dégagent de ce chemin ? Entends-tu le bruissement de l’eau ?

As-tu aimé ce poème ?

riding a ladybug
À très vite…

Tu jouais à quoi quand tu étais petit ?

Bonjour toi 😉

C’est mercredi, le jour des enfants.

Illustration pour une couverture de roman qui va sortir prochainement aux éditions OSKAR. L'histoire de Fleur, une petite fille fâchée avec le temps...

À quoi jouais-tu quand tu étais gamin ou gamine ?

J’adorais chanter et danser, sauter à la corde et à l’élastique. Je faisais aussi du vélo et du karting à pédales dans le jardin. Et toi, raconte-moi en commentaires ce que tu préférais.

Je termine par cette citation 😂

Agathe
tell me everything
À très vite …

Marie-Sophie, un nouveau départ

Bonjour toi 😉

Je te propose aujourd’hui la suite de Marie-Sophie. N’hésite pas à te replonger dans son histoire ici, tu as le dernier épisode.

Il s’en est passé des choses depuis le jour où Mélusine m’a appris qu’elle était enceinte d’un petit Enzo.

Je contemple la photo du bébé que je range soigneusement dans ma valise. Déjà un an ! Il galope le petit père. J’en suis complètement dingue de ce gamin et il me le rend bien.

Je me penche à la fenêtre et regarde le camion de déménagement qui s’arrête devant l’ancienne maison de mes parents.

Ils m’ont quittée tous les deux dans un accident de voiture. C’était juste avant la naissance de mon filleul. Si bien que j’ai oscillé entre tristesse et joie pendant des mois. J’ai mis du temps à accepter que je ne les verrai plus jamais, que maman ne débarquerait plus dans ma cuisine pour m’inviter à venir déjeuner chez eux. Je ne l’entendrais plus me faire des réflexions sur mon célibat prolongé. Que j’ai pu la détester quand elle me faisait la morale !

Aujourd’hui, j’aimerais bien qu’elle arrive et qu’elle me fasse remarquer qu’ils n’étaient plus tout jeunes et qu’ils souhaiteraient bien connaître leur petit garçon ou petite fille avant qu’ils ne soient trop vieux pour pouvoir s’en occuper. Là où vous êtes, vous devez bien rigoler. Vous ne l’auriez pas connu de toute façon, je suis toujours célibataire.

La vente de leur maison avec tout ce que ça implique m’a détruite. Même si mes amis ont tout fait pour m’aider, m’épauler et m’accompagner dans cette douleur intolérable, j’ai sombré.

Je suis devenue un zombie qui travaillait en visioconférence.

Heureusement, Enzo est né et grâce à lui, j’ai remonté la pente. Mélusine me l’amenait régulièrement chez moi et je me suis prise au jeu de ce bébé qui me faisait des sourires, baragouinait des areu à tout va. Je lui avais fait découvrir le chocolat. J’avais éclaté de rire quand il avait grimacé au départ, puis il avait rattrapé ma main pour en avoir davantage. Mélusine me faisait les gros yeux, mais elle me voyait tellement heureuse face à son fils qui me redonnait le sourire, qu’elle m’a juste dit de ne pas abuser.

Je n’aurais jamais cru que la vie pouvait me faire autant de cadeaux.

Un jour que Charles était dans ma cuisine (il était venu comme à son habitude partager avec moi son déjeuner qui avait mijoté toute la matinée) il m’annonça que Célestine, la dame qu’il voyait régulièrement le dimanche après la messe, partait rejoindre son fils au Pays basque pour quelque temps. Charles allait l’accompagner.

Stupéfaite, j’avais bégayé alors que nous terminions notre café.

— Tu vas quitter ta maison ? Toi ?

Il avait souri et avait posé ses coudes sur ma table.

— Oui ma petite ! Je t’ai répété des millions de fois qu’il fallait profiter de la vie et saisir le bonheur dès qu’il se présentait.

Je n’ai pas compris ce qu’il voulait me dire.

— Tu m’abandonnes en fait ?

Il haussa les épaules.

— Ce n’est que quelques jours et j’emmène mon chien.

Il se tut quelques instants et me regardant droit dans les yeux, il dit :

— Le fils de Célestine a de la place. Il a des animaux et s’occupe même des abeilles. Je crois qu’il a une vache et des biquettes. Alors, un chien de plus ne fera pas la différence.

— Et ta Célestine aime les bêtes ? Son fils n’est pas comme elle apparemment. Il n’a jamais habité dans son château ? Ce n’est peut-être pas son truc, je rajoutais, pensive.

— Détrompe-toi, il est déjà venu, il y a quelque temps. Il s’est même attardé chez moi. Nous avons fait connaissance.

— Je ne l’ai jamais vu.

Charles ne répondit pas et se leva. Alors qu’il avait ouvert la porte, il se retourna vers moi, fouilla dans ses poches, posa sur l’étagère près de lui, une publicité et sans rien dire de plus s’en alla.

Intriguée, je saisis la feuille et n’en crus pas mes yeux. J’avais face à moi, le visage de Morgan. C’était lui le fils de Célestine ?

La suite, la semaine prochaine 😂.

see you soonish
À très vite…

Le temps des convoitises – Frédérick d’Onaglia

Bonjour toi 😉

Lecture terminée et je partage avec toi mon ressenti. Il faut que je te prévienne que j’ai déjà rencontré l’auteur et que j’ai lu tous ces livres. Il est à l’écoute, te parle de ses livres avec plaisir et te décrit sa façon d’écrire.

Tu vas penser que je ne vais pas être objective ? Pas du tout, je sais faire la part des choses. Est-ce ma faute si Frédérick d’Onaglia n’écrit que des bons romans 😂 ?

1977. Jeune journaliste de retour dans les Alpilles, Claire Césaire se retrouve au premier plan de la rivalité qui oppose son rédacteur en chef à Alexis Bastide. Cet homme d’affaires est à la tête d’un projet de lotissement, les Cygalines, dont le principal opposant n’est autre que… le père de Claire.
Entre scandale financier, bataille électorale et tourments de l’amour, une saga romanesque passionnante, avec en écrin de choix les beautés de la Provence. 

Il n’est pas rare de trouver dans les romans de Frédérick d’Onaglia des personnages déjà entrevus dans d’autres histoires.

C’est le cas ici, où je retrouve avec plaisir Victoire de Montauban, une femme au caractère bien trempé qui ne laisse pas le lecteur indifférent. Elle ne recule devant rien et fait tout pour sauver son domaine, peu importe les conséquences. Tu l’aimes ou pas. Elle est tour à tour attachante ou exécrable. Elle me fait penser à Violet Crawley dans Dowtown Abbey, c’est la grâce aristocratique incarnée.

L’histoire ne tourne pas autour d’elle. C’est plutôt celle de Claire, une journaliste ambitieuse qui revient au pays, qui est mise en avant. Dès le début, je sens qu’un lien la lie à la dame de Montauban. C’est à cause d’elle qu’elle est partie faire ses études de journalisme. Un secret bien gardé qui éclatera au grand jour lors de l’élection du maire de la commune de Fonvieille.

Dans les romans de Frédérick d’Onaglia, il y a toujours une histoire d’amour liée à une histoire de famille avec en toile de fond, un passé compliqué des héros. C’est le cas ici où Alexis Bastide se bat pour garder sa manufacture de tissus, son entreprise familiale à laquelle il tient. Il ne sait pas comment gérer son plus jeune fils Julien alors qu’il s’entend parfaitement avec sa fille. Alexis Bastide est attachant.

Frédérick d’Onaglia a le don de perdre le lecteur dans les méandres des divers sentiments habités par les héros. Est-ce qu’Alexis est celui qu’il prétend être ? Est-ce que Claire est une journaliste arriviste qui ne recule devant rien pour garder sa place au journal Provence Matin ? D’ailleurs, Claire, dont c’est quand même l’histoire, me laisse mitigée. Il est vrai qu’il est difficile de rivaliser avec Victoire de Montauban au verbe haut. Celle-ci occupe toute la place au détriment de la journaliste.

Victoire de Montauban agit parfois dans l’ombre, parfois en pleine lumière, mais son seul but reste son domaine Montauban. Elle ne lâchera rien qui pourrait lui nuire. Son mari, le préfet Eugène Lescure le savait parfaitement.

Dans cet opus, les magouilles financières et la bataille électorale fleurissent, sur fond d’accent provençal. Les parfums de la région chère au cœur de d’Onaglia nous enveloppent ainsi que les herbes de Provence qui s’échauffent au soleil.

Je me suis régalée du début à la fin avec les personnages riches en couleur tels que Elie le père de Claire et ses amis Phonse et Lucien. Les joutes entre eux seraient dignes de Pagnol.

T’ai-je convaincu ? Connais-tu les livres de Frédérick d’Onaglia ?

studying
À très vite…