En pause !

Bonjour bonjour !

Je pars quelques jours et je sais que vous allez attendre avec impatience la suite du thriller, de la romance et du feel good 😉😊.

J’ai plein d’idées pour la rentrée. Je pars aves des bouquins à lire, je vous ferai un retour. Je pars avec mes crayons et mes cahiers, parce que mon imagination n’est pas en vacances elle ! 😊

Je vous retrouve fin août, peut-être avant 😂 J’aime bien vous faire des blagues 😊.

Prenez soin de vous, attrapez le bonheur avant qu’il ne se sauve, et souriez ! 😊😊😊

A bientôt !

Romance : Cupidonetmoi.com

Chapitre 7

Léonie ne décolérait pas. C’était dimanche. Il était huit heures du matin et elle était déjà debout, alors qu’elle pouvait trainer au lit.

Elle se rappelait encore la peur qu’elle avait eue lorsque la vache s’était approchée d’elle. Le pire, c’est que Léandre comme les deux autres avaient pris un fou rire incontrôlable alors qu’elle tentait désespérément d’ouvrir la porte de la grange. Quand elle avait enfin réussi, elle était partie en courant, comme si elle avait le diable à ses trousses, se tordant les chevilles à qui mieux mieux. Elle avait bien entendu qu’on appelait son nom, mais elle ne s’était pas retournée. Marc l’avait rattrapée avec son véhicule. Il avait ouvert la portière. Mariette était installée à l’arrière. Sans un mot, elle était grimpée à l’avant, les bras croisés, refusant toute discussion. Il l’avait déposée devant chez elle. Elle était rentrée sans un regard vers eux.

Le samedi, Mariette avait tenté de lui reparler de la soirée, mais elle avait vite compris que son amie était en colère et surtout vexée.

La journée s’était déroulée normalement. Les clientes avaient peut-être senti que quelque chose clochait entre les deux coiffeuses, mais discrètes, pour une fois, elles ne firent aucune réflexion.  

Elle était prête de bonne heure un dimanche, ça ne lui ressemblait pas. Elle mettait en route sa cafetière quand un Bip lui signala un message. Elle lut

« Bravo, vous avez réussi votre deuxième rendez-vous. En route pour le troisième ! Cupidonetmoi.com »

Elle jeta son portable sur la table. Sa résolution était prise, il allait voir de quel bois elle se chauffait, le Léandre Castillo. Elle avala son café et rejoignit sa coccinelle verte garée devant chez elle.

Francis Castillo posté devant chez lui la vit arriver dans la cour. Il retint le border collie qui aboyait et tournait autour du véhicule. La jeune femme hésitait à descendre.

—  N’ayez pas peur ! Il n’est pas méchant !

Léonie sortit de sa voiture et tendit la main à Francis. La ressemblance entre le père et le fils la frappa. Après les salutations d’usage, elle demanda si elle pouvait parler à Léandre.

—  Il est encore dans la grange ma p’tite dame. Je vous y conduis.

Elle hésita et il s’en rendit compte.

—  Ne vous tracassez pas ! Vous ne salirez pas vos chaussures.

Elle n’osa pas refuser et le suivit.

Devant la porte, elle l’interrogea.

— Elles sont attachées ?

— Qui ? Les vaches ? Bien sûr, toujours pendant la traite. Ce serait le bazar sinon !

Il rit et ajouta :

— Même Rosalie, si c’est ça qui vous inquiète ! J’ai cru comprendre que vous n’aviez pas fait amie-amie la dernière fois que vous étiez vues ?

Il poussa la porte avant qu’elle ne réponde.

— Léandre ? Quelqu’un pour toi !

Léonie constata qu’effectivement, mise à part l’odeur toujours particulière, la grange était propre. Elle aperçut Léandre, la fourche à la main qui remettait du foin dans les mangeoires de ses bêtes. Affublé de sa sempiternelle combinaison verte, il venait vers elle.

Elle ne le laissa pas parler et attaqua bille en tête.

— Vous allez me foutre la paix avec cette application de rencontres ? Cupidonetmoi.com.

Francis interrogea son fils, surpris.

— Tu es sur un site toi ? Première nouvelle !

Léandre posa sa fourche, s’approcha plus près de Léonie et éluda la question.

— Bonjour quand même ! Je croyais qu’on se tutoyait ?

Puis, il se tourna vers son père.

— C’est une idée complètement débile de Marc de m’avoir inscrit. Je n’y suis pour rien.

Il regarda ensuite Léonie.

— Et pour te répondre, je n’ai rien fait sur cette application pour qu’on se rencontre. Mais si c’est à cause d’elle que j’ai droit à ta visite si tôt un dimanche matin, tu m’en vois ravi ! J’ai terminé. Tu viens prendre le petit déjeuner avec moi ?

Sans attendre, il se déshabilla de sa combinaison, l’accrocha à un porte-manteau et apparut en jeans et chemise ouverte.

Son père passa devant et Léandre invita Léonie à sortir. Francis, discret, les abandonna.

Mais Léonie ne l’entendait pas de cette oreille. Elle stoppa devant sa voiture.

— Non merci, je repars.

— Prends au moins un café ? Un thé ? Un chocolat ?

Il s’était arrêté à côté d’elle et elle eut l’agréable surprise de respirer une odeur de foin et de Giorgio Armani comme l’avait prédit Mariette. Elle rougit.

— Alors ? De plus, le dimanche Christophe passe m’apporter ses viennoiseries toutes chaudes…

Devant son hésitation, il avoua :

— D’accord, je m’excuse pour vendredi soir. Je n’ai pas pensé que tu pouvais avoir peur de ma vache. Elle n’est pas méchante. Mais tu étais drôle et…

— Tu t’es bien moqué de moi ! Même ton père est au courant !

À nouveau, elle vit que Léandre retenait un rire. Il lui prit la main et voulut l’entrainer.

— Juste un petit déjeuner pour me faire pardonner et tu me montreras ton application, mais je ne t’oblige à rien. Les personnes qui entrent chez moi sont toujours les bienvenus et souvent des amis.

Il l’abandonna devant sa voiture et se dirigea vers sa maison.

Ses parents regardaient discrètement par la fenêtre. Francis grommela :

— Il ne va quand même pas la laisser toute seule ? Heureusement que le chien est avec nous. Qui est-ce ? Tu la connais ?

— C’est Léonie, la coiffeuse.

— Ah ! elle rentre chez lui ! Il est aussi tête de mule que sa Rosalie, la porte est restée ouverte, mais il ne l’a pas attendu.

— Bah, il était certain qu’elle allait le suivre.

— Tu le savais qu’il s’était inscrit sur un site de rencontres ?

— Je l’ai appris par hasard. Regarde, elle s’appelle Cupidonetmoi.com.

— C’est quoi ce nom à coucher dehors ? Tu crois que ça va marcher ? Elle a peur des vaches, craint de se salir les chaussures, ça commence bien !

— Francis, on ne s’en mêle pas !

Léandre disposa les chocolatines et les croissants dans une corbeille et invita Léonie à s’approcher du bar comptoir.

 — Ce sera plus sympa ici que sur la grande table. Je te prépare un café, un thé ?

— Un café, ça ira !

Pendant que la machine glougloutait, il demanda :

— Tu me montres le message que tu as reçu ? Peut-être ai-je eu le même !

Effectivement, les mots identiques s’affichaient sur son portable.

— Puisque c’est comme ça, profitons-en pour faire mieux connaissance.

Il servit le café dans les mugs.

— Choisis ! Croissant, chocolatines ?

Il croqua à pleines dents dans un croissant, elle saisit le deuxième.

— J’ai bien compris Léonie que tu n’aimais pas trop les agriculteurs, mais ça ne nous empêche pas d’être amis. Cette application aura au moins réussi ça.

— Tu as raison.

— De toute façon, nous allons être amenés à nous revoir pour la journée découvertes, autant bien nous entendre.

Il tendit la main.

— Tope là ! Amis ?

— Amis ! Peut-être pourrions-nous nous désinscrire de l’application aussi ?

— Faisons ça !

Ils saisirent leur portable.

Impossible de vous déconnecter. Le programme n’est pas terminé tant que je n’ai pas réussi ma mission. Vous n’êtes pas en couple.

À suivre…

Thriller : Un héritage empoisonné

Chapitre 7

Je ne t’ai jamais voulu de mal Coralie, bien au contraire. D’ailleurs, je t’ai perdu de vue pendant un certain temps. Je ne t’ai jamais oubliée et j’ai toujours pensé que nous nous retrouverions un jour.

Pourquoi a-t-il fallu que tu tombes amoureuse de ce commandant ? J’ai bien compris que tu en pinçais pour lui dès que vous vous êtes rencontrés. Figure-toi que je n’étais pas loin, ce jour-là. Un pur hasard, je te le promets. Tu allais t’installer à une terrasse pour boire un café, tu étais avec tes collègues. D’ailleurs, Sophia Clarky a toujours été proche de toi pendant nos études.

Je disais donc, tu allais t’assoir à une terrasse, stupéfait, je t’avais reconnue et j’allais t’aborder quand il est arrivé. Je suis resté en retrait et je me suis rendu compte immédiatement de votre coup de foudre réciproque.

L’accident avec les tirs qui fusaient de partout, tu te rappelles ? Le commandant était sur les lieux. Il a fait évacuer tout le monde. J’ai été bousculé. J’ai tenté de te protéger, mais il l’a fait à ma place. Un mouvement de foule nous a séparés. Tu as disparu de mon champ de vision. J’ai eu le temps de capter l’instant où vos yeux se sont accrochés.

Du coup, j’ai fait des recherches sur lui. Je voulais être certain qu’il était bien pour toi et qu’il ne te ferait pas souffrir.

Rien à dire. Il est beau gosse et parfait. Aucune maîtresse, pas d’enfants, rien. À croire qu’il t’attendait tout comme toi.

Je ne lui ressemblerai jamais…

****

Finalement, Coralie et le commandant avaient décidé de la pendre quand même cette crémaillère. Ils n’avaient invité que leurs collègues respectifs comme prévu.

Hugo Cortilla avait un faible pour Sophia Clarky. Il espérait que pour une fois, elle le regarderait autrement que comme un flic. Il était plus âgé qu’elle, mais elle le faisait complètement craquer. Esteban se moquait de lui. Il y avait belle lurette qu’il lui aurait parlé s’il avait été à sa place.

— Voilà tes hommes Dany ! ils arrivent ensemble évidemment.

Faventiny sortit sur le perron pour les accueillir. Il siffla d’admiration devant la voiture d’Esteban.

Hugo s’extirpa du véhicule. La portière grinça quand il la referma.

— C’est une antique 2 CV ! Celle de James Bond quand même ! avec les impacts de balle !

— Sérieux ! elle est vraiment à toi ?

Daniel en faisait le tour en l’admirant

— Mais oui ! je suis fan de ces bagnoles.

— Ça coûte une blinde ces engins-là !

— Je n’en ai qu’une !

Hugo et le commandant rirent de bon cœur.

— Ah ! je comprends mieux pourquoi tu n’as jamais de pièces pour la machine à café !

— Oh ça va ! je vous rembourserai !

Celle des filles se pointait au bout du chemin. Esteban en profita pour se moquer à son tour de son coéquipier.

— Voilà ta dulcinée Hugo !

Faventiny surpris demanda :

— Tu en pinces pour la rouquine ? Je ne m’étais rendu compte de rien. Et ça marche ?

Hugo haussa les épaules.

Coralie descendait le perron afin d’accueillir ses collègues et amis.

— Le cliché ! une voiture avec l’impact des balles !

Vincenzo serrait les mains des policiers et embrassa Coralie.

— Elle est à qui ? demanda Sophia s’approchant à son tour des deux hommes.

— Pas à Hugo ! répondit Esteban.

La rouquine se tourna vers lui.

— Salut toi ! Je m’en doutais un peu ! un peu jeune pour toi non ?

Et vlan prends-toi toi ça dans les dents ! ça commençait mal ! Lui rappeler qu’il était plus vieux qu’elle n’arrangeait pas ses affaires. Mais le commandant passa les bras autour des épaules de son collègue et répliqua :

— Il a de la bouteille certes, mais c’est un gentil nounours.

Sophia se mit à rire.

— Je te taquinais !

Elle ouvrit le coffre de sa voiture et en sortit un cadeau volumineux. Coralie s’exclama :

— Vous êtes fous tous les deux ! Je vous avais dit que ce n’était pas la peine.

— Nous avons eu la chance de trouver exactement ce que nous voulions, dans les tons de ton entrée. Heureusement que tu nous as gentiment laissé les clés pour découvrir ta déco.

— D’ailleurs commandant, c’est de la veine que vous étiez partis quand nous sommes arrivés. Si vous aviez entendu du bruit, vous auriez pu nous tirer dessus.

— Allez ! rentrons ! il fait quand même meilleur à l’intérieur.

Coralie entraînait Sophia avec elle. Hugo et Esteban lui emboitèrent le pas.

Daniel retint par le bras Vincenzo.

— Que voulez-vous dire ?

— Ben oui, dans la semaine, Coralie nous a permis de venir voir votre baraque. Nous n’avions pas trouvé d’idée pour le cadeau. Nous vous avons croisé sur le chemin. Vous ne vous rappelez pas ? Vous aviez même oublié d’éteindre la musique, elle y était encore quand nous sommes entrés. Vous aimez le jazz vous ? Je n’aurais pas cru.

— Attendez… je ne comprends rien à ce que vous me racontez. Je ne vous ai pas vu cette semaine.

— D’accord, je ne dirais rien à votre femme si c’est ça qui vous tracasse !

Le commandant commençait sérieusement à s’énerver.

— Il n’est pas question de cacher quoique ce soit à Coralie. Je vous répète que je ne vous ai pas croisés et pour votre gouverne, sachez que je n’ai pas le temps d’écouter de la musique.

— Vous n’avez pas une enceinte ou un truc comme ça ?

— Vous me parlez chinois là ! qu’est-ce que j’en ai à foutre de ces trucs connectés. J’ai une tête à ça ?

— Il y avait une odeur de café dans la maison…

Coralie les appelait.

— Les garçons, vous arrivez ?

— Pas un mot à ma femme ! compris ?

Vincenzo lui fit un clin d’œil.

— Non, imbécile, ce n’est pas ce que vous croyez.

 J’adore jouer et prendre des risques. Je sens que je vais bien m’amuser. À moi de savoir saisir les bons moments…

Ils étaient installés dans le salon et Coralie déballait le cadeau offert par ses collègues. Elle dévoila un superbe miroir qui allait rapidement trouver sa place dans l’entrée comme prévu.

Sophia ne cessait de jacasser.

— Nous avons pensé que ça serait chouette quand vous arrivez de vous regarder immédiatement dans la glace.

— Surtout toi Daniel ! gloussa Coralie.

— Ah Commandant, vous êtes coquet ?

Esteban oscillait entre le tu et le vous et son chef lui en fit la remarque.

— Tu choisis une bonne fois pour toutes. Je t’ai déjà dit que tu pouvais me tutoyer. Je vais chercher les bouteilles. J’ai trouvé une superbe cave figurez-vous. Tu m’accompagnes Hugo ?

— Moi aussi, je viens.

Coralie resta avec Sophia et Vincenzo.

— Effectivement, les anciens propriétaires devaient apprécier le bon vin. Daniel s’est régalé à lire les étiquettes.

D’ailleurs il revenait déjà, seul.

— Tu as abandonné tes collègues ?

— J’y retourne. J’avais oublié la clé.

— Il en faut une pour ouvrir la cave ? demanda Sophia.

— Sais-tu où elle est chéri?

Coralie le regardait en souriant.

— Bien sûr ! dans le tiroir de la cuisine. J’y vais.

Pendant qu’il disparaissait, Coralie murmura.

— Il est beau quand même !

— Arrête ! Tu vas me faire envie.

— Tu devrais t’intéresser à Hugo, tu ne vois pas qu’il est amoureux de toi ?

Coralie taquinait son amie. Les trois hommes revenaient. Sophia remarqua.

— Vous avez fait vite commandant !

À suivre…