Quelques mots …

Il n’y a point de génie sans un grain de folie

Aristote

Quand j’ai décidé d’écrire, j’ai pensé que j’étais folle de me lancer dans cette aventure. C’est pour ça que la citation d’Aristote me va tout à fait. Après, avoir du génie, ça c’est une autre histoire 😊.

J’ai commencé par quelques mots sur une page blanche

Entre vous et moi qu’elle sera la rencontre ? Tout est à écrire, la page est blanche, alors ….
Rencontre entre le stylo et une feuille
ici https://leshistoiresdisabelleminibulle.blogspot.com/2017/01/histoire-dunerencontre-abracadabrante_29.html C’était en janvier 2017.

En février 20217, j’écrivais ma première nouvelle « A tous Cœurs » qui a été jusqu’en finale sur https://short-edition.com/fr/oeuvre/nouvelles/a-tous-coeurs

En automne 2017 c’est « Une idée de génie » toujours https://short-edition.com/fr/oeuvre/nouvelles/une-idee-de-genie

Ensuite, l’idée d’écrire chaque début de mois un texte pour le présenter m’est venue et je le fais toujours. C’est ainsi que dernièrement novembre est apparu sur https://isabellemariedangele.com/2020/11/01/novembre/

Un jour, un personnage m’est venu comme ça ! Muguette. Je l’ai imaginée, je l’ai fait parler. Elle était seule, je lui ai trouvé des amies, un amoureux. J’ai affublé tout ce petit monde de prénoms originaux. Le livre de M comme Mug est écrit et publié. https://isabellemariedangele.com/boutique/

Quand vous regardez les enfants, ils sont porteurs de tellement de choses parce qu’ils ne trichent pas, qu’évidemment, je leur ai donné la parole et un exemple parmi tant d’autres, Petit Paul nous parle du printemps ici https://leshistoiresdisabelleminibulle.blogspot.com/2018/03/petit-paul-attend-le-printemps.html. Pourquoi ne rencontrerait-il pas Muguette ? en octobre 2018 c’est chose faite ici https://leshistoiresdisabelleminibulle.blogspot.com/2018/09/rencontre-en-automne-de-muguette-et.html

Marie-Sophie est la dernière née https://isabellemariedangele.com/2020/10/27/265/ Elle parle à la première personne et c’est la seule de tous mes personnages.

Je ne vous parle de Philippine et Georges qui eux, ont vécu une drôle d’histoire pendant Noël à la maison des cœurs blessés, ni des Toscani qui eux, je ne sais pas encore comment ça va finir 😉.

Voilà ! au départ il n’y avait que quelques mots sur une page blanche, c’était la rencontre d’un stylo avec une feuille…

Il faut toujours croire en ses rêves d’enfant – Corinne Falbet Desmoulin

Résumé

Après « LES CADEAUX DU COEUR » et « LE RÊVE DES ÎLES », « IL FAUT TOUJOURS CROIRE EN SES RÊVES D’ENFANT » est le troisième tome d’une trilogie. Cependant, chaque roman peut être lu indépendamment. Vous retrouverez dans cet opus les univers de Violaine, auteure malentendante qui a su toucher le cœur de ses lecteurs. Son passé va la rattraper. Pourquoi un inconnu la menace-t-il en lui envoyant des lettres anonymes ? Quel secret poignant cache-t-elle, qui va soudain éclater en plein jour ? Qui est cette mystérieuse Florence, se trouvant si souvent sur son chemin ? De leur côté, Romane et Célestin vont devoir affronter l’adolescence difficile de leur fille Emma. Comme dans le deuxième tome, le jeune Gabriel amène sa propre vision pleine d’humour sur la situation. À travers son écriture fluide, précise et poétique, Corinne Falbet-Desmoulin offre à nouveau dans cet ouvrage un suspense soutenu, un regard sur ses personnages empli d’émotion et de tendresse, ainsi qu’un dénouement auquel personne ne s’attendait.

Mon avis

Je connais la plume de Corinne Falbet-Desmoulin, mais je n’ai pas lu les deux premiers tomes de cette trilogie. Comme le dit l’auteur, le lecteur peut très bien découvrir ce troisième opus sans avoir vu les deux premiers. C’est vrai, mais je le regrette un peu.

Cette histoire est très émouvante et très prenante. Elle est écrite par une main douce qui trace tout en délicatesse le parcours de Violaine.

Violaine est une écrivaine malentendante, mais ce n’est pas vraiment le sujet, il est abordé, sans s’y attarder. Oui, elle rencontre des difficultés pour aller au-devant de son public, d’ailleurs elle le craint, mais quand son éditrice lui propose un contrat, même avec appréhension, elle accepte, parce qu’elle veut faire plaisir aux gens et les rendre heureux. C’est le fil conducteur du roman. L’amour est partout, le bien d’autrui aussi, le bonheur qui se découvre peu à peu, la peur, l’aveu, que de beaux sentiments qui ne peuvent laisser la lectrice que je suis indifférente.

Corinne Falbet-Desmoulin a le don de vous embarquer avec des mots simples dans son univers et dans celui de ses héros. La lecture est agréable, touchante. J’ai eu l’impression d’assister à un film qui se déroule, tranquillement, sans un bruit, comme dans la vie de tous les jours. Les chapitres s’enchainent naturellement toujours à la première personne, alors que les acteurs changent. Que ce soit Violaine, Romane, Ernesto, tous parlent en leur voix propre, à l’instant, qu’il soit gai ou triste.

Certains passages m’ont bouleversée, je vous laisse les découvrir, mais la chute est à l’image de Violaine. Il ne pouvait pas en être autrement.

C’est un beau roman qui vous serre le cœur, je vous le conseille parce qu’il faut toujours croire en ses rêves d’enfant.

Jeux d’écriture

Sur https://www.fyctia.com/stories/jeu-1-melusine il y a les jeux d’écriture.

Ils ne rapportent rien, mais ils sont lus ou pas. Celui-là dure un mois.

  • jeu 1: Votre personnage de romance a un secret
  • jeu 2 : Votre personnage de thriller a un secret
  • jeu 3 : Vos deux personnages se rencontrent

Alors La Plume se met au travail, elle stimule son imagination et voilà qu’apparaît Mélusine, personnage de romance, facile ! La Plume est un brin chipie, pourquoi Marcello, le personnage du premier jeu, ne pourrait pas faire partie d’un thriller. Un secret ? Facile ! Le jeu 3, ils se rencontrent. Qui va l’emporter ? Comment la suite va évoluer ?

Au départ, j’avoue, le deuxième jeu, je ne l’avais pas créé. Le personnage de thriller pour moi c’est compliqué. Mais quand le sujet du jeu 3 est arrivé, je me suis dit pourquoi pas ?

Si vous allez sur le site, vous pourrez la lire 😉 et profitez-en pour découvrir Noël à la maison des cœurs blessés https://www.fyctia.com/stories/noel-a-la-maison-des-coeurs-blesses et si vous aimez mettez un ❤ Merci à vous !

Marie-Sophie se pose des questions

Suivez les péripéties la suite de MarieSophe sur Marie-Sophie

Je n’en reviens pas qu’il y ait la fibre dans ce coin perdu. Il semble que ça ne l’est pas tant que ça.

Installée face à mon écran, je triture mon téléphone. Charles me manque. Si je reste ici plus longtemps, que va-t-il penser ? Il est seul, d’autant plus en ce moment avec ce confinement. Il ne va plus pouvoir rencontrer sa Célestine. Mais je me rappelle qu’il m’avait dit qu’il faisait Skype avec elle. Mes amis aussi me manquent. Je ne peux pas leur reprocher de m’avoir ennuyée. C’est le silence radio. Je connais leur numéro par cœur, qui vais-je avoir en premier ? Mélusine sera sans doute plus disponible.

C’est le cœur battant que j’appuie sur la touche où la photo de mon amie est affichée. Elle répond à la première sonnerie

— Ah quand même !

J’en étais sûre, elle va m’enguirlander.

— Comment vas-tu MarieSophe ?

C’est mal connaître Mélusine et je ne peux plus l’arrêter.

— Archibald et moi, nous t’avons fichu la paix. Il a bien vu qu’il avait dérapé la dernière fois. Tu as bien eu raison de t’enfuir. Moi, par contre tu aurais pu me prévenir, j’aurais compris. Ne t’inquiète pas pour Charles, nous l’avons mis au parfum. Il t’embrasse d’ailleurs et il dit que tu prennes ton temps pour réfléchir. Alors comment vas-tu ?

Je souris. Je sais tout en quelques secondes. C’est tout Mélusine.

— Bien.

— Tu vas rentrer ?

— Justement…

— C’est vrai qu’avec le confinement, tu vas devoir faire attention. Tu es bien installée ? Tu es toute seule ? Tu t’es fait des amis ? Ne m’oublie pas quand même, sinon je vais être jalouse.

— Mon chef m’a demandé si je pouvais faire du télétravail.

— Mais c’est super ! Tu as de la connexion là où tu es ?

— Oui j’ai tout ce qu’il faut. Mais…

— Je sais, nous allons te manquer et Charles aussi. Mais…

Je sens une hésitation dans la voix de mon amie.

— Quoi ? Un problème avec Archi ?

— Non, il va bien. C’est un peu compliqué dans sa boulangerie, mais il gère. Par contre moi, je ne fais que du click and collect.

Mélusine a toujours su s’adapter à toutes les situations, elle s’entendrait bien avec Morgan. Bien qu’il soit éloigné de tout, il a un site et ses commandes y affluent dessus. Depuis le confinement, il a de plus en plus de paniers à préparer. Il les emmène au marché. Ses clients les récupèrent.

Un silence s’installe. Mélusine éclate de rire.

— Allez demande-moi ! je sais que tu en meurs d’envie.

— Je ne vois pas ce que tu veux dire !

— Ah bon ! Alors pour les nouvelles, je vais t’en apprendre une belle. Tu étais au courant que Gabriel avait une sœur ? Elle est venue habiter chez lui. Mais à ce que raconte Charles, ça ne se passe pas très bien. Elle a toujours peur que son gamin soit malade. Gabriel est souvent sur le pied de guerre. Entre son boulot d’urgentiste et sa frangine qui lui en fait voir de toutes les couleurs, il préfère rester à l’hôpital. Charles pense même qu’il y dort.

— C’est grave ?

— Son neveu ? Je ne crois pas, mais sa sœur le couve comme le lait sur le feu. Au moindre rhume, elle s’imagine qu’il a le virus. C’est pour ça qu’elle a débarqué chez son frère.

Je réalise que je suis heureuse d’apprendre que la femme aperçue chez Gabriel fait partie de sa famille.

— Alors, si je ne rentre pas tout de suite, vous n’allez pas m’en vouloir ? Vous garderez un œil sur Charles ?

— Célestine le fait très bien.

— Elle vient chez lui ?

— Ils détournent le confinement à leur manière. Il va chercher son pain en même temps qu’elle. Elle fait un bout de chemin avec lui. Il a compté qu’il n’y avait pas plus d’un kilomètre entre eux deux. Donc, il en profite pour promener son chien de son côté.

Je souris « Sacré Charles ».

— Je préviens Archibald, il sera content d’avoir de tes nouvelles. Au fait, si tu as de la connexion, nous pourrions nous faire des vidéos.

— C’est une bonne idée.

— Alors on fait comme ça. Je t’embrasse MarieSophe.

Mélusine a raccroché. Je ne sais pas pourquoi je me sens bien seule. J’ai comme la bizarre impression qu’elle ne m’a pas tout dit.

La source des Elfes – Nathalie Antien

Résumé

Dans une contrée lointaine, des êtres tous issus de villages ou d’origines différentes viennent à se rencontrer au beau milieu de la forêt. Tous cherchent la même chose : la source des elfes. Spiralia, un druide surprenant, leur raconte des légendes étonnantes et les conduit vers La Source, qui, au travers de multiples péripéties, s’avère être tout d’abord particulièrement inaccessible. Chacun doit franchir des étapes afin de pouvoir poursuivre. Sheron et Mangue, deux jeunes enfants de 10 ans, traversent ensemble les nombreuses difficultés. Des rencontres hasardeuses renforcent leur courage et leur détermination à trouver La Source.
Une histoire qui évolue entre fantasy, conte, imaginaire et aventure. Le jeune lecteur y fera des rencontres fascinantes. C’est bien sûr un ouvrage qui suscite l’imagination et entretient le rêve. J’espère que vous aimerez mon univers.

Mon avis

Il paraît que cet ouvrage est pour les jeunes lecteurs, soit ! Mais qu’est-ce que ça fait du bien de lire cette histoire. Je me suis régalée.

Oui c’est un roman jeunesse et c’est tout à fait adapté. J’ai retrouvé en parcourant les étapes avec Sheron et Mangue, mon âme d’enfant.

La recherche de La Source avec toutes les embûches rencontrées fera frissonner gentiment les deux amis. Seul, un passage par le feu pourrait heurter les plus sensibles, mais je n’ai rien trouvé qui pourrait leur faire peur. Bien au contraire, ils vivront un bon moment et dévoreront cet ouvrage pour enfin connaître le dénouement. C’est doux, sucré. La couverture est à l’image de l’histoire qui se lit très facilement.

Comme elle en a l’habitude, Nathalie Antien distille à petites doses des petites réflexions par exemple quel être le plus cher êtes-vous capable d’aimer ? Il faut répondre sans mentir et la première réponse sera la vérité. Les enfants ont-ils réussi cette épreuve ? Deux autres les attendront afin de parvenir à La Source. Un soupçon de fantasy et le tour est joué.

Tout au long du chemin, Sheron et Mangue ainsi que Spiralia deviendront amis et se respecteront.

Toutes sortes d’animaux bizarres, mais plus ou moins sympathiques apparaîtront, juste pour susciter l’imaginaire. J’avoue que moi j’ai été embarquée, mais j’ai gardé une âme d’enfant alors tous ces personnages sortis de nulle part, je les ai vus et j’ai voyagé avec eux.

Quel beau voyage que la source des elfes.  À découvrir rapidement. Les enfants, vous allez vous régaler.

Novembre

#mois #novembre #citation #ecriture

Rêve ta vie en couleurs, c’est le secret du bonheur

Walt Disney

Le mois de novembre s’est installé et j’avoue qu’il n’a pas de chance. Il démarre par les visites au cimetière, enchaîne avec un temps gris, de la brume, des journées de plus en plus courtes, les feuilles qui tapissent le sol et déshabillent complètement les arbres.

Alors que dire ?

J’ai cherché des dictons sur novembre, et franchement, ils ne donnent pas envie.

Quelque temps qu’il fasse en novembre, commence le feu dans ta chambre ! il ne nous apprend rien, la cheminée pour ceux qui ont la chance d’en avoir est sûrement rallumée, pour les autres, c’est le chauffage.

Quand novembre aura fleurs nouvelles, morte saison sera cruelle quelle tristesse ! Rien que le mot « cruelle » me fait froid dans le dos.

Quand en novembre il a tonné, l’Hiver est avorté. Je vais attendre qu’il tonne pour être certaine qu’il n’y aura pas d’hiver ? Franchement les amis !

Je garde le meilleur pour la fin Quand l’eau sort au mois mort (novembre), toute l’année, elle sort. Bravo ! Je suis prévenue !

Alors, j’ai cherché des citations de Mr Disney, oui je sais, j’aurais pu m’inspirer des poètes, sauf qu’ils ne sont pas très gais non plus.

Et j’ai trouvé.

Rêve ta vie en couleurs, c’est le secret du bonheur.

Évidemment, il n’y a pas novembre dans cette citation. Je pourrais l’adapter pour tous les mois.

Justement, c’est ça le truc ! Tous les jours, rêve ta vie en couleurs. Alors, finis les arbres tout nus, je les imagine en fleurs ou recouverts de feuilles toutes nouvelles. Bonjour le rose et le vert tendre.

La lumière ? Le ciel bleu, le soleil jaune, les nuages blancs.

Il fait froid, pleins feux sur les bûches dans la cheminée. Le rouge, l’orangé, des étincelles s’éclatent. Le chocolat chaud et sa couleur marron me narguent dans un mug grenat.

Il fait noir ? Allumons de petites lampes, l’atmosphère deviendra aussitôt plus cosy.

Promenons-nous dans les bois… Là un écureuil roux qui grignotent ses noisettes, ici un hérisson qui se carapate, plus loin un chevreuil fauve qui bondit. Sans parler des jolies pommes rouge et jaune qui vont garnir votre panier et ces châtaignes qui vont griller dans la soirée. J’oubliais les champignons avec leurs chapeaux mignons qui dansent sous vos pieds.

« Rêve ta vie en couleurs, c’est le secret du bonheur » Walt Disney.