Faites confiance à cette petite voix dans votre tête qui dit « Ne serait-ce pas intéressant si… » et faites-le !

Par la fenêtre je vois… pas grand-chose ! peu de voitures, pas trop de bruit, les volets des voisins d’en face sont relevés, signe qu’ils sont revenus.

Alors comme je ne vois rien, que personne ne déambule, il va falloir que moi, j’affabule. C’est amusant, je ne l’ai pas exprès, j’ai fait une rime avec bule… mon pseudo qui me suit partout.

Je ne vois rien. Je me penche, rien. Je lève les yeux. Un couple de tourterelles me fait coucou, ou plutôt roucou. Posés sur l’antenne d’en face, ils se font des câlins. Tiens, j’écoute une cloche. Elle sonne toujours à 8 h 02. Pourquoi 02 ? Je n’en sais fichtre rien et ce n’est pas tous les jours que je l’entends. Le vent ne doit pas souffler du même côté. Je ne sais même si c’est celle d’une église ou celle d’une maison qui a les fenêtres ouvertes 🧐.

Comment écrire un texte si je n’ai rien à me mettre sous la dent ?

Alors je fais confiance à ma plume. Que va-t-elle me sortir ? Que va-t-elle produire ? Une petite histoire ? Un poème ?

Continuer la vie de Marie-Sophie me titille. Je l’ai abandonnée face à son dilemme de revenir et retrouver ses amis ou vivre dans sa chaumière avec le beau Morgan pour télétravailler. Je pense que la solution de rentrer chez elle est la plus plausible. Oui, mais si elle avait envie de rester avec Morgan ? Oublier ses amis ? Elle est bien trop attachée, elle ne pourra pas et l’amitié pour elle, c’est sacré. C’est amusant, quand je commence l’histoire, je vois à peu près où je veux en venir, sauf que ça ne se passe pas du tout comme ça. Le personnage prend la main ou saisit ma plume et m’embarque dans tout à fait autre chose. Regardez là, je ne savais pas quoi écrire, il y a dix minutes !

Puis, Muguette qui se demande si je ne l’ai pas oubliée. C’est vrai qu’au fond de son tiroir, elle s’ennuie. Elle s’interroge si une suite à sa vie va se débloquer. Elle s’étiole, elle soupire, elle râle, elle fulmine, elle roumègue, du pur Muguette.

L’histoire sur les Toscani va finir par devenir un roman. J’adore ce nom. D’ailleurs, comment je les trouve mes patronymes ? Je retrouve mon ami Google et je tape noms de famille au gré de mon humeur, et suivant ce que G. me propose j’ajoute français ou Italien, ou vieux français ou disparus. Je choisis au hasard et je l’arrange à ma manière en lui mettant une lettre ou deux voire même une particule que j’accroche. Le tour est joué !

Souvent pour écrire une histoire, il me faut une illustration ou un mot qui me fait tilt. Mais j’avoue c’est le visuel qui marche le mieux.

Vous vous rendez compte qu’à partir de la phrase De la fenêtre je vois, j’en suis arrivée ici à vous parler des noms de famille que je mets dans mes histoires. Mystère de l’inconscient ou de ma Plume 🙃.

2 réflexions sur “Mystère de ma Plume

  1. Ah ! Qu’il est difficile de choisir et de s’y remettre. Longtemps, je m’en suis voulue d’avoir des humeurs et des passions comme des montagnes (ou en dents de scie). J’aime, je n’aime pas. J’ai envie, non plus maintenant. J’écris… puis plus rien pendant des semaines. Idem en lecture.
    Idem en photo, poésie, tenue de blog, …
    En ce moment, j’ai plongé dans l’océan des haïkus. Avant, c’étaient les contes qui m’ont tenu compagnie tout au long de cette année 2020.

    J’ai 3 romans qui dorment dans leurs lits. Dans l’ordi et une version imprimée dans ma boîte d’écriture. Impossible de m’y replonger pour les corriger malgré les 2 ou 3 retours encourageants d’ami.e.s
    J’admire tous ces auteur.e.s prolifiques qui savent écrire autant de livres, de séries, de nouvelles histoires captivantes chaque année. Bon, parfois, ça me saoule, mais dans l’ensemble, je suis toujours heureuse de lire un nouveau titre d’un auteur que je connais et dont j’aime sa plume.
    Question : comment fait-elle (fait-il) pour écrire autant aussi régulièrement ?

    Bon courage pour répondre à ces questions 😄 moi, j’ai abandonné.

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  2. C’est une vraie question : Comment font-ils pour écrire aussi régulièrement. Pour avoir bavardé avec des auteurs sur des salons, ils disent tous la même chose, c’est comme ça. Il y en a pour qui c’est la guitare qui les démangent, pour eux c’est la plume. Je suis d’accord, ça ne nous aide pas beaucoup ! 😉😊

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