Bavardages à tout va

Bonjour toi 😉

Me voilà revenue au bercail 😊, merci pour tous vos commentaires, j’y reviendrai.

Je sais bien que c’est le jour des enfants, mais je n’ai pas eu le temps de mettre en forme ce que j’avais dans la tête. Absente une semaine, sans ordi, sans cahier, c’est la folie en rentrant, surtout quand Monsieur Chéri décide de m’emmener faire du vélo parce que ça fait longtemps qu’on n’en a pas fait tous les deux.

Je vais donc te raconter comme ça, tout ce qui m’est passé par la tête en pédalant. Du coup, quand je trainais un peu, Monsieur Chéri demandait :

— Mais qu’est-ce que tu fais ?

— J’écris dans ma tête.

Voilà tout ce qui m’est passé dans la tête, tu vas voir que pendant quelques jours sans écrire, ton imagination quand tu la laisses faire, ça donne ça :

Que ça fait du bien de pouvoir sortir sans pull, juste en débardeur et short. Tu te sens beaucoup plus légère et plus libre.

Les parfums de mai ont bien changé et le paysage également. Le nez au vent, je respire le feu de bois, les champs de blé, le jasmin, les haies fleuries, les roses. Tout ça se mélange, car je pédale vite 😂.

C’est une année à foin et comme dit Lou Papy Année à foin année de rien😂. Ce sera donc une année de rien parce que des rouleaux de foin et des champs coupés qui attendent d’être ramassés, il y en a énormément. Je constate qu’il y a eu du vent, c’est beau un champ roulé, mais certainement pas du goût du propriétaire qui verra sa récolte réduite.

Il y a beaucoup de champs de blé ou d’orge. La différence est que l’orge a de la barbe 😁. Mais comme dit Lou Papy Il y a aussi du blé à barbe, regarde bien l’épi, s’il courbe la tête c’est de l’orge, le blé se tient bien droit. Il ne m’en faut pas plus pour penser à mon petit personnage d’Héloïse qui demanderait si c’est de la vraie barbe comme papa Joe quand il ne se rase pas et pourquoi pas ajouter Tu crois qu’il se rase l’orge ? Il fait comment ? Avec un rasoir ? Monsieur Chéri me rappelle à l’ordre, j’ai dû ralentir fortement 😉.

Par contre, peu de champs de tournesols, c’était le contraire l’année dernière. Je te parle évidemment de ma région du Sud-Ouest, peut-être qu’ailleurs ce n’est pas la même chose. Pourtant, nous manquions d’huile non ? Je le dis tout haut et Monsieur Chéri répond je ne crois plus rien de tout ce qu’ils racontent (c’est qui Ils à ton avis ? 😁).

Et puis mon esprit s’évade sur l’escapade dans la cabane au bord de l’étang (c’est Oxybulle qui te racontera tout ça sur un prochain billet 😁). Soudain, l’odeur d’un feu de bois me happe et je me souviens de vacances avec des barbecues géants avec toute la famille, mais ça ne dure jamais longtemps quand tu pédales vite 😂, c’est un champ de blé (là, j’en suis certaine parce qu’il est en avance, c’est bien du blé) avec son parfum particulier (que j’adore lorsqu’il a fait très chaud dans la journée et que le soleil commence à se coucher, si tu as la chance d’en avoir, respire, tu verras 😊) qui me projette ailleurs.

En fait, quand tu pars en vélo et que tu regardes la campagne (il faut que je fasse quelques kilomètres pour m’éloigner de la ville) c’est fou les choses à repérer. Par exemple, le Français semble discipliné : qu’est-ce qu’il y a comme récupérateur d’eau installé, Monsieur Chéri et moi les avons reconnus, nous avons les mêmes 😁, idem pour le composteur qui s’invite dans les jardins, nous aussi avons le même 😉.

Nous croisons d’autres cyclistes qui, selon leur humeur, nous saluent ou pas. Tu as celui qui t’ignore superbement en tournant la tête (peut-être qu’il cherche si c’est de l’orge ou du blé) au contraire de celui qui traverserait presque la route pour venir te dire bonjour. Moi, ça me fait rire alors que ça agace Monsieur Chéri. Il y a des règles en vélo, on doit dire bonjour, non mais ! Je l’entends rouméguer dans sa moustache 😂.

Il y aussi les joggeurs solitaires et ceux qui courent avec leur chien attaché à la ceinture. Je n’imagine même pas Oxybulle faire ça 😁. N’empêche c’est beau à voir, d’ailleurs j’en parle dans mon policier J’aime un voyou au grand cœur, et me voilà repartie sur la suite de l’histoire. Pourquoi pas un casse qui tourne mal ou alors mon commandant qui laisse faire.

Du coup, je bascule sur une autre histoire qui m’était venue pendant les vacances. Je n’ai rien noté, je vais aller à la pêche aux souvenirs. Si je le pouvais, je lèverais les yeux au ciel pour réfléchir, un doigt sur la tempe, mais il faut que je tienne le guidon pardi !

En repassant devant un champ de blé alors que Monsieur Chéri pense que c’est de l’orge, il me dit et si on demandait au paysan. Boudiou Malheureux qu’as-tu dit ? Paysan est une insulte. Monsieur Chéri rigole j’ai toujours dit ça et je ne vois pas ce qu’il y a d’insultant à travailler la terre.

— Regarde les vaches ! m’écriais-je.

Un beau troupeau paît dans l’herbe. J’adore les vaches et quand j’en aperçois, je ne peux pas m’empêcher de le dire et de les montrer. De plus, leur odeur me plait, ça sent la grange et ce parfum-là, ouais je sais, j’aime !

Le compteur affiche 38 kms, je ne suis pas fatiguée quand je pose le pied à terre devant le portail.

— C’est que tu n’as pas forcé ! normal, tu écrivais dans ta tête ! murmure Monsieur Chéri.

© Isabelle-Marie d’Angèle (mai 2023)

À très vite…

Stefano et son papa

Bonjour toi 😉

Je retrouve avec plaisir mes petits personnages et je te partage le bavardage de Stefano avec son papa.

Stefano aidait son papa à installer un récupérateur d’eau. Ils étaient seuls, les filles étaient parties faire du shopping comme disait Charlie. Celle-ci avait décidé de rhabiller sa fille, Héloïse ravie ne s’était pas fait prier. Charlie aurait bien voulu entrainer avec elles Stefano, car ce n’est pas Joe qui allait s’en charger, mais le gamin avait préféré rester bricoler avec son père.

— On ira tous les deux, hein papa, je préfère quand on est entre hommes pour m’habiller.

Joe qui tenait en équilibre sur son échelle, un tournevis dans la bouche, grommela un vague oui.

— Hein t’es d’accord ? Un jean et un sweat ça me suffit. Avec Charlie, il faut toujours trouver une chemise assortie, puis un tee-shirt et un autre pantalon, et j’en ai marre d’essayer.

Joe descendit et regarda son gamin.

— Il y a un problème avec Charlie ?

C’était bien la première fois que Stefano parlait ainsi de la jeune femme.

— Mais non !

Il connaissait bien son fils qui commençait à se dandiner d’un pied sur l’autre, les mains dans le dos.

— Tu es sûr ? Tu peux m’en parler, je sais garder un secret.

— Ouais mais t’es amoureux et quand on est amoureux on est neuneu.

Joe éclata de rire.

— Tu as l’air de bien t’y connaitre ma foi ! Alors comme ça, je suis neuneu et tu entends quoi par-là ?

Il ne répondit pas puis il fixa son père dans les yeux.

— Dis, tu vas te marier avec Charlie ? Je te préviens, je ne veux pas porter de costume ni de cravate.

Stupéfait, Joe s’assit à même le sol et invita le petit garçon à venir le rejoindre. Il passa un bras autour de ses épaules et le serra contre lui.

— Raconte-moi ce qui te tracasse et je te rassure tout de suite, il n’est pas question de mariage pour le moment. Charlie et moi n’avons jamais abordé le sujet.

— Oui mais tu sais bien qu’avec elle, d’un coup de baguette magique, elle nous retourne comme une crêpe.

— Pas contre notre volonté, jamais, tu le sais bien.

— C’est bien ce que je dis, tu vois rien, t’es amoureux.

— Tu trouves que j’ai changé ? Je ne suis plus le même avec toi ? Pas assez présent ? Tu penses que je la laisse trop s’occuper de toi ? Je n’en ai pourtant pas l’impression et Charlie ne se permet jamais de te faire de réflexions.

Stefano soupira. Joe se recula pour le regarder.

— De quoi as-tu peur ? L’histoire du costume n’est qu’un prétexte. Je n’oublierai jamais ta maman, je te l’ai déjà dit, et Charlie ne la remplacera pas. Alors de quoi as-tu peur ? Que je t’aime moins ?

Au soupir du petit garçon, il comprit qu’il avait touché un point sensible.

— Tu sais trésor, un cœur c’est grand comme ça, reprit Joe en étirant les bras, et le mien, tu as vu comme il peut être énorme. Alors, j’aime Charlie oui mais d’un amour différent de celui dont j’ai aimé ta maman, puis toi, je t’aime fort autrement, et puis j’aime aussi encore différemment Héloïse. Il y a de la place pour tout le monde dans mon cœur, mais tu sais… toi, tu auras toujours la première place.

Stefano se jeta dans les bras de son père.

— Tu promets ?

— Croix de bois croix de fer, si je mens je vais en enfer.

Stefano ajouta tout bas

— Pour le reste aussi tu promets ? Pas de costume hein, si jamais tu changeais d’avis pour le mariage.

Joe éclata de rire et embrassa tendrement son fils

— Alors, on la continue cette installation de récupérateur d’eau ?

© Isabelle-Marie d’Angèle (mai 2023)

À très vite…

MaLou et Millie, bavardages

Bonjour toi 😉

— Dis MaLou, tu aimerais aller sur la lune toi ?

Pourquoi cette question ? Millie a montré son cahier d’écrivain à MaLou, oui c’est comme ça qu’il s’appelle son cahier de production d’écrits.

Millie a dû y répondre, dire pourquoi et ce qu’elle imaginerait là-bas.

MaLou feuillette et parcourt les mots de Millie et en oublie de répondre à la question. Elle est rapidement rappelée à l’ordre.

— C’est vrai que t’es jamais montée en avion, alors une fusée !

Éclats de rire des deux protagonistes.

— Oui imagine un peu la trouille que j’aurais.

— D’accord, mais fais comme si tu y allais.

MaLou imagine le paysage lunaire qui ne l’inspire pas du tout. Millie reprend :

— Tu pourrais en écrire des choses.

— Ah oui ? Avec ma combinaison de cosmonaute et mon crayon qui s’envolerait dans l’univers ?

MaLou imagine la scène et se met à rire aussitôt imitée par Millie.

— Ce serait trop drôle !

— Pauvre crayon perdu à jamais. Il tournerait en rond sans jamais plus pouvoir écrire un mot. Franchement Millie, même avec beaucoup d’imagination, je n’arrive pas à me projeter aussi loin.

— Ce serait extraordinaire quand même ! Surtout quand on reviendra et qu’on racontera tout ce qu’on a vu.

Millie en parle comme d’un voyage tout à fait normal en voiture ou en train, en avion ou en bateau.

— Après tout, ce n’est qu’une fusée.

— C’est vrai ça ! Pense un peu, il n’y aurait pas d’embouteillage là-haut.

— Je verrais les étoiles de près, peut-être que je pourrais en décrocher une.

— Alors là, je ne sais pas trop, je crois que plus on s’approche, plus elles s’éloignent.

— Si tu ne viens pas, je te verrais d’en haut, tu serais toute petite.

— Pour le coup, oui, je serai minuscule, peut-être que tu ne me reconnaitras même pas. Tu sais quoi ? Je crois que ce qui me plairait bien sur la lune, c’est qu’on ne pèse pas lourd et qu’on marche en sautant.

— Tu crois qu’on pourrait se donner la main ?

— Bien sûr, mais avec nos combinaisons, ce ne serait pas trop pratique.

— Tu saurais la conduire toi, la fusée ?

— Heu… Déjà que je me perds quand les panneaux changent de place alors…

— Ouais, ben on n’est pas arrivé alors !

Elles éclatent de rire.

À très vite…

Florie

Bonjour toi 😉

Je te présente Florie 👇

Ce n’est pas un nouveau personnage, ni une héroïne que j’avais dans mes histoires.

Qui est -elle ?

Tu connais la petite voix qui te susurre à l’oreille ce que tout le monde pense tout bas ? Florie pourrait bien être elle ou celle que toi tu appelles intuition ? Tu sais, celle qui te souffle ce que tu dois faire ou ne pas faire mais que tu n’écoutes pas, c’est Florie. Tu devrais lui faire confiance plus souvent, tu t’éviterais pas mal de désillusions (oui oui je sais j’aurai du l’écouter 😕) mais parfois elle est parasitée par d’autres idées comme celles qui te disent de respecter la bienséance, de ne pas faire ceci ou cela parce que ça ne se fait pas.

Florie surréagit toujours et tu voudrais la faire taire mais quand elle parvient à se libérer parce qu’elle a été trop bridée, c’est pire, tu ne peux plus l’arrêter. Tu vois de qui je veux parler ? Elle parle sans filtre, elle attaque de front, elle bousille tout sur son passage, elle n’enrobe rien, comme on dit, elle ne te l’envoie pas par carte postale.

Souvent, elle te dicte d’écouter ton cœur mais toi tu hésites et tu résistes à la tentation ensuite tu regrettes et tu te dis Si j’avais su.

Tu ne l’aimes pas trop celle que moi j’appelle Florie, histoire de lui donner un peu de douceur, parce qu’elle te remet sans cesse en question, elle est fatigante et attachiante. Parfois, elle n’est pas là et tu la cherches parce que tu t’es habitué à elle. Un comble ! Quand comprendras-tu que si elle n’apparait pas c’est que tout va bien ?

Florie est apparue un jour… certainement parce que j’allais mal et elle ne me quitte pas. C’est elle qui m’a soufflé de reprendre la plume, c’est elle qui me rappelle des tas de souvenirs, des parfums, c’est elle que j’aurais dû écouter pour ne pas aller si mal, mais c’est elle aussi qui tente de me redonner confiance même si ce n’est pas gagné, c’est elle qui me fait me rebiffer, c’est elle qui me fait m’accepter comme je suis avec mon hypersensibilité mais c’est elle encore qui me fait dire non, alors que je ne savais pas…

Voilà qui est Florie et lorsque j’ai choisi ce prénom, je ne savais pas qu’il signifiait épanouissement. Voilà ce qu’on dit d’elle : Florie marque profondément les esprits par son côté affectif, son sens de l’écoute et son intuition hors du commun. Imaginative et sensible à l’aspect irrationnel de l’existence, elle affiche un certain penchant pour la magie, les mystères et le merveilleux. D’une franchise assez déroutante, Florie ignore le sens du mot « tact ». Son impulsivité la pousse à parler et à agir sans vraiment réfléchir aux conséquences.

Je ne crois pas au hasard…

A très vite…

Petit Paul et le recyclage

Bonjour toi 😉

C’est mercredi et Petit Paul a une question, je te laisse avec lui et son papa.

Petit Paul regarde son papa installer les différentes poubelles : jaune pour le plastique, verte pour le verre, bleue pour le carton.

— Et tu trouves ça joli toi ?

Petit Paul, les mains derrière le dos, est planté devant cet étalage.

— En plus, il t’en manque.

Son père qui trouve aussi que ce tri sélectif dans le cellier prend une place pas possible réplique aussitôt :

— Celle des ordures ménagères est dans la cuisine sous l’évier.

— Je ne te parle pas de celle-là ! Moi, je la verrais bien rose.

Papa hausse les sourcils. Qu’est-ce que son fils a encore dans la tête.

— Ben oui, vu qu’on recycle tout, pourquoi ne pas le faire avec les animaux quand ils sont morts. Ils pourraient bien avoir une deuxième vie non ? Regarde, ils font bien la pub pour un grille-pain, la dame qui pleure parce qu’elle ne peut plus s’en servir, elle est malheureuse quand elle le porte dans la poubelle écosystème. C’est pareil… moi j’aurais bien aimé que mon chat ait été recyclé.

Devant le silence de son père qui ne s’attendait pas à ça, il continue.

— Peut-être qu’il l’est, mais autrement. Tu t’en souviens de la pub ?

— Heu…

— Fais un effort papa. Elle l’a reconnu dans une bouilloire.

Un grille-pain en bouilloire, soit ! Le papa de Petit Paul n’imagine pas le chat Léo recyclé en…

— Peut-être qu’il est recyclé en souris.

Papa a du mal à se retenir de rire. Imaginer le gros chat de gouttière en souris, alors là !

— C’est pas drôle. Je l’aimais bien mon chat. Si j’avais une poubelle rose, j’y mettrais les photos de ce qui disparait et peut-être que… c’est comme ma boîte à bisous. Tu sais, quand toi ou maman venez me dire bonsoir avant que je m’endorme, j’enferme les bisous dans ma boîte, comme ça, quand j’en ai envie, j’ouvre ma boîte et je fais comme si vous étiez avec moi, ça m’a bien servi à l’école.

Papa serre la main de son petit garçon.

— Alors, tu crois que tu vas en trouver une de poubelle rose ?

— Tu sais Petit Paul, je ne suis pas certain que…

— Il faut y croire papa, moi j’y crois. Léo peut être recyclé.

— En souris ?

Petit Paul fait un clin d’œil à son père.

— Ou en chat.

Papa ébouriffe les cheveux de son gamin et éclate de rire.

— Bien joué ! C’est tout ce que tu as trouvé pour me demander d’avoir un autre chat ?

Petit Paul ne répond pas. Il se gratte la tête signe de réflexion chez ce petit bonhomme.

— C’est dommage qu’on ne puisse pas le faire avec les humains. Tu t’en rends compte que ça…

— Petit Paul que dirais-tu d’aller retrouver maman ?

— Ouais, mais on reprendra cette conversation, hein, papa ?

Le plus tard possible, mon bonhomme pense son père. N’empêche, une poubelle rose… il sourit, si c’était si facile…

© Isabelle -Marie d’Angèle (Août 2022)

À très vite…

Bavardages et Inspiration

Bonjour toi 😉

Il arrive qu’une histoire commencée ne trouve pas sa suite. Pourquoi ?

C’est une bonne question à laquelle, je n’ai pas forcément de réponse. Ici, il s’agit de J’aime un voyou au grand cœur.

J’ai démarré cette histoire dans le cadre d’un nouveau concours et puis j’ai lâché. Je suis restée bloquée sur un chapitre. Les mots m’ont fait faux bond, l’imagination s’est fait la malle et j’ai fermé mon ordinateur, déçue. Je ne suis pas revenue dessus. Je suis d’autant plus frustrée que j’avais commencé à vous le publier parce que j’étais certaine d’aller au bout.

Aujourd’hui, ces personnages me titillent comme s’ils voulaient absolument que je continue leur histoire à peine ébauchée. Il parait que lorsqu’apparait un blocage c’est que le texte n’est pas bon, qu’il y a quelque chose qui cloche. Je crois que dans ce cas précis, c’est tout qui est bancal et qui doit être revu.

Voici l’image qui représentait mon personnage principal 👇Angèle Merlin

Commandante de Police, fan de moto. Une toute nouvelle héroïne dont le caractère se rapprocherait de celui de Muguette. Voici son chat Pistole 👇.

Comment imaginer Paco, alias François Destrée le directeur de banque, l’ami d’enfance, qui pourrait être le voyou au grand cœur. Un Robin des bois moderne en quelque sorte. Adepte d’escalade, il arbore un corps musclé et tatoué.

Le voici décontracté 👇 ou au bureau 👇

Dans sa tenue de justicier 👇 😉 ou en train de faire de l’escalade 👇

Voici son chien Tuck, un berger australien tricolore 👇

Je mélange le tout et normalement mon imagination se met en route. J’en suis au 9ème chapitre et toi tu en es au 3ème.

Alors est-ce que je suis dans cet état d’esprit pour la suite 👇

Je t’ai fait une blague, tout va bien 😂

Ou bien dans celui-là 👇

Il y a du travail, je réfléchis 🤔

Ou encore 👇

C’est vraiment la galère 🧐😕😯

Et finalement

J’abandonne 🥱

C’est fichu, l’inspiration ne vient pas 😂😂😂.

Là pour le coup, je m’y mets 😂

À très vite…

Jack visite le jardin

Bonjour toi 😏

Je laisse la parole à Jack, mon merle, qui habite le jardin. C’est lui qui va vous raconter comment évolue le jardin dans lequel il niche.

Jack, le merle noir au bec jaune, surveille le cerisier de PaLou. Pas grand-chose à se mettre sous la dent cette année, pensa l’oiseau.

Par contre, PaLou a un jardin magnifique. Jack volète de-ci delà et remarqua que Dame Rose avait fait son apparition.

— Que vous êtes jolie ! s’exclama Jack.

— Et nous alors ? remarquèrent ses sœurs.

— Pas mal pas mal, s’amusa Jack. Quelles jalouses vous faites !

Il sait bien que ces fleurs sont un peu, juste un peu, vaniteuses. Ne sont-elles pas cataloguées de reines des fleurs ?

— Mais qu’est-ce que tu fais là, toi ?

Jack était horrifié. Un pied de blé s’était glissé dans le jardin de PaLou.

— Oh ne la ramène pas toi ! grommela le blé. Si ça se trouve, c’est toi qui m’as apporté jusqu’ici. Alors, tu la mets en veilleuse !

— Pas de bon poil, le blé, pensa Jack.

— Hum ! ça sent bon par ici, remarqua Jack.

— Normal, c’est moi qui embaume ! Je suis Jasmin.

Jack siffla d’admiration et ne put s’empêcher de la ramener :

— De la Rochefleurie ?

Le curieux a dû lire par-dessus l’épaule de la maîtresse des lieux. Il y a bien un Jasmin de la Rochefleurie dans son bouquin. (clin d’œil à Muguette pour ceux qui connaissent, allez voir sur l’onglet petite boutique 😉).

— Du rien du tout. Je suis planté depuis deux ans et comme chaque année, je fleuris et parfume le jardin de PaLou. Il prend bien soin de moi d’ailleurs, c’est pour cette raison que j’essaie de m’étaler de plus en plus.

Jack s’envola un peu plus loin et siffla à qui mieux mieux. Il n’avait pas le rire moqueur de son copain le geai, fort heureusement.

— Et alors, mademoiselle la Verveine, tu n’es pas bien gaillarde !

— Ne m’en parle pas, j’ai quand même réussi à sauver ce pied. L’année dernière, j’étais florissante. Cette année…

— Ouais, pas terrible. Mais t’inquiète, ça va venir. S’il faisait moins chaud aussi… au moins tu fleuris, mon pote le cerisier, il n’a pas eu ta chance. D’habitude, je me régale à piquer ses fruits.

— Bien fait pour toi, réagissent les pivoines.

— Nous qui sommes sous l’arbre, chaque fois que tu piques une cerise, tu craches le noyau sur nous. Tu crois que c’est agréable ?

Jack siffla de plus belle.

— Ola les filles, on se calme.

Il se planta sur les barreaux de l’échelle :

— Ah vous voilà quand même ! Savez-vous que vous êtes quand même les rois du balcon et de l’été.

— Hey, on arrive. Pas trop vite, sinon, nous n’aurons plus de fleurs pour toute la saison.

Les géraniums jetèrent un coup d’œil sur leurs voisins d’une autre couleur. Plus à la traîne qu’eux, leurs teintes commençaient à peine à se deviner.

Planté sur le bord des barquettes, Jack regardait, curieux.

— Et vous ? Qui êtes-vous ? Je ne vous ai jamais vus par ici !

— Ah ah ah ! devine un peu, toi qui es si malin.

Vexé Jack s’envola. Il allait les surveiller ces petits nouveaux qui ramenaient leur fraise.

À propos de fraises…

— Mince, PaLou m’a vu. Pas question qu’il me voie les chaparder.

Jack s’envola.

À très vite…

Bavardages

Bonjour toi 😉

Chez Ma il fallait raconter (c’est le thème 😊) avec le partage d’une photo. J’ai cherché et j’ai trouvé. Je suis bavarde alors raconter ne devrait pas poser de problèmes, le tout est de ne pas m’éloigner du sujet 😄. Je me souviens qu’au lycée, en cours de français, le professeur me disait « attention au hors sujet ». Tu vois, ça commence mal, je raconte déjà ma vie. Mais n’est-ce pas le sujet ? Raconter. Alors je raconte.

N’est-ce pas beau de se raconter en musique ? Moi, j’appelle cette gente dame une ménestrel mais est-ce le véritable mot ? De plus, je ne sais pas si on dit une Ménestrel. Cette photo prise à Dinard en août dernier me rappelle de jolis souvenirs. Je me suis arrêtée devant elle, l’ai regardée et écoutée. Dans sa bulle, elle ne voyait personne. Elle se racontait certainement une histoire en faisant sa musique dans son costume d’époque.

Pivoine

Je continue de raconter. Ce matin, j’ai cueilli deux pivoines rouges. J’en ai d’autres, mais celle-là est particulière. Le pied de pivoine vient de ma maison de campagne (que je n’ai plus) et chaque année ce pied vivote, il donne une fleur. Mais cette année, il s’est étendu et deux belles pivoines sont fleuries, (oui je sais, que deux, mais c’est pas mal ! d’ailleurs, je l’ai félicité). J’ai hésité avant de les cueillir. Pourquoi donc ? Je t’explique, quand elles sont dans mon vase, elles ne sont plus dans mon jardin et ça me fait de la peine. Pourtant, si elles sont sur ma table, j’en profite davantage. Cruel dilemme ! Dis-moi ce que tu en penses toi . Tu aimes cueillir tes fleurs ? Remarque que lorsque j’en ai à profusion, je n’hésite pas. Les glaïeuls par exemple, je les mets dans un grand vase. Le lilas, je le laisse, surtout qu’il fane vite dans l’eau, sauf si, conseil de fleuriste, tu écrases le bois de la branche, l’eau y pénètre plus facilement et il dure plus longtemps. Tout comme le muflier, je le laisse sur pied. Par contre, les roses, j’ai parfois du mal à les mettre dans un vase. Dès qu’elles fleuriront, je les partagerai (en photo).

Renoncule

Je te raconte l’histoire de ma renoncule que je surveille de près. Figure-toi qu’il y avait une autre fleur que j’aurais déjà dû avoir, mais elle a été grignotée. L’année dernière, idem, je n’ai pas eu la chance de voir comment était la fleur. Aussi cette année je surveille. J’espère qu’elle arrivera au bout et qu’un escargot gourmand ne la prendra pour son déjeuner 😏.

Voilà voilà, j’ai pas mal raconté non ?

À très vite…

Bavardages entre Mélie et MaLou

Bonjour toi 😉

Comme c’est le jour des enfants, je partage ici une conversation d’une grand-mère avec sa petite-fille.

C’est un jour où Mélie et sa grand-mère ont une grande conversation.

— MaLou, tu jouais à quoi à l’école quand tu étais petite ?

Il faut qu’elle réfléchisse, c’était il y a quelques années quand même.

— À la corde à sauter, à l’élastique et aussi à la marelle.

— On ne peut pas jouer à la corde à sauter et à l’élastique, râle Mélie. De toute façon, on n’a pas le droit de les amener et puis c’est les CP (traduis les petits) qui les ont, c’est l’école qui leur donne. À la marelle, il y a trop de monde dans la cour, alors c’est interdit.

MaLou en rajoute, histoire de faire bisquer sa petite-fille

— Nous apportions les nôtres de cordes, tu penses bien que nous pouvions les comparer. La mienne était jolie, les poignées étaient en bois bleu. (Quelle mémoire cette MaLou).

Mélie fait la moue.

— Trop de chance parce que nous les cordes à sauter avec les manches en bois, les garçons se fouettent entre eux, alors interdit aussi.

MaLou est stupéfaite mais ne dit rien. Drôle d’époque ! Mélie qui a vu la tête de sa grand-mère la rassure aussitôt :

— Pas à moi bien sûr !

MaLou demande :

— Raconte-moi, à quoi joues-tu alors ?

— On parle.

— De quoi ?

— Bah de tout, des animaux et de ce qu’on a fait pendant le week-end.

C’est bien triste, pense MaLou. Elle se souvient qu’elle aimait bien le facteur n’est pas passé. Elle l’avoue à Mélie.

— Moi je voudrais bien, mais mes copines me disent que c’est pour les bébés. Dis MaLou, tu mangeais à la cantine toi ?

— Non ma poulette.

Mélie ouvre de grands yeux, comment est-ce possible ? Mais elle est contente pour sa grand-mère et lui dit à sa manière.

— Tant mieux pour toi parce que c’est pas bon et c’est toujours froid. Mais pourquoi tu n’y allais pas ? ajoute la curieuse.

— Je rentrais chez moi, j’avais le temps.

Mélie insiste.

— Jamais, jamais, tu n’y as mangé ?

MaLou sourit.

— Tu sais quoi ? Quand je suis allée au lycée non plus et pourtant j’y ai fait toute ma scolarité de la 6e à la Terminale. À ton avis, pourquoi ?

Devant le mutisme de sa petite-fille, MaLou avoue :

— J’avais en face de chez moi, le lycée.

Alors là, Mélie n’en revient pas et pense aussitôt :

— Pour le coup, tu n’étais pas obligée de te lever de bonne heure.

— C’est vrai, mais tu sais, j’entendais la sonnerie résonner toutes les heures, il y avait les bouchons devant la maison à chaque entrée et à chaque sortie. Et puis franchement, avoir le lycée face à ma fenêtre tous les jours, ce n’était pas rigolo.

— Oui, mais quand même ! Tu voyais toutes tes copines arriver alors ?

— Et les copains. Ils venaient même mettre leur vélo chez moi. Je dois t’avouer un truc ma chérie, le fait de ne pas être comme les autres, de ne pas manger à la cantine et de pouvoir bavarder avec les copains, ce n’est pas toujours facile non plus. J’aurais bien aimé aller au lycée avec ma belle bicyclette, moi.

Mélie ne lâche rien, elle a vraiment décidé d’en savoir plus sa grand-mère.

— Tu faisais quoi en sport ?

Mélie est en primaire, MaLou se creuse la tête. À son époque, le sport dans la cour, c’était surtout le ballon prisonnier.

— Nous aussi ! Et Harry Potter.

C’est autour de MaLou d’ouvrir de grands yeux. Sa petite-fille lui explique :

— C’est un jeu de ballon, celui qui est touché, sort du jeu. Il ne pourra y rentrer que lorsque celui qui l’a touché sort, en fait, je ne suis pas sûre du nom.

MaLou ne peut s’empêcher de demander :

— C’est du sport ça ?

— Ben oui !

Devant l’air sceptique de sa grand-mère, Mélie ajoute fière d’elle :

— On fait aussi du badminton.

Elle est rassurée, MaLou sourit, c’est du vrai sport ça.

— Je cours aussi.

— Tu fais de la course ?

— Non c’est pas ça, c’est en fait pour savoir à quelle vitesse on court.

À regarder la tête de sa grand-mère, Mélie préfère abandonner le sujet et passer à autre chose.

— On joue à ton jeu sur ton téléphone ?

Il faut bien l’avouer, MaLou là, elle déchire, même si parfois, c’est elle Mélie qui l’aide juste un peu, parce qu’elle y voit un peu mieux ou qu’elle plus rapide ?

À très vite…

Humeur belliqueuse

Bonjour toi 😉

Aujourd’hui, je viens bavarder avec toi d’un truc qui m’agace. S’il n’y en avait qu’un ce serait chouette pas vrai ? Ce n’est pas le cas, mais je vais te parler seulement de cet autocollant que je lis régulièrement sur les voitures. Et j’ai eu le temps d’en remarquer pendant mon périple de la semaine dernière. D’accord, je n’étais pas d’humeur joyeuse et un rien me faisait sortir de mes gonds. C’est fou comme mon imagination ne me laisse pas de répit quand je n’ai pas mon ordi ou un stylo à la main. D’ailleurs, comme je n’ai pas noté tout ce qui me passait par la tête, je suis en galère parce que je ne retrouve pas tout ce à quoi j’avais pensé. Mais celui-là je l’ai bien et je t’en parle illico.

Peux-tu m’expliquer pourquoi il faut faire plus attention aux voitures qui ont des enfants à bord ? Imagine un peu que je suive une voiture qui a cet autocollant, je roule doucement et j’ai la frousse de la cogner. Attention, il y a un bébé à bord. Pire, s’il en y a deux ! Je prends mon vélo, c’est plus sûr !

Mais, les voitures qui ont des enfants à bord et qui n’ont pas l’autocollant sur leur véhicule tu te rends compte ? ils sont très en danger, personne ne va faire attention et chacun va jouer aux autos tamponneuses avec eux. Non mais je rêve !

Franchement ! T’en pense quoi ? Je sais bien que ça fait joli, c’est sympa et les parents sont fiers d’annoncer qu’ils ont un bébé. J’entends bien ! Finalement laissez-le, c’est plus sûr !

Un jour, on mettra

Avoue que ça ne fait pas rêver et celui-là encore moins 😏 !

Au moins, on est prévenu 😂 si le conducteur oublie de mettre son clignotant, te double par la droite parce qu’il est pressé, ne s’arrête pas au STOP, te refuse la priorité, comment ça ce n’est pas les seniors qui font ça ? 😂 C’est qui alors ?

Je t’avais prévenu je suis d’humeur belliqueuse 😜 et je suis brune 😂.

Sans rancune hein, c’était mon humeur du jour !

Tu m’emmènes dans ta voiture ?

À très vite…