Tout d’abord, je te présente mon nouvel avatar qui a revêtu sa tenue de printemps. Tu le connais, il m’accompagne à chaque billet, c’est lui qui te dit à très vite 😁.
Et quelle surprise ce matin ! Je te les partage 🍓.
Les premières fraises ! Monsieur Chéri m’appelle ce matin en me disant qu’il y avait une surprise au jardin. Il était fier et moi j’étais heureuse pour lui. Elles sont bonnes, pas trop de parfum mais le goût est là.
Et puis il y a ça !
Et ça ! Nous ne sommes pas d’accord sur son nom, Monsieur Chéri ne se rappelle pas comment il est arrivé là. En faisant des recherches, moi je pense que c’est un oranger du Mexique, mais Monsieur Chéri a un doute sur la fleur qui n’est pas tout à fait celle-là. Si toi tu le reconnais, n’hésite pas à me le dire.
Et aussi parce que c’est le 8 Mai et que je n’oublie pas 💖
Cette année, il s’en donne à cœur joie mon jardin et je remercie Monsieur Chéri qui s’en est superbement occupé et qui en est fortement récompensé.
N’est-il pas magnifique ? Voici Monsieur Rhododendron.
Il n’est pas non plus et lui, il parfume tout le jardin, j’ai nommé Monsieur Seringat. Il s’est tellement épanoui qu’il vient gratter la fenêtre de notre chambre. Dès la fin de sa floraison, il sera taillé pour être encore plus joli l’année prochaine. (Je n’aime pas quand Monsieur Chéri le taille, mais il parait qu’il le faut et que c’est bien pour lui).
Celle-ci n’est pas encore ouverte, j’ai nommé Mme la Pivoine rouge.
Mais ses copines plus en avance s’en donnent à cœur joie, bonjour les pivoines roses.
Je ne les avais pas encore montrés, ils m’en ont fait la remarque, je répare mon oubli. Voici Messieurs Genêt et Fusain.
Bonjour Madame la Moutarde qui grimpe, grimpe 😉. Elle n’a pas de parfum mais elle est jolie.
Mesdames les Renoncules ne sont pas en reste.
Les voilà, Mesdames les roses jaunes au parfum délicat.
Journée des enfants, je te laisse avec mes petits héros Héloïse et Stefano. Parfois au détour d’une phrase, la vérité sort de la bouche des enfants 😉😊.
C’était le grand jour, Papa Joe construisait la cabane de Stefano et Héloïse.
Les gamins s’étaient levés de bonne heure, pas de grasse matinée alors que c’était mercredi. Le petit déjeuner avait été avalé à une vitesse grand V. Charlie n’eut même pas de réflexions à faire, les mains étaient lavées, les bouches essuyées, les bols portés sur le lave-vaisselle et la table débarrassée. Joe fit un clin d’œil amusé à sa moitié d’un air de dire que si c’était tous les jours comme ça, ce serait merveilleux.
— Nous sommes prêts.
Héloïse en salopette, casquette sur la tête l’attendait de pied ferme avec un papier à la main. Elle lui tendit et du haut de ses six ans, elle interrogea Joe sérieusement :
— Tu vas suivre mon plan hein ? Je t’ai tout écrit là.
Elle indiqua sur sa feuille les différents dessins. Joe saisit ce qui ressemblait à un plan. Effectivement, une cabane était bien représentée. Il fronça les sourcils.
— Il n’était pas question qu’elle soit installée en haut d’un arbre.
Charlie s’approcha et posa son menton sur l’épaule du grand gaillard. Elle bouscula son chapeau pour mieux voir. Joe avait tout l’air d’un cow-boy même le matin de bonne heure.
Elle murmura :
— Ce serait dangereux non ?
Héloïse montra l’escalier.
— Ah parce qu’en plus, il faut faire des marches ? demanda Joe.
— Comment veux-tu qu’on y monte sinon ?
Les yeux grands ouverts de la gamine le fixaient. Il se sentit idiot d’avoir posé la question.
Stefano regarda son père en haussant les épaules d’un air de dire qu’il n’y était pour rien.
Charlie interrogea la fillette :
— Sur quel arbre avez-vous imaginé cette cabane ?
Les enfants se tournèrent l’un vers l’autre. Ils avaient de ces questions les adultes. N’empêche qu’ils n’y avaient pas réfléchi.
— Ok, j’apporte tout le matériel et on voit ensemble ce qu’on peut faire, proposa Joe qui n’avait quand même pas que ça à faire.
Charlie leur emboita le pas. Elle devait y mettre son grain de sel. C’était elle qui s’était occupée de l’achat du bois malgré les dires de son homme qui ne cessait de répéter qu’elle ne trouverait pas ce qu’il fallait. Pourtant, il la laissa faire. Charlie était la reine du bricolage, il avait déjà remarqué qu’elle avait des doigts de fée et que tout ce qu’elle touchait s’arrangeait sur l’heure.
Les enfants aidèrent Joe à porter les planches sur la remorque du tracteur. Il y déposa son énorme boîte à outils. Héloïse adorait la regarder. Elle lui faisait penser au grand sac de Mary Poppins en moins joli. Joe en sortait tout un tas d’objets qui servait tous à quelque chose. Quand il fouillait à l’intérieur, ça faisait un drôle de bruit et il n’en fallait pas plus pour que la petite fille s’imagine une histoire. Elle se demanda si Dame Tournevis et Seigneur Marteau étaient réveillés.
Ils grimpèrent à côté du siège, Charlie marchait à côté d’eux, accompagnée du chien Texas qui gambadait autour d’elle.
Héloïse désigna le platane qui trônait au milieu du pré peu éloigné de la maison.
— Là, papa Joe, la cabane sera bien.
Il fronça les sourcils. Il n’avait pas pensé à cet arbre, il le regarda mieux en s’approchant. Il n’avait jamais remarqué ses branches qui s’élançaient vers le ciel de cette façon.
— Tu vois, tu fais une échelle et hop !
Il grommela :
— Y a qu’à évidemment. Avec ton crayon, c’est toujours facile.
Mais, il arrêta son tracteur et descendit en sifflotant. Héloïse et Stefano sautèrent de l’engin très excités.
Heureusement que Charlie était avec eux, le travail avançait vite et la cabane prenait forme. Joe ne comprenait pas tout et surtout pas comment les enfants avaient de telles facilités pour emboiter les planches les unes aux autres. Charlie lui dit que le vendeur lui avait vanté ce matériau et qu’il était fait exprès pour le montage rapide de ce genre de construction.
Depuis que Charlie était entrée dans sa vie, Joe s’interrogeait tous les jours sur les dons qu’elle développait. Certes, elle était douée mais quand même ! Cartésien comme il l’était, des choses incompréhensibles pour lui le titillaient souvent, mais devant le sourire angélique de Charlie et son regard limpide, il baissait les armes et abandonnait la partie qu’il savait perdue d’avance.
La cabane était terminée… dans l’arbre. Joe n’en revenait pas. Charlie avait insisté pour la monter et la consolider au milieu du platane qui semblait s’écarter au fur et à mesure que l’habitation des enfants s’installait. Ne restait que l’échelle de corde à accrocher.
— Ah et il ne faudra pas oublier les poubelles pour le tri, dit Héloïse d’une voix ferme. Le Maître à l’école nous a bien expliqué.
— Ben voyons, et je vais les trouver où ? grogna Joe.
— Ne fais pas ton hérisson, répondit calmement Charlie. Regarde, j’avais prévu.
Elle montra les boites avec des couvercles de différentes couleurs. Elle désigna, la jaune pour le plastique, la verte pour les ordures, la bleue pour le carton, et le composteur pour les épluchures.
— Mais ?
Joe souleva son chapeau pour se gratter la tête et demanda :
— Parce que tu crois que les enfants vont manger ici et avoir besoin de toutes ces poubelles.
— C’est pour faire comme une vraie maison, lui répondit avec aplomb Héloïse.
— CQFD, ajouta Stefano.
— Merci Papa Joe.
Héloïse planta deux grosses bises sonores sur ses joues puis elle tapa des mains.
Elle regarda Joe accrocher l’échelle de corde, puis elle le vit retourner à son tracteur. Curieuse, elle le suivit.
— Oh, une balançoire !
Elle ne put réprimer sa joie et se mit à tourner comme une toupie, les bras écartés, pendant que Joe installait à une autre branche la balançoire. Il vérifia la solidité et invita les enfants à l’essayer. Stefano s’y assit le premier et s’élança. Héloïse en admiration le regardait, ébahie.
— Tu me pousseras au début, je ne sais pas trop faire encore.
Joe entoura les épaules de Charlie et tous deux contemplèrent les gamins dont les joues rouges et les yeux brillants exprimaient leur bonheur.
C’est alors qu’ils entendirent le camion poubelle s’arrêter devant la maison. Héloïse le regarda et dit :
— Bientôt, ils ne vont plus avoir de travail, on leur fait tout le boulot.
Et Joe ajouta in petto et en plus on paie plus cher ! Charlie lui fila un coup de coude pour le faire taire. Il sourit mais il n’en pensait pas moins.
Que de bonnes nouvelles, le jardin est en fête 💖💐🌼
Souviens-toi de mes renoncules l’année dernière, grignotées avant même qu’elles fleurissent. Aujourd’hui, elles s’épanouissent et il y en a plusieurs.
C’est au tour des campanules de sortir leurs fleurs bleues.
Lui, n’était pas là, l’an dernier. e viens de le découvrir. Bienvenue au myosotis des champs.
Il n’avait pas fleuri l’an dernier, nous ne savions pas pourquoi. Il parait que le rhododendron s’il a trop d’eau ne fleurit pas 😁, il doit souffrir pour que ses fleurs s’épanouissent. C’est chose faite, sa floraison commence. Je te garantis que je le surveille et que si tous ses boutons s’ouvrent, il va être super joli. Je te tiendrai au courant bien sûr 😉.
Ici, merci aux oiseaux qui nous ont apporté ces graines. Mais qu’est-ce que ça peut bien être ?
Tu as trouvé ? Mais oui, c’est de la moutarde 😂.
Ici, c’est mon jasmin de Virginie qui grimpe tous les jours. Je ne sais pas s’il nous fera l’honneur de nous offrir de belles fleurs oranges, je crois que c’est encore un peu tôt. Là aussi, je te raconterai comment il grandit.
Tu n’as pas le parfum mais je t’envoie avec plaisir mon lilas blanc.
Les pivoines ne sont pas encore ouvertes et le muguet, je pense qu’il n’y en aura pas cette année. C’est une chose que Monsieur Chéri n’arrive pas à garder.
C’est fou comme le jardin change vite en ce moment 🙂. D’un coup, on dirait que Dame Nature s’éveille, c’est vraiment le printemps. En premier plan, je te présente les primevères qui se portent toujours bien. Tu remarqueras au loin Oxybulle cachée 😂, dès que je sors l’appareil, elle pose 😉.
Ici, les fraises nouvellement arrivées dans le jardin, elles sont en fleurs. Derrière elles, les giroflées de jardin ont quitté leurs pots pour être plantées en pleine terre.
Le lilas blanc sera bientôt en fleurs.
Le forsythia est toujours en fleurs et le seringat qui est tout en boutons se dresse derrière lui.
Les derniers arrivés Messieurs les œillets qui embaument 😊👇
Les mufliers rouges et les jaune et blanc 👇
Ici, les giroflées vivaces 👇 dont j’aime leurs parfums et leurs couleurs jaune et or 👇
Le freesia que j’ai découvert fleuri 😉 👇, lui aussi dégage un parfum agréable.
C’est tout pour aujourd’hui mais bientôt les pivoines …. mais chut ! Patience…
Les premiers crocus sont sortis 🙂. L’année dernière, ils étaient violets 😂 mystère de la nature.
Ici, je te confirme que nous sommes toujours dans le jardin, chez nous 😉 où mandarinier et citronnier sont en pleine forme. Nous avons goûté les mandarines et le goût n’a rien à voir avec les fruits qu’on achète. Evidemment, Monsieur Chéri les a recouverts d’un voile blanc pour qu’ils ne gèlent pas et ça marche !
Voici mon azalée tout en boutons. Il est rentré tous les soirs et ressorti chaque matin afin de prendre le soleil, un peu comme nous en fait 🙂.
Bienvenues à mes giroflées qui sont toutes nouvelles. J’aime leur parfum légèrement poivré. Il n’y en avait pas dans le jardin. Un jour que Monsieur Chéri et moi faisions un tour à la jardinerie et que je les ai découvertes, je n’ai pas hésité. Il n’y en pas souvent du coup j’en ai profité. Pour l’instant, elles sont toujours en pot et se sentent bien, je ne sais pas encore si elles prendront leur place en pleine terre.
Voilà pour le moment ce que nous avons dans le jardin. Les jonquilles fleuries il y a quelques temps sont toujours là, par contre les autres bulbes ne sont pas encore sortis de terre.
Et toi, si tu as la chance d’avoir un jardin, comment est – il ?
Belle journée à toi et à bientôt d’autres nouvelles, c’est vrai que le printemps approche, j’entends les mésanges siffler à qui mieux mieux. Vont-elles comme l’année dernière, faire leur nid dans leur nichoir habituel ?
Quelle surprise ! Nous sommes en janvier et que vois-je ?
Je me disais aussi qu’il y avait comme un parfum de printemps dans le jardin, je craignais de prendre mes rêves pour de la réalité, mais non ! Même Monsieur Chéri n’y croyait pas, il faisait moins le malin ensuite ! 😂.
Comme une bonne surprise n’arrive jamais seule, la première violette pointe aussi le bout de son nez.
Comme nous sommes samedi, que vais-je pouvoir partager avec toi comme musique pour célébrer comme il se doit cette surprise de la nature ? Vivaldi et le printemps évidemment! 😉
Passe un bon samedi et regarde dans ton jardin, peut-être que toi aussi tu as une belle surprise !😉