Le plaisir d’Héloïse était lorsqu’on lui racontait une histoire, c’était de tout changer et d’inventer autre chose.
Elle connaissait par cœur celle du Petit Chaperon rouge, mais Héloïse avait beaucoup d’imagination. Voici ce qu’elle lu à Stefano.
Il était une fois une petite fille qui aimait bien s’habiller en rouge. Sa maman lui avait cousu un manteau et un bonnet de cette couleur. Comme elle avait fait de la confiture, elle lui proposa d’en porter à sa grand-mère.
— Tu ne parleras pas à des inconnus, dit maman. Et passe à la boulangerie prendre une baguette, ça fera plaisir à Mamie.
Le petit chaperon rouge fit ce que sa maman lui dit. Mais, le pain frais lui faisait tellement envie que pendant le chemin, elle en grignota le crouton, puis un autre bout. Elle pensa qu’avec de la confiture ce serait encore meilleur, elle s’assit sur le bord du trottoir et ouvrit le pot. C’est alors que des petits oiseaux se groupèrent autour d’elle pour manger les miettes.
— Bon appétit petite fille, dit un monsieur qui s’arrêta devant elle.
Elle ne répondit pas parce que sa maman lui avait défendu de parler à des inconnus.
— Tu veux bien me faire goûter ta confiture ? C’est quel parfum ?
Le petit chaperon rouge tendit le bout de pain qu’elle allait mettre à la bouche. Stupéfaite, elle regarda l’homme se transformer en loup.
— Ah ben ça alors ! qu’est-ce qu’elle était bonne ta confiture, mais que vais-je devenir en loup moi !
— Tu es gentil ou méchant ? demanda-t-elle.
— Je n’en sais rien. Normalement, je suis gentil, mais là, mystère !
— Viens avec moi dans le bois, je vais te montrer la maison de ma grand-mère, tu verras bien si tu as envie de la manger ou pas.
— Je crois avoir lu cette histoire et ça finit mal, je ne veux pas perdre ma peau.
— C’est mon histoire, tu ne peux pas connaitre la fin, c’est moi qui décide.
— Tu sais, les animaux comme moi, les hommes ne les aiment pas trop. Et ta grand-mère va avoir peur de moi.
Le petit chaperon rouge enleva le foulard de la même couleur qu’elle avait autour du cou et entoura celui du loup.
— Avec ça, tu es comme un chien apprivoisé. Viens avec moi.
C’est alors qu’un garçon s’approcha d’eux.
— Tu n’aurais pas vu mon grand-père ? Il devait m’attendre ici pendant que j’achetais du pain. C’est la première fois que je fais les courses tout seul.
Le petit chaperon rouge se gratta la tête. Elle ne savait pas trop comment elle allait se sortir de ce guêpier.
— C’est moi ton grand-père, murmura le loup.
Le gamin se mit à pleurer et ses larmes faisaient de grosses billes qui coulaient sur la patte de l’animal. Il redevint alors normal.
Le petit chaperon rouge se leva puis essuya les miettes qui collaient à ses lèvres et elle se rendit compte qu’elle avait mangé tout le pain et la confiture.
Stefano éclata de rire :
— Sacrée gourmande, ça ne m’étonne pas de toi. Mais ça n’a plus rien à voir avec l’histoire.
— C’est grave ? Moi, j’aime pas trop quand les loups sont méchants et dévorent les mamies, et puis ils ont dit à la télé qu’il fallait tout changer les mots dans les livres. Alors voilà, c’est fait !
Je retrouve avec plaisir mes petits personnages et je te partage le bavardage de Stefano avec son papa.
Stefano aidait son papa à installer un récupérateur d’eau. Ils étaient seuls, les filles étaient parties faire du shopping comme disait Charlie. Celle-ci avait décidé de rhabiller sa fille, Héloïse ravie ne s’était pas fait prier. Charlie aurait bien voulu entrainer avec elles Stefano, car ce n’est pas Joe qui allait s’en charger, mais le gamin avait préféré rester bricoler avec son père.
— On ira tous les deux, hein papa, je préfère quand on est entre hommes pour m’habiller.
Joe qui tenait en équilibre sur son échelle, un tournevis dans la bouche, grommela un vague oui.
— Hein t’es d’accord ? Un jean et un sweat ça me suffit. Avec Charlie, il faut toujours trouver une chemise assortie, puis un tee-shirt et un autre pantalon, et j’en ai marre d’essayer.
Joe descendit et regarda son gamin.
— Il y a un problème avec Charlie ?
C’était bien la première fois que Stefano parlait ainsi de la jeune femme.
— Mais non !
Il connaissait bien son fils qui commençait à se dandiner d’un pied sur l’autre, les mains dans le dos.
— Tu es sûr ? Tu peux m’en parler, je sais garder un secret.
— Ouais mais t’es amoureux et quand on est amoureux on est neuneu.
Joe éclata de rire.
— Tu as l’air de bien t’y connaitre ma foi ! Alors comme ça, je suis neuneu et tu entends quoi par-là ?
Il ne répondit pas puis il fixa son père dans les yeux.
— Dis, tu vas te marier avec Charlie ? Je te préviens, je ne veux pas porter de costume ni de cravate.
Stupéfait, Joe s’assit à même le sol et invita le petit garçon à venir le rejoindre. Il passa un bras autour de ses épaules et le serra contre lui.
— Raconte-moi ce qui te tracasse et je te rassure tout de suite, il n’est pas question de mariage pour le moment. Charlie et moi n’avons jamais abordé le sujet.
— Oui mais tu sais bien qu’avec elle, d’un coup de baguette magique, elle nous retourne comme une crêpe.
— Pas contre notre volonté, jamais, tu le sais bien.
— C’est bien ce que je dis, tu vois rien, t’es amoureux.
— Tu trouves que j’ai changé ? Je ne suis plus le même avec toi ? Pas assez présent ? Tu penses que je la laisse trop s’occuper de toi ? Je n’en ai pourtant pas l’impression et Charlie ne se permet jamais de te faire de réflexions.
Stefano soupira. Joe se recula pour le regarder.
— De quoi as-tu peur ? L’histoire du costume n’est qu’un prétexte. Je n’oublierai jamais ta maman, je te l’ai déjà dit, et Charlie ne la remplacera pas. Alors de quoi as-tu peur ? Que je t’aime moins ?
Au soupir du petit garçon, il comprit qu’il avait touché un point sensible.
— Tu sais trésor, un cœur c’est grand comme ça, reprit Joe en étirant les bras, et le mien, tu as vu comme il peut être énorme. Alors, j’aime Charlie oui mais d’un amour différent de celui dont j’ai aimé ta maman, puis toi, je t’aime fort autrement, et puis j’aime aussi encore différemment Héloïse. Il y a de la place pour tout le monde dans mon cœur, mais tu sais… toi, tu auras toujours la première place.
Stefano se jeta dans les bras de son père.
— Tu promets ?
— Croix de bois croix de fer, si je mens je vais en enfer.
Stefano ajouta tout bas
— Pour le reste aussi tu promets ? Pas de costume hein, si jamais tu changeais d’avis pour le mariage.
Joe éclata de rire et embrassa tendrement son fils
— Alors, on la continue cette installation de récupérateur d’eau ?
Mercredi, jour des enfants, c’est avec plaisir que je retrouve mes petits personnages Héloïse et Stefano.
Héloïse aimerait bien faire du vélo. Stefano voulait lui prêter le sien.
— Non, j’en veux pas, c’est un de garçon.
Stefano haussa les épaules, il ne voyait pas la différence.
– Il est bleu.
— Ne me dis pas que tu en veux un rose ?
Joe qui avait entendu la conversation intervint :
— Il y a longtemps que c’est fini cette histoire, du rose pour les filles et du bleu pour les garçons.
— C’est pas vrai. Mes copines, elles ont des vélos roses.
Papa Joe fronça les sourcils et Charlie qui passait par là éclata de rire.
— Héloïse, je t’ai bien vu jouer au foot pas plus tard qu’hier. C’est pourtant un jeu de garçons non ?
La petite fille ouvrit de grands yeux et brava sa mère.
— C’est pas pareil, il y a des équipes de filles dans le football.
— Et ? insista Papa Joe.
— Ben… je veux un vélo rose voilà.
Joe et Charlie rirent de concert. Stefano y ajouta son grain de sel.
— Dis plutôt que tu préfères avoir un vélo neuf à toi que d’avoir le mien trop petit pour moi.
Héloïse se dandina d’un pied sur l’autre. Elle était démasquée. Charlie lui proposa :
— Nous ne savions pas que tu avais envie de faire du vélo, tu n’en avais jamais parlé, ce qu’on peut faire c’est que tu essaies sur celui de Stefano et si ça te plait et que tu débrouilles, promis, tu pourrais choisir celui dont tu rêves.
— Le vélo de mon fils est en très bon état, ajouta Joe qui ne trouvait pas utile d’en acheter un nouveau qui dans un an serait devenu trop petit. Il préférait attendre, mais il se tut.
Héloïse accepta du bout des lèvres. Joe vérifia la selle et l’ajusta à la taille de la fillette. Elle n’était jamais montée sur une bicyclette aussi papa Joe remarqua :
— Je crois me rappeler où sont rangées les petites roues, ça serait plus facile pour commencer.
Héloïse n’était pas d’accord, elle voulait être une grande tout de suite. Pour montrer qu’elle savait faire et surtout qu’elle pourrait avoir rapidement un vélo bien à elle, elle grimpa sur l’engin. Charlie tenta de lui tenir la selle et d’avancer avec elle, de peur qu’elle tombât n’ayant peut-être pas encore l’équilibre, mais Héloïse donna un gros coup de pédale et la voilà partie.
Surpris, Stefano qui avait failli être renversé se recula en criant alors que Papa Joe et Charlie, ébahis, contemplèrent Héloïse, très fière d’elle qui s’échappait par le portail.
Surpris, Stefano qui avait failli être renversé se recula en criant alors que Papa Joe et Charlie, ébahis, contemplèrent Héloïse, très fière d’elle qui s’échappait par le portail.
Affolée, Charlie se mit à courir derrière elle. Il ne passait pas souvent des voitures sur ce chemin, mais il suffisait que Mathurin rentrât avec son tracteur et c’était l’accident, mais Héloïse revint toute guillerette. Elle posa pied à terre et afiirma à Stefano.
— Je ne l’ai même pas abimé, il roule super vite. Merci.
Elle se tourna vers Papa Joe et sa maman.
— Alors, on y va quand choisir mon vélo ?
Charlie fronça les sourcils, sa fille la regardait d’un air frondeur qui ne lui plut pas.
— On a le temps et tu serais gentille de nous parler sur un autre ton s’il te plait. Ce vélo, comme tu l’as dit toi-même, fonctionne très bien. Il peut faire l’affaire pour quelques jours, histoire de voir comment tu te comportes avec lui. D’ailleurs, ce serait bien que dès que serons tous disponibles, nous partions faire une promenade ensemble, ce serait l’occasion de t’inculquer quelques règles du Code de la route. Tu n’as pas été très prudente de sortit ainsi sans regarder.
Héloïse baissa la tête. Elle n’avouera pas qu’elle n’avait jamais fait de vélo de sa vie.
— Je te parle, Héloïse.
Papa Joe voudrait intervenir, ce n’était pas non plus une catastrophe, mais le ton qu’avait employé Charlie le stoppa dans son élan. C’était une histoire entre ses deux femmes et il sentait qu’il ne devait pas s’en mêler. Le regard de Charlie quand elle fixait sa gamine, il l’avait déjà vu, il le mettait toujours mal à l’aise comme si elle détenait un pouvoir particulier.
— Pardon maman.
Stefano se gratta la tête, il avait la même mimique que son père. Décidément, c’était à n’y rien comprendre avec les filles. Il était pourtant certain qu’Héloïse n’avait jamais fait de vélo.
Il en fut encore plus convaincu quand celle-ci passa devant lui et lui fit un clin d’œil.
Journée des enfants, je te laisse avec mes petits héros Héloïse et Stefano. Parfois au détour d’une phrase, la vérité sort de la bouche des enfants 😉😊.
C’était le grand jour, Papa Joe construisait la cabane de Stefano et Héloïse.
Les gamins s’étaient levés de bonne heure, pas de grasse matinée alors que c’était mercredi. Le petit déjeuner avait été avalé à une vitesse grand V. Charlie n’eut même pas de réflexions à faire, les mains étaient lavées, les bouches essuyées, les bols portés sur le lave-vaisselle et la table débarrassée. Joe fit un clin d’œil amusé à sa moitié d’un air de dire que si c’était tous les jours comme ça, ce serait merveilleux.
— Nous sommes prêts.
Héloïse en salopette, casquette sur la tête l’attendait de pied ferme avec un papier à la main. Elle lui tendit et du haut de ses six ans, elle interrogea Joe sérieusement :
— Tu vas suivre mon plan hein ? Je t’ai tout écrit là.
Elle indiqua sur sa feuille les différents dessins. Joe saisit ce qui ressemblait à un plan. Effectivement, une cabane était bien représentée. Il fronça les sourcils.
— Il n’était pas question qu’elle soit installée en haut d’un arbre.
Charlie s’approcha et posa son menton sur l’épaule du grand gaillard. Elle bouscula son chapeau pour mieux voir. Joe avait tout l’air d’un cow-boy même le matin de bonne heure.
Elle murmura :
— Ce serait dangereux non ?
Héloïse montra l’escalier.
— Ah parce qu’en plus, il faut faire des marches ? demanda Joe.
— Comment veux-tu qu’on y monte sinon ?
Les yeux grands ouverts de la gamine le fixaient. Il se sentit idiot d’avoir posé la question.
Stefano regarda son père en haussant les épaules d’un air de dire qu’il n’y était pour rien.
Charlie interrogea la fillette :
— Sur quel arbre avez-vous imaginé cette cabane ?
Les enfants se tournèrent l’un vers l’autre. Ils avaient de ces questions les adultes. N’empêche qu’ils n’y avaient pas réfléchi.
— Ok, j’apporte tout le matériel et on voit ensemble ce qu’on peut faire, proposa Joe qui n’avait quand même pas que ça à faire.
Charlie leur emboita le pas. Elle devait y mettre son grain de sel. C’était elle qui s’était occupée de l’achat du bois malgré les dires de son homme qui ne cessait de répéter qu’elle ne trouverait pas ce qu’il fallait. Pourtant, il la laissa faire. Charlie était la reine du bricolage, il avait déjà remarqué qu’elle avait des doigts de fée et que tout ce qu’elle touchait s’arrangeait sur l’heure.
Les enfants aidèrent Joe à porter les planches sur la remorque du tracteur. Il y déposa son énorme boîte à outils. Héloïse adorait la regarder. Elle lui faisait penser au grand sac de Mary Poppins en moins joli. Joe en sortait tout un tas d’objets qui servait tous à quelque chose. Quand il fouillait à l’intérieur, ça faisait un drôle de bruit et il n’en fallait pas plus pour que la petite fille s’imagine une histoire. Elle se demanda si Dame Tournevis et Seigneur Marteau étaient réveillés.
Ils grimpèrent à côté du siège, Charlie marchait à côté d’eux, accompagnée du chien Texas qui gambadait autour d’elle.
Héloïse désigna le platane qui trônait au milieu du pré peu éloigné de la maison.
— Là, papa Joe, la cabane sera bien.
Il fronça les sourcils. Il n’avait pas pensé à cet arbre, il le regarda mieux en s’approchant. Il n’avait jamais remarqué ses branches qui s’élançaient vers le ciel de cette façon.
— Tu vois, tu fais une échelle et hop !
Il grommela :
— Y a qu’à évidemment. Avec ton crayon, c’est toujours facile.
Mais, il arrêta son tracteur et descendit en sifflotant. Héloïse et Stefano sautèrent de l’engin très excités.
Heureusement que Charlie était avec eux, le travail avançait vite et la cabane prenait forme. Joe ne comprenait pas tout et surtout pas comment les enfants avaient de telles facilités pour emboiter les planches les unes aux autres. Charlie lui dit que le vendeur lui avait vanté ce matériau et qu’il était fait exprès pour le montage rapide de ce genre de construction.
Depuis que Charlie était entrée dans sa vie, Joe s’interrogeait tous les jours sur les dons qu’elle développait. Certes, elle était douée mais quand même ! Cartésien comme il l’était, des choses incompréhensibles pour lui le titillaient souvent, mais devant le sourire angélique de Charlie et son regard limpide, il baissait les armes et abandonnait la partie qu’il savait perdue d’avance.
La cabane était terminée… dans l’arbre. Joe n’en revenait pas. Charlie avait insisté pour la monter et la consolider au milieu du platane qui semblait s’écarter au fur et à mesure que l’habitation des enfants s’installait. Ne restait que l’échelle de corde à accrocher.
— Ah et il ne faudra pas oublier les poubelles pour le tri, dit Héloïse d’une voix ferme. Le Maître à l’école nous a bien expliqué.
— Ben voyons, et je vais les trouver où ? grogna Joe.
— Ne fais pas ton hérisson, répondit calmement Charlie. Regarde, j’avais prévu.
Elle montra les boites avec des couvercles de différentes couleurs. Elle désigna, la jaune pour le plastique, la verte pour les ordures, la bleue pour le carton, et le composteur pour les épluchures.
— Mais ?
Joe souleva son chapeau pour se gratter la tête et demanda :
— Parce que tu crois que les enfants vont manger ici et avoir besoin de toutes ces poubelles.
— C’est pour faire comme une vraie maison, lui répondit avec aplomb Héloïse.
— CQFD, ajouta Stefano.
— Merci Papa Joe.
Héloïse planta deux grosses bises sonores sur ses joues puis elle tapa des mains.
Elle regarda Joe accrocher l’échelle de corde, puis elle le vit retourner à son tracteur. Curieuse, elle le suivit.
— Oh, une balançoire !
Elle ne put réprimer sa joie et se mit à tourner comme une toupie, les bras écartés, pendant que Joe installait à une autre branche la balançoire. Il vérifia la solidité et invita les enfants à l’essayer. Stefano s’y assit le premier et s’élança. Héloïse en admiration le regardait, ébahie.
— Tu me pousseras au début, je ne sais pas trop faire encore.
Joe entoura les épaules de Charlie et tous deux contemplèrent les gamins dont les joues rouges et les yeux brillants exprimaient leur bonheur.
C’est alors qu’ils entendirent le camion poubelle s’arrêter devant la maison. Héloïse le regarda et dit :
— Bientôt, ils ne vont plus avoir de travail, on leur fait tout le boulot.
Et Joe ajouta in petto et en plus on paie plus cher ! Charlie lui fila un coup de coude pour le faire taire. Il sourit mais il n’en pensait pas moins.
J’ai découvert ce tag sur le blog de Isabelle-Marie d’Angèle ( lire l’article ici ). Le principe est simple. Il s’agit de répondre à des questions en tant qu’adulte, et d’y répondre telle qu’on l’aurait fait en tant qu’enfant.
Es-tu une vraie princesse ?
Non. Est-ce que j’aimerais en devenir une ? La réponse est « sûrement pas ». J’aime mener ma vie comme je l’entends, m’habiller comme je veux, sans avoir à répondre aux attentes de tout un pays.
Es-tu une casse-cou ?
Je suis une personne qui aime mener une vie paisible. Je réfléchis toujours avant de prendre une décision. Ma devise est de ne pas risquer sa vie de manière stupide.
Aimes-tu les jeux de ballons ?
J’ai beau réfléchir, je n’en vois pas un seul qui me plaise réellement. Il m’arrive de regarder des matchs de football, mais uniquement pendant les grandes compétitions comme la CAN et…
Après Disney et les princesses puis les animaux, place aux méchants.
La première pour moi, c’est l’horrible Maléfique 🥴 dans la Belle au bois dormant.
Vient ensuite la méchante reine dans Blanche-Neige, mon dieu qu’elle est moche ! J’avoue, Disney ne l’a pas ratée 😂. Elle était pourtant la plus belle dans son miroir 😁
Dans Cendrillon, place à la Belle-mère et ses deux filles, Javotte et Anastasie.
Dans Bernard et Bianca, c’est Médusa et ses crocodiles qui font peur à Jenny. Bernard et Bianca sont aussi morts de trouille dans le Bayou du Diable.
Te souviens-tu de Cruella d’Enfer dans les 101 Dalmatiens ?
Avec la Petite Sirène, c’est Ursula, l’immonde pieuvre qui prend le rôle de la méchante. Elle réussira à réduire à néant le roi Triton … pas pour longtemps…
Place au prince Ali … enfin à Jafar dans Aladdin.
Bonjour Gaston dans la Belle et la bête, pour ceux qui auraient un doute, ce n’est pas la Bête le méchant 😂
Dans Raiponce, c’est Mère Gothel la méchante, celle qui ne veut pas qu’elle coupe ses cheveux pour garder sa beauté et sa jeunesse.
C’est le Docteur Facilier qui prend la place du méchant dans la Princesse et la grenouille
Edgard dans les Aristochats souhaite qu’ils disparaissent pour s’approprier la fortune de Madame de Bonnefamille.
Comment ne pas parler du Capitaine Crochet dans Peter Pan.
Pour terminer même si je n’ai pas parlé de tout le monde 😉, voici Pat Hibulaire, le méchant qui se trouve souvent avec Mickey.
Je t’emmène rencontrer Cendrillon, les souris,la marraine et le prince charmant évidemment 😉💖.
Attention au château de la Belle au bois dormant et à la fée maléfique qui pourrait t’endormir pour quelques années. Heureusement que Dame Flora, Dame Pimprenelle et Dame Flora veillent.
Au château de la Belle et la Bête, c’est une autre histoire … Allons voir si la rose n’a pas perdu ses pétales.
Dans le monde des Aristochats, il s’en passe des choses avec Duchesse, O’Malley, Berlioz, Toulouse et Marie. Sans compter que le méchant Edgard monte un plan machiavélique. Heureusement que Napoléon et Lafayette veillent.
Nous retournerons dans mon univers Disney, j’ai encore tellement de choses à partager avec toi. J’espère que tu as passé un bon moment j’ai été ravie de faire ce voyage avec toi.
Je continue de partager avec toi les mots de nos enfants qui ont une sacrée imagination 🙂.
Dès le matin, rien que le café qui fume leur fait imaginer qu’un fantôme en sort 😏, avoue que tu n’y avais pas pensé, moi non plus 😉.
C’est vrai qu’une maman, quand on l’a bien choisie c’est magique 💖. Des grincheux vont dire qu’on ne la choisit pas et que s’ils avaient pu choisir… Bref, c’est le jour des enfants ! Moi, elle était bien ma maman 💖.
Un jour, ils se rendent compte que maman n’est pas ton prénom 😏et ils sont surpris ! C’est vrai qu’ils nous appellent toujours maman.
Ils ont tout compris !
Ici, c’est quand même une question existentielle !