Histoire de mains

Bonjour toi 😉

Je ne savais pas ce que j’allais écrire aujourd’hui. Puis, m’est venue l’idée de parler des mains en y glissant plusieurs expressions s’y rapportant. Imagine un peu qu’un de tes pouces soit en grève ? 😁.

7 h du mat ! L’heure de s’éveiller et de s’étirer.

Terminée la nuit ! les deux mains blotties sous l’oreiller, bien au chaud, commencent à se tortiller pour se mettre au travail.

C’est qu’il y en a à faire le matin ! Appuyer sur le réveil pour que la sonnette s’éteigne, et déjà ce n’est pas gagné parce qu’il faut y aller à tâtons. C’est Index, Majeur et Annulaire qui s’y collent, main droite évidemment, main gauche c’est la flémarde. Elle est là pour aider, mais quelle pataude ! Sa jumelle se moque souvent d’elle en lui répétant qu’elle devrait s’entrainer, elle aime assez lui passer la main dans le dos en la flattant !

Ouf, silence ! il est temps de se lever. Ils applaudirent des deux mains pour se mettre en route en même temps, tous ? Mais non, il en manque un ! Pouce droit refuse de bouger.

Horrifiées, les mains se regardent. Ils se tournent vers Pouce gauche qui se recroqueville sur lui-même. Pris la main dans le sac, il doit s’expliquer.

— Je n’sais rien, promis !

— Tu parles, vous êtes toujours cul et chemise, vous faites la même chose, ne nous raconte pas d’histoire, le taxent les deux majeurs de concert.

— Ben justement, se relève un peu Pouce gauche, il est fatigué de devoir travailler plus que moi. Il n’y est pas allé de main morte hier !

— Ah, ça, je t’avais prévenu, ricane Auriculaire droit, tu devais t’entrainer pour le remplacer. Regarde, mon jumeau sait parfaitement se gratter l’oreille autant que moi, en un tour de main il a tout compris.

— Et moi, ajoute Annulaire droit, je porte aussi des bagues.

— Personne ne vous a forcé la main, les stoppent les Majeurs qui prennent très au sérieux leurs rôles de plus grands et n’ont pas toujours le cœur sur la main, quelles sont ses revendications ?

— Il en a assez d’être souvent levé sur le bord de la route, il en a attrapé des crevasses à force d’être en plein vent, surtout que ça ne servait pas à grand-chose.

— Quelle idée saugrenue de se dresser ainsi pour faire arrêter les voitures, répondirent les majeurs.

— Oh, ça va, vous n’êtes pas mal non plus quand vous êtes en colère et que vous vous relevez en nous priant bien de rester pliés pour qu’on ne voit que vous, rétorqua Pouce gauche.

Les majeurs baissèrent la tête, pas fiers du tout, rien d’honorifique dans ça !

— Et puis, continua Pouce gauche, il en avait ras la casquette de commencer à compter. Un… c’est toujours lui qui s’y colle, à croire que je suis là pour du poivre et du sel.

Personne ne répondit. Ils se voyaient mal à sa place, surtout les deux auriculaires qui souffraient d’être les plus petits, ils devaient prendre leur courage à deux mains pour aider les plus grands.

— Nous, dirent en chœur les Index, on montre du doigt, ce n’est pas mieux.

— Moi, j’ai une tendinite. Quelle idée de tenir longtemps les manettes. Ras-le-bol de tourner dans tous les sens, personne ne me demande s’il m’arrive d’avoir mal à la tête ? Il n’a pas la main légère croyez-moi ! Je pense aussi qu’il a mal à force d’être rongé. Il s’est mis en grève. Regardez-le, il est juste replié sur lui-même en attendant d’aller mieux.

— En grève ? crièrent-ils tous en même temps.

Ils se voyaient déjà enserrant les panneaux de revendications, dans le froid, les bousculades, les chants. Pas question d’avoir les mains dans les poches ! La main sur le cœur qu’ils détestent les grèves. Les gants, ça existe pourtant ! qui doit s’enduire de crème après ?

— Et comment faire pour tenir le stylo ? se lamentèrent Index et Majeur, on ne peut pas faire ça sans lui.

Ils regardèrent la main gauche.

— On ne promet rien, on n’est pas entrainé, on pourrait même dire qu’on a les mains pleines de pouces sans vouloir faire de mauvais esprit.

— J’en aurais mis ma main au feu que vous vous débineriez.

C’est alors que Pouce droit leva la tête.

— Je vais faire des pieds et mains pour vous aider, allez au boulot, il est temps d’aller se laver, s’habiller, préparer le petit déjeuner… en fait, vous m’avez bien forcé la main !

De joie, ils se frottèrent les mains.

© Isabelle-Marie d’Angèle

À très vite…

Mots d’enfants

Bonjour toi 😉

Dis maman, c’est vrai qu’un jour tu vas te transformer en mamie ?

Dis maman, quand tu étais petite, c’était qui ma maman ?

Maman, j’en crois pas mes lunettes !

Dis maman, est-ce que les écureuils mangent des pommes-noisettes ?
Ma grand-mère est mamiefique
Il fait trop chaud, tu peux mettre le froiffage ?

Maman, c’est le plus beau jour de mes rêves

Bon mercredi 💖

À très vite…

Bavardages de Millie et MaLou

Bonjour toi 😉

— Tu sais MaLou, au collège, on me dit que je suis une intello.

MaLou regarde Millie qui fronce les sourcils.

— Ah bon ? Pourquoi ?

— Parce que j’ai des lunettes.

Allons bon, encore ce cliché ? Il a la vie dure celui-là !

— Et que tu travailles bien peut-être ? ajoute MaLou malicieusement.

— Ouais !

Depuis quelque temps, Millie se ronge les ongles et sa maman a trouvé le vernis amer qui l’en empêche. Seulement, quand Millie mange des frites avec les doigts, ce n’est franchement pas bon 😁. Du coup, elle les pique avec sa fourchette. Évidemment, les réactions ont fusé.

— Et puis, il parait que je suis la fille du maire.

MaLou éclate de rire.

— D’où ça sort ça ?

Millie explique :

— Comme je prends ma fourchette pour manger les frites, c’est parce que je suis riche et donc la fille du maire.

MaLou est scotchée sur son fauteuil. Mais quelle idiotie encore ! Et Millie en rajoute une couche.

— C’est pour ça que j’ai de bonnes notes d’ailleurs, c’est parce que je suis bourgeoise, enfin riche quoi ! C’est comme ça qu’ils disent.

Malou n’en revient pas.

— Si je comprends bien les gamins qui ont de mauvaises notes, c’est parce qu’ils ne sont pas riches ?

— Ben oui !

Mais dans quel monde vit-on ?

— Et puis tu sais, reprend Millie, je suis invitée à l’anniversaire d’une copine, et le cadeau qu’elle m’a demandé, il coûte cher, entre 50 et 60 euros, tu te rends compte ? Maman n’a pas voulu l’acheter, elle dit que vraiment ma copine elle croit que je suis riche et que je peux faire des cadeaux comme ça.

MaLou ne sait pas quoi répondre, tellement elle est surprise. Qu’est-ce que c’est que ces clichés ? Parce qu’on a de bonnes notes, c’est qu’on est riche, et si on porte des lunettes, on est intello. Ma foi, nous sommes de sacrés intellos dans le monde 😂👓🕶, c’est peut-être pour ça qu’il y a de plus en plus de gens qui portent des lunettes 👓😎. Pour faire bien ?

— C’était pareil de ton temps MaLou ?

Le de ton temps la fait tiquer. Elle se souvient :

— C’était plutôt le temps des Boum, les anniversaires, je ne crois pas en avoir fait et je ne pense pas que c’était la mode.

— C’est quoi les Boum ?

MaLou éclate de rire parce que la tête de Millie est trop drôle avec ses sourcils froncés.

— C’était des petites fêtes pendant les vacances. On se retrouvait entre amis, on mettait de la musique et on dansait, mais j’étais plus âgée que toi, je devais bien avoir quinze-seize ans. Souvent, on apportait des gâteaux et des boissons chez la personne qui invitait. C’était des bons moments.

PaLou qui a entendu la conversation de loin ne peut s’empêcher d’ajouter :

— Tu sais Millie, à tes copines qui te traitent d’intello, tu peux toujours leur répondre que tu avais le choix entre être intello ou imbécile, tu as choisi intello.

(En écrivant ces mots, j’ai édulcoré les paroles de PaLou qui étaient beaucoup plus virulentes 😂).

À très vite…

Héloïse et Stefano

Bonjour toi 😉

Je te rappelle que les épisodes précédents se trouvent ici .

Héloïse n’en revenait pas, Stefano refusait d’embrasser la grenouille.

— Pourtant, ce n’est pas difficile, tu avances ta bouche comme ça et paf, c’est fini.

Héloïse mimait ça très bien et le gamin ne put s’empêcher de rire.

— Tu vois, c’est rigolo.

— Ce n’est pas toi qui vas avoir le truc tout froid et gluant sur les lèvres. T’as qu’à le faire toi !

— J’peux pas, j’suis une fille !

Héloïse tapait du pied.

— Tu ne comprends rien.

— Que se passe-t-il ici ?

Aucun des deux n’avait entendu Jo arriver.

— Elle veut que j’embrasse la grenouille.

Stefano soufflait comme un bœuf

— Je ne veux pas, c’est dégoutant.

— Oui, mais s’il ne le fait pas, elle ne redeviendra jamais sorcière des rivières.

Joe se gratta la tête.

**********

Dans l’autre monde, Straurius était furieux. Il ne souhaitait pas s’en prendre à Isaulya qu’il savait très attachée à sa sœur.

— Je vais encore devoir y aller. Ce monde ne me plait pas. Il n’y arrive que des misères, pas ici.

Isaulya soupira. Elle ne put s’empêcher de penser que Straurius aimerait retrouver Shearah. Elle avait pris soin de fermer son esprit afin que le sorcier ne comprenne pas sa peine et sa peur de le perdre. La jalousie n’avait pas de place dans leur monde, d’autant plus qu’elle connaissait suffisamment Straurius, jamais, il ne trahirait sa parole. Mais justement, sa sœur avait trahi la sienne et ça, elle savait qu’il aurait du mal à lui pardonner.

— Inutile de te déplacer, je suis là.

Shearah lui faisait face dans toute sa beauté. La grande prêtresse lui tendit les bras. Elles s’embrassèrent. Straurius ne fit pas un geste.

Elle s’inclina devant lui comme elle devait le faire et relevant le menton, elle le toisa :

— C’est tout ce que tu as trouvé pour me faire revenir ici ? Nous avions pourtant passé un pacte et je pensais que tu le respecterais. Tu as trahi ma confiance Straurius. Je ne comprends pas comment tu as pu te rabaisser à une telle chose, c’est digne de notre monde d’en bas pas du tien.

Il se redressa, piqué au vif, d’autant plus qu’il ne voyait pas de quoi elle parlait. Sa voix tonna :

— Comment oses-tu m’accuser ? Décidément, tu as oublié toutes les bonnes manières. Veux-tu t’expliquer ?

Elle ne lui avait jamais connu ce regard blessé. Se serait-elle trompée ?

Elle jeta un coup d’œil vers sa sœur qui semblait tout aussi surprise.

— Tu as bien envoyé Gertrude chez nous ?

Straurius haussa les sourcils et l’invita à continuer d’un geste.

— Tu n’es pas sans savoir qu’elle doit embrasser un humain pour retrouver sa véritable forme.

Elle sentit sa colère arriver avant qu’elle puisse terminer. Le vent se leva, les arbres se plièrent, elle entendit les cris des fées et des lutins qui occupés ne comprenaient pas d’où venait cette tempête. Isaulya tenta de calmer le sorcier, il l’arrêta d’un geste et sa voix tonna :

— Comment peux-tu imaginer une seconde que j’ai envoyé cette grenouille pour qu’elle te ravisse ton homme ? Comment as-tu pu concevoir que je monterai ce plan minable pour te ramener ici, parce que c’est ça que tu penses n’est-ce pas ?

Elle comprit son erreur à son regard. Elle l’avait blessé profondément, elle sentit sa peine.

— Je n’ai pas besoin de ce stratagème pour ça, l’aurais-tu oublié ? Si j’avais désiré que tu reviennes pour toujours, je n’ai qu’un geste à faire, ne le sais-tu pas ? Tu me déçois fortement Shearah. Tu n’es plus la sorcière que je connaissais, ton monde t’a changée et je n’aime pas du tout ce que tu es devenue.

Elle voulut l’interrompre, il ne lui en laissa pas le temps.

— Je vais régler cette affaire, et rapidement découvrir le coupable, crois-moi. Quant à toi, j’ai compris que tu avais trahi ta promesse. Ta fille sait qu’elle est une sorcière, elle devra donc revenir à chaque pleine lune pour suivre notre enseignement et si elle préfère rester ici, elle aura sa place. Elle est très forte, je veillerai à lui trouver le domaine qu’il lui convient. Quand elle aura 16 ans, elle choisira où elle veut vivre et tu n’auras rien à dire. Tu n’as rien respecté, Shearah, tant pis pour toi.

D’un revers de cape, il disparut.

**********

Gertrude se tenait aux pieds des enfants. Stefano la contemplait le cœur battant.

— Je ne suis pas si terrible, je te promets de ne pas tirer la langue, coassa la sorcière.

Dégouté, il s’essuya la bouche d’un revers de main. C’est alors que Straurius apparut.

Il attrapa aussitôt la grenouille et la souleva en l’air. Elle battit des pattes.

Il posa sa main sur la tête de Stefano, sourit à Héloïse qui le contemplait admirative, fixa un instant Joe avant de disparaitre, mais cela suffit pour que celui-ci intervienne et le retienne :

— Ne partez pas, ça peut peut-être s’arranger.

Straurius le regarda et le sonda. Cet homme était bon, dommage qu’il ne soit pas sorcier, il avait un cœur romanesque, il aurait pu accomplir de belles choses dans son monde.

Joe continua sur sa lancée, profitant du silence installé.

— Si cet… animal peut revenir un être humain, je veux bien l’embrasser. Je ne comprends pas bien vos histoires, mais je ne peux pas laisser cette… personne dans la peine.

Gertrude se sentit fondre de tendresse pour ce mortel qui n’avait rien demandé et se sacrifiait, enfin ce n’était pas un sacrifice parce que lorsqu’elle apparaitrait dans toute sa magnificence, il ne regretterait plus son choix. Elle suspendit son souffle, elle était toujours les pattes battant l’air, tenue par Straurius.

Héloïse tapa des mains et s’écria :

— Oh, papa Joe, tu es trop gentil.

Straurius hésita. Il regarda la grenouille, vit ses yeux globuleux le supplier. Il comprit que la punition avait assez duré, mais il restait un détail à régler.

© Isabelle-Marie d’Angèle (avril 2024).

À très vite…

Quand la pluie s’en mêle

Bonjour toi 😉

C’est un matin comme les autres où MaLou et PaLou vont sortir faire leur marche avant le petit déjeuner.

Millie est en vacances et malgré qu’il soit tôt, elle est réveillée et descend l’escalier alors que MaLou allait partir.

— Je peux venir avec vous ?

Elle a vu qu’Oxybulle était aussi prête, pourquoi pas elle ?

— OK, dit MaLou, va t’habiller et prend ton manteau, il ne fait pas chaud.

PaLou sort le premier, les filles le rejoindront.

Les voilà parties avec Oxybulle qui comme d’habitude tire sur sa laisse, trop heureuse de prendre l’air si tôt (il est 8 h, ce n’est pas non plus les aurores 😂).

— Hum, j’espère que nous n’allons pas nous mouiller, remarque MaLou qui sent comme une bouillasse fine qui tombe.

— Je n’ai pas de capuche, mais c’est pas grave.

Bavardages, rires et marche d’un bon pas. Millie se demande si PaLou a pris beaucoup d’avance.

— Ne t’inquiète pas, il passe par un endroit, nous par un autre, nous le rejoindrons.

Oxybulle avance aussi à une bonne allure et les filles de même. Pas grand monde sur la route, c’est les vacances, pas de bouchon. Elles croisent peu de monde et tournent à droite.

— C’est par là qu’il est passé PaLou ?

Millie semble inquiète alors qu’Oxybulle connait le chemin par cœur.

— Tu vois, montre MaLou, PaLou passe à gauche et nous à droite.

Oxybulle traverse la route et s’engage sur un chemin piétonnier. Il y a de l’herbe, elle va pouvoir faire ce qu’elle a à faire 😉, elle est très propre, elle choisit toujours un coin herbacé.

— Bientôt, nous allons retrouver PaLou

Et toc, impact ! le voilà qui débouche. Nous continuons notre tour alors que lui, commence son 3e, (pas de commentaires, il est parti plus tôt et a de plus grandes jambes 😁).

Un Jack Russel nous suit avec sa maitresse qui n’a pas l’air d’apprécier qu’il aboie en croisant Oxybulle qui évidemment n’est pas en reste. Nous allons réveiller tout le lotissement qui semble endormi.

— T’as vu MaLou, elle frappe son chien.

Millie est scandalisée.

— En plus, je suis sûre que c’est pour ça qu’il crie, elle lui a fait mal.

— T’es sûre, demande MaLou.

— Regarde, elle a un bâton dans sa main.

PaLou les rejoint et leur dit de se dépêcher, le ciel est menaçant. Il ne croit pas si bien dire. Ça commence par une petite pluie fine qui se transforme rapidement en déluge. Il reste 2 kms à faire. Les cheveux de Millie sont trempés en un rien de temps et le blouson de Malou n’est pas mieux. Quant à Oxybulle, elle les regarde d’un air dépité, jamais elle ne reste sous la pluie. PaLou propose à Malou et Millie de se mettre à l’abri sous un arbre (petit et pas encore très feuillu 😂) et part en courant chercher la voiture. Pourvu qu’il ne se casse pas la figure, pense MaLou.

Ah, elles ont bonne mine, MaLou et Millie sous leur arbre. Celui-ci est situé juste devant la maison où le copain d’Oxybulle qu’elle voit tous les matins, lui fait coucou. Il s’approche du grillage et les regarde. Il ne comprend pas ce qu’elles font là. Lui, sous sa haie, il est à l’abri, il leur proposerait bien de venir avec lui mais comment le dire ? 😉 et puis le portail est fermé et il n’a pas la clé 😁.

La pluie redouble de violence, le vent s’en mêle, ce ne serait pas drôle sinon. MaLou prend une photo d’elles deux, ce sera un beau souvenir.

Finalement, c’est MiniMaxi qui vient les chercher, mort de rire. Oxybulle qui a reconnu la voiture, tire sur sa laisse pour grimper la première.

Il ne reste plus qu’à se sécher les cheveux, démêler et brosser Oxybulle dont l’attitude correspond bien au chien battu, les yeux tristes, la mine basse, elle fait peine à voir 😂. Évidemment, c’est elle qui passe en premier sous la serviette 😁.

MaLou n’a jamais été aussi vite pour marcher, elle a oublié d’arrêter son application de sport sur son téléphone 😂.

© Isabelle-Marie d’Angèle (Avril 2024)

À très vite…

MaLou et Millie

Bonjour toi 😉

C’est le jour des enfants et ce n’est pas toujours rose, ne nous voilons pas la face 😣.

— Dis MaLou tu peux venir me chercher au collège, ça ne va pas trop !

Les parents de Millie sont au travail et ne peuvent se libérer. La vie scolaire a appelé, Millie ne s’est pas sentie bien en cours de sport. Il faisait chaud, elle voyait flou et des points noirs. Pas d’infirmière au collège, le professeur ne prend pas de risques, il appelle les parents.

C’est PaLou et MaLou qui vont récupérer la gamine. Elle était en cours de théâtre, elle avait mangé à la cantine. Elle rentre à la maison, mange une banane et s’endort illico.

MaLou pense que c’est juste une hypoglycémie. Faire du sport avant le repas de midi, peut-être que Millie avait juste faim. MaLou appelle sa fille et la rassure, Millie se repose.

Une petite sieste et Millie est en forme.

— Qu’est-ce qui s’est passé ma grande ? s’informe MaLou.

— On faisait rugby en plein soleil, j’ai eu chaud et je n’avais pas mes lunettes.

— Oui, enfin ce n’est pas le soleil de juillet quand même ! sourit MaLou.

Millie ne répond pas. MaLou reprend.

— Tu avais pris un petit déjeuner ce matin ?

— Comme d’habitude.

— Tout va bien au collège ?

MaLou sait que Millie a des ennuis avec une copine, qu’elle a rongé ses ongles et est stressée.

— Hum !

— Pas de stress ?

— Je n’ai même pas pensé à L.

MaLou comprend que si, Millie est stressée. L. est soi-disant la meilleure amie. MaLou se tait. Millie est en boucle.

— Elle raconte n’importe quoi, elle m’embête en cours et si je ne réponds pas, elle se lève, va voir le prof et se met à pleurer en racontant que je ne suis pas gentille avec elle et c’est moi que le prof vient disputer en me disant que je devrais faire attention, L. est une grande sensible. Tu parles !

MaLou n’intervient pas, Millie reprend :

— Tu sais, ce matin, quand elle a vu que le prof faisait attention à moi parce que je n’étais pas bien, comme elle avait eu une entorse, elle a fait semblant d’avoir mal, elle a crié AH AH AH et s’est même mordue pour prouver qu’elle avait fort mal. Moi, je sais que ce n’était pas vrai.

Et puis, elle m’a écrit une lettre en me disant qu’elle m’aimait fort même si en ce moment, on ne s’entendait pas trop. J’ai déchiré la lettre.

Et puis, E. n’a plus voulu être sa copine parce qu’elle l’ennuie, L. est allée se plaindre et c’est E. qui a été collée une heure. Moi, je ne dis rien parce que je ne veux pas être collée.

— Tu as raconté tout ça à papa maman ?

— Oui

— Qu’est-ce qu’ils disent ?

— Que je ne dois pas faire attention à elle, mais c’est pas facile. Les profs nous mettent tout le temps ensemble parce qu’il parait que nous sommes les meilleures amies, moi j’en ai marre d’être tout le temps avec elle. J’ai même fait un exposé avec elle et j’ai oublié de parler d’un truc, elle m’en a fait la réflexion alors que c’est moi qui avais fait tout le travail. En plus, elle m’appelle toujours l’intello, j’aime pas ça ! Je ne vais pas plus travailler pour qu’elle ne m’appelle pas comme ça quand même !

MaLou est ébahie par ce flot de paroles. Elle se souvient qu’elle et PaLou étaient intervenus auprès des profs quand il y avait eu un problème avec un de leurs enfants. Elle tente de dire à Millie que ses parents doivent peut-être le signaler, ça ne peut pas durer, mais Millie refuse, elle a peur des représailles.

— Écoute, on va aller se promener, prendre l’air, ça te fera du bien, propose MaLou.

Oui, mais pendant la promenade Millie ne cesse de parler de L. MaLou a de la peine et se fait du souci. Millie est une petite fille qui travaille bien, est équilibrée et a du plaisir à aller au collège, sauf que maintenant, elle a mal au ventre, le matin. MaLou connait bien ce mal, mais elle trouve dommage que ça arrive dès l’âge de 11 ans.

— Dis MaLou, ça t’arrivait aussi que tes copines n’étaient pas gentilles avec toi ?

MaLou se souvient, mais ne raconte pas, parce que finalement, elle se rend compte que ce n’était pas du tout pareil, c’était de la peccadille à côté de ce que vit Millie. Elle pense que les enfants d’aujourd’hui sont bien plus méchants. La faute à qui ? à quoi ?

— Et puis, j’ai coupé mon téléphone, comme ça, je ne vois plus les messages.

MaLou a un début de réponse, le téléphone portable n’existait pas avant… pourtant, Millie a un téléphone juste pour rassurer ses parents quand elle rentre du collège. Elle fait le chemin à pied et a souvent des après-midis libres à cause de professeurs absents. Elle n’a pas grand-chose sur ce portable, mais ça suffit pour recevoir des messages… qu’elle montre à MaLou quand elle est avec elle.

— Dis MaLou, je pourrai venir à Pâques ?

MaLou sourit.

À très vite…

Héloïse et Stefano

Bonjour toi 😉

Les épisodes précédents sont ici

— Non mais j’te jure, tu ne pouvais pas faire attention !

Arthus perché sur le rebord de la fenêtre fixait Gertrude.

— C’est qu’elle est très forte la petite sorcière, grommela de sa voix rocailleuse la grenouille. Et puis, je ne suis plus toute jeune et je n’avais pas mes lunettes, je ne l’ai pas aperçue tout de suite. Elle m’a surprise.

Le chat se fendait la poire en deux.

— Des lunettes ? Tu m’en diras tant ! tu es une sorcière toi aussi, tu es donc immortelle et le temps n’a pas de prise sur toi. Dis plutôt que tu es restée sous le charme de Joe.

La grenouille ne répondit pas et s’en alla clopin-clopant près du nénuphar qui était sa maison.

Arthus la rejoignit sur la rive et entreprit de faire sa toilette. Ils étaient tous deux dans l’autre monde et le chat qui avait suivi toute la scène depuis en haut, commençait à se demander s’il n’avait pas fait le mauvais choix.

— Ce n’est pas de ma faute si Straurius m’a jeté ce sort. Je suis condamnée à être cet animal jusqu’à ce…

— Un humain t’embrasse et évidemment tu as pensé à Joe. Quel crétin je suis ! Mais je n’avais que toi sous la main et j’imaginais que tu étais assez petite pour ne pas te faire remarquer. Je n’allais quand même pas envoyer Auguste.

Tous deux ricanèrent. Le dénommé Auguste était un âne, mais comme tous ceux de son espèce, il n’en faisait qu’à sa tête.

Héloïse tournait autour de Charlie qui faisait celle qui n’entendait rien.

— Puisque je te dis que j’ai vu une grenouille et qu’elle discutait avec papa Joe.

Charlie soupira. Elle ne devait absolument pas entrer dans le jeu de sa fille et surtout il fallait qu’elle oublie cette histoire idiote.

— Tu sais bien Héloïse que ces animaux ne parlent pas, à part leurs coassements ridicules qui me font peur.

— Je sais que tu en peur maman, mais je te promets que c’est la vérité. Peut-être que c’est une princesse qui attend le baiser d’un prince charmant pour redevenir une humaine.

Charlie qui dessinait stoppa son geste. Impossible ! il ne pouvait pas avoir fait ça ! Aussitôt, elle ferma son esprit, il ne devait pas savoir.

— Alors, tu me crois ?

Héloïse ne lâchait pas prise. Charlie capitula et demanda à aller voir cette petite bête.

— Elle a disparu, je n’arrive pas à la retrouver. Elle était dans la grange avec les chèvres, Papa Joe ne l’a pas revue.

— Lui a-t-il parlé ?

— Je crois que oui.

Charlie sourit à sa fille et abandonna ses dessins.

— Viens donc me montrer cette grenouille.

Gertrude quitta son nénuphar d’un bond.

— Alerte, Shearah m’a reconnue.

Arthus continua sa toilette comme si de rien n’était.

© Isabelle-Marie d’Angèle (mars 2024).

À très vite…

Musique de dessins animés

Bonjour toi 😉

Comme c’est le jour des enfants, j’ai pensé que je pouvais partager les musiques de dessins animés. Je suis toujours et encore une grande enfant 🤭qui aime Disney et tout le romantisme qui va avec 😁 c’est donc tout naturellement que les premières musiques qui me sont venues à l’esprit sont celles-ci 👇, de plus, je suis presque certaine que je les ai déjà publiées 🤭😂.

Mais non ! 😁 j’ai oublié ça ? 😁

Et ça ! 😂

Plus récent 😁 et ce n’est pas du Disney 😉

Je termine par Mortelle Adèle 😂, Millie en est fan !

Bon mercredi 😍

À très vite…

Blagues

Bonjour toi 😉

Jour des enfants et si on racontait des blagues ? 🤭

— Qu’est-ce qui a deux bosses et qui vit au Pôle Nord ?

 — Un chameau qui s’est perdu.

—  Dans quel pays ne peut-on pas bronzer du nez ?

— le Népal.

— Que dit un zéro à un huit ?

— Belle ceinture !

— Pourquoi les canards sont-ils toujours à l’heure ?

— Parce qu’ils sont dans l’étang !

— Comment les abeilles communiquent-elles entre elles ?

— Par e-miel !

— Quel est le comble pour un jongleur ?

— Perdre la boule !

— Comment appelle-t-on un chat qui fait des blagues ?

— Un chat-pitre !

— Que dit un escargot quand il voit passer une limace ?

— Oh, la belle décapotable ! 

— Quel est le pain préféré du magicien ?

— La baguette.

Bon mercredi 💖

À très vite…

Pêle-Mêle

Bonjour toi 😉

Je sens que ça va être un billet pêle-mêle 😂.

C’est la Saint- Valentin et en même temps le 1er jour de carême dans la religion catholique. Sur mon blog, c’est le jour des enfants, hier c’était la soirée des merveilles 🤣.

Je mélange tout et ça donne ça ! Commençons par l’amour 💖.

Quoi de plus mignon pour la Saint Valentin que ces petits oiseaux 😍. La Saint Valentin, pour nous c’est tous les jours, pas besoin de journée particulière pour se rappeler qu’on s’aime 😁. Je te dirai qu’un petit cadeau fait tout de même toujours plaisir. N’oublions pas quand même que c’est aussi la fête de l’amitié. Dans tous les cas, joyeuse fête à tous les amoureux avec Peynet bien sûr !

1er jour de carême, quelle idée de le faire tomber le jour de la Saint Valentin 😏 (Pâques est tôt cette année, fin mars). Je me souviens de la messe où j’accompagnais mes parents. C’était un peu triste à mon goût et je me rappelle très bien le parfum. Le prêtre qui balançait l’encensoir dans l’allée et dirigé vers les laïcs et la fumée qui s’en échappait. Puis, ensuite, la croix marquée sur le front, signe que le carême commençait avec ce symbole de pénitence. Je me souviens que ça me faisait sourire de voir tous ces fronts marqués de noir 😁 et parfois le prêtre avait eu la main lourde 🤭.

Je vais ressortir la blague que Monsieur Chéri me dit chaque année : Quel est le jour le plus long de l’année ? – Mardi Gras, car le lendemain il faut des cendres 🤭. Donc, comme je te l’ai dit hier, j’ai fait des merveilles et Monsieur Chéri les crostolis (beignets italiens dont il dit que ce n’est pas la bonne recette parce que ce n’est pas le rendu dont il a le souvenir).

Pour ma part, j’ai ressorti celle trouvée ici 👇 dans ce livre dont l’édition me ravit 💖

Même l’écriture me fait chaud au cœur 💖

Les merveilles sont tout à fait comme j’en ai le souvenir, même si chez moi dans le Nord, nous n’en faisions pas, c’était plutôt les gaufres (que je fais habituellement). C’est dans ma région d’adoption, le sud-ouest que j’ai découvert les merveilles ou les oreillettes.

Et je termine par cette réflexion parce que nous sommes le 1er jour de Carême et que c’est aussi le jour des enfants 😉.

Cela se passe au catéchisme, une petite fille en colère demande :

Pourquoi c’est toujours le même qui fait Dieu, il faudrait que ça change, moi j’attends mon tour 😏.

Sur ce, belle journée à toi 💖.

À très vite…