Bonjour toi 😉
Voici que se termine mon thriller. Je suis ravie d’avoir pu mener l’histoire au bout. N’hésite pas à me dire en commentaires ce que tu en as pensé. Je sais qu’il y a de véritables fans qui attendent avec impatience le dénouement.
Je te laisse donc avec mon dernier chapitre.

Chapitre 35
Le colonel n’en revenait pas. Un clone ? Il avait beaucoup de mal à imaginer que sa belle-fille avait pu se laisser berner par une machine, parce qu’on était bien d’accord, pensait-il, c’était une machine.
Effectivement, le super héros dont les gamins rêvaient existait bien et il les narguait dans cette sale où il avait été relégué comme une pièce à conviction.
L’enquête était close ! Incroyable ! Ce toubib de la plastique s’en sortait encore. Les traces d’ADN sur le masque avaient une explication. Frédéric Marteau l’avait essayé plus d’une fois pour se contempler dans le miroir. Il l’avait écrit dans ses notes.
Ce que le colonel ne comprenait pas c’est pourquoi la machine ne fonctionnait plus depuis que le chirurgien avait disparu. Il avait pourtant affirmé qu’il ne la guidait pas, qu’elle s’était enfuie toute seule sans être commandée. Pourquoi ne le faisait-elle plus aujourd’hui ?
Gérard Faventiny s’approcha du clone. Il le regarda dans les yeux. C’était du très beau travail, il fallait le reconnaitre.
La porte s’ouvrit derrière lui, c’était son fils.
— Mets-toi à côté, ordonna le colonel.
Il contempla la machine et le commandant.
— Incroyable !
Il ne cessait de répéter ce mot.
— Et pourtant je n’y crois pas une seconde.
Il fusilla Daniel du regard.
— Ce putain de masque que la femme de ménage a trouvé dans la poubelle ne me raconte pas qu’il a ruiné tant d’années de travail comme ça, c’est du délire. Je suis certain que c’est lui qui se faisait passer pour toi.
— Nous n’avons aucune preuve papa.
— L’ADN bordel ! ça ne te suffit pas ?
— Il le portait, je te l’ai déjà dit.
— Pourquoi cette machine ne fonctionne plus ?
Daniel haussa les épaules.
— Elle peut marcher, il m’a laissé les codes, mais je n’ai pas du tout l’envie de m’en servir. J’ai tout archivé dans les scellés. Je ne veux plus entendre parler de cette histoire.
— Et les meurtres ? Ah j’oubliais, c’est ce robot ! trop facile ! Daniel, tu ne me caches rien ?
Ils s’affrontèrent du regard et le commandant ne broncha pas devant l’air inquisiteur du colonel.
— De toute façon, je te connais, tu ne me diras rien et vu comme tu as su berner tout le monde avec ton amnésie, tu n’avoueras rien même sous la torture. Et si je te faisais passer un test de vérité ?
Daniel se mit à rire.
— Arrête papa ! pour quelle raison ? Le procureur souhaite classer l’affaire.
Daniel Faventiny le poussa vers la sortie.
— Nous allons enfin pouvoir profiter de notre maison tous ensemble. Vous n’allez pas repartir tout de suite n’est-ce pas ?
Le colonel grommela que sa femme désirait rester avec son fils quelque temps et comme il ne savait rien lui refuser, il avait accepté.
— Tu me promets de ne plus enquêter ? D’ailleurs, je vais prendre quelques jours de congés. Coralie également. Comme ça, tu ne seras pas tenté de fouiner.
— Fouiner ? Décidément, les bonnes manières se perdent, à mon époque, jamais je n’aurais parlé ainsi à mon supérieur.
Daniel éclata de rire.
— Tu n’es pas mon colonel et encore moins en service.
— Ouais !
Quelques jours plus tard, entourés de leurs équipes respectives, Daniel et Coralie bavardaient dans le salon. Ses parents partiraient le lendemain. Les vacances du commandant et du médecin se terminaient et chacun allait reprendre le cours de sa vie habituel.
Hugo discutait avec Sophia, Vicenzo racontait les potins du commissariat avec Esteban et ils tentaient de renseigner Daniel et Coralie sur les dernières enquêtes. Gérard et Anne-Marie Faventiny contemplaient le malinois qui dormait au pied de son maître.
Soudain, il se redressa et gronda. Une porte claqua.
Daniel et Coralie se regardèrent alors que leurs collègues se mettaient à rire.
— C’est juste une porte mal fermée, ne vous inquiétez pas commandant.
Le colonel fixa son fils. Celui-ci avait saisi la main de sa femme. Tous deux avaient pâli, mais Daniel se reprit rapidement.
— Portons un toast, annonça gaiement Daniel en levant son verre, que nos équipes s’entendent toujours aussi bien, n’est-ce pas Hugo ?
Celui-ci sourit à Sophie, puis il bafouilla :
— Oh ça va commandant, nous sommes juste amis.
— Que ça dure encore longtemps, alors !
— C’est pas tout ça, reprit le colonel. Maintenant que cette enquête est terminée, je compte sur vous pour continuer à bien bosser, je suis à la retraite, je ne vais pas m’éterniser ici.
Tous éclatèrent de rire en levant son verre, ils savaient tous que le colonel n’attendait que ça, revenir sur une enquête. La retraite c’était bien, mais le terrain lui manquait.
Tout le monde va bien à ce que je vois. Daniel a bien compris le message, Coralie ne sera pas inquiétée. Ils savent tous les deux que je reviendrai, mais ils ne connaissent ni le jour, ni l’heure, ni sous quelle forme.
Tous deux pensent avoir les codes pour mettre en route la machine, mais moi seul peux la commander, enfin peut-être…
L’homme ouvrit l’armoire. Le visage de Faventiny apparut. Il le caressa et sourit.
FIN
© Isabelle-Marie d’Angèle

Il fallait bien qu’il arrive!!
J’aime bien cette fin ouverte même si d’habitude ce n’est pas ma tasse de thé. Mais là ça reste tordu comme le protagoniste principal de ce feuilleton.
Il me tarde de voir ce que tu vas nous proposer ensuite
En attendant profite de ton weekend de Pâques!!!
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Bonnes fêtes de pâques également et merci sincèrement pour ta fidélité sur ce thriller.
🙂😘
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