Bavardages

Bonjour toi 😉

Il m’est arrivé un truc bizarre aujourd’hui. Figure-toi qu’un de mes personnages, en l’occurrence Marie-Sophie, s’est mise à bavarder avec moi et j’avoue, j’en ai pris pour mon grade.

Petit rappel : Marie-Sophie a la trentaine. Elle est rouquine, a des tâches de rousseur, est assistante de direction dans un centre de formation.

— Pourquoi tu ne parles plus de moi ?

La question me prend par surprise et je me demande qui me parle.

— Ce n’est pas la peine de faire celle qui ne comprend pas, m’apostrophe-t-elle. Donne-moi la parole dans ton blog, j’en ai des choses à dire.

Je me demande bien ce qu’elle va vous raconter mais je la laisse faire.

— Pourquoi tu ne dis pas que je n’ai plus mes parents (ça commence fort ! ). Tu n’en parles presque jamais dans mes histoires. Tu racontes qu’il habitent à côté de chez moi et puis d’un coup, ils sont partis en voyage. Pourquoi n’as-tu pas dit qu’ils étaient morts ? C’est trop difficile à écrire ?

Je reste sans voix. Je n’aime pas parler de la mort dans mes histoires et…

— Faux ! Dans l’histoire de Muguette, tu as bien fait mourir son père quand elle était toute petite. D’ailleurs, la scène est très bien écrite et m’a arraché des larmes soit dit en passant.

C’est qu’elle n’est pas contente Marie-Sophie, je pourrais croire qu’elle existe vraiment.

— Mais j’existe. Tu m’as créée. Je parle, je respire, je mange, je dors, j’aime aussi. D’ailleurs, parlons-en de mes amours (aie ! je le sens mal et j’ai bien envie de me boucher les oreilles) et ne fais pas cette tête. Pourquoi me fais-tu tomber amoureuse d’un médecin ? Je préfère et de loin, celui qui vit à la campagne avec son miel et ses abeilles. D’ailleurs, je ne sais pas si tu t’es rendu compte que j’avais tout quitté sur un coup de tête parce que ça ne me convenait pas du tout. J’ai été ravie de voir que tu n’effaçais rien et continuais dans ce sens. N’est-ce pas ce que tu aimes toi aussi ? Ne triche pas, je te connais bien plus que tu ne le crois. Pourquoi m’inventes-tu une histoire que tu n’aimes pas vraiment ? Avoue que c’est plus facile de m’installer à la campagne, avec des vaches, un chien, dans une maison très cosy, où je ferai du télétravail, à moins que tu aies la merveilleuse idée de me trouver un autre travail.

Moi, qui ne comprend rien !

Me serais-je complètement trompée en écrivant l’histoire de Marie-Sophie ? Me serais-je laissée tentée par une histoire facile mais qui ne ressemble pas du tout à ce qu’elle vit vraiment ? L’aurai-je trop édulcorée ? Aurais-je trop mis de romance à l’eau de rose ?

Marie-Sophie contente de moi !

— Ah tu commences à comprendre ce que je veux ? (J’opine du chef même si je ne suis pas certaine qu’elle me voit, parce que mine de rien, Marie-Sophie est dans ma tête, hein, tu l’avais bien compris, c’est un truc de fou !). Alors tu vas m’arranger mon histoire et me faire une maison comme j’aime, je te donnerais mes idées ne t’inquiète pas, (évidemment, elle a capté mon haussement de sourcils) et fais en sorte que je quitte l’endroit où j’habite.

Moi, en mode incompréhension.

Je pense alors à ses amis, au grand-père qui…

— Tu ne vas abandonner personne, je sais que tu as déjà une idée pour que mes amis ne me quittent pas. Je compte sur toi. Après tout, c’est toi l’auteur.

Et Pfff Marie-Sophie m’a quittée. Je suis allée chercher le cahier qui lui est destiné et j’ai commencé à noter mes idées. Je vois très bien sa nouvelle maison et elle avait raison concernant son voisin, Charles, qu’elle voit comme son grand-père, je sais bien qu’elle ne l’abandonnera pas.

Concernant ses amis, j’ai bien une petite idée pour son amie Mélusine mais pour Archibald, ça va être plus compliqué.

Je te retrouve avec l’histoire de Marie-Sophie dans un prochain article.

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À très vite

Les prénoms de mes personnages

Bonjour toi 😉

Après t’avoir raconté comment je pense et vois mes personnages, je t’explique comment je trouve leurs prénoms.

Je prends toutes les lettres de l’alphabet, il y en a quand même 26 😉 et je commence par la première pour mon héros principal. Evidemment c’est le A. Exit, les prénoms communs comme Alain ou Annie, non pas qu’ils ne soient pas beaux 😏 mais pour moi ils sont trop communs. J’aime bien l’originalité et puisque je peux choisir, autant me faire plaisir. Comme mes histoires sont toujours contemporaines, j’opte évidemment pour des prénoms anciens, d’où les prénoms de Léandre et Léonie, (encore que Léonie est revenue à la mode) pour Cupidonetmoi.com.

Les prénoms choisis dépendent aussi du ton que je souhaite donner à mon roman. Pour Muguette, qui est née un 1er mai, ça n’a pas été difficile de la nommer ainsi mais comme elle souhaitait tomber amoureuse d’un homme qui portait un prénom de fleur comme elle, là j’ai dû fouiller. Entre Ambroise, Anicet, Lupin, Bleuet, j’avais le choix mais c’est Jasmin que j’ai retenu parce que j’ai immédiatement trouvé son nom de famille que je voulais avec une particule, de la Rochefleurie. J’avais donc mon couple phare, Muguette et Jasmin de la Rochefleurie. J’ai l’esprit parfois un peu coquin et tordu, j’ai décidé que mes personnages et ses amies auraient des prénoms de fruits d’où Prune et Clémentine ce qui me permettait de faire des jeux de mots quand elles se trouvaient réunies jolie salade de fruits.

Que vient faire ici Fernandel ? Le prénom de la meilleure amie de Muguette s’appelle Félicie. Toujours de bonne humeur, elle aime bien ajouter Aussi à ses fins de phrases. Son nom de famille est Gnole. Elle tombe amoureuse d’un Angelo Rossi. Rossi-Gnole, ça te parle ? Quand je te disais que la recherche des noms était aussi un travail 😊 surtout avec un esprit comme le mien 😊.

Concernant les noms de famille, ça c’est encore une autre histoire.

Je reprends mon alphabet et je décide par quelle lettre il va commencer. Va-t-il avoir une particule ? Je cherche des consonnances qui me plaisent, des noms de famille disparus français ou italiens, (j’aime bien l’Italie), et je rajoute des lettres. Le nouveau nom de famille est né.

Voilà, tu sais presque tout 😊. N’hésite pas en commentaires à me dire ce que tu en penses.

kiss emoji
À très vite …

Roman en cours d’écriture

Bonjour toi 😊

Voilà pourquoi tu n’as plus la suite de « C’est à cause de la clé ». J’ai été retenue pour participer à la Finisher Race sur Fyctia. Quezaco ?

Pour faire simple, c’est terminer ton roman dans les dates exigées. Donc, j’ai encore jusqu’à fin janvier pour terminer C’est à cause de la clé 😊.

J’en suis à 73 781 mots 😏ce qui fait 423 712 caractères 🙂 et pour l’instant 59 chapitres. Mon objectif de la semaine étant de terminer mon premier jet, c’est à dire que je pourrais dire que j’ai réussi le challenge et j’obtiendrai le diplôme de la Finisher Race.

Couronne, Gagnant, Décerner, Concurrence

Mais le travail n’est pas fini pour autant, je dirais même qu’il ne fait que commencer. Bonjour la relecture, la correction, les chapitres rajoutés ou supprimés. Chasse à la faute d’orthographe, de grammaire, de concordance de temps, d’incohérence (un prénom qui a changé, un maillot de bain en plein hiver ou un bonnet et une écharpe en plein été) de chronologie, d’anachronisme. Retrouver un personnage oublié, résoudre une intrigue qui est passée aux oubliettes, faire le lien entre les scènes, exploiter les intrigues secondaires…Mais tout ça c’est après le 31 janvier… ouf !

illustrations, cliparts, dessins animés et icônes de épuisé femme d'affaires ou un employé de bureau assis à tableau - fatigué humour

Et ce n’est pas fini …

illustrations, cliparts, dessins animés et icônes de le pop art a surpris la femme. bulle. illustration vectorielle. panique. choqué. - fatigué humour

Bienvenue le Wordcamp spécial Finisher. Il pointera son nez pour que j’arrive au bout de l’aventure, le but suprême ...La Publication 😂.

Fille, Livre, L'École, En Train De Lire

Oui, enfin, avant d’en arriver là, il y en a encore du travail ! Mais n’est-ce pas une belle aventure ?

Je te raconterai dans un autre article, toutes mes galères et mes doutes, les challenges et les coachs d’écriture, la peur de ne pas y arriver, mes personnages qui n’en font qu’à leur tête, le plan qui ne ressemble plus à rien, les chapitres qui s’enchainent et m’entrainent tellement loin que je ne vois plus le bout de mon histoire. C’est bien beau la cohérence et la logique, mais faut l’écrire tout ça !

Qu’en penses-tu toi ? Raconte moi tout en commentaire.

world's best try-er
À très vite…

Les sagas familiales

Bonjour toi 😉

Ah les sagas familiales. J’aime les lire et les écrire.

Ceci contient une image de : ¡Comienzan las cenas y comidas por doquier!

L’auteur Françoise Bourdin sait parfaitement les décrire et je suis une très grande fan de ses romans. Je suis certaine que tu sais que certains ont été adaptés à la télévision et que tu te souviens d’un Eté de canicule ou de Terre Indigo.

Ce que j’aime dans les histoires familiales c’est qu’une fois encore, toute une panoplie de sentiments se dévoile. Comme dans la romance, j’y retrouve beaucoup d’amour (filial), de la jalousie, de la haine, de la convoitise, du pardon, de l’envie. Sur fond de bonheur ou de malheur, la trame se dessine et les personnages vivent leur vie et les caractères se dessinent.

Dans mes trois romans Muguette, Noël à la maison des coeurs blessés et Cupidonetmoi.com, tu y retrouveras la famille. Parfois, elle se déchire, elle se découvre, mais elle s’aime aussi et heureusement.

FAMILY DINNER by Valentina Yaskina, via Behance

Il y a toujours un cadavre dans le placard, dans n’importe quelle famille. Un secret caché, inavoué, qui se dévoile un jour. C’est ce que j’aime écrire. La découverte qui engendre toute une cascade de situations plus ou moins graves, amusantes, déchirantes, dérangeantes. Les personnages sont alors amenés à réagir, à comprendre ce qui leur arrive. En tant qu’auteur, je me mets à leur place et j’imagine les cas différents.

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Dans les sagas familiales, il y a souvent l’ami(e). Celui ou celle à qui le personnages principal peut tout raconter. Parfois l’ami(e) dérape, la jalousie s’en mêle ainsi que la convoitise. Dans les livres comme dans les films, c’est assez courant. Qui n’a pas eu un ami qui l’a trahi ? Ah nous y voilà, la trahison !

Quelle tristesse ! Ma plume s’envole à chaque fois lorsque la trahison fait son apparition. Je déteste cette sensation et pour la décrire, pas facile de rester objectif.

Et toi aimes-tu lire les sagas familiales ? les écrire ? les regarder à la télé ? N’hésite pas à me dire ce que tu en penses en commentaires.

tell me everything
À très vite …

Pourquoi j’écris de la romance

Bonjour toi 😉

Voilà une bonne question à laquelle je me dois de répondre.

Ceci contient une image de : Portfolios

❤ Je suis une incorrigible romantique. Je m’installe devant un film de Noël, qui finit toujours bien, il ne faut pas se mentir, je pleure. Je regarde Sissi (version Romy Schneider) je ne m’en lasse pas, parce qu’il y a les belles robes, l’empereur, la valse, le château. Je visionne Cendrillon, je vais encore m’agacer avec la belle-mère et m’émouvoir avec les oiseaux et les souris. Je craque devant Pretty Woman ou Dirty Dancing et The Holidays et j’en passe. Si mon chéri me propose un film ou une série à découvrir, ma première phrase est : Ce n’est pas un film de guerre, il y a une fille et un amoureux ? …Je ne te raconte pas comment est la réaction entre soupirs et C’est toujours pareil avec toi…

Случайная встреча...

❤ Alors j’écris ce que j’aime lire. J’imagine une rencontre improbable entre un homme et une femme à une fenêtre, dans un parc, un musée, un café… Et ça finit toujours bien. Je suis qualifiée de fleur bleue . J’avoue c’est parfois difficile dans notre monde. Mon monde à moi c’est un peu celui des Bisounours, bisesnounours comme disaient mes enfants (ils sont grands maintenant 😉).

Ceci contient une image de :

❤ Un peu naïve, mes personnages ne sont pas souvent méchants. Pourtant, j’y travaille. Je n’arrive pas à les faire mourir parce que ça me fait trop mal au cœur de m’en séparer et ça va rendre malheureux celui qui va se retrouver abandonné 😊. Une vraie romantique, je te dis. Tu ajoutes, que je suis une sentimentale vraie de vraie. Donc, une fleur bleue, (et dire que je n’aime pas le bleu… sauf le bleu marine, pour le marin peut-être ? C’est vrai qu’il y a de l’histoire à raconter sur les marins … mais je m’éloigne de mon sujet). Pourtant, la femme qui attend le marin sur le bord de la plage …

painting of woman on the beach - Google Search

❤ Ne t’y trompe pas, écrire de la romance, c’est analyser pas mal de sentiments. Ce n’est pas dire je t’aime à chaque phrase. L’amour ça se gagne, ça se perd aussi, ça s’étiole s’il n’est pas entretenu. C’est comme une flamme, il ne faut pas la laisser s’éteindre. Il faut l’écrire tout ça et faire passer les sentiments avec sa plume et ce n’est pas aussi facile que ça en l’air. Je ne te parle pas de sexe ici, mes scènes d’amour, sont toujours suggérées. Une vraie romantique, je te dis ! Tu te souviens de ton premier baiser ? Du premier amour, celui qui a fait battre ton cœur et ressentir ces papillons dans le ventre ? Tu crois que c’est facile à écrire ça mais pas du tout. Voilà pourquoi, pour moi la romance c’est de la douceur et de la suggestion.

Ceci contient une image de : FALLING  . giclee digital art print poster of couple in love painting . valentines day gift idea

❤ Le bonheur ne se raconte pas, il se vit. C’est fragile le bonheur et si le couple est trop heureux, le lecteur se lasse vite et s’ennuie. La romance, c’est aussi la jalousie, la colère, la remise en question, les disputes et le pardon. De multiples sentiments s’entrechoquent, se croisent, se mélangent, se heurtent. C’est pour ça aussi que j’aime écrire sur ce sujet, il y a tant de choses à raconter sur les couples qui se forment et se déforment parfois.

Ceci contient une image de :

❤ Dans Cupidonetmoi.com c’est l’application qui forme des couples à sa manière. Elle se trompe, elle tatillonne. En fait, en l’écrivant, je me suis rendu compte que ces couples avaient besoin d’un coup de pouce au départ, ensuite ils faisaient leur proche choix. C’est un peu ça la vie, un rendez-vous, voilà commence une histoire. Comme pour faire une mayonnaise, il suffit de mélanger les bons ingrédients, elle prend ou pas.

fonds

❤ Pour terminer, je te dirais qu’écrire de la romance est surtout du pur bonheur. Je vis tellement avec mes personnages, c’est de la guimauve, du plaisir, et comme j’aime les histoires qui font du bien, pourquoi m’en priver ?

Et toi, aimes-tu la romance ? Raconte-moi tout en commentaires.

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À très vite…

Ce petit chemin …

Bonjour toi 😉

Lorsque je commence une histoire, une fois les personnages trouvés, je plante le décor. Je t’explique mon petit rituel. Je mets de la musique, en général du jazz. Une bonne ambiance chaleureuse, un air de piano, de saxophone, et mon imagination s’emballe.

C’est là que mon petit chemin apparait …

Ceci contient une image de :

Il peut être ainsi et me plonger dans une atmosphère bucolique. Que vais-je trouver au bout du chemin ? Ici, nous sommes à la belle saison et les fleurs s’en donnent à cœur joie. J’entends le coucou chanter dans un arbre. Peut-être qu’au fond, apparaitront un cerf et ses biches…Ecoute, j’entends le murmure d’un ruisseau.

Peinture de paysage - Summer On The Farm par Robin Moline

Changement de décor. Tiens un village 😊 J’imagine aussitôt la vie à l’intérieur. C’est un peu ce qui s’est passé pour Cupidonetmoi.com. J’entends le chien aboyer. Comment ça tu ne le vois pas 😄 si si regarde bien, il court dans le pré. Il y a même du linge qui sèche, il y a un peu de vent. Je sens aussi le parfum de la lessive. Le tracteur gronde dans un hangar, il ne va pas tarder à sortir. Il fait beau.

Ceci contient une image de : Découvrez le mail Orange !

Ici, nous sommes au cœur d’un village et la ville est plus loin. C’est faiblement éclairé, peut-être sommes-nous en fin de journée. J’imagine bien et je l’entends surtout, le brouhaha d’un marché en bout de rue. Pas toi ?

Ceci contient une image de : la meilleure saison (Avril,Mai,Septembre,Octobre)

Il pleut, il fait froid et le soir tombe vite. Nous sommes en hiver, les lampadaires éclairent faiblement le pont. Heureusement, parce que ça glisse, je dois faire attention où mettre les pieds. J’entends l’eau couler dessous ou alors… oui c’est plutôt ça une route. Il y a du monde qui passe dessous. Si je me penche, je verrai les phares des voitures se suivre comme un serpent qui se déroule.

Elle est belle cette route mais un peu angoissante. J’ai l’impression que les arbres vont m’engloutir. C’est une belle entrée en matière pour une histoire fantastique 😊. Et si au bout du chemin, j’étais aspirée et disparaissais ? Dommage, cette petite route me plaisait bien. Mais peut-être que je me trompe et qu’au fur et à mesure que j’avance, les arbres s’ouvriront devant moi pour laisser apparaitre un château 😂. Comme quoi, il ne faut pas grand chose pour changer le cours d’une histoire.

Dolomites / Italy (by Christian) | via It's a beautiful world

Finalement, je m’assois, je regarde et j’écoute. Je me laisse imprégner par l’ambiance, les parfums et j’écris…

Et toi, qu’est-ce qu’il y a au bout de tes chemins ? Es-tu plutôt ville ou campagne ? Mer, montagne ? T’arrive-t-il de t’arrêter sur un banc et d’écouter ? Raconte-moi en commentaires.

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À très vite…

Confitures d’été

Bonjour amis d’ici 😊

Le parfum des confitures ça vous parle ? Celui des prunes en particulier, la prune d’ente ici ! Celui qui embaume toute la maison et qui rappelle tous les souvenirs.

Souvenirs souvenirs ! chantait Johnny Hallyday. Ils fleurissent dès que ce parfum m’envahit. La cueillette tout d’abord, sous un soleil de plomb, avec les copines. Le fruit juteux dont le jus dégouline sur le menton quand je le goûte. Méfiez-vous de la prune dégustée chaude au soleil sur l’arbre, elle peut vous surprendre ! 😉. Puis la prune coupée en deux, dénoyautée pour la faire cuire.

Ces souvenirs me ramènent des années en arrière. La nostalgie s’installe teintée de mélancolie.

Et le bruit ? Le glougloutement, les bulles, l’écume. La cuisson tout un art. La surveiller pour ne pas qu’elle accroche. Remuer les fruits en faisant des 8 pour bien mélanger les fruits et pour pas qu’elle brûle au fond. Je répète ce que disait maman.

Ce parfum encore qui envahit la maison, même si vous la faites cuire dehors, qui change lorsque la confiture est presque prête. La goûter pour voir si elle est cuite, sur une assiette froide. Faire un trait au milieu, la cuisson est parfaite si ça ne se rejoint pas.

La mise en pots :

Belle provision pour l’hiver jusqu’à l’année prochaine. Elle accompagnera le fromage (un régal), le petit-déjeuner sur le pain frais, le quatre-quarts , le yaourt nature, le goûter des enfants. Je suis certaine que vous avez d’autres idées.

J’avoue, c’est ma préférée. Même si celle de Mirabelles faite aussi cette année est excellente.

Et vous ? Aimez-vous les confitures ? Les faites-vous ?

À très vite…

Feel good : C’est à cause de la clé

Chapitre 4

Le lendemain matin, Pierre et Margareth Rose furent surpris de découvrir leur fille dans sa robe jaune citron en train de préparer le petit-déjeuner.

— Ton planning a changé ? demanda sa mère.

— Non, je suis en vacances.

Ses parents se regardèrent.

— J’ai fait une connerie, le chef de la réception, m’a mis au frais pendant trois semaines. Je ferais toute la saison sans congés, avec lui. Charmant ! Tout ça à cause de Noé.

Elle leur raconta en détail ce qu’il s’était passé.

— Surtout papa, tu ne t’en mêles pas ! Si j’avais su… fichue clé ! J’y suis pour rien en plus !

— Que vas-tu faire ? Partir un peu ?

— Je vais aider Sidonie à la Paillotte, gratis évidemment !

Son père grommela.

— Sidonie et Martin ! Les jumeaux ! S’il leur prenait l’envie de s’en aller, je me demande ce que tu deviendrais, ma chérie.

Cléo baissa les yeux. C’est tout à fait ce que lui avait dit la veille au soir Martin. Tous, commençaient à lui taper sur le haricot, à répéter qu’il fallait qu’elle s’envole. Nom d’une pipe, c’était sa vie, elle en faisait ce qu’elle voulait.

Quand Sidonie vit débarquer la jolie brune aux cheveux longs sur la plage, elle lui fit un signe de tête. Lorsqu’elle remarqua qu’elle parlait avec le réalisateur rencontré la veille, elle se posa des questions mais ils arrivèrent à son comptoir et elle leur fit son plus beau sourire.

— Je vous sers quelque chose ? Un café ? Un chocolat chaud ? Vous êtes bien matinal, monsieur Maestro.

— Je vous présente ma fille, Brune. Votre amie n’est pas là ?

— Elle travaille à cette heure-ci.

Arsène se fit discret. Il n’était pas censé savoir que Cléo était mise à pied. Le portable de Sidonie sonna. La musique de Jusqu’ici tout va bien de Gims retentit.

— Cléo ? Tu n’es pas au boulot ?

Brune et son père s’éloignèrent vers la plage.

— J’ai fait des recherches papa, comme tu me l’as demandé. J’ai peut-être trouvé un truc. J’attends de la rencontrer et je te donnerai mon avis.

Sidonie ne l’avait pas prévenue que Maestro était là. Aussi quand Cléo apparut devant elle, elle fronça les sourcils parce qu’elle aperçut Brune et Arsène.

— Encore vous ?

Sidonie haussa les épaules et affirma qu’ils venaient d’arriver. Elle ne présenta pas Brune. Celle-ci s’approcha d’elle et tendit la main.

— Bonjour, je suis la directrice de casting de Monsieur Maestro. Il m’a parlé de vous. Je suis heureuse de faire votre connaissance.

Sidonie ne fit aucune remarque. Cléo, prise par surprise, serra la main de la jeune femme qui devait avoir au moins le même âge qu’elle. Elle l’envia aussitôt, la trouva très jolie, et… très sympathique. Ses cheveux longs volants au vent, son sourire franc, ses yeux violets, tout en elle lui plut et lui inspira confiance. Pourtant, elle resta sur la défensive parce que le réalisateur était là. Elle sentit le coup fourré à plein nez. L’air de sainte nitouche de Sidonie ne lui disait rien qui vaille non plus.

Arsène comprit qu’une fois de plus sa fille avait fait mouche. Elle avait un don pour mettre à l’aise les gens dès leur première rencontre. Brune était inoubliable. Elle tenait ça de sa mère, disparue à sa naissance. L’accouchement avait mal tourné et Arsène s’était retrouvé veuf et seul à élever le nourrisson, il y avait vingt-cinq ans. Il n’avait que vingt ans, sa carrière était loin de celle qu’elle était aujourd’hui, mais il s’était accroché pour son Brune. Aidé par ses parents, il avait travaillé dur et il était fier de ce qu’il était devenu. Sa fille était la prunelle de ses yeux.

— Alors ? Intéressée ? Tu t’appelles Cléo c’est ça ? Moi, c’est Brune.

La rouquine ne répondit pas. Évidemment, elle avait un prénom top. Elle pensa in petto qu’heureusement qu’elle n’était pas blonde. Elle sourit à cette idée.

— Sais-tu que Cléo veut dire Gloire et célébrité ? Les Cléo sont débordantes d’énergie, tu vois c’est un signe.

Stupéfaite, Cléo réagit.

— Elle est bien bonne celle-là !

— Je parie que ça aurait tout changé pas vrai ?

Brune se tourna vers Sidonie.

— Tu nous sers un chocolat chaud ? Cléo ?

— Sido fait ça très bien. Sidonie est mon amie. Elle me connait mieux que personne.

— Enchantée Sidonie. Alors si vous êtes copines, tu vas pouvoir la décider à venir passer un bout d’essai. Tu sais ce que je peux te proposer ? Pourquoi pas le faire ici, dans ton univers ?

Arsène trouva l’idée excellente. La jeune femme serait certainement plus à l’aise. Mais Cléo ne fut pas de cet avis.

— Non, je ne suis pas une comédienne. Laisse tomber ! être regardée par le monde entier et me faire critiquer, non merci ! Et pour ta gouverne, je n’ai rien d’une célébrité.

— Je suis d’accord, répondit à sa grande surprise Brune. Ce n’est jamais agréable, mais tu sais, passer à côté d’une opportunité peut aussi amener les remarques de ton entourage, par exemple s’il pense que tu as raté quelque chose. Finalement, il vaut mieux se faire critiquer pour une bonne raison, tu ne crois pas ?

Cléo éclata de rire.

— Tu es forte toi ! Pour retourner la situation et mon cerveau par-dessus le marché, tu es la reine, mais ça ne marche pas. Je n’ai pas envie.

— Même pas pour gagner de l’argent ?

— Même pas !

— Alors je n’insiste pas. C’est dommage… on le boit ce chocolat chaud ?

Cléo trempa ses lèvres dans le breuvage mousseux et demanda à Sidonie si elle pouvait venir l’aider à la paillote sans rémunération évidemment. Brune ne fit aucune remarque, mais se tourna vers Arsène et Claudio et les interrogea :

— Vous apercevez la fille là-bas ? La blonde bouclée ?

Cléo, à la dérobée, suivit le doigt de Brune et se figea. Guilaine Latin. Sidonie fit de même et baissa la tête pour cacher son sourire. Bien joué, pensa-t-elle !

— Je l’ai repérée en arrivant. Nous pourrions peut-être aller la voir et lui proposer de faire un bout d’essai.

Brune se leva, remercia Sidonie pour le chocolat et tendit sa joue à Cléo.

— Désolée, je ne peux pas rester plus longtemps. Monsieur Maestro cherche depuis des semaines son héroïne, je vais tenter ma chance avec la blonde.

Cléo murmura, le nez dans son mug.

— Elle va dire oui, c’est sûr !

Brune se retourna vers elle.

— Tu la connais ?

— Ouais !

Cléo leva les yeux et regarda son amie.

— Hein, Sido qu’on la connait ?

Elle opina de la tête.

— Si tu veux une garce pour le rôle, tu as tapé dans le mille.

Arsène se toussota, salua Cléo et Sidonie.

— Brune ?

Cléo posa son mug.

— Attendez !

Brune et le réalisateur s’arrêtèrent. Sidonie retint son souffle.

— C’est quoi le texte ? Pour rigoler, j’essaye. Après tout, si vous cherchez le genre de la blondasse qui arrive, je peux peut-être tenter le coup.

Elle marchait en effet vers eux. Cléo frissonna, une sueur froide coulait sous ses bras. Arsène et Brune sourirent.

— Où vous sentez-vous le plus à l’aise ?

— Chez moi ! Venez !

Cléo ne perdit pas de temps, Guilaine Latin l’avait repérée, elle accélérait le pas. Brune et Arsène lui tournaient maintenant le dos. Cléo en profita pour les entrainer.

À suivre…

Avant – Après

Bonjour amis d’ici 😊

Ils étaient deux garçons et une fille, 
Ils écoutaient de la musique. 
Ils riaient, pas encore de béquille,
Et l'allure dynamique. 
Ils buvaient du coca
Et chantaient blablabla. 

Pas de soucis en tête
L'avenir devant eux. 
Ils ne pensaient qu'à la fête
Ils étaient heureux. 

Les années ont passé
La vie ne les a pas séparés.

Ils sont toujours deux garçons une fille
Ou plutôt deux hommes et une femme.
Ont-ils le vague à l'âme ? 
Ils ne s'en font pas pour des vétilles. 

Ils n'écoutent plus de la musique
Elle les rend mélancoliques. 
Ils n'entendent plus bien
C'est eux les doyens.

Ils préfèrent donner les graines aux oiseaux,
Ça ne fatigue pas leurs cerveaux. 

Le banc n'a pas changé lui ! 
Les années ne l'ont pas détruit. 
Eux, ils ont juste vieilli !
C'est la vie !


Lundi : Présentation du projet Wordcamp

Bonjour amis d’ici 😊

Le wordcamp est officiellement commencé avec la présentation du projet.

Les grandes questions Où en êtes-vous de votre écriture, réécriture, comment avez-vous travaillé sur votre roman pendant ces derniers mois me cueillent dès que j’allume l’ordinateur.

Mes chapitres s’enchaînent, la motivation et l’inspiration sont bien présentes.

L’équipe que nous formons,(10), s’appelle Les Plumes d’automne. Nous avons choisi ensemble ce nom, un bel exemple de solidarité et de travail d’équipe.

Nous avons chacun des romans différents, nous arrivons avec nos doutes, nos questions, nos disponibilités pas toujours évidentes, nos peurs de ne pas être à la hauteur et de ne pas y arriver dans les temps. C’est là que le groupe se soude et s’aide en se répétant de ne jamais douter, de croire en soi, et d’aller au bout de ce projet.

À très vite…