Coucou les amis 🐕
Tu ne devineras jamais ce que ma maîtresse a acheté …
Figure-toi qu’Elle et Lui aiment faire du vélo. Dès que je la voyais chausser ses baskets, attacher ses cheveux, je savais qu’elle allait m’abandonner. (Oui, elle fait un drôle de truc sur sa tête, elle ne le fait que pour ça, sinon, elle a toujours les cheveux longs). De plus, elle met un casque, ça s’appelle comme ça parce qu’une fois que Lui l’avait posé au sol et que j’étais allé le renifler, il avait grondé Ne touche pas à mon casque.
Je suis sage quand ils me laissent à la maison et même si les grands savants racontent que je n’ai pas la notion du temps, je me rends bien compte que ce n’est pas pareil lorsque je suis toute seule.
Un après-midi, ils m’embarquent avec eux dans la voiture. Je n’avais pas mon panier, j’en ai déduit que ce n’était pas pour un voyage.
Nous sommes arrivés devant une maison, ils me descendent et je remarque qu’il y a un chien derrière le portail. Il m’a fichu une de ces trouilles ! Tellement bien que je n’ai pas voulu avancer. Les autres propriétaires ont enfermé mon congénère qui, pas content du tout, s’est mis à gémir. J’étais fière de rester avec les miens, moi.
Lorsque j’ai vu débarquer ce truc… je faisais moins la maline. Ma maîtresse a pris sa voix douce pour me rassurer, je lui fais confiance, elle ne m’a jamais fait mal, mais là pour le coup, j’étais en panique.

Elle m’installe dans ce tout panier et pose comme une cage au-dessus. Prisonnière ! Je me mets à tourner en rond dans ce tout petit réduit. Les caresses de ma maîtresse m’ont quand même fait du bien et je me suis calmée, surtout que je n’y suis pas restée longtemps.
J’ai regardé avec curiosité le vélo d’Elle et lorsque j’ai vu que Lui installait le panier sur son vélo, j’ai pigé le truc. C’était pour que je les accompagne en promenade.
Rebelote, une fois celui-ci bien accroché, me revoilà campée sur mes pattes dedans. Cette fois, je me tiens sage, j’ai compris. Elle s’assied devant moi et c’est parti. Bon, c’était juste un essai, mais le lendemain, c’était pour la grande balade.

J’avais les couettes au vent, je tournais la tête de chaque côté pour ne rien rater du paysage. De temps en temps, je grattais le dos de ma maîtresse avec ma patte. Elle me parlait, Lui me prenait en photo. Une vraie vedette !
Je ne te raconte pas comment les gens nous regardaient passer avec curiosité. Il faut dire que le vélo d’Elle, il en jette ! Et le panier derrière elle, avec moi, c’est d’un chic !

À la prochaine…
