Pêle-Mêle

Bonjour toi 😉

Me voilà devant mon écran pour te retrouver une année de plus. J’ai démarré ce blog en octobre 2020. 2024 démarre et je suis encore et toujours là pour bavarder avec toi.

Mais qu’entends-je ?

Je souhaite à tous les lecteurs de ce blog une belle et heureuse année 2024. Tu n’as pas fini de découvrir toutes mes aventures… Il parait qu’il y a du mariage dans l’air, mais va savoir ce qui peut m’arriver, la Plume a toujours de ces idées sorties de son sac 🤭. Au fait, tu m’avais reconnue ? Je suis Marie-Sophie. Tu me trouveras ici.

Fait pas chaud ici, mais où suis-je ?

Moi, c’est Héloïse et je te souhaite une belle année 2024. J’ai pas tout compris ce qui m’est arrivé l’année dernière, mais je suis certaine que si tu relis toutes mes aventures tu comprendras tout et tu pourras me l’expliquer. J’ai comme un peu perdu la mémoire, il y a des trucs qui ont disparu de ma tête… Ma maman Charlie, elle dit que c’est rien, mais j’ai comme l’impression qu’elle ne me dit pas tout. La Plume va certainement faire quelque chose pour moi. Tu me trouveras ici .

Commandante Angèle Merlin, c’est moi. Belle année à ceux qui aiment le polar sur ce blog. Je ne sais pas du tout ce qui m’attend pour cette nouvelle année, j’ai entendu dire que ça n’allait pas rouler comme sur des roulettes et que j’allais craindre pour mon matricule. J’ai confiance en la Plume, elle me sortira certainement de ce mauvais pas. TU me trouveras ici .

C’est moi la petite sorcière, Elsbeth Isobel, je n’apparais sur ce blog que pendant le mois d’octobre, mais quelque chose me dit que pendant cette année 2024, je serai plus souvent. Ne suis-je pas une sorcière ?

J’ai concocté pour toi une potion magique pour ce Nouvel An… Belle année à toi, prends bien soin de toi et souris, tout va bien se passer, aie confiance. Tu me trouveras ici .

Ouaf Ouaf, plein de léchouille pour te souhaiter une belle année 2024. Tu me retrouveras sur ce blog, ma maitresse l’a dit. Prends bien soin de tes petits animaux de compagnie, moi j’ai de la chance, mais je sais que ce n’est pas le cas pour tous, que cette nouvelle année fasse réfléchir un peu plus les maitres. Nous, les animaux, sommes des êtres vivants et pas des cadeaux de Noël dont on se débarrasse quand on n’a plus envie de jouer avec nous. Tu me trouveras ici .

Tu l’as compris tu me retrouveras tout au long de cette année avec tous mes fidèles personnages, des nouveaux apparaitront au fil de mon inspiration. Je parsèmerai mes pages de poésie au gré de mon humeur, la musique sera aussi de la partie, car sans musique, je n’existe pas. Et puis… place à l’inspiration 🤭😉.

Voilà un peu tout ce qui t’attend sur mon blog en cette nouvelle année.

Bientôt… ma liste d’intentions et mon mot phare… et le bilan de l’année 2023.

À très vite blogueurs amis…

À très vite…

Cafouillis et Embrouillamini encore

Bonjour toi 😉

Et ça continue encore et encore, c’est le bazar 😁

Archibald entendit arriver une motarde qu’il n’avait jamais vue. Elle abandonna son engin devant son atelier de boulangerie.

– Tiens, une touriste de passage qui a dû se perdre, pensa-t-il.

Il était rare que les villageois débarquent de ce côté, l’arrière de son magasin donnant sur une impasse. Il sortit sur le pas de la porte s’essuyant ses mains enfarinées à son tablier.

– Bonjour, vous cherchez quelqu’un ? Cette rue s’arrête ici.

La voix grave de son interlocutrice le surprit. Masculine avec ses bottes de moto et féminine avec ses cheveux croulant sur ses épaules, elle symbolisait un savant mélange de séduction.

– Commandante Angèle Merlin, se présenta-t-elle.

Il sourit.

– Vous êtes flic ? Jamais je ne l’aurais imaginé.

– Pourquoi ? Vous croyez encore au vieux commissaire moustachu ou à l’inspecteur à l’imperméable ? Vous parlez comme Paco.

– Qui est Paco ?

– Mon ami d’enfance.

Archibald pensa aussitôt à Marie-Sophie. Les deux femmes n’avaient rien en commun physiquement et pourtant cette amitié d’enfance les rapprochait.

– C’est marrant, vous ressemblez à Paco.

Le casque à la main, elle tournait la tête de droite à gauche, semblant chercher quelqu’un. Quelque chose clochait.

Une rouquine arriva derrière Archibald et l’interpella :

– Il te reste des…

Elle s’interrompit en découvrant Angèle. Elle s’approcha de son ami et détailla la nouvelle venue.

– Vous n’êtes pas d’ici. En vacances ?

Angèle hésita à répondre, c’est Archibald qui le fit à sa place.

– Madame est commandante de police.

Curieuse, Marie-Sophie l’interrogea :

– Il ne se passe pas grand-chose dans le coin. Vous êtes là pour une enquête ?

Angèle abandonna sa moto et vint vers eux.

– Je ne sais pas trop où je suis.

Archi et Marie-Sophie se regardèrent interloquées. Cette inconnue semblait pourtant être équilibrée, mais peut-être souffrait-elle d’un mal inconnu ?

– Au Pays basque, un petit village fort sympa.

Angèle ouvrit de grands yeux.

– Mais qu’est-ce que je fais ici ?

Les deux amis eurent pitié de la jeune femme. Marie-Sophie lui saisit la main et l’entraina à l’intérieur. Sans se concerter, Archibald décida d’aller au comptoir de la boulangerie et proposa à Marie-Sophie d’emmener Angèle chez eux, mais Angèle refusa, son esprit de fliccarburant à toute allure.

– Non, je ne veux pas vous déranger. Je vais me débrouiller.

Elle chercha aussitôt son portable pour appeler son capitaine.

Marie-Sophie murmura :

– Vous allez peut-être me prendre pour une folle, mais ne viendriez-vous pas d’une autre histoire ?

Angèle remonta ses cheveux et les attacha avec son élastique.

– Vous ne connaissez pas Paco ?

Marie-Sophie fit non de la tête.

– Je peux vous dire un secret ? Si voue ne faites pas partie de la même histoire, vous pourrez peut-être m’aider.

Elles s’assirent sur le banc appuyé contre le mur de la boulangerie à l’ombre.

– Paco est un voyou. C’est mon meilleur ami et moi je suis flic.

– Voyou comment ?

– Un gentil, comme un Robin des bois moderne. Vous allez rire, sa couverture ? Il est directeur de banque.

Angèle se tut. Marie-Sophie continua à sa place :

– Et vous ne voulez pas l’arrêter.

Angèle haussa les épaules et ajouta :

– S’il n’y avait que ça !

Marie-Sophie crut comprendre.

– Vous êtes amoureuse de lui ?

Angèle ne répondit pas. Marie-Sophie murmura :

 – C’est pareil pour moi.

– Vous êtes flic ?

Elles rirent déjà complices. C’est ainsi que les trouva Archibald. Angèle le regarda. Il ne voyait que Marie-Sophie. Elle comprit.

– Comment faire pour retrouver mon histoire ?

Archibald haussa les épaules.

– C’est la plume qui décide. Quelle peur j’ai eue quand j’ai perdu Marie-Sophie, ça n’a pas duré longtemps fort heureusement. Elle avait disparu et d’un coup, elle était là.

– La plume ?

Angèle ne comprenait rien.

– Oui, c’est elle qui vous renverra dans votre cahier. Pour ma part, je n’ai même pas eu l’occasion de dire au revoir quand ça m’est arrivé, soupira Marie-Sophie, subitement, je me suis retrouvée ici derrière mon comptoir et puis… vous avez débarqué.

© Isabelle-Marie d’Angèle (juillet 2023)

Gros problème 😁

Où est mon cahier de J’aime un voyou au grand cœur ? 🙄🤔

Que va-t-il se passer si je ne le retrouve pas ? Que va devenir Angèle ?

La suite bientôt …😀

À très vite…

Bavardages sur Petit Paul

Bonjour toi 😉

As-tu remarqué que les héros de nos livres ne vieillissent pas toujours ?

Que ce soit chez Sylvain et Sylvette, chez Alice, le club des 5 ou le clan des 7, les héros ont toujours le même âge. Quelle chance que le temps n’ait pas de prise sur eux. Peut-être devrais-je devenir un personnage récurrent de roman pour ne pas vieillir 😂. Fantômette ne prend pas une ride, elle a environ neuf ans comme ses lectrices. J’imagine que lorsque ses adeptes grandissent, elles passent à autre chose.

Les superhéros ne changent pas et même s’il leur arrive de multiples aventures, ils s’en remettent souvent et meurent rarement (même si… je dis ça je ne dis rien).

Si tu t’intéresses à l’âge d’Hercule Poirot, tu vas t’y perdre 😉.

Tout ça pour en venir à mon personnage Petit Paul.

Lorsque je l’ai créé, il avait 5 ans. Il a toujours 5 ans.

Pourquoi ? Parce que j’aime comme il parle à cet âge-là. Il pose des questions, il bavarde avec ses parents avec ses mots à lui et il n’a pas sa langue dans sa poche.

Extrait :

– Dis papa, c’est quoi le printemps ? C’est quand qu’il arrive ? Il vient en voiture ?

Papa sourit et répond patiemment :

– C’est une saison. Tu sais, comme l’hiver. Tu connais les autres saisons ?

– C’est quoi les saisons ?

Papa soupire. Tellement fort que Petit Paul a l’impression que les feuilles de l’arbre ont bougé. Il se met à rire.

– Pourquoi tu ris ?

– T’as fait bouger les feuilles en soufflant. Alors c’est quoi le printemps ?

– Je t’ai répondu, une saison, comme l’hiver, l’automne et…

– C’est quoi l’automne ?

– Quand les feuilles tombent et que la nature change de couleur.

– Pourquoi elle change de couleur ?

– Parce que c’est l’automne.

Papa se rend compte que sa réponse ne répond pas à la question. Il reprend :

– Il y a aussi l’été comme saison, tu sais quand il fait chaud et que tu vas dans la piscine.

– Alors le printemps, ce n’est pas quelqu’un ?

– Quelqu’un ?

– Toi et maman vous me dites d’attendre le printemps dehors, je croyais que c’était comme quand tu me disais d’aller attendre Papy et Mamy, j’attendais au portail, mais en fait, il n’y a personne qui va venir. Je pouvais attendre longtemps moi !

– Le printemps c’est la nature qui change. Tu entends ?

– J’entends rien.

– Écoute mieux, tu n’entends pas les oiseaux ? Le merle siffle, il fait ses vocalises.

– C’est quoi des vocalises ?

– C’est quand il chante sur plusieurs tons. Regarde les fleurs qui sortent de terre c’est un peu comme quelqu’un qui arrive. Quand j’ai planté les bulbes…

– C’est quoi les bulbes ?

– Attends, laisse-moi finir, et je te montrerai. Je disais, quand j’ai planté les bulbes en automne, j’ai attendu longtemps, et tu vois ma patience est récompensée, elles sortent de terre parce que ça va être le printemps, elles, elles le savent. Tu vois là, les fleurs jaunes ? Ceux sont les jonquilles et celles avec de l’orange, les narcisses,

– Et celles-là, les roses et violettes ?

– Les jacinthes. Respire leur parfum. Tu aimes ?

Petit Paul prit sa respiration et mit son nez dans les fleurs. Il éternua et éclata de rire.

– Et puis, le printemps c’est aussi, l’herbe qui pousse sur les pelouses regarde, je vais devoir passer la tondeuse. La nature se réveille petit à petit. Les oiseaux font leur nid. Regarde les tourterelles, écoute-les roucouler. Les arbres se couvrent de fleurs petit à petit, le forsythia est tout jaune et le seringa se remplume, regarde, il devient tout vert et là tu vois, il y a les bourgeons qui donneront des fleurs.

Tout en parlant, Papa montre à son petit garçon les arbustes fleuris, les oiseaux posés sur la margelle du puits, puis il respire à pleins poumons les bras levés vers le ciel et dit :

– Tu le sens ce printemps qui arrive ? Dans l’air ce n’est pas pareil…

Petit Paul est sceptique. Il respire lui aussi les bras levés et ne sent pas trop la différence avec hier, mais il ne veut pas faire de peine à son papa qui a l’air si content de lui. D’un coup, il lève le nez et dit :

– Hum ! Tu crois que c’est le printemps cette odeur ?

Papa sourit.

– Non, ça je crois que c’est le gâteau au chocolat de maman.

– C’est à n’importe quelle saison le gâteau au chocolat !

– Peut-être qu’elle veut fêter le printemps à sa manière. As-tu compris ce que c’est le printemps ?

– Oui, c’est une… saison… comme l’hiver, l’été, l’automne. Et on le voit parce que les arbres remettent des feuilles, que les fleurs sortent de la terre et que les oiseaux chantent.

– Tu es un champion !

– Dis c’est quoi les bulbes ?

Un jour, j’ai décidé de le faire rencontrer Muguette, l’héroïne de mon premier livre. Mes deux personnages ont fait connaissance en bavardant sur un banc en automne. Il n’avait toujours pas sa langue dans sa poche et n’a pas hésité à faire la morale à Muguette. Celle-ci ayant elle aussi un fort caractère, elle s’est laissée embobiner par ce petit bonhomme qui levait la tête pour la regarder.

Extrait :

– Pourquoi tu parles toute seule ?

Muguette se retourna et ne vit personne.

– J’ai bien entendu parler quand même, je deviens folle, maugréa-t-elle.

– Non, je suis là. Baisse les yeux, tu me verras. Je suis plus petit que toi.

Un petit garçon la fixait. Chapeau sur la tête, les bras dans le dos, il ne baissait pas les yeux.

– Tu parles toute seule, je t’ai entendu. Tu disais que tu avais froid. Tu sais, c’est normal, l’été est fini. Regarde, j’ai un chapeau.

Muguette regardait ce petit bout d’homme qui ne la lâchait pas des yeux.

– Tu as perdu tes parents ?

– D’abord on dit bonjour, mon papa m’a dit que c’était la première chose à dire quand on parlait avec quelqu’un.

– Il n’a pas dit aussi de ne pas parler à des inconnus ? siffla Muguette

– T’es en colère ?

Le problème c’est que Petit Paul dans l’histoire de Muguette va être obligé de grandir…

Et toi qu’en penses-tu de ces personnages qui ne grandissent pas ? As-tu un avis sur la question ?

À très vite…

Au fil de mes personnages

Bonjour toi 😉

Il existe dans mes cahiers des personnages qui ont eu une histoire et c’est tout. Pourquoi ? Je n’en sais fichtre rien.

J’ai pourtant eu l’envie, un jour, de les créer, de leur inventer une vie. Lorsque je fouille dans mes cahiers, je trouve :

Extrait d’un texte :

Héloïse avait débarqué dans la maison de Stefano un jour de pluie. Mais depuis ce jour, il faisait toujours soleil dans le cœur du gamin.

Elle était arrivée avec son vieux doudou tout moche qu’elle traînait derrière elle…

Charlie aussi était entrée dans la vie de Stefano, bouleversant tout sur son passage. Mais elle, ce n’est pas une vieille peluche qu’elle traînait, c’était des cartons de livres, un ordinateur et des carnets de toutes les couleurs. Elle avait envahi tout l’espace au grand plaisir de Joe.

Joe, c’était le père de Stefano. Un grand gaillard, à la barbe mal rasée qui piquait. Toujours affublé d’un chapeau en cuir de cow-boy. Ses bras étaient tellement immenses, qu’il pouvait les prendre tous les deux en même temps. Il y ajoutait même Charlie, et ils riaient tous aux éclats.

….

Il y avait aussi l’histoire de ma sorcière Nicky …

Extrait :

– Tu ne vas pas recommencer Samantha, je te répète que je ne suis pas une sorcière. Cesse de divaguer et de t’inventer des histoires…..

Qu’est-ce qu’il t’a pris de venir ici ? Et tu ne pouvais pas t’habiller plus discret ?

– Je t’emmène Nicky, réunion à Salem !

Elle lui donna la main et ils disparurent ensemble dans un nuage de fumée, laissant ébahie Sam qui avait oublié son sac et revenait le chercher…..

Stoppée dans son élan, elles se regardèrent toutes les deux. Nicky posa à nouveau sa main sur le front de son amie qui faillit éclater de rire mais se retint devant son air grave.

– Sam, j’ai bien peur que tu sois devenue une sorcière….

Ces personnages dorment au fond de leur cahier. Un jour, ils se réveilleront et certainement, ils auront des choses à me raconter, ils m’empliront la tête et me pousseront à écrire.

T’arrive-t-il à toi aussi d’avoir des personnages qui n’ont plus d’histoire ?

À très vite…

Bavardages

Bonjour toi 😉

Il m’est arrivé un truc bizarre aujourd’hui. Figure-toi qu’un de mes personnages, en l’occurrence Marie-Sophie, s’est mise à bavarder avec moi et j’avoue, j’en ai pris pour mon grade.

Petit rappel : Marie-Sophie a la trentaine. Elle est rouquine, a des tâches de rousseur, est assistante de direction dans un centre de formation.

— Pourquoi tu ne parles plus de moi ?

La question me prend par surprise et je me demande qui me parle.

— Ce n’est pas la peine de faire celle qui ne comprend pas, m’apostrophe-t-elle. Donne-moi la parole dans ton blog, j’en ai des choses à dire.

Je me demande bien ce qu’elle va vous raconter mais je la laisse faire.

— Pourquoi tu ne dis pas que je n’ai plus mes parents (ça commence fort ! ). Tu n’en parles presque jamais dans mes histoires. Tu racontes qu’il habitent à côté de chez moi et puis d’un coup, ils sont partis en voyage. Pourquoi n’as-tu pas dit qu’ils étaient morts ? C’est trop difficile à écrire ?

Je reste sans voix. Je n’aime pas parler de la mort dans mes histoires et…

— Faux ! Dans l’histoire de Muguette, tu as bien fait mourir son père quand elle était toute petite. D’ailleurs, la scène est très bien écrite et m’a arraché des larmes soit dit en passant.

C’est qu’elle n’est pas contente Marie-Sophie, je pourrais croire qu’elle existe vraiment.

— Mais j’existe. Tu m’as créée. Je parle, je respire, je mange, je dors, j’aime aussi. D’ailleurs, parlons-en de mes amours (aie ! je le sens mal et j’ai bien envie de me boucher les oreilles) et ne fais pas cette tête. Pourquoi me fais-tu tomber amoureuse d’un médecin ? Je préfère et de loin, celui qui vit à la campagne avec son miel et ses abeilles. D’ailleurs, je ne sais pas si tu t’es rendu compte que j’avais tout quitté sur un coup de tête parce que ça ne me convenait pas du tout. J’ai été ravie de voir que tu n’effaçais rien et continuais dans ce sens. N’est-ce pas ce que tu aimes toi aussi ? Ne triche pas, je te connais bien plus que tu ne le crois. Pourquoi m’inventes-tu une histoire que tu n’aimes pas vraiment ? Avoue que c’est plus facile de m’installer à la campagne, avec des vaches, un chien, dans une maison très cosy, où je ferai du télétravail, à moins que tu aies la merveilleuse idée de me trouver un autre travail.

Moi, qui ne comprend rien !

Me serais-je complètement trompée en écrivant l’histoire de Marie-Sophie ? Me serais-je laissée tentée par une histoire facile mais qui ne ressemble pas du tout à ce qu’elle vit vraiment ? L’aurai-je trop édulcorée ? Aurais-je trop mis de romance à l’eau de rose ?

Marie-Sophie contente de moi !

— Ah tu commences à comprendre ce que je veux ? (J’opine du chef même si je ne suis pas certaine qu’elle me voit, parce que mine de rien, Marie-Sophie est dans ma tête, hein, tu l’avais bien compris, c’est un truc de fou !). Alors tu vas m’arranger mon histoire et me faire une maison comme j’aime, je te donnerais mes idées ne t’inquiète pas, (évidemment, elle a capté mon haussement de sourcils) et fais en sorte que je quitte l’endroit où j’habite.

Moi, en mode incompréhension.

Je pense alors à ses amis, au grand-père qui…

— Tu ne vas abandonner personne, je sais que tu as déjà une idée pour que mes amis ne me quittent pas. Je compte sur toi. Après tout, c’est toi l’auteur.

Et Pfff Marie-Sophie m’a quittée. Je suis allée chercher le cahier qui lui est destiné et j’ai commencé à noter mes idées. Je vois très bien sa nouvelle maison et elle avait raison concernant son voisin, Charles, qu’elle voit comme son grand-père, je sais bien qu’elle ne l’abandonnera pas.

Concernant ses amis, j’ai bien une petite idée pour son amie Mélusine mais pour Archibald, ça va être plus compliqué.

Je te retrouve avec l’histoire de Marie-Sophie dans un prochain article.

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À très vite

Les prénoms de mes personnages

Bonjour toi 😉

Après t’avoir raconté comment je pense et vois mes personnages, je t’explique comment je trouve leurs prénoms.

Je prends toutes les lettres de l’alphabet, il y en a quand même 26 😉 et je commence par la première pour mon héros principal. Evidemment c’est le A. Exit, les prénoms communs comme Alain ou Annie, non pas qu’ils ne soient pas beaux 😏 mais pour moi ils sont trop communs. J’aime bien l’originalité et puisque je peux choisir, autant me faire plaisir. Comme mes histoires sont toujours contemporaines, j’opte évidemment pour des prénoms anciens, d’où les prénoms de Léandre et Léonie, (encore que Léonie est revenue à la mode) pour Cupidonetmoi.com.

Les prénoms choisis dépendent aussi du ton que je souhaite donner à mon roman. Pour Muguette, qui est née un 1er mai, ça n’a pas été difficile de la nommer ainsi mais comme elle souhaitait tomber amoureuse d’un homme qui portait un prénom de fleur comme elle, là j’ai dû fouiller. Entre Ambroise, Anicet, Lupin, Bleuet, j’avais le choix mais c’est Jasmin que j’ai retenu parce que j’ai immédiatement trouvé son nom de famille que je voulais avec une particule, de la Rochefleurie. J’avais donc mon couple phare, Muguette et Jasmin de la Rochefleurie. J’ai l’esprit parfois un peu coquin et tordu, j’ai décidé que mes personnages et ses amies auraient des prénoms de fruits d’où Prune et Clémentine ce qui me permettait de faire des jeux de mots quand elles se trouvaient réunies jolie salade de fruits.

Que vient faire ici Fernandel ? Le prénom de la meilleure amie de Muguette s’appelle Félicie. Toujours de bonne humeur, elle aime bien ajouter Aussi à ses fins de phrases. Son nom de famille est Gnole. Elle tombe amoureuse d’un Angelo Rossi. Rossi-Gnole, ça te parle ? Quand je te disais que la recherche des noms était aussi un travail 😊 surtout avec un esprit comme le mien 😊.

Concernant les noms de famille, ça c’est encore une autre histoire.

Je reprends mon alphabet et je décide par quelle lettre il va commencer. Va-t-il avoir une particule ? Je cherche des consonnances qui me plaisent, des noms de famille disparus français ou italiens, (j’aime bien l’Italie), et je rajoute des lettres. Le nouveau nom de famille est né.

Voilà, tu sais presque tout 😊. N’hésite pas en commentaires à me dire ce que tu en penses.

kiss emoji
À très vite …

Comment j’imagine mes personnages.

Bonjour toi 😊

C’est en publiant sur Instagram que j’ai pensé faire un billet ici. Je peux raconter davantage (tu as oublié ? je suis bavarde 😉).

Tu ne remarques rien d’étrange ? Regarde mieux …

Voilà, Léonie a un visage pas Léandre. Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne l’ai pas trouvé comme je le voulais. Tu vas me dire, Léonie est exactement comme tu la voyais ?

Non, évidemment, mais je m’en suis inspirée, tout comme de Léandre. La jeune femme est coiffeuse, lui est agriculteur d’où la chemise à carreaux (Oh le cliché 😂) je n’allais pas le mettre en costume 3 pièces quand même, il travaille au milieux de 40 vaches. D’accord, elle est plus classe, plus citadine ajouterais-je.

Chaque histoire commence ainsi, par la recherche de mes personnages. Ensuite, le prénom et le nom, l’âge, le caractère, la profession et la situation familiale. Là où ça se complique, c’est l’endroit où je les installe. Je me rends compte qu’ils sont souvent dans le sud de la France. Pourtant, je n’en suis pas originaire.

Ici, vous ne voyez que les personnages principaux, il y a tous les autres qui se greffent au fur et mesure. Je les vois, je les entends, ils ont parfois, voire souvent, un accent. Certains sont grognons, d’autres préfèrent rigoler. Dans Cupidon, les villageois se déchainent en commérages chez le coiffeur et au bar.

Il m’est arrivé pour l’histoire de Muguette de trouver que le chéri de mon héroïne avait un drôle de caractère qui ne me plaisait pas et pourtant, je l’ai laissé parler, c’était sa vie et son comportement collait.

Dans Noël à la maison des coeurs blessés, toutes les lectrices ont craqué pour Georges. C’est vrai qu’il est gentil, il me fait penser à quelqu’un 😉. Il est même plus que gentil surtout avec Philippine, pas en affaires, où ce n’est pas le même homme. Philippine, par contre, en a agacé plus d’une avec son caractère d’enfant gâté. Je me suis beaucoup inspiré de la série Dallas et Revenge pour le travail de Georges.

Si toi aussi, tu écris, dis-moi en commentaires, comment tu procèdes et si tu n’est que lecteur, raconte-moi comment tu imagines les personnages des livres.

morning kisses

À très vite …