Relancer la machine

Bonjour toi 😉

Pas facile de relancer la machine ! Pas facile de se dire que de toute manière, la vie continue.

Pendant ces jours difficiles et éprouvants, j’ai eu l’impression d’être entre parenthèse. Le soleil brillait alors qu’il faisait gris dans mon cœur, les gens riaient dans la rue alors que moi j’avais les larmes qui coulaient.

Arrêt sur image ! je regarde autour de moi, je suis dans ma bulle de tristesse. Comme dans un film, au ralenti, les voitures passent, klaxonnent, les passants discutent et s’interpellent, bavardent de la pluie et du beau temps. Moi, je suis là, absente !

Et puis tout se remet en place.

Il est parti, il a rejoint l’autre côté, l’invisible.

Vient alors le moment de relancer la machine et de retrouver un tant soi peu le sourire.

Je réalise que c’est le printemps et que je n’ai rien écrit dessus.

Je suis face à mon ordinateur et je me pose la question. Pourquoi je tiens un blog ? Au départ, c’était pour partager mes écritures et mes bouquins. Est-ce utile ? Nécessaire ?

La réponse à cette question tient en un mot : Envie.

Oui, j’ai l’envie de bavarder par écrit avec vous, de piquer ici et là, des citations, des expressions, de vous raconter mes lectures.

Go, je relance la machine.

À très vite…

Confitures d’été

Bonjour amis d’ici 😊

Le parfum des confitures ça vous parle ? Celui des prunes en particulier, la prune d’ente ici ! Celui qui embaume toute la maison et qui rappelle tous les souvenirs.

Souvenirs souvenirs ! chantait Johnny Hallyday. Ils fleurissent dès que ce parfum m’envahit. La cueillette tout d’abord, sous un soleil de plomb, avec les copines. Le fruit juteux dont le jus dégouline sur le menton quand je le goûte. Méfiez-vous de la prune dégustée chaude au soleil sur l’arbre, elle peut vous surprendre ! 😉. Puis la prune coupée en deux, dénoyautée pour la faire cuire.

Ces souvenirs me ramènent des années en arrière. La nostalgie s’installe teintée de mélancolie.

Et le bruit ? Le glougloutement, les bulles, l’écume. La cuisson tout un art. La surveiller pour ne pas qu’elle accroche. Remuer les fruits en faisant des 8 pour bien mélanger les fruits et pour pas qu’elle brûle au fond. Je répète ce que disait maman.

Ce parfum encore qui envahit la maison, même si vous la faites cuire dehors, qui change lorsque la confiture est presque prête. La goûter pour voir si elle est cuite, sur une assiette froide. Faire un trait au milieu, la cuisson est parfaite si ça ne se rejoint pas.

La mise en pots :

Belle provision pour l’hiver jusqu’à l’année prochaine. Elle accompagnera le fromage (un régal), le petit-déjeuner sur le pain frais, le quatre-quarts , le yaourt nature, le goûter des enfants. Je suis certaine que vous avez d’autres idées.

J’avoue, c’est ma préférée. Même si celle de Mirabelles faite aussi cette année est excellente.

Et vous ? Aimez-vous les confitures ? Les faites-vous ?

À très vite…

Avant – Après

Bonjour amis d’ici 😊

Ils étaient deux garçons et une fille, 
Ils écoutaient de la musique. 
Ils riaient, pas encore de béquille,
Et l'allure dynamique. 
Ils buvaient du coca
Et chantaient blablabla. 

Pas de soucis en tête
L'avenir devant eux. 
Ils ne pensaient qu'à la fête
Ils étaient heureux. 

Les années ont passé
La vie ne les a pas séparés.

Ils sont toujours deux garçons une fille
Ou plutôt deux hommes et une femme.
Ont-ils le vague à l'âme ? 
Ils ne s'en font pas pour des vétilles. 

Ils n'écoutent plus de la musique
Elle les rend mélancoliques. 
Ils n'entendent plus bien
C'est eux les doyens.

Ils préfèrent donner les graines aux oiseaux,
Ça ne fatigue pas leurs cerveaux. 

Le banc n'a pas changé lui ! 
Les années ne l'ont pas détruit. 
Eux, ils ont juste vieilli !
C'est la vie !