Jeux en famille

Bonjour toi 😉

Je n’ai pas oublié que c’était le jour des enfants et quoi de mieux que de te proposer les jeux auxquels j’ai participé pendant ces fêtes. Entre les nouveaux et les anciens, il y a de quoi se régaler pour passer du temps en famille avec les jeunes et les seniors.

Que de fous rires en jouant au rami. C’est le jeu de cartes qui remporte toujours un franc succès.

La crapette se joue à deux. Il a fallu que je me remémore les règles, mais une fois réapproprié le jeu, c’est un jeu de patience fort sympathique.

Ici 👇 c’est le père Noël qui a apporté ça à Millie et celle-ci n’a pas hésité à proposer à MaLou, MiniMaxi et PaLou de l’essayer. Quelle rigolade pour comprendre les règles et quand nous avons réalisé qu’il était adapté aux enfants à partir de 7 ans, nous avons eu l’air malin 😄🥴. C’est un jeu fort sympa, je le recommande si tu ne le connais pas. Tu deviens un photographe dans la forêt de Loco Momo, à toi de retrouver les animaux dans ton objectif et de gagner des points. Seras-tu le meilleur photographe ?

Ce jeu 👇 au pied du sapin était pour MaLou et Palou. Traduction de Stay Cool « Reste calme » 😂😂. J’adore ce jeu. 1ère manche : Tu es le joueur actif et celui à ta droite te pose des questions auxquelles tu dois répondre en écrivant la réponse avec les dés qui ont des lettres, mais en même temps, le joueur de gauche t’en une autre à laquelle tu dois répondre à l’oral. Jusqu’à la bonne réponse et orale et écrite, ils te répètent la question sans discontinuer. Tu as un autre joueur qui tient le sablier, 30 secondes pour 4 sabliers. Il énonce à chaque fois qu’il le tourne. La 2e manche, c’est pareil, sauf que c’est toi qui gères ton sablier en disant qu’il faut le retourner, et la 3e manche, tu ne vois plus le sablier, à toi de calculer le temps pour signaler qu’il faut le retourner 😂😂😂. Je pense que tu as compris le titre du jeu 🥴😂.

C’est une extension à ce jeu 👇 que le père Noël a laissé au pied du sapin. Tu dois faire deviner par un mot, une phrase, la carte que tu as choisie. Les illustrations sont magnifiques. Chaque joueur tout comme toi met leur carte qui ressemble à ce que tu as dit comme phrase. Les joueurs doivent retrouver la tienne. Tu l’as compris, il ne faut pas trop en dire, ni pas assez, juste ce qu’il faut, sinon si tout le monde la trouve c’est que c’était trop facile et tu ne marques pas de points.

Que de bons moments en famille qui font chaud au cœur, qui font oublier tous les soucis de la vie quotidienne et qui fournissent de jolis souvenirs à glisser dans la boite pour s’en rappeler quand le moral n’est pas au beau fixe.

Bon mercredi 💖

À très vite…

La famille

Bonjour toi 😉

En l’honneur de la journée internationale des familles, je me souviens…

* des week-ends où mes parents recevaient mes frères et sœurs. J’allais acheter à la boulangerie en face de la maison, la fameuse tarte au libouli spécialité du Nord.

* des grandes vacances où la maison pas du tout adaptée pour recevoir 15 personnes… recevait quand même 15 personnes. Repas sur la terrasse (heureusement il faisait toujours beau) du petit déjeuner au dîner.

* des petits déjeuners pantagruéliques de l’été avec la spécialité de la Lise faite que le mercredi. Je ne connais pas la recette, le boulanger n’a jamais voulu donner sa recette. Ici, c’est une photo de la brioche vendéenne qui ressemble un peu… mais de loin 😉. En tout cas, c’était rudement bon, si tu connais la recette, n’hésite pas à me le dire en commentaires.

* les grandes fêtes Noël, Pâques, la Pentecôte, l’Ascension. Les fêtes religieuses étaient particulièrement célébrées chez nous. Sans oublier, tous les baptêmes, communions et les mariages.

* les repas tout simplement sans qu’on ait quelque chose à fêter, juste pour le plaisir de se retrouver.

Parfois, je me demande comment mes parents faisaient pour réussir à réunir tout le monde. Il est vrai que nous avions une grande maison, ça facilitait les couchages.

Aujourd’hui, c’est d’un compliqué tout ça. Je n’ai pas réussi à recréer ces ambiances familiales, les emplois du temps sont toujours archi-bookés. La maison peut accueillir les familles mais une journée ensemble c’est déjà le bout du monde, les caractères sont tellement forts, dirais-je ! 😉. Et puis, il y a tellement de sujets de conversation à éviter que Monsieur Chéri et moi finissons par comprendre pourquoi les Anciens parlaient du temps, c’est neutre ! Mais avoue que ça restreint beaucoup la conversation. Il ne faut jamais grand-chose pour qu’une mèche soit allumée sans que tu t’en rendes comptes. Drôle de vie !

Pour terminer je partage ce texte qui reflète bien l’ambiance familiale dont je me souviens.

Placée au centre de la pièce, au centre de la vie, je trône. Je suis parfois petite et sers de route au tout petit qui fait glisser ses voitures. Je sais devenir très grande et très longue, c’est lorsque je revêts mes habits de fête. Je me pare alors de mille feux avec mes verres en cristal, mes serviettes brodées en forme de chapeau, et mes couverts d’argenterie. Des bougies scintillent sur moi et j’adore quand le monde est autour de moi et me complimente. Ils me touchent, s’exclament, m’admirent, et je suis la plus heureuse du monde. Sans moi, elle serait bien vide la pièce. C’est moi qui l’accueille quand il déploie son journal et qu’elle, elle ouvre son courrier. C’est encore moi qui me fais toute petite quand elle pose ses coudes sur moi, qu’elle prend appui pour se relever ou quand elle pose sa tête entre ses bras et qu’elle pleure.

Qui suis-je ? En bois, en fer forgé, en plastique, je m’adapte à toutes les situations. Qu’il fasse beau, qu’il pleuve, qu’il neige, je suis là. Parfois ronde, rectangulaire, hexagonale, ou carrée, je participe à tout, même sur des roulettes. Quelques fois bancale, abîmée ou retapée, je suis là. Je peux être colorée ou brute de décoffrage. Pour un pique-nique ou un mariage, je suis là.

Tu as deviné ? Regarde bien, je ne suis jamais loin de toi.

© Isabelle-Marie d’Angèle (mai 2023)

À très vite…

Jeux d’écriture – L’attraction

Bonjour toi 😉

Chez Marie ici Les consignes étaient les suivantes, commencer un texte avec cette phrase : “Oui puisque ce soir on en parle, puisque ce soir tu me le demandes sans détour, je serais même prêt à aller jusque là, à faire ça pour toi, tu as l’air de tellement y tenir, ça à l’air si important pour toi, alors si ça peut te faire plaisir pas d’état d’âme, je te suivrai, je ferai ce que tu me diras.”

Voici ma participation complètement décalée 👇 😊

L’attraction

— Oui puisque ce soir on en parle, puisque ce soir tu me le demandes sans détour, je serais même prêt à aller jusque-là, à faire ça pour toi, tu as l’air de tellement y tenir, ça à l’air si important pour toi, alors si ça peut te faire plaisir pas d’état d’âme, je te suivrai, je ferai ce que tu me diras.

— Sérieux ? Tu ferais ça pour moi ?

Jules a les yeux qui brillent et le sourire jusqu’en haut des oreilles. Du coup, Tom se demande s’il n’a pas été trop loin. Il tente de se reprendre, mais Jules ne le laisse pas parler et lui saisit la main.

— Attends, où m’emmènes-tu ?

Jules attrape son foulard rouge qu’il arbore fièrement quand il joue au cow-boy et le noue sur les yeux de son père.

— Ah ! tu as promis, ne te défile pas. Tu as toujours dit qu’une promesse devait être tenue.

— Ah bon j’ai dit ça moi ?

Tom commence à flipper sérieusement. C’est mercredi et c’est lui qui est chargé de la garde de son fils. Une semaine sur deux, il a décidé de prendre ce jour de repos pour lui. Infirmière libérale, Juliette ne peut pas souvent se libérer.

Justement, elle se gare devant la maison entre deux patients. Jules met un doigt sur sa bouche. Elle ne dit rien et sourit.

— Ton fils m’emmène je ne sais pas où.

— Notre fils, rectifia -t-elle en riant.

Il bougonna et se laissa entrainer. Lorsqu’il entendit la musique et qu’il sentit l’odeur de barbe à papa lui chatouiller les narines, son cœur s’emballa. Il voulut arracher le foulard et prendre ses jambes à son cou, mais Jules lui tenait fermement la main et prenait son rôle très au sérieux de guide.

Tom ne vit pas les sourires goguenards des passants, il tentait de se calmer. Il avait une peur effroyable des fêtes foraines et des manèges. Juliette n’avait pas le temps de s’occuper de son petit garçon, Jules n’avait donc trouvé que ce moyen pour pouvoir monter dans un grand manège. Il n’avait le droit que s’il était accompagné d’un adulte. Il en avait tellement rêvé.

Il avait pris de l’argent dans sa tirelire, il ne ferait qu’un tour, c’était déjà bien. Toujours les yeux bandés, Tom comprit qu’il s’approchait de l’attraction dont lui parlait sans cesse son gamin. Il n’avait jamais voulu la voir. Il ne savait donc pas qu’il allait s’envoler dans les airs, tourner à l’endroit et à l’envers.

Pourvu qu’il ne s’évanouisse pas ou au pire vomisse. Il ne souhaitait pas être la risée du village et faire honte à Jules. Il serra les dents et suivit le mouvement.

Jules le fit assoir et prit place près de lui. Tom entendit le coup de sifflet, signe du départ, le manège se mit en branle. Jules enleva le foulard. Tom se trouvait dans le camion pompier d’un petit manège et Jules souriait.

— T’as vraiment cru que j’allais t’embarquer sur ce machin-là ?

Il désigna l’attraction qui venait de démarrer.

— Mais Jules, tu pouvais monter seul ici. Il suffisait juste de me demander de t’accompagner.

— Tu n’aimes pas les fêtes foraines. Mais je suis content, tu m’as suivi.

Le tour se termina sans que Jules pense à attraper la queue de Mickey.

Ils descendirent ensemble. Tom s’approcha du grand manège. Il prit son fils par la main, le passa sous la toise afin de vérifier qu’il avait la bonne taille et acheta deux tickets.

Bravement, Jules s’assit à côté de son père. Il regarda plusieurs fois que la ceinture de sécurité était bien attachée à lui comme à son papa. Tous deux n’en menaient pas large quand la machine se mit en route.

Mais que dire du sourire qu’ils affichaient quand ils descendirent tous deux, le cœur en déroute, les cheveux en désordre, leurs doigts emmêlés.

— C’était trop bien ! Merci.

Jules se serra contre Tom qui referma les bras sur lui. D’accord, il avait cru sa dernière arrivée, il avait fermé les yeux et serré les dents, mais les cris de joie de son fils avaient réussi à lui faire oublier sa peur. Pourtant, in petto, il se promit de ne plus jamais se laisser embarquer de cette façon.

À très vite…

Les sagas familiales

Bonjour toi 😉

Ah les sagas familiales. J’aime les lire et les écrire.

Ceci contient une image de : ¡Comienzan las cenas y comidas por doquier!

L’auteur Françoise Bourdin sait parfaitement les décrire et je suis une très grande fan de ses romans. Je suis certaine que tu sais que certains ont été adaptés à la télévision et que tu te souviens d’un Eté de canicule ou de Terre Indigo.

Ce que j’aime dans les histoires familiales c’est qu’une fois encore, toute une panoplie de sentiments se dévoile. Comme dans la romance, j’y retrouve beaucoup d’amour (filial), de la jalousie, de la haine, de la convoitise, du pardon, de l’envie. Sur fond de bonheur ou de malheur, la trame se dessine et les personnages vivent leur vie et les caractères se dessinent.

Dans mes trois romans Muguette, Noël à la maison des coeurs blessés et Cupidonetmoi.com, tu y retrouveras la famille. Parfois, elle se déchire, elle se découvre, mais elle s’aime aussi et heureusement.

FAMILY DINNER by Valentina Yaskina, via Behance

Il y a toujours un cadavre dans le placard, dans n’importe quelle famille. Un secret caché, inavoué, qui se dévoile un jour. C’est ce que j’aime écrire. La découverte qui engendre toute une cascade de situations plus ou moins graves, amusantes, déchirantes, dérangeantes. Les personnages sont alors amenés à réagir, à comprendre ce qui leur arrive. En tant qu’auteur, je me mets à leur place et j’imagine les cas différents.

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Dans les sagas familiales, il y a souvent l’ami(e). Celui ou celle à qui le personnages principal peut tout raconter. Parfois l’ami(e) dérape, la jalousie s’en mêle ainsi que la convoitise. Dans les livres comme dans les films, c’est assez courant. Qui n’a pas eu un ami qui l’a trahi ? Ah nous y voilà, la trahison !

Quelle tristesse ! Ma plume s’envole à chaque fois lorsque la trahison fait son apparition. Je déteste cette sensation et pour la décrire, pas facile de rester objectif.

Et toi aimes-tu lire les sagas familiales ? les écrire ? les regarder à la télé ? N’hésite pas à me dire ce que tu en penses en commentaires.

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À très vite …