La librairie disparue – Evie WOODS

Bonjour toi 😉

Connais-tu la librairie disparue ?

1921. La jeune Opaline fuit Londres et le mariage arrangé qu’on veut lui imposer. Passionnée depuis toujours par la littérature, elle se réfugie à Dublin, où elle transforme une vieille boutique en librairie spécialisée dans les textes anciens. Des années plus tard, le chemin de Martha, qui tente de refaire sa vie après avoir échappé à un mari violent, croise celui de Henry, un étudiant à la recherche d’une librairie disparue. Intriguée, Martha décide d’aider cet homme étrange à découvrir ce qui est arrivé à la propriétaire des lieux, Opaline. Entre les branches d’un arbre qui s’obstinent à pousser dans un sous-sol, des pages qui chuchotent et des livres qui apparaissent sur les étagères sans que personne les y ait posés, la librairie disparue recèle bien des mystères et des merveilles…

Une fois de plus c’est la couverture qui m’a appelée avec le bandeau « le livre à offrir aux amoureux des livres » comment résister ? 😉.

Tu navigues entre deux époques, celle d’Opaline en 1921 et des années plus tard avec Martha et Henry.

La première quitte la maison familiale. Son frère l’oblige à épouser un homme plus vieux qu’elle déteste. Elle, c’est les livres anciens qui l’intéressent, son rêve est de devenir libraire. Sa vie ne va pas être facile surtout quand son frère va la retrouver. Il est abominable. Mais, elle aura sa vengeance.

Martha fuit un mari violent et c’est à Dublin qu’elle atterrit, elle souhaite s’éloigner le plus possible. Elle trouve du travail en tant qu’employée de maison de Mme Bowden qui, je cite « ne ressemble à personne ». Celle-ci accueille Martha avec un boa en plumes et des boucles d’oreilles en argent.

Henry veut se faire un nom dans le monde des livres rares. Il a entendu parler d’une lettre adressée à une certaine Opaline où il était question d’un manuscrit perdu et d’une librairie au 11, Ha « penny Lane ». Le problème de cette librairie est qu’elle se situe exactement à l’endroit où Martha a trouvé du travail, dans la maison de Mme Bowden. Leur rencontre est assez amusante, je te laisse la découvrir. Où est donc cette fichue librairie ?

L’ambiance de ce roman est… magique. La chambre de Martha me plait énormément. Imagine un arbre qui y pousse, des étagères qui se remplissent de livres, certains qui tombent pour attirer son attention.

Les diners avec les amies de Mme Bowden valent aussi le détour. Qu’en penserais-tu toi, si l’hôtesse n’assistait pas au repas qu’elle offre ? Alors qu’elle a mis Martha au défi d’être présentable. Que dirais-tu si les invitées te proposaient de les laisser seules ? Martha se demande comment elle va retrouver la maison le lendemain… tout est en ordre comme si personne n’était venu.

Pourtant, il ne se passe pas que des choses agréables, tu feras connaissance avec le mari violent de Martha qui tente de la ramener chez lui et tu seras stupéfaite par Mme Bowden qui peut se montrer très… surprenante (le mot est faible). Les hommes qui gravitent autour d’Opaline ne sont pas sympathiques du tout. L’argent et la jalousie y ont une place de choix. Le marché des livres rares est un monde de rapaces.

Seul, Henry, un peu naïf, un tantinet rêveur et tellement attachant trouve grâce à mes yeux.

Tout cela dans un unique but : retrouver cette librairie et découvrir par la même occasion ce qu’est devenue Opaline.

À lire absolument, c’est un roman qui fait du bien.

À très vite…

Florie et La Plume

Bonjour toi 😉

Te souviens-tu de Florie ?

La petite voix que j’appelle intuition, celle qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Ce qui est amusant, c’est le choix de ce prénom. Florie. Je pense te l’avoir déjà dit mais je le répète :

Florie marque profondément les esprits par son côté affectif, son sens de l’écoute et son intuition hors du commun. Imaginative et sensible à l’aspect irrationnel de l’existence, elle affiche un certain penchant pour la magie, les mystères et le merveilleux. Cette femme émotive se montre impulsive, impatiente et colérique. D’une franchise assez déroutante, Florie ignore le sens du mot « tact ». Son impulsivité la pousse à parler et à agir sans vraiment réfléchir aux conséquences.

Il n’y a pas de hasard que des rendez-vous.

Bref, j’ai envie aujourd’hui de discuter avec elle d’un sujet qui me titille, parce que je ne dois pas me mentir, cette intuition elle est quand même pas mal au point, mais je ne la suis pas souvent et je me dis alors Ah c’est dommage 🤔 (ça me rappelle une chanson 🎶).

C’est donc une conversation entre la Plume et Florie. (Florie est en bleu)

— Mes personnages me filent entre les doigts, ils ne disent pas ce que j’ai envie, ça ne colle pas.

— Oui enfin, si, je vais le faire, mais en râlant.

— Je ne sais pas écrire de la colère.

— Tu crois ?

— Moi, j’ai envie de lire des trucs sympas et rigolos, pas des textes qui ne font pas rêver.

— Tu m’agaces !

— Je ne sais pas quoi te répondre.

— Pas sûre !

— Pourquoi des fraises ?

À très vite…

Elsbeth -Isobel

Bonjour toi 😉.

C’est ici que tu retrouveras toute l’histoire de ma sorcière. Je la reprends alors que j’avais écrit le dernier épisode en octobre 2024, un an déjà ! Il s’en passe des choses en une année, pas pour mes personnages qui eux sont restés sagement dans leur monde. Ma Plume a-t-elle changé ? Va savoir ! Je sens de la colère dans mes écrits…

Shearah vêtue d’une cape grise avait relevé sa capuche afin de dissimuler visage et chevelure, elle avançait prudemment dans la forêt, espérant passer le plus longtemps possible inaperçue. Elle avait retrouvé avec joie Milo, le hibou que Straurius lui avait offert il y avait de nombreuses années. Ce jour-là, il lui avait dit : Lorsque tu seras dans la peine ou dans les difficultés, tu pourras toujours compter sur lui, quoi que tu fasses, quoi que tu dises, il sera là pour toi.

Quand elle avait décidé de venir ici alors qu’elle n’en avait pas le droit et qu’elle encourrait la foudre de Straurius, Milo était apparu dans le ciel. Elle avait entendu son cri avant de l’apercevoir. Elle avait compris que le grand sorcier savait. Cela ne voulait pas dire qu’il était d’accord hélas !

Posé sur son épaule, Milo surveillait la forêt. Il en était le maître, les animaux le respectaient et aucun n’aurait risqué le braver. Aussi, Shearah et lui marchaient dans le silence.

Elle était arrivée à destination, elle découvrit la cabane et le trait de fumée qui s’échappait de la cheminée. Le temps s’était arrêté ici. Milo s’envola et se percha sur la branche du chêne face à la porte qui s’ouvrit en grinçant.

— Je t’attendais !

Shearah se prosterna devant la dame. Celle-ci s’avança et la releva. Elles se firent face en silence.

Chalice n’avait rien perdu de sa beauté, malgré son grand âge. Ses cheveux gris tombaient en cascade dans son dos, mais il émanait d’eux une brillance qu’envieraient les mortelles. Ses yeux verts se plissaient en regardant la sorcière devant elle. Ils la sondaient.

Un corbeau se posa sur son épaule et lui becqua la joue. Elle lui tapa gentiment sur la tête et lui souffla qu’il n’avait rien à craindre, cette femme était une amie. Il s’envola et s’approcha de Milo qui accepta de partager sa place.

— J’imagine que tu viens pour ta fille ! Elle pourrait être une grande prêtresse si elle le voulait, mais elle ne le souhaite pas.

Shearah s’inclina.

— Tu sais aussi bien que moi que je n’ai plus le pouvoir de…

— Sauf votre respect, Madame, Straurius vous a bannie, mais il ne vous a rien enlevé, l’interrompit Shearah.

Chalice sourit et aussitôt la forêt s’illumina.

— Vois ce qui arrive depuis que tu là… j’avais oublié comme il fait bon sourire. Tu es toujours amoureuse de mon fils ?

La question prit Shearah au dépourvu. Elle ne répondit pas.

— Allons allons, je n’ai pas compris pourquoi il a choisi ta sœur, Isaulya est une très grande sorcière je le conçois. Ils semblent heureux ensemble, mais je sais que tu pourrais tout lui demander et c’est bien ça le problème. Finalement, je ne suis peut-être pas si forte que ça.

Elle soupira et reprit :

— C’est donc pour cela que tu veux que j’enlève à toi et à ta fille tous les pouvoirs et que vous deveniez toutes les deux simples mortelles. As-tu bien réfléchi ?

Milo hulula et vint se poser sur l’épaule de Shearah. Chalice rabattit sa capuche sur sa longue chevelure. Elle murmura :

— Négrim.

— Qui est Negrim ?

Chalice n’eut pas le temps de répondre qu’un homme apparut devant elles. Milo cria plus fort et le corbeau s’envola.

Shearah le dévisagea. Il émanait de lui une beauté sauvage et sur lui aussi l’âge glissait sans laisser de trace. Il s’inclina devant les deux femmes.

— Madame ! il saisit la main devenue gelée de Chalice et la baisa.

Tout sourire l’avait déserté et un masque de glace semblait s’étaler et effacer tout signe de vie.

Il voulut faire de même avec celle de Shearah, il n’en eut pas le temps. Le vent souffla, les arbres se plièrent en guise de révérence et Straurius apparut.

Si Shearah avait trouvé beau Negrim, Straurius l’était encore davantage. Ils s’affrontèrent du regard. Negrim l’apostropha :

— Je croyais mon frère que tu ne devais plus jamais venir ici au risque de te perdre et d’engendrer la colère de notre, ou plutôt de Ton devrais-je dire Maître, celui qu’on ne voit jamais, mais qui a préféré te nommer grand sorcier à ma place.

Shearah tenta de lire les pensées de Straurius, mais son esprit était verrouillé. Elle sentait juste la fureur bouillir en lui.

Il saisit la main de Shearah, mais Negrim s’interposa.

— Comment vas-tu depuis toutes ces années ? Tu ne me réponds pas ? Ah oui, tu es ici chez moi, l’aurais-tu oublié ? Et tu n’as pas droit à la parole au risque de perdre tous tes pouvoirs. D’ailleurs, pourquoi es-tu venu ? Pour sauver cette sorcière ? Il est vrai qu’elle est jolie ! Je me souviens que ton cœur battait pour elle, mais la belle a préféré rejoindre le monde des mortels. Quelle idiote ! Aujourd’hui encore, à cause d’elle, tu frôles la disgrâce.

Il éclata d’un rire guttural qui fit frissonner la forêt.

— Suffit Negrim !

Chalice se dressa devant ses fils.

— Partez Shearah et ne revenez jamais. Suivez Straurius. Croyez-moi, lui seul peut vous aider.

Negrim gifla sa mère.

— Silence !

Elle porta sa main à sa joue. Elle saignait. Elle recueillit le sang, leva les bras vers le ciel et la nuit tomba s’un coup, un noir opaque envahit la forêt.

— Fuyez ! Negrim n’y voit pas la nuit, disparaissez et ne revenez jamais.

Straurius s’avança vers elle pour l’aider, elle le repoussa avec violence.

— Je ne pourrais pas tenir le sort longtemps, va-t’en mon fils, murmura-t-elle d’une voix tremblante.

Elle allait s’écrouler, Straurius hésita. Il avait senti dans ses derniers mots toute la tendresse qu’elle lui vouait, il ne pouvait pas la laisser avec Negrim. Il connaissait sa fureur. Milo regarda alors le sorcier de ses grands yeux ronds. Il sembla l’envoûter. Il n’avait plus le choix, il devait repartir. Il saisit la main de Shearah et la ramena dans son monde. Il reviendrait, il s’en fit le serment.

© Isabelle-Marie d’Angèle (octobre 2025)

À très vite…

Octobre

Bonjour toi 😉

Comme promis, je partage la page de mon Bujo 👇

Je ne sais pas toi, mais j’aime cette saison. J’avais écrit un poème en 2017 et en le relisant, je me dis que j’étais très inspirée. Je me suis même fait la réflexion qu’il n’était pas de moi, j’ai cherché si j’avais mis une référence, que nenni, c’est bien de moi. Décidément, je me dis que j’ai perdu ma plume quelque part 🤔. Le voici, je l’avais intitulé Octobre, le sobre 👇.

Quand tu arrives octobre,
L’automne a déjà enfilé sa robe.
Alors, prends ton temps !
Car tu annonces celui des mois suivants.

S’il te plait, encore un peu de soleil
Pour ne pas craindre le brutal réveil !
Car si tu n’as pas de manteau
Tu devras t’en trouver un bientôt !

Si tu nous entoures de brumes,
Bonjour les rhumes !
Si tu es en bruine,
L’hiver est en ruine !

Octobre fête les grands-pères !
Et on l’espère,
À sa fin dans la cuve sera le raisin !
Alors Halloween ne sera pas loin
Gare aux sorcières en brodequins !



Pourquoi le sobre ? Je me souviens de ne pas avoir trouvé d’autre rime qui me plaise et finalement, ça lui va bien la sobriété, sachant que le beaujolais nouveau n’arrivera cette année qu’en novembre 😁.

Voici le poème que j’écrirais aujourd’hui 👇

Ici, il fait soleil, 
Normal, je suis dans le sud
Dans mon enfance, c’était déjà rude
Octobre, il faisait gris au réveil.

J’aimais bien les bonnets
L’écharpe autour du nez
Ici, c’est juste le gilet
Qu’on oublie même d’enfiler.

J’ai quand même le regret
De ne plus avoir de saison
L’automne, c’est ma préférée
Avec ses couleurs à foison.

Je me souviens de mon grand jardin
Avec ses arbres qui, de bon matin
Me saluaient quand je partais
Pour retrouver le lycée.

Je foulais le sol tapissé de feuilles
Rouges, marrons et dorées
Des érables qui bordaient les allées
J’avais parfois le bonjour d’un écureuil.

Ici de bon matin, c’est le soleil
Qui me fait de l’œil
Dame nature m’émerveille
Elle me souhaite un bon réveil
Qu’avec plaisir je cueille.




À très vite…

Nouveau Bujo

Bonjour toi 😉

Je ne t’ai pas encore présenté mon nouveau Bullet Journal (Bujo).

Le voici 👇

Les pages vides que j’ai préparées 👇

Celles que j’ai illustrées au gré de mes envies 👇

Ma page de Septembre 👇

Celle qui termine le mois 👇

Ma page d’octobre est prête mais… ce sera pour la prochaine fois 😁.

Et toi, as-tu un Bullet Journal ? N’hésite pas à le partager ci-dessous, je serais heureuse de le découvrir. Peut-être fais-tu autre chose, raconte-moi 😉.

À très vite…

Septembre

Bonjour toi 😉. C’est étrange de retrouver des textes écrits, il y a quelques années. Celui-ci date de 2018.

Hey oh ! Hey Oh !
On repart au boulot !

Avec un nouveau sac à dos
Des habits tout beaux.
Les petits ont le cœur gros
Les grands arrivent en moto.
Ce n’est pas du mélo !

Idées nouvelles plein la tête,
Reprendre la bicyclette,
Ne pas rester sur la banquette,
On n’est pas des mauviettes !
Faire du sport ça se fête !

C’est la rentrée,
Aurevoir l’été.
Oui, ce n’est pas gagné
Mais on a toute l’année.



Qu’écrirais-je aujourd’hui ? Déjà, l’illustration changerait, l’humeur du jour n’étant pas la même.

Et je ne repars pas au boulot 😂 mais j’ai repris l’ordi 😂 et les écritures.

Alors ce texte deviendrait …

Septembre, je reprends la plume
Vais-je encore savoir écrire ?
Évidemment, pensais-je dans un éclat de rire,
Pas question d’être dans la brume.

Le jardin magnifique
Me fait de l’œil par la fenêtre
Avec mon crayon c’est magique
Les mots s’alignent et font la fête.

Oubliées dans le tiroir mes personnages
Qui ne demandent qu’à reprendre vie.
Ils n’ont même pas pris ombrage
De ne plus faire de bruit.

Bonjour Marie-Sophie et ses amis,
Salut à toi Elsbeth-Isobel, quelle sorcière es-tu devenue ?
Et toi Héloïse, comment se porte ta maman Charly ?
La Plume s’affole, elle s’est souvenue
Qu’elle ne t’avait pas tout dit,
Connais-tu la famille Toscani ?
Le cahier avec elle est réapparu.

Quelle joie de la retrouver
Et de pouvoir son histoire continuer
Un jour, je te la raconterai
Ou des bribes, je te partagerai.

Et qu’en est-il de Muguette ?
Elle, elle n’en fait qu’à sa tête
La Plume a bien du mal à canaliser
Cette héroïne au côté un peu déjanté.

Voilà ce que j’écrirai aujourd’hui…


À très vite…

Automne et me revoilà

N’est-ce pas fabuleux de revenir ici pour le premier de jour de l’automne ?

J’adore cette saison même si le jardin n’a pas encore tout à fait ses couleurs dégradées de marron, d’orange et de doré.

Je t’ai quitté en mai 😮. C’est long hein ?

Est-ce que je t’ai manqué ? 😂. Bien sûr que non ! je suis réaliste ! 😉. Pourtant, on me demandait (en vrac) : tu vas bien ? Parce que je ne vois plus rien sur ton blog, je ne reçois plus rien, ce n’est pas que ça me manque, mais si quand même, mais tu fais comme tu veux hein, du moment que tu vas bien, je ne voudrais pas que tu n’ailles pas bien et que je ne le sache pas…..

Que ça fait chaud au cœur ! Que veux-tu, je n’avais pas grand-chose à raconter, ce n’est pas que tout allait mal, mais bon… la vie quoi !

Figure-toi que je n’ai pas vu le temps passer. L’été n’en parlons pas, il a filé à une vitesse pas possible et je me retrouve aujourd’hui, 22 septembre.

Regarde un peu mon jardin  et c’est ainsi que je vais recommencer à discuter avec toi.

Il est tout fleuri alors qu’il l’était beaucoup moins cet été. Les marguerites ne fleurissent que maintenant ! Les roses reviennent. C’est fou !

Voilà l'automne
Nature flamboyante
Couleurs en bouquets

Je te retrouve bientôt avec les livres que j’ai achetés et lus (pas tous 😉) et mes histoires évidemment.

À très vite…

Mai fait ce qu’il lui plait

Bonjour toi 😉

À défaut de muguet que je n’ai pas dans mon jardin au grand dam de Monsieur Chéri qui ne parvient pas à en faire venir 🤔, je t’offre ce bouquet cueilli ce matin par lui💐, un mélange de roses, gerbera et pivoine.

Je te partage également mon Mood Board de Mai 💖.

Avril Vacille

Bonjour toi 😏

Comment est-il possible que mon dernier billet date de début Avril alors que ce mois vacille et s’en va doucement pour laisser la place à Mai ?

Du coup, je partage mon bullet journal. Tu y verras que mon humeur est au beau fixe même si ce n’est pas facile tous les jours 😛mais ça doit être pareil pour toi.

Bref, voici mon humeur du mois. Je crois que le truc que j’ai vraiment fait c’est…manger des poules et des poissons en chocolat et encore, ce n’est pas tout à fait vrai parce que depuis que le Covid s’est invité chez moi sans ma permission, il y a de ça plus d’un an je ne compte plus, je n’aime plus du tout le chocolat 😣😯 et ça c’est pas une blague !

Le contenu écrit pour mon Mood Board est tiré de l’agenda de Parole de Sorcière.

Et les jours défilent comme les semaines…

Demain, le mois de mai 💖💖

Au revoir Avril

Agenda ironique – Avril

Bonjour toi 😉

C’est bien connu, l’Agenda me fait sortir de ma tanière 🤣. C’est chez Carnets paresseux que ça se passe. Il nous a pondu un sacré sujet , vise un peu ça 👇.

Voici donc mon texte 🙂 et n’hésite pas à aller découvrir les consignes chez Carnets Paresseux parce que sinon, tu vas rien y comprendre… à mon texte 🤣.

Il était une fois un agenda ironique

Il était une fois un agenda ironique. Il vagabondait le bougre, trotti trottin, il allait où le vent le poussait. Le voilà qu’il arrivait dans une drôle de sphère, la trouille le saisit par surprise parce qu’il ne savait pas à quelle sauce il allait être mangé.

Alors qu’il avait quitté un repas de famille où le tonton Gaston avait un air saumon, il se retrouva dans une galaxie qu’il ne connaissait pas avec pour chauffeur un merlan. Jamais il n’aurait cru qu’un poisson pouvait voler, mais il en avait connu d’autre l’agenda, et puis comme son poto Avril commençait toujours par un Némo accroché dans le dos, il se dit que c’était peut-être pour ça qu’un merlan avait pris les rênes de son écriture.

Lui, l’ironie c’était son truc, alors en attendant qu’elle arrive, il prit un caramelchoc dans son saksouk et en farfouillant de sa paluche droite le fond, il en ressortit un vieux tournelespages tout écorné.

Il tomba sur l’histoire d’un haruspice qui buvait le sang de ses victimes pour annoncer des présages. Tiens, ça l’arrangerait bien d’en devenir un, d’harusmachin, il saurait ce qui l’attend dans les prochains mois.

Tabarnak  ! un virage un peu brusque lui fit lâcher son tournelespages qui s’envola il ne savait où. On ne peut jamais vraiment savoir en fait ! Ce merlan conduisait comme un as de pique ou de trèfle va savoir, et pourquoi pas de cœur comme le sien qui battait la chamade. D’ailleurs, battre la chamade ça voulait dire quoi ? que ça battait vite ? n’importe comment ? et vl’a qu’il se mettait à pleuvoir, tu sais ce machin du nord qui ressemble à du grésil, qui est froid et qui pique les yeux. C’est vrai que l’agenda ironique n’en avait pas d’yeux, la belle blague ! Un cœur, en avait-il un sois-dit en passant.

C’est pas tout ça, il allait le déposer où ce chauffard ? Il ne reconnaissait rien. D’habitude, il sortait de l’Imaginarration (mixe d’imagination et narration pour ceux qui n’auraient pas compris), il connaissait bien l’endroit et s’y trouvait à son aise parce qu’il y avait ses acolytes les mots, les phrases, les verbes, le temps d’avant, celui de demain qu’il ne connaissait pas encore et celui d’aujourd’hui. Celui-là il s’en passerait bien, le revoilà dans sa sphère. Il avait l’impression de tourner en rond. Tout le ramenait à elle, cette sphère de malheur. Qu’en sphère d’elle ? Il n’en avait que sphère après tout, qu’elle aille se sphère… oh la, l’agenda ne se risquait pas à dire des grossièreries. Ô grand jamais, croix de bois croix de fer, si je mens je vais en ensphère. Qu’elle soit atmos, stratos, ou celle d’Arletty, il était dans une bulle fermée et il voulait bien en sortir, l’agenda ! Quelle ironie, le voilà coincé pendant le mois d’avril ici.

À très vite …