La charmante librairie des amours lointaines – Jenny Colgan

Bonjour toi 😉

Je te partage une de mes toutes dernière lectures. Je te la conseille d’une part parce que j’aime bien l’écriture de Jenny Colgan, d’autre part parce que c’est une histoire touchante, même si au départ, le sujet est grave.

Huit-cents kilomètres les séparent, et autant de différences… Elle, c’est Lissa, infirmière londonienne à la vie sociale trépidante. Lui, c’est Cormac, solitaire soignant écossais dont l’unique confident s’appelle Ned, un hérisson. Ils ne se connaissent pas mais à la faveur d’un programme d’échange professionnel, ces deux-là vont tout troquer : patients pour patients, chambrette pour cottage… L’occasion pour elle de se remettre d’un traumatisme ; pour lui, de s’ouvrir au monde. L’occasion surtout de réaliser qu’entre rat des villes et rat des champs, la différence n’est pas si grande qu’on croit…

Lissa habite à Londres, est infirmière aux urgences et assiste à un accident dont elle devra relater les circonstances au tribunal. Un gamin est mort, elle a tout vu. Elle ne se remet pas de ce traumatisme, d’autant plus qu’elle connaissait bien la famille.

Cormac est en Écosse, il est soignant et propriétaire d’un un joli cottage et n’aime pas particulièrement la ville. Dans son village, tout le monde se connait et une jeune fille, bien malade, a besoin d’une greffe du cœur pour survivre.

Pour guérir de ce choc, la direction de Lissa lui propose un échange pour travailler toujours en tant qu’infirmière mais dans un autre endroit. Même si elle se sent frustrée et pense qu’on la punit, elle accepte.

Quant à Cormac, pourquoi ne pas échanger avec une collègue londonienne, afin de progresser dans sa carrière. Après hésitation et poussé par ses amis, il donne son accord même s’il a l’impression d’abandonner ses patients.

Cormac et Lissa ne se sont jamais rencontrés. Elle arrive donc dans son cottage en Écosse, il s’installe dans le foyer d’infirmiers à Londres.

Tous deux ont du mal à s’habituer. L’une, à la tranquillité et à la curiosité des habitants du village qui ne voient pas d’un bon œil débarquer une anglaise, londonienne de surplus. L’autre, à la vie trépidante de Londres, le bruit et la familiarité des collègues ravis de rencontrer ce bel écossais.

Ils vont tous deux correspondre par mail pour discuter de leurs patients respectifs. C’est ainsi que Lissa apprendra qu’une jeune fille a reçu une greffe de cœur et qu’elle est sauvée. Les habitants craignent un peu cette infirmière qui ne parle pas beaucoup, mais qui est si jolie. Elle se fera pourtant des amis parmi eux.

Quant à Cormac, il fera la connaissance de la meilleure amie de Lissa et sortira dans Londres. C’est d’ailleurs lors d’une de ces sorties qu’il se fera remarquer grâce à un massage cardiaque. Il ne sent pas l’âme d’un héros pourtant !

Ce qui est amusant c’est que chacun est au courant de ce que pensent les gens, le phénomène des réseaux sociaux est intraitable. Cormac sait donc comment se comporte Lissa et vice-versa. Ils discutent par mail, mais ne se sont jamais appelés. Les voix de chacun leur sont inconnues.

J’ai beaucoup aimé les échanges et les vies de chacun au même instant à deux endroits très différents et je n’ai pas été gênée par les deux histoires. Lissa apprécie la nature, les fleurs, la campagne et parvient pour son plus grand bien à se couper des réseaux sociaux. Cormac apprend à s’habiller pour sortir dans les bars branchés londoniens, à se diriger dans la foule et connaitre les bouchons sur la route.

Lissa devra revenir à Londres pour témoigner. Est-elle remise de son traumatisme ? Cormac sera-t-il là pour l’accueillir ? La vie se permet parfois de jouer des tours à ces deux héros et un chassé-croisé aussi amusant que stressant pour le lecteur sera redoutable surtout quand le hasard s’en mêle.

Je te laisse découvrir ce roman et les messages qu’on devine au fil des pages. Tu passeras un bon moment.

© Isabelle-Marie d’Angèle (novembre 2023).

À très vite…

Chronique de Millie – Les carnets de Cerise – Tome 1

Bonjour toi 😉

Millie a lu tous les tomes de Cerise. Il y en a 6.

— Lequel as-tu préféré Millie ? lui demande MaLou.

— Celui-là, c’est sûr !

— Es-tu prête à répondre à mes questions ?

— Vas-y MaLou. C’est toi qui vas écrire ? Tu vas tout mettre en forme ce que je te dis ?

Millie est assise sur la banquette derrière MaLou qui note. Elle prend son rôle très au sérieux de chroniqueuse d’un jour.

— Tu t’en rends compte Millie, grâce à toi peut-être des enfants vont être intéressés par ce livre. Suivant tes réponses, ils vont avoir envie de le découvrir.

Le sourire de Millie en dit long sur ce qu’elle ressent. MaLou est fière d’elle. Elles ne se regardent pas, MaLou écrit sur son carnet et tourne le dos à Millie qui répond du tac au tac à ses questions.

— Qui est Cerise ?

Millie est partie dans son histoire et voilà ce qu’elle pense de sa lecture.

— Cerise est une petite fille de 10 ans et demi, elle est en primaire. Ses meilleures amies s’appellent Line qui aime faire des photos et Erica, une hyper active qui râle souvent.

Cerise aime bien écrire parce qu’elle est copine avec une vieille dame, romancière. Quand elle était petite, elle lui donnait des exercices comme par exemple regarder et espionner les gens pour imaginer leur vie. C’est à partir de là qu’est venue l’envie d’écrire.

J’aime bien Cerise parce qu’elle est gentille et drôle. Elle vit avec sa maman, son papa est mort quand elle était petite. Là on ne le sait pas encore, murmure Millie avec un clin d’œil, mais dans le tome 5, sa maman ne sera plus célibataire et Cerise aura un beau-frère.

Cerise traine souvent avec madame Desjardins. Elle la voit souvent.

MaLou interrompt Millie.

— Qui est cette dame ?

— Ben la romancière. C’est elle qui a fait connaitre plein de gens à Cerise. Bon je continue.

Message reçu !

— Cerise a fabriqué une cabane dans la forêt avec l’aide de ses copines. Un jour, elles voient un vieux monsieur avec un perroquet qui est couvert de peinture.

— Le perroquet ou le vieux monsieur ?

— Le monsieur, soupire Millie.

MaLou sourit en écrivant sur son cahier.

— Donc, comme elles sont intriguées, elles tentent de le suivre, mais elles ne trouvent qu’une plume de l’oiseau.

Le lendemain, elles le revoient. Il est seul, le perroquet n’est pas avec lui. Il est toujours couvert de peinture. Alors elles le suivent pour en savoir plus. Il pleut, elles ne peuvent pas continuer, surtout qu’elles tombent sur un grand mur impossible à escalader.

Enquêtrices, elles se rendent dans un magasin de peintures et demandent au vendeur s’il connait quelqu’un qui en a acheté beaucoup.

Il dit que oui et donne même son nom, il s’appelle Michel Langer.

Le lendemain, Cerise retourne dans la forêt et retrouve le perroquet, elle le suit. Arrivée, devant le mur, une petite fente lui permet de pister l’oiseau.

Elle découvre alors des peintures d’animaux sur les murs et c’est magnifique. Elle lit un grand panneau où est écrit OSCAR et sur un rocher est allongé un lion.

Elle grimpe dessus et aperçoit le vieux monsieur. Il est en train de peindre des ours polaires avec de la nourriture. Elle croit comprendre qu’il leur fabrique une vie. Cerise trouve ça très beau. Comme il fait une trace sur le mur, il s’énerve et jette de la peinture sur le mur. Cerise qui n’a pas sa langue dans sa poche demande pourquoi il fait ça. Il ne lui répond pas et continue à s’agacer contre le lion qu’il veut effacer à son tour. Elle l’en empêche. L’homme lui demande ce qu’elle fait là puis il lui raconte sa vie.

Cet homme travaillait dans un zoo qui a fermé. Alors, pour le faire revivre, il peint les animaux sur les murs et la véritable vedette était Oscar le lion. Il voulait le peindre dans son enclos.

Cerise raconte tout ça à ses amies elles décident qu’il faut réouvrir le zoo qui n’accueillera que des animaux peints. Elles demandent de l’aide aux enfants du quartier pour nettoyer le zoo.

Le monsieur invente une nouvelle vie au tigre qui a un bébé. 

Un jour, Madame Desjardins vient avec la maman de Cerise qui venait au zoo du temps où il y avait de vrais animaux. Elle n’est pas contente et a de la peine de le découvrir en peinture. Pourtant, elle appelle les parents pour qu’ils aident à faire revivre le zoo toujours en peinture.

Madame Desjardins écrit alors un roman sur l’histoire du zoo qui s’appellera le zoo pétrifié. Ils ouvrent alors le zoo et un article dans le journal parait pour lui faire de la publicité.

Morale de Millie : Il faut toujours aider les autres, c’est ce que fait Cerise. Et toujours aller au bout de ses rêves, comme Michel le vieux monsieur.

Voilà, c’est pour ça que j’aime le tome 1, MaLou, parce qu’il n’est pas triste. Je conseille de le lire parce que ça parle d’animaux et que si un zoo comme ça existait, je ne sais pas si ça existe quelque part, ce serait magique.

Ah oui et tu rajoutes MaLou que j’ai 10 ans et demie comme Cerise.

À très vite…

Sans regrets – Françoise Bourdin

Bonjour toi 😉

C’est le dernier livre paru de cette auteure que je partage avec toi. C’est une réédition, je ne l’avais pas lu. Voici mon retour de lecture.

Peu après leur mariage, Richard et Jeanne ont réalisé leur rêve : acheter le château de Balbuzard, à quelques kilomètres de Tours. Idéalement situé en lisière de la forêt d’Amboise, ce petit bijou Renaissance dispose d’un environnement exceptionnel. À la tête d’un modeste capital mais des idées plein la tête, le couple décide alors de se lancer dans l’aventure hôtelière. Visionnaire, Richard prend le pari de l’écologie et fait construire, dans le parc du château, de petites maisons autonomes. Le succès est immédiat.

Quinze ans plus tard, l’hôtel est devenu un lieu de villégiature des plus prisé. Richard et Jeanne vivent heureux avec leur petite fille de dix ans et dirigent leur entreprise avec le même enthousiasme qu’au début de leur union.

Mais tout bascule le jour où Richard retrouve par hasard Isabelle, son amour de jeunesse qu’il n’a jamais réussi à oublier. La tentation est grande… Pour autant, suffit-il de souffler sur les braises pour modifier le cours de son destin ? Au risque de se perdre ?

Peut-on oublier son premier amour ? Quand Richard retrouve Isabelle, celle à qui il pense toujours alors qu’il est marié et a une petite fille, il perd pied.

Aussitôt, je me dis, c’est couru d’avance, il va craquer. Je ne lui cherche aucune excuse, je suis immédiatement du côté de la femme trompée, Jeanne, elle a toute ma sympathie alors que je maudis Isabelle antipathique au possible.

Cette femme conquérante qui balaie tout sur son passage et attrape Richard dans ses filets comme lorsqu’elle était adolescente, me met en colère et je découvre un Richard bien faible.

Et puis… le talent de Françoise Bourdin fait que le charme agit et même si Richard m’agace, je lis au fil des pages le drame de sa jeunesse.

Un premier amour oui, mais…

Il a perdu ses parents dans un accident d’avion. C’est Lambert Ferrière l’ami des disparus qui va prendre en charge Richard au grand dam de Solène, sa femme, qui ne supporte le garçon. Richard fait donc partie intégrante de la famille et devient le 3e enfant des Ferrière. Les trois gamins Richard, Lionel et Isabelle font les quatre cents coups ensemble et subrepticement les sentiments de Richard pour Isabelle se transforment.

Seulement, il y a l’accident… Et l’histoire entre Richard et Isabelle n’aboutit pas, un goût d’inachevé. Normal qu’il ait besoin de la terminer. La jalousie et les mensonges ont la part belle à ce moment-là.

Mais, il n’a plus quinze ans et au contraire d’Isabelle qui a fait passer en priorité sa vie professionnelle sans chercher à le retrouver, Richard a construit la sienne avec femme, enfant et le Balbuzard. C’est une manipulatrice certes amoureuse, mais très égoïste qui semble avoir le monde à ses pieds.

Oui il craque, mais il s’en mord les doigts très vite et encore plus rapidement comprend qu’Isabelle c’est de l’histoire ancienne, qu’il est inutile de souffler sur des braises refroidies. Elle n’est plus celle qu’il a connu jadis et accepte mal de ne pas avoir son mot à dire, la culpabilité prend alors toute la place.

J’aime beaucoup ce roman, parce que l’auteur exploite à fond les sentiments des héros. J’admire Jeanne, la femme trompée qui tient toujours debout et porte à bout de bras le travail qu’avec Richard ils ont accompli, elle reste distinguée et fière, elle a tout mon respect.

Alors même si le sujet a été des millions de fois rebattu, l’histoire est présentée d’une autre façon et s’il est difficile de pardonner à Richard, le lecteur peut le comprendre.

À consommer sans modération.

© Isabelle-Marie d’Angèle

À très vite…

Les fantômes de Marianne – Corinne Javelaud

Bonjour toi 😉

Je partage avec toi une de mes dernières lectures. Connais-tu ce roman de terroir ? Si oui qu’en as-tu pensé ?

Amour, vengeance et roselières dans le Marais poitevin

Sous le Second Empire, Poppée Dupuybel est encore une fillette lorsque sa famille quitte Paris pour s’installer à Niort, où son père, ingénieur des Ponts et Chaussées, va prendre la direction de l’aménagement du Marais poitevin.

Soumise à une éducation très stricte sous la férule de Marianne, sa gouvernante, la petite Parisienne se lie en cachette avec deux enfants maraîchins, Tino et Lili, grâce auxquels elle découvre le monde magique du marais : son labyrinthe aquatique, ses roselières, ses villages isolés que l’on relie en gabare.

Une fugue de Poppée avec ses amis conduit au renvoi injuste de Marianne. Pour la jeune fautive, le châtiment n’est pas moins terrible : elle est envoyée en pension au couvent des Ursulines de Niort. Mais, ignorante du secret que cache sa gouvernante, Poppée aura à payer plus chèrement encore le prix de son inconduite…

Je ne connaissais pas le monde des Marais poitevins, Corinne Javelaud sait le faire découvrir à ses lecteurs à l’aide de sa plume. C’est sa façon magique de nous plonger dans une histoire sur fond d’Histoire.

Ici, il s’agit une petite fille, Poppée, issue d’une famille aisée de la région Parisienne, qui part avec ses parents à Niort. Immédiatement, je comprends que son père n’a que faire de ce que peut penser une gamine qui voit un monde totalement différent.

Abandonnée à Marianne, sa gouvernante, elle n’en fait rapidement qu’à sa tête et comme l’enfant qu’elle est, curieuse de tout, elle va s’approprier à sa manière les Marais poitevins, sans se douter un seul instant qu’elle est la fille du nouvel ingénieur des Ponts et Chaussée qui vient tout chambouler.

Comment ne pas comprendre que cette gamine ait l’envie de la compagnie d’autres enfants ? Comme elle ne peut le faire sous l’œil vigilant de Marianne, elle profite d’une sieste de celle-ci pour s’évader sans imaginer une seconde les conséquences sur sa propre vie et de celle de Marianne.

La colère de son père est sans appel, Marianne est renvoyée et Poppée enfermée au couvent. Et même si sa mère a le cœur en lambeaux, elle n’ose braver les ordres de son Crespin Dupuybel.

C’est justement à cause de la santé de Hortense Dupuybel que son mari Crespin va faire la connaissance d’un médecin qui va tomber sous le charme de la jeune Poppée en photo. Il n’en faut pas plus pour que les parents imaginent que ce serait un beau parti pour leur fille et le jeune homme est autorisé à aller la rencontrer au couvent.

Bien qu’encore insoumise, Poppée qui semble avoir retenu la leçon de son inconduite se laisse séduire par ce gentil homme avec qui elle se mariera.

Mais alors qu’est devenue Marianne ? Et pourquoi ce titre ?

Par hasard, Poppée devenue l’épouse du médecin va la retrouver. Marianne est à nouveau gouvernante et elle en veut terriblement à la petite fille. Poppée va tenter de s’excuser, si tant est que ce soit possible, et peu à peu va comprendre ce qui s’est passé dans la vie de Marianne à partir de son licenciement. Poppée ne s’attend pourtant pas à une telle vengeance de Marianne.

Je trouve toute cette partie plus intéressante parce qu’on explore alors les sentiments des personnages. Marianne est une femme qui a énormément souffert et l’on réalise pourquoi au fil des pages. Personne ne s’est soucié de ses envies quand elle a dû suivre Poppée et quitter Paris. Dès qu’elle a été renvoyée, qui s’est préoccupée de ce qu’elle allait devenir dans cette ville inconnue pour elle ? Les parents Dupuybel me sont franchement antipathiques et égoïstes.

Une bonne partie du livre étant sur la vie du Marais, j’ai trouvé un peu longuettes et lourdes toutes ces descriptions qui, il faut l’avouer, n’ont rien de plaisant, même si les promenades en gabare semblent amusantes.

Je connais Corinne Javelaud pour ces livres de terroir, j’ai moins accroché sur celui-ci, mais peut-être ai-je été hermétique à cette ambiance et sensible à la froideur des Dupuybel.

Pour tous les amateurs de romans de terroir, je le recommande. Il est très bien écrit et jalonné de moult explications sur le travail dans les Marais poitevins.

À très vite…

Le manuel du Parfait gentleman – Monsieur POF

Bonjour toi 😉

Phrase du lundi affichée sur mon agenda du jour 👇

Un grand sourire ça va avec tout

Mais revenons à Monsieur POF.

Connais-tu ?

Je me régale avec ces expressions sorties d’une autre époque. J’en emploie certaines et il arrive que mon entourage m’interroge.

— Mais tu sors ça d’où ? Ça existe ?

Saperlipopette, bien sûr que ça existe. Et que dire de Sapristi, qui suivant les dires de Monsieur Pof est un juron familier qui marque l’étonnement.

Imagine un peu…

— Comment allez-vous Très cher ?

— Oui, la vie est chère ! 🤣 Mais pourquoi me demandez-vous ça ?

Effectivement, l’expression Très Cher n’est plus utilisée dans nos conversations.

— Juste Ciel, quel dommage !

Une expression que j’emploie souvent est Bien le bonjour, pour le coup, je te souhaite un jour empli de bonheur 😉. Imagine-toi arriver devant la machine à café, retrouver tes collègues et lancer à la Cantonnade Bien le bonjour. Regarde leurs têtesexprimer la surprise, le questionnement, voire le T’as fumé la moquette ce matin ? ou tu as mangé un clown ? Tu as fait l’école du rire ? Nous sommes loin du gentleman 😉.

C’est un bijou ce petit livre. Il me plait bien. Ce Monsieur POF a toute ma gratitude et je te le partage ce lundi, histoire de garder le sourire.

Extrait 👇

Comment se vêt un gentleman des plus guindés ? Pour ma part, j’ai eu le plus grand mal à dénicher de fringants vêtements… Équipé d’un joli petit arsenal de mots d’époqu, il était impératif d’y associer un zeste de grâce … À la poubelle, les sweat-shirts de gueux, les jeans troués de malotrus et les slips de gourgandin…. Dorénavant, je ne porterai que du classieu, du prestigieux… Il me fallait quelque chose d’à la fois élégant, raffiné… J’optai pour le style vestimentaire du XXe siècle. Des costumes trois-pièces, relativement simples, agrémentés d’une chaînette et, soyons fous, d’un nœud papillon ou d’une cravate

Bon lundi 💖

À très vite…

Son autre mort – Elsa Marpeau

Bonjour toi 😉

Nous sommes lundi et qu’est-ce qui est écrit sur mon agenda ?

Les lundis sont comme des ex : même s’ils sont ennuyeux, ils finissent toujours par revenir 😂

Trêve plaisanterie, si je te partageais mon retour de lecture ça te plairait ?

Alex mène une vie normale jusqu’à l’arrivée de l’écrivain Charles Berrier dans le gîte rural qu’elle tient avec son mari. Une nuit, l’homme essaie de la violer. En cherchant à se défendre, elle le tue. Paniquée, craignant que les conséquences de son acte ne détruisent sa famille, Alex dissimule le corps. Avant que la disparition de Berrier ne soit connue, et pour éloigner d’elle les soupçons, Alex décide de s’infiltrer dans son entourage pour trouver qui, parmi les proches de l’écrivain, aurait pu l’assassiner…

Le thriller n’est pas ma lecture de prédilection, mais c’est en me promenant entre les stands du Salon du livre de Brive que j’ai découvert l’auteure, Elsa MARPEAU. Elle est la créatrice de la série Capitaine Marleau.

J’ai un peu discuté avec elle, notamment de la différence qu’il y a entre écrire un roman et écrire un scénario.

Bref, j’ai pris le temps pour aller à la rencontre de ce bouquin, la dédicace date de septembre 2019. Il était dans ma PAL et enfin, je m’y suis mise.

Je suis très mitigée. Effectivement, c’est un polar qui te tient en haleine parce que comme dans la série Columbo, tu sais rapidement qui a tué qui. Ici, ce n’est pas le policier qui va tenter de découvrir le meurtrier, c’est celui-ci qui va brouiller les pistes pour qu’il ne soit pas accusé. Et ça marche ! D’où le titre.

Quand tu regardes la couverture, tu vois deux visages. Effectivement, Alex en a deux. Dans sa maison d’hôtes tenue par elle et son mari, c’est une femme effacée qui ne sent pas à l’aise dans sa vie.

Lorsqu’elle devient la meurtrière, c’est quelqu’un d’autre qui entre en scène. Avec un changement de look radical, Alex est plus sûre d’elle, elle apprend à refouler ses angoisses, à vivre sans sa famille et à aller à la rencontre des gens.

Au fil des chapitres, je suis sidérée par l’audace d’Alex qui fait comme si le brillant auteur était toujours vivant. Elle distille des publications sur les réseaux sociaux laissant croire que c’est lui qui les écrit, elle va chez lui et parle avec sa femme, devient l’amie de sa maîtresse et rend visite à son éditeur, personne n’y voit que du feu. Impressionnant ! Elle se fait passer pour la secrétaire de Berrier, celle qui gère son roman et tout le monde gobe la supercherie sans se poser de questions.

Sauf un détective privé à qui on ne raconte pas des bobards. Il sent immédiatement l’entourloupe, je cite « Je ne serai pas étonné qu’il y ait une part de vérité dans vos mensonges ».(dans la série Columbo, ce serait lui l’inspecteur), mais il ne détient aucune preuve.

Là où ça se complique dans ma lecture c’est qu’un truc m’a certainement échappé, tout semblait bien rouler, et soudain je me demande que vient faire ce site de rencontres sur lequel Alex s’inscrit. Pour brouiller vraiment bien les pistes et que ce détective ne lance pas la police à ses trousses, elle doit verrouiller rapidement la mort fictive de Berrier. D’où le site de rencontres, trouver un homme roux qui lui ressemble, l’accrocher pour qu’ils partent ensemble et qu’elle puisse monter son histoire de disparition de l’écrivain…

Bref, lorsqu’Alex rentre enfin chez elle et que les réseaux sociaux se déchainent, elle semble apaisée. Elle ne sera pas inquiétée. Non, mais moi je n’ai pas tout compris.

C’est un bon roman policier. L’as-tu lu ? Si oui, j’attends avec plaisir tes commentaires.

À très vite…

Au petit bonheur la chance ! Aurélie Valognes

Bonjour toi 😉

J’ai lu Au petit bonheur la chance et je partage mon ressenti.

1968. Jean a six ans quand il est confié du jour au lendemain à sa grand-mère. Pour l’été. Pour toujours. Il n’a pas prévu ça. Elle non plus. Mémé Lucette n’est pas commode, mais dissimule un cœur tendre. Jean, véritable moulin à paroles, est un tourbillon de fraîcheur pour celle qui vivait auparavant une existence paisible, rythmée par ses visites au cimetière et sa passion pour le tricot. Chacun à une étape différente sur le chemin de la vie – elle a tout vu, il s’étonne de tout –, Lucette et Jean vont s’apprivoiser en attendant le retour de la mère du petit garçon. Ensemble, dans une société en plein bouleversement, ils découvrent que ce sont les bonheurs simples qui font le sel de la vie.

Un duo improbable et attachant pour une cure de bonne humeur garantie !

J’écris ce retour de lecture alors que le nouvel opus d’Aurélie Valognes, L’envol est sorti le 1er mars.

Les livres d’Aurélie Valognes se suivent et ne se ressemblent pas. Mon avis avait été mitigé sur La cerise sur le gâteau, ce n’est pas le cas ici.

Je me suis régalée de bout en bout. L’histoire de ce petit bonhomme parachuté chez sa grand-mère parce que sa maman ne peut plus s’occuper de lui ou ne veut plus ou veut autre chose est pleine de bons sentiments.

Que ce soit Jean ou Mémé Lucette, ces deux personnages principaux sont criants de vérité et très attachants.

Il faut bien que Jean, six ans, s’adapte à sa grand-mère qui a déjà tout vu et tout connu. D’autant plus que mémé Lucette n’est plus toute jeune, mais que ne ferait-elle pour ce petit garçon tombé du ciel ?

Heureusement qu’il y a aussi les cousins et la tatie qui permettent au gamin de s’épanouir davantage.

Je ressens énormément d’amour dans cette histoire et beaucoup d’émotion. Jean qui attend régulièrement une lettre de sa maman qui ne vient pas, Mémé Lucette qui fait tout pour qu’il ne soit pas malheureux et croit bien faire… Jean qui retrouve sa maman et qui découvre une étrange vérité.

Des phrases captées au vol qui me font sourire, je cite :

Le lundi, des patates. Le mardi, des patates… et le dimanche, jour du Seigneur, on va manger des patates au beurre !

Le facteur et Mémé Lucette, c’est une grande histoire d’amour, arrosée au porto.

Mémé, pourquoi on appelle ça un deux-pièces ? Il y en a bien plus : l’entrée, le débarras, le salon, la cuisine…

Chaque chapitre porte le titre d’une expression comme C’est parti mon kiki, ça me fait une belle jambe, la tête au carré, roule ma poule…

Oui, ce livre d’Aurélie Valognes m’a beaucoup touchée. À consommer sans modération.

© Isabelle-Marie d’Angèle (mars 2023).

Bonne lecture 💖

À très vite…

Le mystère Soline – Marie-Bernadette Dupuy

Bonjour toi 😉

Je partage aujourd’hui mon retour de lectures des 3 tomes du mystère de Soline, 3 romans de 480 pages environ. Tu le sais, je suis fan des sagas familiales, je te raconte ci-dessous ce que j’en ai pensé.

Alpes de Haute-Savoie, fin du 19e siècle. Louise Favre est âgée de douze ans lorsqu’une terrible catastrophe naturelle bouleverse sa vie.


2015. Jeune femme volontaire et intrépide, Soline Fauvel est pisteuse-secouriste et maître-chien d’avalanche. Animée par une farouche volonté d’indépendance, elle a quitté le foyer de ses parents adoptifs et se consacre à son travail, guidée par un don qui lui permet d’avoir des visions de personnes en péril.


Mais une mystérieuse personne tente d’éloigner d’elle tous ceux qui lui témoignent de l’affection, et semble prête à aller jusqu’au meurtre. Et si tout était lié à l’accident dont elle a été victime dans sa petite enfance, et qui l’a laissée sans aucun souvenir de ses origines.

Soline devra se plonger dans son passé pour découvrir la vérité et le lien invisible qui l’unit à Louise, jeune fille d’une autre époque, mais qui partage avec elle un même don et un même courage.

Août 2015. Soline cède au désespoir, certaine de ne jamais retrouver l’homme qu’elle aime. Le destin en décide autrement. Benjamin réapparaît, mais il n’est plus le même. Une nouvelle épreuve commence pour la jeune femme, qui doit le reconquérir, au prix de bien des angoisses. Et ses craintes grandissent lorsqu’un terrible cauchemar lui montre des visions d’horreur, d’autant plus que le mystérieux assassin rôde toujours.

Excédée mais déterminée, Soline décide de défier ce criminel insaisissable qui sème la mort autour d’elle. Comme pour l’encourager, de brèves visions l’entraînent au-delà du temps, pour revoir la belle Louise Favre dont le sourire la réconforte. Mais le fil invisible qui les relie demeure une énigme…

Dans le refuge que représente pour eux le vieux chalet du vallon des loups, Soline et Benjamin attendent patiemment le printemps qui verra la naissance de leur fille.  Mais l’ombre menaçante du tueur les obsède et, comme son ami l’inspecteur  Lambert, la jeune femme pressent que l’homme qui l’a harcelée peut réapparaître et lui nuire à nouveau, en semant la mort autour d’elle.

Guidée par son intuition, Soline commence aussi à douter de la sincérité de Benjamin. Son compagnon semble lui cacher une terrible vérité sur leur enfance et malgré sa promesse, il refuse d’en parler.

Soline, partagée entre le doute et la colère, trouve du réconfort dans les visions de plus en plus précises qu’elle a de Louise, cette belle inconnue d’un autre siècle et le lien puissant qui unit les deux femmes au-delà du temps est découvert par le plus grand des hasards.

Un dernier tome riche en suspense et en émotion qui lève enfin le voile sur le « mystère Soline ».

Marie-Bernadette Dupuy est adepte des sagas familiales qu’elle situe régulièrement dans de belles régions. Ici, nous sommes dans les Alpes de Haute-Savoie.

Elle nous raconte souvent l’histoire d’une héroïne, jolie, au caractère bien trempé, qui sait ce qu’elle veut et parfois à l’avant-garde sur son temps.

Dans cet opus, je découvre une jeune femme Soline, pisteuse-secouriste, accompagnée d’un superbe chien. Soline est assez indépendante. Elle a le don de voir les choses ce qui inquiète ses parents adoptifs. Dès le début, je sens qu’ils cachent quelque chose, comme s’ils craignaient qu’elle apprenne un secret. Celui de sa naissance peut-être ?

Hormis les beaux paysages, la justesse des sentiments des personnages, je l’avoue, Soline m’agace. Est-ce parce que j’ai connu des héroïnes décrites par l’auteure, plus dynamique, plus enjouée ? Soline a des difficultés avec le don qu’elle a reçu, il lui permet de voir une femme d’une autre époque. Cest vrai, je m’attendais à une Soline plus guerrière.

La vie de Soline est étroitement liée à celle de Louise Favre, née à la fin du 19e siècle. Au fil des pages, je voyage entre le monde actuel et celui de Louise. Je reconnais que la situation est déroutante et que Soline peut l’être, mais à chaque fois, elle semble trop fragile.

Soline a un coup de foudre pour Benjamin, mais elle est en danger. Tous ceux qu’elle aime ont un accident, et lorsqu’elle s’en rend compte, elle décide de rencontrer cet homme qui dépose régulièrement une rose devant chez elle ? Il ne lui veut pas du mal à elle, ce qui n’est pas le cas de ceux qui vivent près d’elle et qui ont des sentiments pour elle. S’ensuivra toute une série de péripéties.

Cette histoire est teintée de magie, d’enquête policière, d’amour, d’amitié, tout ça sur fond de paysage enneigé entouré de chiens-loups.

Il ya une chose que Soline ne perçoit pas, elle a beaucoup de charme et les hommes qui la côtoient semblent subjugués par elle. Cela suscitera pas mal de jalousie.

Les passages sur l’autrefois sont bien amenés et bien décrits. Je me promenais avec Soline, je respirais les parfums de bois dans la cheminée, j’entendais les cris lors des catastrophes que Louise Favre malgré son don de voyance ne pouvait empêcher, au contraire de Soline qui, elle, pouvait tenter de les éviter ou d’aider les secouristes pour retrouver les personnes qui ont eu un accident. Ce qui d’ailleurs est le point de départ de tous les ennuis de Soline.

Comment croire cette jeune femme qui sait ce qui va arriver ? N’est-elle pas liée à ces accidents ?

Effectivement, elle se sent seule, même si elle est bien entourée. Je la trouve soupe au lait, elle s’emporte facilement, surréagit rapidement pour pleurer tout aussi vite par la suite.

Les secrets de son compagnon et de ses amis ne lui plaisent pas et je le comprends, l’auteure en a bien joué et c’est ce qui m’a paru bien long. À chaque fois que Soline pensait découvrir la vérité, un détail venait tout remettre en question. Ceci peut expliquer ses colères et son mal-être et la peur que personne ne lui fasse confiance.

Alors, t’ai-je convaincu ? Toi qui aimes les grandes sagas, les romans de terroir, les héroïnes au cœur généreux, ces romans sont faits pour toi et tu passeras un bon moment de lecture.

© Isabelle-Marie d’Angèle (février 2023).

À très vite…

Le spleen du Pop-Corn qui voulait exploser de joie – Raphaëlle Giordano

Bonjour toi 😉

Après mon retour de lecture sur Le bazar du zèbre à pois que tu peux retrouver ici voici celui sur le dernier livre de Raphaëlle Giordano, le spleen du pop-corn qui voulait exploser de joie.

Joy travaille dans une agence de celebrity marketing qui connecte des talents VIP avec de grandes marques. Dans ce monde d’image et de luxe, mieux vaut être brillant. Mais Joy ne se sent pas vraiment de talents particuliers et afin de compenser, elle se met toujours plus de pression. Elle, que son père surnommait enfant son  » p’tit pop-corn  » tant elle irradiait de gaieté, se retrouve aujourd’hui au bord de l’implosion jusqu’à en développer un toc digital qui lui donne l’illusion de garder le contrôle.

Pour couronner le tout, à la veille de Noël, voilà qu’on lui confie la délicate mission d’organiser l’événement des dix ans de l’agence. C’est là que le destin intervient pour la mettre sur le chemin de Benjamin, jeune entrepreneur plein de vie et d’optimisme. Lui et sa petite troupe ont la joie contagieuse, et cette rencontre va bouleverser Joy dans ses certitudes. Le temps de la  » désapplication  » serait-il venu ? Mais attention, car un pop-corn qui éclate, ça fait du bruit. Beaucoup de bruit…

Je ne vais pas te mentir, j’ai préféré le bazar du zèbre à pois que j’ai trouvé plus attrayant et nouveau. Ici, rien de ce que l’on connait déjà.

Joy travaille dans une boîte celebrity marketing où elle est débordée, se fait manipuler, a du mal avec ses collègues, bref, elle a perdu toute sa joie de vivre et sa confiance en elle. Ce sujet a été traité maintes et maintes fois, j’en entends parler tous les jours. C’est bizarre parce qu’en lisant le résumé, je n’ai pas été interpellée par ça, c’est la rencontre avec Benjamin, le jeune entrepreneur qui m’a décidée. Comme quoi le résumé a bien fait son rôle avec la phrase d’accroche Lui et sa petite troupe ont la joie contagieuse… .

Oui, mais voilà… effectivement, Benjamin et sa troupe (Carmen et Rayane) ne sont pas des tristes. J’aime beaucoup Carmen et ses premières fois…

En fait, Carmen qui n’est plus de première jeunesse a décidé de ne pas se laisser abattre par la fuite des ans et participe à des premières fois… par exemple poser nue et se faire peindre 🙂. Tu vois, c’est dans ces chapitres-là que je me régale parce que Raphaëlle Giordano est bourrée de nouvelles idées. Je ne vais pas te dire que c’est ce que j’aimerais faire, mais plutôt le concept d’essayer des premières fois (pour ne pas mourir idiot comme dirait mes enfants 🤣, ok je suis bien trop méfiante, casanière, bref, je m’éloigne du sujet 😏). Carmen est celle qui reprend sa vie en main et je cite repart à la conquête de sa vie et de sa liberté. Elle se bouge pour faire simple 🙂.

Ensuite, il y a la présentation de l’entreprise de Benjamin qui est sympa. En la découvrant, tu vois une Joy qui planifie tout, refuse les surprises et la perte de temps, se laisser convaincre par le jeune homme. Pourtant, elle n’y met pas du sien, n’a jamais le sourire et ne se déride facilement, elle en viendrait même à le perturber.

Ils sont tout à fait opposés, mais on le sait, les contraires s’attirent et c’est ce qui va arriver, mais on n’est pas dans une romance, ni une histoire d’amour, même si Joy est courtisée et folle de son patron (oui, je t’avais prévenu, rien de nouveau) époux de surcroit (bien sûr) de la patronne (évidemment) qui trompe son mari avec le stagiaire (ah ?).

Tout ça mélangé fait que… ça va exploser… comme les pop-corn et ça fait du bruit…

Bon… ou je suis passée complètement à côté du message ou il n’y en avait pas et tout va bien et c’était quand même un moment de lecture agréable même si je m’attendais à autre chose.

Alors, je te laisse le découvrir même si j’avoue que je ne t’en ai pas fait un très grand éloge, mais peut-être que toi tu l’as lu d’une autre façon et dans ce cas, n’hésite pas à me le dire, je serais ravie d’avoir un avis différent.

Je termine en te disant que c’est une lecture qui va te faire sourire, te redonner l’envie d’avoir confiance en toi et dans la vie et d’en reprendre le contrôle.

© Isabelle-Marie d’Angèle (janvier 2023).

À très vite…

D’écume et de sang – Mireille Calmel

Bonjour toi 😉

Je viens partager avec toi une de mes dernières lectures. Ce livre, je l’ai lu ou plutôt devrais-je dire dévoré de la première à la dernière page. Tu le sais, je suis une fan inconditionnelle de Mireille Calmel et j’achète les yeux fermés ses nouveaux romans. Celui-ci est écrit à la première personne, ce qui est assez rare chez cette auteure. Immédiatement, j’ai été happée par l’histoire.

La confession bouleversante de Jeanne de Belleville, pirate au courage inouï…

 » Je n’avais pas le droit de l’aimer. Pourtant, il nous a suffi d’un seul regard échangé pour que nous sachions que nous étions l’un à l’autre et que nous le resterions jusqu’à notre dernier souffle. Pas un instant je n’ai cessé de penser à lui, d’être à lui.

Alors, quand le roi de France me l’a arraché en toute injustice, tout cet amour, immense, éperdu, s’est transformé en haine. Et cette soif de vengeance a fait de moi l’être impitoyable que l’Histoire a retenu sous le nom de la « Tigresse bretonne’.

Pour que ma vérité s’entende, voici ma confession. Sans espoir de pardon. Et sans regrets. « 
Jeanne de Belleville,
dame de Clisson et de Montaigu. 25 avril 1359

Tout d’abord, si tu regardes la couverture de ce roman, tu sais que c’est d’une femme dont il va être question. Avec le mot écume dans le titre, tu penses à la mer, il n’y a qu’à voir les bateaux. Le mot sang t’indique qu’il ne va pas s’agir d’une histoire à l’eau de rose. L’héroïne est belle, rousse, la couverture a fait son travail, tu es happée.

Le résumé… La confession bouleversante de Jeanne de Belleville, pirate au courage inouï. Tout est dit dans la première phrase. Quand tu continues et que tu lis je n’avais pas le droit de l’aimer. D’accord, c’est une histoire d’amour.

Mais quelle histoire … Il n’y aucun répit dans ce roman historique. D’ailleurs, c’est souvent avec les romans de Mireille Calmel que je découvre l’Histoire. Si les professeurs d’Histoire avaient ce talent de conteur, ce serait magnifique et on ne s’ennuierait pas une seconde pendant leurs cours (parenthèse, ils sont un peu… 😂).

Tout commence par un regard. Jeanne tombe amoureuse au premier regard à 13 ans d’Olivier de Clisson, l’ennemi juré de son père. C’est à partir de là que toute la vie de Jeanne change, à cause d’une haine entre sa famille et celle des Clisson.

Les évènements s’enchainent, Jeanne est battue par son père et sa mère ne lui pardonnera jamais. Toutes deux le quittent et quand Jeanne se retrouve seule, sa maman étant décédée, elle devra à nouveau faire face à la haine de son père qui la mariera de force à un homme dont la méchanceté n’a pas de limite et dont la haine envers les Clisson est la même.

Entourée par les gens fidèles à la mémoire de sa mère et grâce à qui elle a été entrainée à se battre, à vivre auprès de la nature, elle saura faire face.

Olivier de Clisson, qui n’a jamais oublié le regard échangé avec Jeanne, veille de loin sur elle, et au fil de ma lecture, je suis stupéfaite par la force qu’il déploie pour protéger celle qui lui a ravi le cœur. Au gré de la vie de Jeanne, je découvre un amour profond, fidèle et solide qui résiste à toutes les épreuves même au-delà de la mort.

Oui, car Olivier de Clisson n’a pas que des amis et trahi, il sera décapité. Commence alors pour Jeanne, une seconde vie pour le venger. Sous la plume de Mireille Calmel, se dévoile alors la tigresse, sans état d’âmes pour tuer tous ceux qui ont trahi son mari et elle porte bien ce nom de Tigresse bretonne.

Je pourrai tellement encore te raconter mais je ne peux le faire sans spoiler aussi je te laisse découvrir Jeanne de Belleville.

Si tu aimes les romans historiques et les femmes combattante et combatives, ce livre est fait pour toi. Je te garantis de passer un moment de lecture exceptionnel.

© Isabelle-Marie d’Angèle (janvier 2023).

À très vite…