Voici donc le mois de mai qui se termine. Le proverbe dit En Mai fais ce qu’il te plait, qu’ai-je donc fait qui me faisait plaisir ?
J’ai lu.
📚Les dames pirates – India Holton
📚Un animal -Joël Dicker
📚Un coup de soleil -Serena Giuliano
📚Amours et autres obsessions – Liane Moriarty
📚 Il nous restera ça – Virginie Grimaldi
J’ai dessiné, tu as pu voir mes gribouillages sur mon blog 😂.
J’ai fait du sport.
🚶♀️Marche
🚵♀️Vélo en plein air
🚴♀️Vélo en salle
🚲Vélo elliptique
🩱Piscine – Aquabike
J’ai écouté de la musique comme …
🎶 Blinding – The Weeknd
🎶 Noir c’est noir – Chimène Badi
🎶 Nous on sait – Pierre Garnier
🎶 Freedom – Soprano
🎶 Pourrais-je dire encore je t’aime – Marc Lavoine
🎶 C’est la vie – Mika
🎶 ABBA
…
J’ai écrit.
📄 De la poésie 😉
📄 Le journal de Marie-Sophie
📄 Héloïse et Stefano
📄 Bavardages avec MaLou
Et puis, il y a la suite de Muguette qui me titille de plus en plus… affaire à suivre…
Et puis, il y a les repas de famille, les rencontres, les sorties, les fêtes, tout un tas de petits souvenirs engrangés pour les jours sans moral, sans envie, les jours où rien ne va, les jours pour oublier que le monde marche sur la tête ☹.
Voilà un mois de mai qui se termine avec un peu de soleil dans le ciel et beaucoup dans le cœur.
S’arrêter un instant et contempler ce qui se passe à la fenêtre de mon atelier 🕊. La photo est prise au vol, doucement, sans faire de bruit pour pas qu’elles s’envolent 😏, ce qui explique un cadrage un peu … olé olé 😂. J’ai fait exprès de laisser l’image naturelle, sans retouche 😉.
Qui vient ce matin toquer à ma fenêtre ? Elles adorent le tournesol mis pour elles. Elles ? deux tourterelles Qui se prennent pour des vedettes. Je n’ose montrer ma tête De peur qu’elles ne s’envolent Non pas que j’ai l’air d’une belette J’écris ces mots et je rigole. Tu l’as compris, c’était pour la rime Trop facile de dire que c’était pour la frime Mais je m’éloigne de mon sujet Ce matin deux tourterelles sont venues picorer Juste à côté de moi, d’accord fenêtre fermée Assez près pour que je les trouve belles Ces deux tourterelles Que j’aimerais bien apprivoiser. Peut-être le sont-elles, à leur manière N’était-ce pas hier Qu’elles voletaient dans le jardin À la recherche de bons grains ? Ce matin, elles ont osé se poser Sur le bord de ma fenêtre Et j’ai réussi ce cliché Sans les faire s’envoler. La vie n’est-elle pas belle ?
— Tu sais MaLou, au collège, on me dit que je suis une intello.
MaLou regarde Millie qui fronce les sourcils.
— Ah bon ? Pourquoi ?
— Parce que j’ai des lunettes.
Allons bon, encore ce cliché ? Il a la vie dure celui-là !
— Et que tu travailles bien peut-être ? ajoute MaLou malicieusement.
— Ouais !
Depuis quelque temps, Millie se ronge les ongles et sa maman a trouvé le vernis amer qui l’en empêche. Seulement, quand Millie mange des frites avec les doigts, ce n’est franchement pas bon 😁. Du coup, elle les pique avec sa fourchette. Évidemment, les réactions ont fusé.
— Et puis, il parait que je suis la fille du maire.
MaLou éclate de rire.
— D’où ça sort ça ?
Millie explique :
— Comme je prends ma fourchette pour manger les frites, c’est parce que je suis riche et donc la fille du maire.
MaLou est scotchée sur son fauteuil. Mais quelle idiotie encore ! Et Millie en rajoute une couche.
— C’est pour ça que j’ai de bonnes notes d’ailleurs, c’est parce que je suis bourgeoise, enfin riche quoi ! C’est comme ça qu’ils disent.
Malou n’en revient pas.
— Si je comprends bien les gamins qui ont de mauvaises notes, c’est parce qu’ils ne sont pas riches ?
— Ben oui !
Mais dans quel monde vit-on ?
— Et puis tu sais, reprend Millie, je suis invitée à l’anniversaire d’une copine, et le cadeau qu’elle m’a demandé, il coûte cher, entre 50 et 60 euros, tu te rends compte ? Maman n’a pas voulu l’acheter, elle dit que vraiment ma copine elle croit que je suis riche et que je peux faire des cadeaux comme ça.
MaLou ne sait pas quoi répondre, tellement elle est surprise. Qu’est-ce que c’est que ces clichés ? Parce qu’on a de bonnes notes, c’est qu’on est riche, et si on porte des lunettes, on est intello. Ma foi, nous sommes de sacrés intellos dans le monde 😂👓🕶, c’est peut-être pour ça qu’il y a de plus en plus de gens qui portent des lunettes 👓😎. Pour faire bien ?
— C’était pareil de ton temps MaLou ?
Le de ton temps la fait tiquer. Elle se souvient :
— C’était plutôt le temps des Boum, les anniversaires, je ne crois pas en avoir fait et je ne pense pas que c’était la mode.
— C’est quoi les Boum ?
MaLou éclate de rire parce que la tête de Millie est trop drôle avec ses sourcils froncés.
— C’était des petites fêtes pendant les vacances. On se retrouvait entre amis, on mettait de la musique et on dansait, mais j’étais plus âgée que toi, je devais bien avoir quinze-seize ans. Souvent, on apportait des gâteaux et des boissons chez la personne qui invitait. C’était des bons moments.
PaLou qui a entendu la conversation de loin ne peut s’empêcher d’ajouter :
— Tu sais Millie, à tes copines qui te traitent d’intello, tu peux toujours leur répondre que tu avais le choix entre être intello ou imbécile, tu as choisi intello.
(En écrivant ces mots, j’ai édulcoré les paroles de PaLou qui étaient beaucoup plus virulentes 😂).
Je te propose une promenade dans mon jardin, je ne vais pas te dire de fermer les yeux pour sentir les parfums parce que tu ne verrais plus rien 😂 alors tu imagines💐.
Tu peux découvrir les framboises et les fraises qui arrivent. L’hortensia est un petit dans un pot que Monsieur Chéri avait installé là, c’était une bouture. Quand tu le regardes, il ne fait plus si petit 😁. Il est le premier fleuri et le plus joli . Les autres ne sont qu’en boutons.
Il y a les gerbéras jaunes de l’année dernière qui refleurissent cette année. Les campanules se répandent et sont magnifiques. J’en ai à deux endroits différents.
Tu sens la rose rouge ?
Le jardin est toujours très fleuri avec les giroflées qui commencent un peu à passer, mais les soucis, eux sont toujours bien gaillards. Les marguerites vont arriver, le myosotis est toujours bien fleuri et tapisse de bleu le sol, tu ne le vois malheureusement pas sur la photo 😁.
Nous mangeons des fraises tous les jours, ce n’est pas une récolte pour faire de la confiture, mais nous en profitons bien quand même 😉. Les mûres sont en fleurs.
Il est important de regarder à l’intérieur de soi pour apprendre à reconnaître les moments où nos émotions sont plus fortes que notre esprit et retrouver l’équilibre (Agenda Parole de Sorcière).
Plante magique de la semaine – Le safran
Son infusion légère sonne de la gaieté. Bue froide et sans abus, elle aiguise les facultés intellectuelles. Bue brûlante, elle aiguise les intuitions tout en guérissant de la fièvre. Dans la maison, il porte bonheur. (Mon agenda de sorcière — Marie d’Hennezel).
citation de la semaine
Le safran n’a d’or que sa couleur, pas son prix (dicton français).
Sport toujours. Enfin, j’ai pu ressortir le vélo avec Monsieur Chéri. 22 kms. La météo n’est pas terrible, nous n’avons pas l’habitude par chez nous 😁. Lui, il s’inquiète de ne pouvoir s’entrainer comme il le souhaite pour faire l’Ariègeoise qui approche mine de rien, fin juin.
Comme tu as pu le voir, c’était la semaine de notre anniversaire de mariage. Les années ne comptent pas, il y en a pas mal 😂. Nous sommes tous deux partis flâner en ville et déjeuner dans une superbe brasserie. Il y avait bien longtemps que je n’étais pas allée dans un restaurant chic 😂, avec le temps on en oublie ces moments entre parenthèses comme je les appelle.
Semaine qui se termine aussi avec la fête des mamans. Même si je n’ai plus la mienne, je pense à elle et je profite des messages ou des bisous de mes enfants. C’est à savoir le premier qui va m’appeler ou venir m’embrasser. Je reconnais, je suis gâtée, et je ne peux m’empêcher de penser à ces mamans seules.
Semaine aussi mélancolique… les personnes que j’aime vieillissent et j’en ai la preuve régulièrement. Difficile d’écrire ici mon ressenti, je n’arrive pas mettre les mots et je ne cesse d’effacer… (facilité de l’ordinateur 🤨). Je crois que ma grande peur c’est l’oubli, comme si d’un coup tout s’effaçait, et c’est un peu ce que j’ai vécu cette semaine par deux fois.
Je n’aime pas les ascenseurs émotionnels, tu sais, les moments de bonheur et d’un coup la tristesse, puis à nouveau le bonheur.
Bref, je préfère ne garder que le bonheur pour cette semaine.
Mon cadeau de fête des Mères ?
Le dernier livre de Mireille Calmel, l’or maudit et celui de Anne-Gaëlle Huon,le rossignol.
J’avais 9 ans lorsque j’ai rencontré Monsieur Chéri pour la première fois, il en avait 12. C’était pendant les vacances… J’arrivais du Nord, il était dans le Sud-Ouest, tu sais dans un département qu’on appelle le Lot-et-Garonne…
Et voilà… aujourd’hui, c’est l’anniversaire de notre mariage, il s’en est passé des choses pendant toutes ces années, parce que mine de rien, ça fait un sacré bail 😂.
Louis, un gamin aux yeux bleus regardait Héloïse avec admiration. Celle-ci haussa les épaules et répondit :
— Tu sais bien que ça n’existe pas, et puis d’abord qui t’a raconté ça ?
— Personne.
Il se dandinait d’une jambe sur l’autre comme s’il avait envie de dire quelque chose, mais qu’il n’en avait pas le droit.
Il était copain avec Stefano, il connaissait bien Charlie et il avait entendu au village des gens qui racontaient qu’il s’en passait des trucs bizarres chez eux. D’ailleurs, il parait que depuis quelque temps, Joe, n’était plus pareil. Là, c’était la boulangère qui l’avait affirmé, et elle, elle était toujours au courant de tout et se trompait rarement. Alors Louis se posait beaucoup de questions. Il savait bien que ce n’était pas possible, pourtant, il était allé fureter dans les livres de la bibliothèque et il avait trouvé un bouquin sur les lutins, les gnomes et les fées qui habitaient dans le jardin et qu’on pouvait presque les rencontrer si on y faisait attention, le petit peuple, c’était ainsi qu’on l’appelait. Il était persuadé qu’Héloïse était une fée ou alors une gentille sorcière.
Il n’avait pas osé en parler à ses parents, il se serait moqué de lui, d’autant plus que sa maman était pas mal occupée en ce moment avec le nouveau bébé qui allait bientôt naître. D’ailleurs, elle venait voir Charlie pour se détendre. Son père n’était pas toujours content, il disait qu’il faisait plus confiance au médecin, mais comme il connaissait Joe depuis longtemps, il fermait les yeux. Louis avait remarqué que lorsqu’elle revenait de chez Charlie, elle était encore plus jolie. Il ne comprenait pas pourquoi, mais peut-être que finalement, c’était parce qu’elle était aussi une sorcière.
Louis, perdu dans ses pensées, ne se rendait pas compte qu’Héloïse le fixait. Depuis quelque temps, elle avait compris qu’elle pouvait lire dans les pensées, elle devait se concentrer et ça ne marchait pas toujours, mais aujourd’hui, elle découvrait toutes les idées qui s’agglutinaient dans le cerveau de Louis.
Elle entendit alors une petite voix qui lui chuchotait dans l’oreille qu’elle n’avait pas le droit de faire ça, ce n’était pas bien de violer comme ça l’intimité des personnes. Elle détestait cette voix, elle était certaine que c’était Elsbeth Isobel qui lui parlait de son monde, mais elle n’en était pas sûre. Héloïse en avait ras la casquette de ne pas pouvoir faire comme elle le souhaitait, mais en même temps, elle comprenait qu’elle ne devait pas dévoiler son secret ainsi que celui de sa mère, du coup, elle sourit à Louis et affirma.
— Tu sais, maman a des dons pour guérir les gens, ça existe ça, elle n’est pas la seule, mais ce n’est pas pour ça qu’elle est une sorcière. Les médecins aussi guérissent.
Louis se rassura, Héloïse continua :
— Peut-être que je serais comme elle un jour. En attendant, je suis comme toi et quand je n’ai pas envie d’aller à l’école, je suis obligée d’y aller tout pareil que toi.
Elle rit.
— Tu as déjà vu des lutins et des fées dans ton jardin ?
Louis ne lâchait pas l’affaire aussi facilement. Elle entra alors dans son jeu.
— Oui, mais pas pour de vrai, je les invente, je n’en ai jamais aperçu.
Elle comprit qu’elle l’avait déçu. Stefano les rejoignit.
— Et toi tu en as déjà vu des lutins ?
Stefano soupira.
— Non, jamais.
— De toute façon, même s’ils existaient, on ne les verrait pas, reprit Héloïse. Ils sont bien trop farceurs et n’aiment pas qu’on les dérange.
Intéressé, Louis la buvait des yeux.
— Sois gentil avec eux, ils te le rendront bien.
Et voilà c’était reparti, pensa Stefano, Héloïse et ses drôles d’idées. Il les abandonna et rentra chez lui. Rien n’était plus comme avant, il était triste. Son père était souvent dans la lune et ça ne lui ressemblait pas du tout. Charlie n’avait plus le même sourire et Héloïse racontait des histoires à dormir debout.
Il ne vit pas qu’une gamine rouquine légèrement plus âgée que lui venait à sa rencontre. Elle s’arrêta près de lui. Il n’en crut pas ses yeux quand il reconnut Samy, celle du bouquin d’Héloïse.
(Samy, tu peux retrouver son histoire ici où c’est tout le premier épisode, pour connaitre la suite, il faut remonter dans la catégorie Elsbeth Isobel).