Journal d’Oxybulle – 3

Coucou les amis 🐕

Ce matin, branle-bas de combat, IL descend les sacs.

ELLE y range ses affaires donc, j’en conclus qu’elle va partir. Je suis en panique à chaque fois même si je sais qu’ils vont m’emmener. Du coup, je me mets dans leurs pattes. IL râle parce qu’il ne peut pas passer et qu’il me marche sur la queue alors qu’ELLE me parle gentiment pour me rassurer et me montre qu’elle prend mon panier de voyage, ma trousse de toilette et mes croquettes.

Trousse d’Oxybulle avec brosse, parfums, et élastiques dans la boîte JET SET.

Quand même pour être certaine qu’ils ne m’oublient pas, je reste scotchée près de mon panier, ça les fait rire, pas moi.

Enfin, elle prend ma laisse. Je n’osais pas m’asseoir dessous l’endroit où elle est accrochée, ça voudrait dire que je lâchais mon panier. Je respire. J’ai vu qu’elle a nettoyé mes gamelles et a tout emballé dans mon sac fleuri. Celui-là je sais qu’il est à moi.

Sac de rangement Oxybulle

Où part-on ? La voiture, j’aime et je dors. Sauf quand ELLE se regarde dans un drôle de truc, je m’y vois dedans aussi et ça me flanque la pétoche alors je gémis et ça la fait rire. ELLE dit  Mais c’est moi, n’aie pas peur. Du coup, je me rassois et ferme les yeux. Je la surveille, je suis certaine qu’elle ne s’en rend pas compte.

Quand IL s’arrête et baisse sa glace, je lève la tête. Il prend quelque chose et il redémarre.

Ah je reconnais l’endroit où on va. C’est chez Papy et Mamy. Je les appelle comme ça parce c’est ce qu’ils disent. Ils m’aiment eux aussi, ils me caressent et je leur rends bien en faisant la folle. Je cours partout pour me dégourdir les pattes. Il y a de place là-bas, j’adore monter jusqu’en haut du jardin et revenir en courant vers eux. En plus je suis fière, parce qu’IL dit toujours que ma queue en panache est belle et que je ressemble à un cheval au galop quand je passe à toute allure près d’eux.

Mais… qu’est-ce que c’est que ça ?

J’en ai déjà vu mais pas ici. Voyons ça de plus près !

Encore plus près.

J’aboie et montre mon mécontentement. C’est chez moi ici !

Ces bestioles sont aussi surprises que moi. Celle-là est plus grosse que les autres et elle souffle. Il y en a même qui font Meu. C’est un drôle de bruit, elles ne peuvent pas faire comme moi ? Whoua !

J’ai bien compris que je ne risquais rien alors je fais la maligne.

Elles arrivent de tous les côtés pour venir me regarder. Alors je m’assois.

Un vrai spectacle !

Désolée mesdames, j’ai autre chose à faire. J’ai soif !

J’adore jouer aux humains et boire comme eux.

Même si ce n’est pas trop pratique.

À la prochaine les amis 🐕.

À très vite…

Carnet de voyage – Aubrac

Bonjour toi 😉

Aujourd’hui, je te raconte mon week-end en Aubrac où c’était la transhumance.

Arrivée à Espalion, clin d’œil à Monsieur qui n’a pu s’empêcher de prendre en photo le vélo 😉, je te rappelle que c’est son truc, le vélo 😉.

Mis à part ce clin d’œil, Espalion est un beau petit village, gite d’étape également des marcheurs du chemin de Compostelle. Nous en avons d’ailleurs croisé beaucoup : ils arrivaient où ils se mettaient en route. C’est quelque chose que j’aimerais bien faire, mais je ne sais pas trop comment m’y prendre. Si parmi vous, quelqu’un sait ou a déjà fait qu’il n’hésite pas à m’en parler.

Le soir de notre arrivée, au cours de notre promenade pour visiter un peu, il y avait aussi un joueur de quille de huit.

Le village est très joli et les gens sont accueillants et très souriants. Je ne sais pas si c’est le fait d’être une étape des marcheurs de Compostelle, j’ai ressenti une belle sérénité.

Le voici avec sa librairie que j’ai prise en photo évidemment 😊. N’est-elle pas mignonne ?

Nous étions venus pour la transhumance des vaches. J’adore ces animaux et j’en ai pris plein les yeux.

Tu t’imagines que certaines font plus de 40 kms pour arriver dans les estives ? J’ai constaté qu’il y avait une belle organisation. L’ambiance est festive et les habitants des villages sont heureux de faire la fête autour de tripoux, d’escargolade et de vins. Des barnums sont installés et les gens s’y retrouvent avec bonheur et bonne humeur.

Les troupeaux arrivent à leur rythme et sur leur passage, les vaches sont toujours dirigées vers un abreuvoir. Elles y boivent souvent par quatre, les autres attendent patiemment leur tour, puis elles se déplacent et chacune s’est désaltérée, elles reprennent la grimpée.

Elles sont décorées et leurs cloches brinquebalent à chaque pas.

Après toutes ces émotions, elles sont ravies de retrouver leurs veaux qui eux, n’ont pas suivi leur épopée.

Le taureau est aussi de la partie, il n’a évidemment pas fait le voyage à pattes 😁.

Lors de notre week-end, nous avons aussi aperçu des mariés qui sortaient de l’église et leur voiture était amusante😉. C’est fou comme je capte tout quand je laisse trainer mon regard 😉.

Les paysages de l’Aubrac sont superbes et te laissent dans une zénitude, tu ne peux pas imaginer 💖. Ici un champ de coquelicots 👇.

Ici une cascade 👇.

Ici une coulée de lave comme ils disent alors que c’est un éboulis de rochers basaltiques 👇.

Ici c’est le pont des pèlerins 👇.

Ici les genets 👇 et les paysages de l’Aubrac.

Avant de repartir, nous avons visité Estaing, village classé.

Voilà pour cette petite escapade bien sympathique, sereine et reposante.

Connaissais-tu l’Aubrac ? La transhumance ? Raconte-moi en commentaires et n’oublie pas, si tu as déjà fait le chemin de Compostelle, raconte-moi.

À très vite…