À tous coeurs

Bonjour toi 😉

J’ai retrouvé ce texte que j’ai remis en forme et qui avait participé sur Short édition. J’étais allée en finale quand même ! 💖

Ma plume a peut-être progressé depuis, mais l’esprit romantique y est toujours. Il date de 2017.

Quand la jeune femme entra dans le bar, le courant d’air surprit l’homme attablé devant un café croissant.

— Vous êtes blessée ?

— Pas du tout, je me suis cognée au lampadaire.

— Quel lampadaire ?

— En face !

— Je suis médecin, laissez-moi voir votre blessure.

— Vous ? Médecin ?

Elle éclata de rire.

— Vous n’en avez ni la tête ni l’allure !

— Ah bon ?

Nicolas vexé lui tourna le dos. Il allait retrouver son café quand faisant volte-face, il demanda hargneux :

— Quelle tête devrais-je avoir selon vous ?

L’inconnue le détailla, tandis que le barman, amusé, tendait une serviette pour qu’elle essuie de son front le sang qui coulait.

— Cheveux en bataille, jeans et chemise de travers, mal rasé, hum ! je vous verrais bien… en jardinier !

Elle pouffa en s’essuyant le front.

— C’est sympa pour les jardiniers ! je suis médecin en vacances, ça vous va ?

— Un chocolat et un croissant, demanda-t-elle au serveur en s’installant au comptoir.

— Quelle gamine !

— Merci, flattée vraiment !

Elle picorait le croissant en attendant sa boisson. Lui, ne la quittait pas des yeux : brune, cheveux longs dénoués, écharpe enroulée autour du cou, jupe courte, bottines, blouson. Elle était classe. Il n’aimait pas sentir son cœur s’emballer en la regardant.

— Je vous plais ?

— Pas mon genre !

Il l’abandonna, retournant à son petit déjeuner.

Son chocolat servi, elle remercia d’un signe de tête, saisit sa tasse et le reste de son croissant, puis s’installa sans vergogne devant le médecin.

— Ne vous gênez pas surtout ! ronchonna Nicolas.

— Mélusine !

Elle tendit la main.

— Trente ans et organisatrice de mariages.

Devant le silence de son interlocuteur, elle insista :

— Et vous ? Prénom, âge ?

Dérangé par son audace, il avala son fond de café froid, se leva en bousculant sa chaise. Elle persista :

— La quarantaine ? Jules ? Gaston ? Léon ?

Elle s’amusait franchement et lui, il hésitait sur la conduite à tenir, elle l’agaçait prodigieusement.

— Nicolas… Un peu plus effectivement.

Il jeta un billet sur le comptoir et sortit. Mélusine termina tranquillement son chocolat en souriant.

— Alors, raconte !

Fred tarabustait son ami. En effet, Nicolas ne cessait de bougonner.

— Cette fille, je n’arrive pas à le croire, elle a un toupet ! je ne te parle même pas de son prénom, Mélusine ! un prénom pareil, ce n’est pas possible.

Il se tapait le front.

— Elle t’a ensorcelé ma parole ! riait Fred

— Même pas ! Elle est… elle m’a…

Nicolas arpentait son salon, furieux. Jamais il ne s’était laissé insulter de la sorte. Médecin, il était médecin ! Décidément, les vacances ne lui réussissaient pas.

Fred revenait à la charge.

— Comment est-elle ? Jolie ? Grande ? Blonde, brune ?

— Banale ! On ne peut plus banale ! Laisse-moi maintenant profiter de ma dernière soirée de congés. On sort ! je t’emmène chez Marco.

Mélusine terminait de se préparer, Viviane n’allait pas tarder à venir la chercher. Elle lissait ses longs cheveux noirs, quand son amie sonna à la porte.

— Prête ?

Une pétillante rouquine lui tendait sa joue.

— Et toi ? Prête à sauter le pas dans deux jours ?

— Oui, oui et oui, mais ce soir, que toutes les deux hein ? On enterre ma vie de jeune fille. Où m’emmènes – tu ?

— Surprise !

Nicolas s’était changé, rasé et entrainait Fred dans le petit restaurant adopté depuis bien longtemps. Il expliquait à son ami :

— Marco m’a demandé de lui rendre un service. Nous allons nous amuser, tu vas voir ! C’est moi qui vais porter les plats, il n’y aura pas grand monde, juste un enterrement de vie de jeune fille, si j’ai bien compris.

— Toi ? Jouer au garçon de café ?

— Tu te souviens pour payer mes études de médecine… Ah, je reviens à mes premières amours ! ajouta-t-il nostalgique.

— Bien sûr que je me rappelle, tu te débrouillais d’ailleurs très bien.

— Ce soir j’enfile smoking noir, nœud pap et chemise blanche.

— Ah oui quand même, le grand jeu ! Et je dîne où, en cuisine ? demanda malicieusement Fed, moi qui pensais passer un bon moment tranquille avec mon meilleur ami…

En disant cela, ils poussaient la porte du restaurant :

— Ah enfin ! Marco serra dans ses bras Nicolas, tu me sauves la vie, va te changer, vite !

— Tu te souviens de Fred ?

L’accolade des deux hommes montrait qu’ils se connaissaient bien.

— Nico, je t’explique le déroulement, moi je reste derrière, toi tu fais comme on en a longuement discuté, le grand jeu ! Regarde la salle, n’est-elle pas belle ? Les deux amis jetèrent un œil.

— Elle n’a jamais été aussi bien décorée, répondit Nicolas

— Ce n’est pas moi tu sais, file te changer.

Marco traitait Nicolas comme son fils et oubliait souvent qu’il n’avait plus vingt ans, il l’avait vu pourtant réussir ses examens les uns après les autres, année après année.

— Fred, je t’installe sur la table du fond, essaie de te faire discret pour ne pas déranger les… Ah, justement les voilà.

Marco l’abandonna pour accueillir ses deux clientes. Fred croisa les yeux de la rouquine.

— On va s’amuser, je la sens bien cette soirée ! pensa-t-il en se frottant les mains.

— Prenez place ici, cela vous convient-il ?

Marco avançait les chaises et débarrassait de leurs manteaux ces jolies donzelles. Viviane et Mélusine s’installèrent en souriant.

— Vous avez fait un travail remarquable, reprenait le restaurateur, ma petite salle n’a jamais été aussi belle. Cette ambiance cosy, avec bougies, fleurs et rideaux, j’avoue, je suis surpris !

— Merci, répondit Mélusine, je suis heureuse que cela vous plaise, mais votre pièce s’y prêtait tellement bien. Avez-vous trouvé la personne qui va s’occuper de nous ?

— Bien sûr, par contre… Marco hésita, un client inattendu s’est invité et je n’ai pas pu refuser de le servir, voyez-vous un inconvénient à ce qu’il soit installé, là-bas au fond de la salle ?

Mélusine fronça les sourcils, mais Viviane intervint :

— Pas de problème, ce monsieur ne nous dérangera pas.

Elle adressa un clin d’œil à son amie et Mélusine s’inclina.

— Alors, je vous laisse.

Nicolas changé, consultait le menu.

— Elles sont arrivées, dit Fred.

Marco revenait vers eux.

— Fred, tu pourras t’installer au fond.

Il hocha la tête et se sourit dans le miroir qui lui faisait face en pensant que la soirée allait être vraiment pleine de surprises. Il entra dans la salle, passa à côté des jeunes femmes et les salua poliment.

— Je vous souhaite un excellent appétit.

Il s’avançait vers sa table quand Viviane l’interpella :

— Pourquoi ne pas vous asseoir plus près de nous ?

Mélusine stupéfaite donna un coup de pied discrètement à son amie.

— Pourquoi pas en effet ?

Fred revint sur ses pas et s’installa à la table voisine. C’est à ce moment que Nicolas fit son entrée avec le plateau de cocktails, suivi de Marco, qui apercevant Fred, fronça les sourcils, mécontent, mais Viviane intervint :

— Finalement, ce monsieur ne va pas dîner seul. Accepteriez-vous de vous joindre à nous ? Et elle lui adressa un clin d’œil.

La situation échappait complètement à Mélusine ; son amie, à deux jours de son mariage, draguait ouvertement un inconnu, et… lui, là, qui se disait médecin, serveur, il était serveur ! Le smoking lui allait bien, elle devait bien l’admettre.

Fred s’installa alors face aux deux jeunes femmes. Marco se tourna vers Nicolas statufié :

— Vos cocktails. Voulez-vous aller en chercher un autre pour ce monsieur ?

Nicolas fit demi-tour, trop heureux d’échapper au regard goguenard de la femme rencontrée le matin.

Fred s’amusait franchement. La rouquine semblait avoir complètement craqué sur lui :

— Vous êtes marié ?

Mélusine ne reconnaissait pas son amie. L’enterrement de vie de jeune fille virait au cauchemar, rien ne se déroulait comme prévu.

— Non.

Fred la dévorait littéralement des yeux. Le coup de foudre existe alors, se demandait Mélusine.

Nicolas revenait avec les trois cocktails. Vraiment un bel homme, se dit-elle. Celui-ci, impassible posait les verres sur la table. Fred lui jeta un clin d’œil amusé et le remercia.

— Vous n’êtes donc pas médecin ?

Fred surpris, l’interrogea du regard. C’était la fille du café, quelle coïncidence !

— Si, mais ce serait trop long à vous expliquer.

— J’ai tout mon temps apparemment, Viviane est occupée.

Elle désignait la rouquine qui semblait subjuguée par Fred.

— Viviane ?

Nicolas contempla son ami et grâce à leurs années de complicité, il comprit aussitôt le jeu de Fred. Ses yeux se posèrent alors sur Mélusine.

— Un enterrement de vie de jeune fille qui ne se passe pas comme vous le souhaitiez peut-être ?

Mélusine soupira et balaya la salle de la main :

— J’ai tout installé, j’ai tout prévu, je voulais que cette fête soit une réussite.

— Qui te dit qu’elle ne le sera pas ? demanda Viviane en riant, mais, vous vous connaissez ? Tu es plus amusante d’habitude, c’est ma soirée non ? À mon mariage !

Elle leva son verre.

Quand les deux hommes repartirent, bien après les deux jeunes femmes, Nicolas entoura les épaules de son ami et murmura :

— Sacré farceur, va !

C’était le grand jour et précédemment, Mélusine n’avait cessé de courir à droite et à gauche, elle voulait un mariage parfait pour Viviane. Elle la contemplait dans la psyché, elles avaient choisi la robe ensemble, un satin de soie couleur champagne. Elle ajustait la tenue, quand elle glissa à l’oreille de son amie :

— Pas de regret, tu es certaine ?

— Toi, tu penses encore à cette soirée…

— Hum !

— Tout va bien, je t’assure, et puis c’était un enterrement de vie de jeune fille pas vrai ? sourit malicieusement Viviane. Prête ? Toi aussi tu es magnifique, merci, merci du fond du cœur pour tout ce que tu as fait.

Mélusine haussa les épaules, attrapa la traine de la robe, embrassa son amie et la poussa vers la porte.

Viviane, Orpheline très tôt, sa famille se résumait à Mélusine. Elles montèrent toutes deux dans la voiture décorée et se dirigèrent vers la mairie.

— Mes parents seront là, glissa Mélusine, et du côté de ton chéri ? Tu n’as pas voulu me dire…

— Papa, maman, frère et sœur, cousins cousines et son témoin, ami d’enfance.

Elles arrivèrent devant le bâtiment. Un petit groupe attendait qui applaudit à l’arrivée de la voiture. Mélusine descendit pour ouvrir la portière.

— Et maintenant, lui glissa à l’oreille Mélusine, je ne gère plus rien, c’était ce que tu souhaitais.

Viviane sourit et sortit du véhicule sous les bravos et les cris. Mélusine chercha des yeux l’heureux élu qui aurait dû être là pour l’accueillir.

Nicolas s’approcha alors et saisit la main de la future mariée.

— C’est à moi que revient l’honneur de t’emmener. Viviane lui sourit. Mélusine sans mot dire, arrangea la robe de son amie devant la famille réunie. Un homme attendait en haut des marches. Mélusine vacilla. C’était Fred.

Quand la jeune femme entra dans le bar, le courant d’air surprit l’homme attablé devant son café.

— Je m’appelle Mélusine et je suis organisatrice de mariage.

— Nicolas, je suis médecin.

Ils éclatèrent de rire.

© Isabelle-Marie d’Angèle

À très vite…

J’aime un voyou au grand cœur

Bonjour toi 😉

Je partage le chapitre 3 de ma nouvelle histoire…

Chapitre 3

Je rangeais mon arme dans le tiroir de mon bureau. Kawas, comme un pantin surgi de sa boite, déboula et m’apostropha aussitôt, l’œil rieur, ce qui eut le don de m’agacer au plus haut point.

 — Tu as fait connaissance avec le directeur ?

— Et ?

Mon collègue se renfrogna.

— Je rigole.

— Je ne vois pas pourquoi. Ce mec m’a mis de mauvais poil illico. Il s’attendait à découvrir un homme commandant.

J’entendis Théo siffler et son sourire me fit démarrer au quart de tour.

— Crache le morceau, qu’est-ce que tu connais sur lui ?

— Il est beau gosse.

— Je n’ai pas trouvé.

— Pas à moi commandant. Toutes les femmes qui le rencontrent flashent sur lui, tu n’as pas pu y échapper. Avoue qu’il est craquant.

— Arrête Théo, je l’ai interrogé et je n’ai rien compris. J’ai la fâcheuse impression qu’il s’est foutu de moi. Le vol ne l’inquiète pas outre mesure et il est persuadé que c’est une affaire qui va se régler en moins de deux.

— Tu pourras raconter ça au maire, il est dans l’entrée.

Je me levais et regardais par la vitre qui donnait sur le hall. En effet, Antoine Carlin se présentait face à mon collègue à l’accueil. Je décidais d’aller à sa rencontre.

Antoine, je le connaissais bien et il venait certainement pour l’effraction sur son coffre à la banque. J’allais en apprendre davantage. Immédiatement, il me sourit et me tendit la main.

— Bonjour commandant.

— Monsieur le maire.

Je l’invitais à me suivre. Théo s’effaça pour le laisser entrer.

— Qu’est-ce qui vous amène ?

— J’ai reçu ça ce matin !

Il me donna un papier que je déchiffrais avec surprise.

Tu oublies ton idée de couper les arbres pour implanter ton supermarché et tu récupères ton argent. Il y a d’autres endroits pour le construire ton magasin, les arbres n’y sont pour rien, si tu as envie de grandeur.

Théo lut par-dessus mon épaule et murmura.

— C’est déjà arrivé dans une commune, ça ne vous rappelle rien commandant ?

Mon collègue reprenait le vouvoiement dès que nous n’étions plus seuls.

Effectivement, je me souvenais d’un cas similaire il y a quelques années. Mais le maire n’avait pas répondu aux exigences du corbeau. L’argent avait donc été distribué aux plus démunis de la ville.

— Le retour de Robin des Bois moderne, ajouta Kawas.

Je sentis immédiatement qu’il enviait ce héros et qu’il n’était pas contre cette initiative.

— Vous me retrouvez tous les papiers concernant cette affaire et…

— Pas la peine, commandant, je vais faire ce qu’il demande.

Stupéfaite, je contemplais Antoine.

— Mais enfin, si vous le laissez faire, il renchérira sur n’importe quoi la prochaine fois.

Il reprit.

— Il a raison. Pourquoi détruire tous ces tilleuls ? La commune compte de nombreuses personnes qui aiment aller s’y reposer. Je vais me débrouiller avec le conseil municipal.

— Pourquoi êtes-vous venu alors ? demandais-je perplexe.

— Pour que vous abandonniez cette affaire de vol.

Kawas me regarda et haussa les sourcils. Je compris immédiatement son petit jeu.

— Antoine, c’est parce que les prochaines élections approchent que vous vous comportez ainsi ?

— Laissez tomber.

Il me tendit la main et s’en alla.

— Mais qu’est-ce qu’il vient de se passer ? Tu peux m’expliquer ?

Je m’installais sur le coin de mon bureau.

— C’est très étrange, François Destrée me parlait justement des tilleuls lors de notre entretien. Il était tellement sûr de lui que je suis presque certaine que c’est lui qui a fait le coup.

Kawas se pencha vers moi et glissa.

— Tu devrais aller faire un tour à la salle de sports. Tu ne devrais pas être déçue.

Il me fit un clin d’œil et quitta mon bureau.

François Destrée avait un corps d’athlète irréprochable grâce aux heures d’entraînement auxquelles il s’adonnait.

Tôt le matin, il se rendait au mur d’escalade où il était certain de rencontrer peu d’adhérents. Agile comme un singe, il grimpait sans aucune difficulté. Jordan Calamine l’accompagnait pour le surveiller et tenir la corde de sécurité.

François avait 37 ans, mais il n’affichait pas son âge. Habillé d’un collant noir et torse nu, il montait de plus en plus haut. Il posait ses pieds sans aucune hésitation sur les prises, ses mains s’accrochaient sans trembler et Jordan regardait ce corps se déployer avec plaisir. François était beau, musclé, et le tatouage dessiné au bas du dos s’élargissait à chaque mouvement. Arrivé au plafond de la salle, il redescendit à la manière de l’homme-araignée. Jordan craignait toujours qu’il s’écroule et se blesse, mais François se déplaçait avec une dextérité infaillible.

Il détacha son harnais et sourit à son collaborateur et ami. Celui-ci soupira et avoua :

— Ces histoires finiront mal, un jour tu te feras gauler.

Destrée haussa les épaules. Jordan reprit :

— Je connais le commandant Merlin. Elle ne te lâchera pas comme ça.

Il éclata de rire.

— Je m’attendais à avoir un homme en face de moi et je découvre une jolie femme. Elle ne me fait pas peur.

— Quand vas-tu arrêter tes bêtises ?

François s’essuya les mains couvertes de magnésie et gronda :

— Tu appelles ça des bêtises, détruire des tilleuls âgés de plus d’un siècle pour y bâtir un hypermarché ? Il a un grand champ isolé et désert, qu’il y aille !

— Tu l’as dit toi-même, c’est isolé !

— Il construira des parkings.

François passa un tee-shirt sur son torse et aida son ami à ranger le matériel. Puis il saisit son sac de sport.

— Je rentre chez moi prendre une douche. Je te retrouve à la banque.

Alors qu’il montait dans sa voiture, celle de la police se garait à côté. Il reconnut le commandant.

— Bonjour monsieur Destrée. Vous êtes matinal ?

Je fixais le directeur. Moulé dans un collant noir, je ne pouvais détacher mes yeux de ses jambes fuselées. Quel bel athlète.

— Satisfaite ?

Je levais la tête et rencontrais le visage rieur de mon vis-à-vis. Debout, les bras croisés à côté de sa portière, il me regardait. Agacée, je rétorquais.

— Plutôt surprise, je n’imaginais pas un directeur de banque comme ça.

— Vous me voyiez, les lunettes accrochées sur le nez, cheveux grisonnants ? Quel cliché !

Je lâchais un sourire.

— C’est un peu comme vous qui pensiez découvrir un homme commandant.

Il rit. Dieu qu’il était beau. Je chassais cette idée aussitôt.

— Pourquoi êtes-vous ici de si bon matin ? Un vol ?

Il s’était approché de moi et je sentais le parfum de son déo. La pub de Axe me vint subitement à l’esprit. Je n’allais pas me laisser aller à ce genre d’âneries et tomber en pâmoison devant cet homme.

— Quel sport pratiquez-vous ?

Je compris que la question le surprenait. Il recula et monta dans sa voiture.

— Désolé, je suis pressé. Prenez un rendez-vous si vous souhaitez en savoir davantage sur ma personne.

Stupéfaite, je le regardais faire demi-tour et disparaitre au coin de la rue.

À très vite…

J’aime un voyou au grand coeur

Bonjour toi 😏

Je te propose la suite de ma nouvelle histoire, elle semble t’avoir plu alors je continue.

Chapitre 2

Janvier 2021

Quel sale temps. Je relevai le col de mon blouson. Je balançai à bout de bras mon casque et j’écoutai avec plaisir résonner sur le bitume les talons de mes santiags.

— Bonjour Commandant !

Le policier de garde me salua et je lui répondis d’un sourire et d’un signe de tête. Je jetais un œil sur la main courante.

— Rien à signaler. La nuit a été calme. Je vous prépare un café ?

— Merci, il aura au moins le mérite de me réchauffer à défaut d’être bon. Vous me l’apportez dans mon bureau s’il vous plait ?

J’enlevai mon bonnet, saisis l’élastique autour de mon poignet. En un tour de main, un chignon lâche apparut.

— Votre café commandant.

— Merci Joe.

J’allumai mon ordinateur et fis défiler mes mails. Mon portable vibra.

— Putain, encore un vol ! m’écriais-je.

Le capitaine Kawas entra à ce moment-là. Il emplit tout l’espace en un instant. Son mètre 90 et ses 90 kilos lui valaient le respect des collègues. Judoka émérite, il ne fallait pas lui chercher des histoires. Il m’avait accueillie avec plaisir. Avoir une femme qui dirigeait le commissariat ne l’avait absolument pas dérangé. Il y avait maintenant cinq ans que je l’avais intégré.

Angèle Merlin, commandant de police, je dirigeai une équipe majoritairement constituée d’hommes. J’avais dû me faire respecter immédiatement et instaurer un climat de confiance soumis parfois à rude épreuve. Je pouvais affirmer aujourd’hui que ma brigade m’appréciait.

Il arrivait souvent qu’on me prenne pour un homme. C’est la faute de ma voix grave, elle instaurait le doute et j’avoue, j’en abusais, surtout au téléphone avec les personnes qui ne me connaissaient pas. Je signais parfois, Angel Merlin, omettant sciemment le e. Aucun de mes gars ne m’avait jamais vue habillée autrement qu’en jeans, chemise et blouson. Je me permettais quand j’avais le temps et que j’y pensais, un trait de khôl noir pour souligner mon regard noisette et j’osais un léger rouge à lèvres qui disparaissait rapidement à cause du café que j’ingurgitais au long de la journée. Chaussée de santiags, il ne me manquait que les éperons et un canasson pour ressembler à un cow-boy. D’ailleurs, j’avais surpris mes collègues me surnommer ainsi, je ne m’en offusquais pas, au contraire j’aimais ça et je le prenais pour une marque d’amitié voire une sorte de respect. Au lieu d’un cheval, je chevauchais une moto. C’est rapide et efficace pour me faufiler entre les voitures.

— Tu râles déjà de si bon matin, demanda Théo Kawas, soufflant sur son café.

— Ce satané voleur appelé le nouveau Robin des Bois a encore frappé. Il se prend pour Arrow ou quoi !

— C’est qui Arrow ?

— J’oubliais, tu ne regardes jamais la télé. C’est un super héros archet et masqué.

— Archet ?

Je bousculai mon collègue.

— Un qui tire à l’arc quoi !

— Voilà ! parle-moi français.

Il éclata de rire.

— Tu me fais marcher, c’est ça ?

Il ne me répondit pas et pesta contre le café qui était dégueulasse et trop chaud.

— Je n’arrive pas à comprendre, repris-je, il entre dans l’établissement comme un client ordinaire. Il n’y a jamais de braquage.

— Pourquoi parle-t-on d’un archet alors ?

Je tournai l’écran de mon ordinateur et d’un clic démarrai la vidéo.

— C’est celle de la banque. Regarde la salle des coffres.

Kawas se pencha et découvrit un homme masqué armé d’un arc qui d’une flèche déverrouillait la serrure. Il se servait, refermait le coffre et ressortait, comme si de rien n’était. Il en profitait pour faire un signe à la caméra.

— Il se moque de nous ! Il est doué quand même !

— Il est certain de ne pas être pris. C’est un comble.

— Comment arrive-t-il avec son arc sans être remarqué ?

— Et comment en repart-il ?

— Quel est le client qui à ton avis est capable de faire ça ?

Tous deux, nous fîmes défiler les images : une femme avec un enfant dans les bras, un vieux monsieur appuyé sur une canne, une Mamy cramponnée à son déambulateur.

Kawas siffla et maugréa :

— Il n’y a que des handicapés dans cette ville ? Ceux qui travaillent ne viennent pas à la banque ?

— Putain, t’as raison. Je parie que les caméras sont truquées.

Le commissaire Caroit entra dans mon bureau, me salua ainsi que le capitaine. Proche de la retraite, il décomptait les semaines qui le libéreraient de ses obligations. Mais, c’était un bon flic qui avait fait ses preuves et il ne voulait pas partir sur une affaire en cours, aussi l’histoire abracadabrante de ces vols l’agaçait au plus haut point. Il me bouscula.

— J’espère que vous avez une piste, ce rigolo nous mène par le bout du nez et je n’aime pas ça. Élucidez-moi cette enquête rapidement. C’est une petite ville ici, il n’y a qu’un établissement bancaire, ça ne devrait pas poser de problèmes.

Je haussai les épaules.

— C’est tout ce que ça vous fait ? maugréa mon supérieur.

— Je vais aller y faire un tour et rencontrer le directeur, je vous fais mon rapport dans la journée, commissaire.

— Je préfère ça. Kawas, accompagnez-là.

— C’est une enquête de routine, pas besoin de garde-chiourme, ripostais-je aussitôt.

Je sortis en claquant la porte, furieuse. Parfois, il me rappelait que j’étais une femme.

Je saisis mon casque et enfourchai ma moto. Elle rugit. Je souris en pensant que le commissaire pesterait dans son bureau en entendant le bruit.

Je levai la tête et le remarquai à la fenêtre. Banco ! Je le saluai en riant et m’engageai sur la route.

François Destrée écoutait son collaborateur qui lui racontait pour la énième fois le vol de la salle des coffres.

Jordan Calamine avoisinait les soixante ans et il n’avait jamais vu ça depuis qu’il travaillait dans cet établissement. Il connaissait François depuis une bonne quinzaine d’années et leur complicité était telle qu’il ne comprenait pas pourquoi son directeur ne prenait pas cette affaire au sérieux.

— C’est une blague, Jordan.

— Mais comment pouvez-vous en être si sûr ? L’argent a quand même été dérobé et le propriétaire va être furieux.

— Rappelez-moi son nom ?

— Je sais que vous ne l’aimez pas, c’est le maire de la commune.

Un message sur son téléphone l’avertit que le commandant Merlin souhaitait lui parler.

— La police ! Vous voyez Jordan, tout va rentrer dans l’ordre. Elle va faire son travail et tout ça ne sera plus qu’un mauvais souvenir.

François le poussa gentiment vers la sortie et accueillit le nouveau venu.

Il éclata de rire et s’excusa aussitôt.

— Désolé, je m’imaginais déjà avoir affaire à un homme moustachu avec un imperméable grisonnant.

Il détailla sans vergogne Merlin et nota immédiatement, les jambes fines sous le jeans moulant, la poitrine généreuse qui se découvrait grâce au blouson et à la chemise entrouverts.

— Satisfait ? maugréais-je en le fixant dans les yeux. Pour qui se prenait ce mec ? pensai-je in petto.

Je compris tout de suite que ma voix rauque l’avait surpris. J’eus envie de m’amuser. Je dégageai mon holster où dormait mon arme et posai mon pied sur la chaise. Nonchalamment, je m’accoudai sur mon genou et toujours en ne le quittant pas du regard, je l’interrogeai :

— Alors, monsieur le directeur, racontez-moi un peu ce qui vous arrive.

…..

À très vite…

N’hésite pas à me dire ce que tu en penses 😊 Bonne lecture.

Une clé pour son cœur

Bonjour toi 😏

Comme c’est lundi lecture, je te propose mon nouveau roman qui sortira le 27 avril. Voici le résumé et la couverture.

À 25 ans, Cléo habite toujours chez ses parents et se complait dans sa petite vie tranquille. Casanière, elle aime profiter des moments qu’elle passe auprès de ses proches. Un jour, alors qu’elle prend son poste de réceptionniste dans le petit hôtel touristique où elle travaille, elle se retrouve en pleine rue à chercher la clé perdue d’un client.

C’est alors que passe la voiture d’Arsène Maestro, réalisateur connu et médiatisé. En quête de l’héroïne pour son prochain film, il sillonne les routes et remarque cette rouquine qui dégage une fragilité qui le bouleverse et le séduit. Acceptera-t-il de s’embarquer avec elle dans une histoire aussi improbable qu’inattendue ?

De quiproquos en situations rocambolesques, Cléo et Arsène vont dérouler tambour battant le film qui va changer leur vie.

Une clé perdue peut-elle redistribuer les rôles ?

Alors qu’en penses-tu ?

N’oublie pas le 27 avril sur toutes les librairies en ligne 💖

À très vite …

Jeudi Poésie

Bonjour toi 😏

Je te partage un poème qui parle de mon nouveau roman qui sera publié le 27 avril. J’ai jeté ces mots sur le papier et voilà ce que ça donne 😊.

Pendant quarante-cinq jours
J’ai écrit, relu et corrigé
Une romance encore et toujours
Terminée et bientôt publiée.

Au départ, un titre 
C’est à cause de la clé.
Je suis mon propre arbitre,
J’ai préféré en changer. 

Bientôt, je vous le dévoilerai
Ainsi que la couverture,
Et vous l’admirerez,
Elle est simple sans fioritures. 

Le résumé a changé,
Mais l’histoire est la même, 
Elle est retravaillée
Vous retrouverez Cléo et Arsène.

Au fil des chapitres, 
Se dévoilent des secrets
C’est de la dynamite !
Ils doivent exploser. 

Retenez le vingt-sept avril,
Date à laquelle
Même en espadrille,
Arrive la bonne nouvelle.


Ce nouveau roman
Version numérique, il paraîtra.
Ce sera alors le moment 
De lui tendre les bras.

Viendra la version papier
C’est ça l’autoédition
Seule à tout gérer
Avec mes crayons. 

Le plaisir d’écrire 
Ne me quitte pas. 
Ça vous fait sourire ? 
Une nouvelle histoire déjà ? 

Vous la connaissez celle-là,
Je vous l’ai partagée.
Elle n’en est qu’à ses premiers pas
Mais elle m’a happée et me plait. 

© Isabelle-Marie d’Angèle-Avril 2022.


À très vite…

J’aime un voyou au grand cœur

Bonjour toi 😏

Pas de Marie-Sophie aujourd’hui, je partage avec toi une nouvelle histoire qui participe à un nouveau concours. Tu vas faire connaissance avec deux nouveaux personnages, Paco et Angèle. Pourquoi cette illustration ? J’adore titiller votre curiosité…

Chapitre 1

Août 1991 — quelque part en France, un coin de campagne.

Paco surveillait la route. Il vivait avec son grand-père depuis l’âge de huit ans. Ses parents avaient eu un accident de voiture, ils étaient morts tous les deux. Il n’avait pas eu le temps de leur dire au revoir. Il avait douze ans.

La chambre d’hôtes que son grand-père tenait était réputée au village et dans les alentours. Paco était curieux de connaitre les nouveaux arrivants. Les précédents étaient nuls, des Parisiens. Rien que leur accent lui avait mis le cœur à l’envers. Si ce n’était que ça ! Rien qu’à voir la voiture qu’ils avaient, Paco savait qu’ils gagnaient bien leur vie et qu’ils allaient le faire savoir. Le gamin n’aimait pas du tout ce genre de personnages, imbus de leurs personnes. Son grand-père avait bien tenté de lui faire entendre raison, mais Paco avait décrété qu’ils n’étaient pas intéressants et il s’était fait rare pendant leur séjour.

D’ordinaire, il aimait bien aider son grand-père. Il préparait avec lui les petits-déjeuners et menait la conversation avec les clients. Il proposait les sites à visiter et même d’être leur guide s’ils en avaient envie. C’est ainsi qu’il se faisait son argent de poche. Agréable à regarder, toujours de bonne humeur, les clients aimaient bien son bavardage. Il connaissait le village et ses alentours comme sa poche, il était connu des habitants comme le loup blanc.

Perché sur le tilleul, il entendit la voiture avant qu’elle ne surgisse au bout du chemin. Il se pencha davantage et l’aperçut enfin. Une Clio rouge. Il pensa aussitôt que ces hôtes-là allaient lui plaire. Et quand il vit surgir de l’arrière, un lutin aux longs cheveux qui avait un rire en cascade, il sourit.

Angèle leva la tête. Intriguée par le bruissement des feuilles du tilleul, elle se demandait s’il n’y avait pas quelqu’un. Alors que ses parents étaient accueillis par un monsieur aux cheveux blancs, elle se posta sous l’arbre gigantesque.

— Ce n’est pas la peine de te cacher, je t’ai vu.

Elle n’hésita pas une seconde. Même si elle n’était pas très grande, elle était agile. Elle attrapa la première branche à sa portée et comme un petit singe, elle se hissa dessus et se trouva face à face avec le garçon aux cheveux mi-longs, aux yeux rieurs.

— Moi c’est Angèle et toi ?

Elle n’avait pas froid aux yeux la gamine. Il sut à ce moment précis qu’il ne l’oublierait jamais. Il grava dans son esprit son minois de souris et murmura :

— Paco.

— Tu te caches souvent ?

— Tout le temps pour surveiller les clients de mon grand-père.

— Pourquoi ? Tu as peur qu’ils lui fassent du mal ?

Surpris par la question, il ne répondit pas.

— Du coup, tu me trouves comment ?

Il rougit. Elle éclata de rire.

— Ben oui, tu nous surveilles. On te plait ? Tu as vu mon père et ma mère.

Il haussa les épaules et sauta en bas de l’arbre. Elle siffla d’admiration. C’était haut quand même.

Il la regarda d’un air goguenard.

— Alors ? Tu as peur ?

— Tu parles !

Elle sauta et s’écroula sur le gravier.

— Tu t’es fait mal ?

Il voulut la relever. Vexée, elle le fit toute seule.

— Ce n’est pas parce que je suis une fille que je vais pleurnicher. Je suis une guerrière moi !

Il sourit. Décidément, cette gamine lui plaisait. Il ne comprit pas pourquoi son cœur battait la chamade et pourquoi il avait envie qu’elle reste longtemps en vacances chez son grand-père.

Dis-moi si tu aimes cette nouvelle histoire. Je pense que la suite te surprendra…Je ne t’ai pas mis le résumé exprès pour attiser ta curiosité 😄.

À très vite…

Les prénoms de mes personnages

Bonjour toi 😉

Après t’avoir raconté comment je pense et vois mes personnages, je t’explique comment je trouve leurs prénoms.

Je prends toutes les lettres de l’alphabet, il y en a quand même 26 😉 et je commence par la première pour mon héros principal. Evidemment c’est le A. Exit, les prénoms communs comme Alain ou Annie, non pas qu’ils ne soient pas beaux 😏 mais pour moi ils sont trop communs. J’aime bien l’originalité et puisque je peux choisir, autant me faire plaisir. Comme mes histoires sont toujours contemporaines, j’opte évidemment pour des prénoms anciens, d’où les prénoms de Léandre et Léonie, (encore que Léonie est revenue à la mode) pour Cupidonetmoi.com.

Les prénoms choisis dépendent aussi du ton que je souhaite donner à mon roman. Pour Muguette, qui est née un 1er mai, ça n’a pas été difficile de la nommer ainsi mais comme elle souhaitait tomber amoureuse d’un homme qui portait un prénom de fleur comme elle, là j’ai dû fouiller. Entre Ambroise, Anicet, Lupin, Bleuet, j’avais le choix mais c’est Jasmin que j’ai retenu parce que j’ai immédiatement trouvé son nom de famille que je voulais avec une particule, de la Rochefleurie. J’avais donc mon couple phare, Muguette et Jasmin de la Rochefleurie. J’ai l’esprit parfois un peu coquin et tordu, j’ai décidé que mes personnages et ses amies auraient des prénoms de fruits d’où Prune et Clémentine ce qui me permettait de faire des jeux de mots quand elles se trouvaient réunies jolie salade de fruits.

Que vient faire ici Fernandel ? Le prénom de la meilleure amie de Muguette s’appelle Félicie. Toujours de bonne humeur, elle aime bien ajouter Aussi à ses fins de phrases. Son nom de famille est Gnole. Elle tombe amoureuse d’un Angelo Rossi. Rossi-Gnole, ça te parle ? Quand je te disais que la recherche des noms était aussi un travail 😊 surtout avec un esprit comme le mien 😊.

Concernant les noms de famille, ça c’est encore une autre histoire.

Je reprends mon alphabet et je décide par quelle lettre il va commencer. Va-t-il avoir une particule ? Je cherche des consonnances qui me plaisent, des noms de famille disparus français ou italiens, (j’aime bien l’Italie), et je rajoute des lettres. Le nouveau nom de famille est né.

Voilà, tu sais presque tout 😊. N’hésite pas en commentaires à me dire ce que tu en penses.

kiss emoji
À très vite …

Comment j’imagine mes personnages.

Bonjour toi 😊

C’est en publiant sur Instagram que j’ai pensé faire un billet ici. Je peux raconter davantage (tu as oublié ? je suis bavarde 😉).

Tu ne remarques rien d’étrange ? Regarde mieux …

Voilà, Léonie a un visage pas Léandre. Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne l’ai pas trouvé comme je le voulais. Tu vas me dire, Léonie est exactement comme tu la voyais ?

Non, évidemment, mais je m’en suis inspirée, tout comme de Léandre. La jeune femme est coiffeuse, lui est agriculteur d’où la chemise à carreaux (Oh le cliché 😂) je n’allais pas le mettre en costume 3 pièces quand même, il travaille au milieux de 40 vaches. D’accord, elle est plus classe, plus citadine ajouterais-je.

Chaque histoire commence ainsi, par la recherche de mes personnages. Ensuite, le prénom et le nom, l’âge, le caractère, la profession et la situation familiale. Là où ça se complique, c’est l’endroit où je les installe. Je me rends compte qu’ils sont souvent dans le sud de la France. Pourtant, je n’en suis pas originaire.

Ici, vous ne voyez que les personnages principaux, il y a tous les autres qui se greffent au fur et mesure. Je les vois, je les entends, ils ont parfois, voire souvent, un accent. Certains sont grognons, d’autres préfèrent rigoler. Dans Cupidon, les villageois se déchainent en commérages chez le coiffeur et au bar.

Il m’est arrivé pour l’histoire de Muguette de trouver que le chéri de mon héroïne avait un drôle de caractère qui ne me plaisait pas et pourtant, je l’ai laissé parler, c’était sa vie et son comportement collait.

Dans Noël à la maison des coeurs blessés, toutes les lectrices ont craqué pour Georges. C’est vrai qu’il est gentil, il me fait penser à quelqu’un 😉. Il est même plus que gentil surtout avec Philippine, pas en affaires, où ce n’est pas le même homme. Philippine, par contre, en a agacé plus d’une avec son caractère d’enfant gâté. Je me suis beaucoup inspiré de la série Dallas et Revenge pour le travail de Georges.

Si toi aussi, tu écris, dis-moi en commentaires, comment tu procèdes et si tu n’est que lecteur, raconte-moi comment tu imagines les personnages des livres.

morning kisses

À très vite …

Bonne année 🥰

2022 new years

Je vous souhaite une merveilleuse année 2022. Elle n’est pas encore écrite, tout est donc possible. À chacun de nous de la façonner à notre goût, comme nous la souhaitons vraiment. Oublions les choses qui fâchent et ne gardons que le meilleur, même si ce n’est pas facile.

J’espère que vous avez passé de belles fêtes en famille, entre amis, avec vos proches, en petit comité évidemment.

2022 me voilà avec mes projets d’écriture, mes partages ici ou ailleurs. Vous avez tous les liens pour me suivre quotidiennement. Quand je ne suis pas ici, c’est que quelque chose est publié sur Facebook ou Instagram.

C’est ainsi que vous avez pu voir ici que mon roman Cupidonetmoi.com est en promotion pour tout le mois de janvier, version papier et version numérique. Alors si vous souhaitez découvrir cette application qui n’en fait qu’à sa tête dans ce petit village rural du Lot et Garonne, n’hésitez pas.

Bon début de semaine et à très vite …

Isabelle-Marie d’Angèle 3 romances

Bonjour toi !

Je viens te parler un peu des mes romances. Déjà 3 quand même ! Mine de rien, ça en fait des mots écrits rien que pour le dernier 423 987 caractères 😎. Je vais te dire un secret, je suis en train d’en écrire un autre. Si si ….mais chut 🤐 j’en parlerai une autre fois. Mais parlons d’abord de mes  » bébés ».

Cupidonetmoi.com une application malicieuse qui met un village sens dessus dessous.

Mon décor : un village du Sud-Ouest que je connais bien, avec une ferme, rappel de toutes mes vacances.

Mes personnages font tous partie de la vie d’un village, du boucher en passant par le bar-tabac-presse, l’épicerie, le boulanger et la coiffeuse où toutes les dames du village s’y retrouvent pour bavarder.

Mes héros ? Léandre et Léonie qui n’auraient jamais dû se rencontrer.

****

Une vraie romance de Noël avec tous les ingrédients, du chocolat à la magie, en pensant par la famille.

Philippine et Georges, le couple phare mais aussi Victorien, vous feront passer un Noël à la maison des coeurs blessés où ils se retrouveront pour panser leurs plaies et retrouver le bonheur.

À consommer sans modération, un plaid sur les genoux un chocolat chaud à côté.

*****

Muguette ! Une héroïne aussi attachante qu’attachiante. Elle croque la vie et aime à sa manière. Elle s’est mis en tête de tomber amoureuse d’un homme qui porte un prénom de fleur comme elle. Jasmin de la Rochefleurie va en faire les frais et être pris dans ses filets.

Et si malgré tout, il aimait bien être pris dans ses filets ?

Quiconque croise Muguette n’en sort pas indemne.