Octobre

Bonjour toi 😉

Comme promis, je partage la page de mon Bujo 👇

Je ne sais pas toi, mais j’aime cette saison. J’avais écrit un poème en 2017 et en le relisant, je me dis que j’étais très inspirée. Je me suis même fait la réflexion qu’il n’était pas de moi, j’ai cherché si j’avais mis une référence, que nenni, c’est bien de moi. Décidément, je me dis que j’ai perdu ma plume quelque part 🤔. Le voici, je l’avais intitulé Octobre, le sobre 👇.

Quand tu arrives octobre,
L’automne a déjà enfilé sa robe.
Alors, prends ton temps !
Car tu annonces celui des mois suivants.

S’il te plait, encore un peu de soleil
Pour ne pas craindre le brutal réveil !
Car si tu n’as pas de manteau
Tu devras t’en trouver un bientôt !

Si tu nous entoures de brumes,
Bonjour les rhumes !
Si tu es en bruine,
L’hiver est en ruine !

Octobre fête les grands-pères !
Et on l’espère,
À sa fin dans la cuve sera le raisin !
Alors Halloween ne sera pas loin
Gare aux sorcières en brodequins !



Pourquoi le sobre ? Je me souviens de ne pas avoir trouvé d’autre rime qui me plaise et finalement, ça lui va bien la sobriété, sachant que le beaujolais nouveau n’arrivera cette année qu’en novembre 😁.

Voici le poème que j’écrirais aujourd’hui 👇

Ici, il fait soleil, 
Normal, je suis dans le sud
Dans mon enfance, c’était déjà rude
Octobre, il faisait gris au réveil.

J’aimais bien les bonnets
L’écharpe autour du nez
Ici, c’est juste le gilet
Qu’on oublie même d’enfiler.

J’ai quand même le regret
De ne plus avoir de saison
L’automne, c’est ma préférée
Avec ses couleurs à foison.

Je me souviens de mon grand jardin
Avec ses arbres qui, de bon matin
Me saluaient quand je partais
Pour retrouver le lycée.

Je foulais le sol tapissé de feuilles
Rouges, marrons et dorées
Des érables qui bordaient les allées
J’avais parfois le bonjour d’un écureuil.

Ici de bon matin, c’est le soleil
Qui me fait de l’œil
Dame nature m’émerveille
Elle me souhaite un bon réveil
Qu’avec plaisir je cueille.




À très vite…

Elsbeth-Isobel

Bonjour toi 😉

Tu n’es pas sans savoir que nous sommes déjà le 2 octobre et de plus, c’est mercredi, jour des enfants. Comme chaque année, ce mois-ci, je raconte une histoire de petite sorcière. Je retrouve donc Elsbeth-Isobel. Tu peux lire toutes ses aventures ici et ici pour celles d’Héloïse et Stefano.

C’est parti !

Depuis que je connaissais le secret de mon père, je faisais très attention à fermer mon esprit dès que j’étais en sa présence. Il ne devait jamais savoir.

Je devais avouer que rien chez lui ne me rappelait sa détresse lorsque Shearah avait disparu emmenant sa fille. Ma mère et lui continuaient de s’aimer comme auparavant et j’en venais à douter de ce que j’avais entrevu. Après tout, peut-être avais-je pris mes rêves pour une réalité.

Arthus faisait sa toilette sur mon lit quand la porte s’ouvrit brutalement. Une chance qu’il ne soit pas apparu comme par enchantement !

— Bonjour Elsbeth-Isobel !

Je m’inclinais aussitôt. Même s’il était mon père, Straurius était notre grand sorcier et je lui devais le respect comme tout le monde ici. Arthus cessa également de se lécher. Je retins un sourire, il semblait s’être mis au garde à vous. Oui, ça ne rigolait pas chez nous concernant les règles !

Mais il restait avant tout mon papa et il me prit dans ses bras pour m’embrasser. J’aimais ces moments où je sentais contre moi son cœur battre. Ils étaient rares, alors je profitais pleinement de l’instant qui d’ailleurs ne dura pas.

— J’ai une mission pour toi !

J’aurais dû m’en douter. Straurius avait mille choses à faire, il ne venait jamais dans ma chambre sans raison valable.

Je m’approchais de lui et Arthus sauta sur mon épaule, attentif tout comme moi.

— Tu sais certainement que la fée des eaux, Nymphaïa, ne pourra plus remplir ce rôle.

En effet, celle-ci avait été transformée à tout jamais en grenouille. At-on idée aussi de braver mon père. Elle avait jeté son dévolu sur Joe, le compagnon de la sorcière Shearah alias Charlie, la maman d’Héloïse, cela avait bien failli réussir, quand elle était devenue sirène et…

— Tu m’écoutes Elsbeth ?

Sa voix tonna et les rideaux s’envolèrent. Mon père ne supportait pas mes rêveries surtout quand il me parlait. Je m’excusais aussitôt.

— Tu comprends bien que les rivières et les torrents ne peuvent pas se passer de quelqu’un qui veille sur eux. Ta mère et moi avons pensé que tu pourrais remplir ce rôle.

J’ouvrais de grands yeux. Moi, sorcière des eaux ?

— Mais… je ne sais pas si j’en suis capable, je n’y connais rien.

— Tu es ma fille, tonna Straurius, je ne fais rien au hasard. Tu seras parfaite. Je vais convoquer les fées qui suivaient Nymphaïa, elles t’expliqueront tout.

— Ne vont-elles pas m’en vouloir de prendre leur place ?

— Elsbeth, dans notre monde, ces sentiments de jalousie et d’envie n’existent pas, tu le sais et je veille à ce que ça n’arrive jamais.

— Ouais ! marmonnais-je, pas sûr !

— Autre chose… Héloïse sera avec toi.

Je ne fus pas assez rapide pour fermer mon esprit. Il tonna :

— Et ce n’est pas pour revoir Shearah, oublie immédiatement cette idée. Cette gamine est une grande sorcière, elle approche les dix ans, il est bien temps qu’elle vienne ici. Tiens-toi prête et habille-toi correctement, je t’attends dans une heure dans mes appartements.

Il disparut d’un revers de cape.

Je me laissais tomber sur le lit et fixais le plafond.

— Tu as entendu ça Arthus ? Moi, la fée des eaux ? Je n’ai rien comme vêtement qui convienne ?

Je n’eus pas le temps de m’interroger davantage que c’était au tour de ma mère, la grande prêtresse Isaulya d’apparaitre. Son parfum se répandit immédiatement dans la pièce et instantanément je repris confiance en moi et me sentis apaisée.

— Je t’ai apporté ta tenue.

En un tournemain, une robe tout en voile me couvrit, mes cheveux se couronnèrent de fleurs assorties. Très surprise, je compris que deux ailes légères poussaient dans mon dos. Arthus miaula et je l’entendis me murmurer que j’étais magnifique.

Je me contemplais dans ma psyché et eus du mal à me reconnaitre.

Ma mère sourit.

— Tu seras une fée des eaux parfaite et majestueuse. Sais-tu que tu es la fierté de ton père ?

Elle posa sa main sur ma tête. Immédiatement, je réalisais qu’elle me confiait tous les secrets que je devais connaitre pour remplir mon rôle à la perfection.

— Il ne te reste plus qu’à aller convaincre Héloïse et sa maman. N’oublie pas ! dans une heure, tu dois retrouver Straurius ! Il n’aime pas les retards.

Elle disparut et seul son parfum me rappela qu’elle était venue.

À suivre…

© Isabelle-Marie d’Angèle (octobre 2024)

À suivre…

Octobre

Dans mon jardin, les asters
Fleurissent et colorent la terre
Pourtant, l’été c’était hier
Dame Nature et ses mystères.

Certains pensaient aux marguerites
Que nenni, les asters ont la frite
Est-ce une erreur qui s’est produite ?
Pas du tout, les asters d’octobre ne sont pas un mythe.

© Isabelle-Marie d’Angèle (Octobre 2024).
Plus très gaillard l’hortensia
Qui a encore des fleurs à tout va
Un peu passées, je remarque là !
Adieu la tenue de gala
Octobre tu es bien là !

© Isabelle-Marie d’Angèle (Octobre 2024).
Petit abri pour toi Gaston le hérisson
Parfois tu es ronchon
Et peut-être que pour toi cette maison
N’est pas faite à ta façon.

Y viendras-tu te cacher ?
Ou peut-être, hiberner.
Tu serais bien protégé.
En attendant l’été.

© Isabelle-Marie d’Angèle (Octobre 2024).

À très vite…

Dimanche Citations

Bonjour toi 😉

Je te présente la page d’octobre de mon Bujo. Alors, ce n’est pas parfait, mais je suis assez fière de moi 😁.

Je te partage aussi quelques dictons ou citations pour ce nouveau mois qui débute.

🍁Octobre emmitouflé annonce décembre ensoleillé.

🍁 Brouillards d’octobre et pluvieux novembre font bon décembre.

🍁 Octobre en bruine, hiver en ruine.

🍁 Si octobre est trop chaud, en février la neige au carreau.

🍁 À la Saint Bruno, les feuilles tombent dans le bois.

🍁 À la Saint Placide, le verger est vide. Quand il arrive la Saint Fleur, pour aller au verger, c’est plus l’heure.

🍁 Si octobre s’emplit de vents, du froid tu pâtiras longtemps.

🍁 Brouillard d’octobre, pluie de novembre, font bon décembre.


🍁🍁🍁🍁

Extrait d’un poème de François Coppée (1842-1908) – Recueil les Mois (1878).


Octobre permet un moment encor
Que dans leur éclat les choses demeurent ;
Son couchant de pourpre et ses arbres d’or
Ont le charme pur des beautés qui meurent.



Bon dimanche 💗

À très vite…

Elsbeth Isobel – La petite sorcière

Bonjour toi 😉

Désolée pour la chronique littéraire du lundi, mais challenge oblige, je ne peux pas tout faire 😁. De plus, j’ai terminé les deux tomes dont je souhaitais vous parler, seulement je n’avais pas réalisé qu’il y en avait un 3ème. Quelle frustration quand je suis arrivée au bout de ma lecture et que j’ai compris que c’était loin d’être terminé. Bref, le temps de commander, de le recevoir et de le lire, patience ! Du coup, ma petite sorcière prend sa place, je suis certaine que ça te fait plaisir aussi 🙂.

Je te laisse avec elle …

Après le départ de Samy, je restais perplexe. Elle m’avait dit qu’elle reviendrait le soir même, transformée. J’avais hâte de voir ça, je ne pensais pas que c’était possible si jeune. Du coup, je me penchais sur mes grimoires, histoire de vérifier ce que je savais.

Arthus, mon chat noir me rejoignit et se planta sur le plus gros livre. Il commença à se lécher consciencieusement la patte puis me fixa de ses yeux vert-jaune.

Je l’apostrophai :

— Quoi ? Qu’est-ce que tu essayes de me dire ?

Il abandonna sa toilette et vint se frotter contre ma joue et son ronronnement s’enclencha.

L’obscurité emplit la pièce. Allons bon, j’allais recevoir de la visite, quand la nuit tombait d’un coup c’était que quelqu’un de l’autre monde toquait à ma porte. Je soupirai, pas moyen d’être tranquille même à dix ans.

— Ne t’inquiète pas, ce n’est que moi !

Je respirai mieux. Arthus avait pris la parole. Sa voix cavarneuse me faisait rire. Comme il n’avait pas l’habitude de parler, ses cordes vocales ne fonctionnaient pas toujours bien. J’avais bien tenté quelque chose, mais je m’étais fait vertement remettre en place par Straurius. Ce n’était pas dans mes compétences alors que j’en avais le pouvoir. Hiérarchie oblige, je devais la respecter, même si j’étais une sorcière très douée, je n’avais pas encore été promue au rang supérieur.

— Ta protégée ne peut pas se transformer. C’est son rêve le plus cher alors elle compte sur toi pour que tu l’exauces.

Ébahie et vexée parce que je n’avais pas prévu ça, je restais sans voix.

— Normal que tu n’aies pas compris son vœu, tu oublies toujours que lorsque tu as dix ans, tu as les dons de ton âge, même si parfois, tu parviens à tromper Straurius, enfin parce qu’il le veut bien.

Je me laissai tomber sur mon fauteuil crapaud préféré et fermais les yeux.

— Tu sais quoi, on va lui faire un blague.

Je sautais aussitôt sur mes pieds, le cœur en fête. J’avais dix ans et le droit de faire des bêtises.

— Je vais t’aider, grogna Arthus.

— Tu es certain que tu ne vas pas te faire prendre ? Straurius n’est pas toujours tendre et ce ne serait pas la première fois qu’il t’enfermerait avec Cerbère.

Notre chef avait appelé son chien comme celui de la mythologie, juste pour qu’on le craigne. Ce Cerbère-là n’avait pas trois têtes, certes il était énorme et il en imposait quand on se trouvait face à lui, mais ça s’arrêtait là. Arthus m’avait raconté qu’il avait joué avec lui aux cartes pendant qu’il était emprisonné, un autre chat était avec eux, Cerbère leur avait appris la belote. Maintenant, Arthus était imbattable. Je ne sais pas si tu as déjà entendu un chat dire Belote, ça valait le détour !

— Tu vas m’aider à me transformer en panthère. Ta nouvelle amie n’y verra que du feu.

Mes yeux brillèrent d’un éclat particulier, ils faisaient toujours ça quand l’excitation s’emparait de moi.

— Tu crois que je vais y arriver ? Tu viens de me rappeler que je n’avais que dix ans.

— Harow a fait ce qu’il fallait.

Je sentis mes joues s’empourprer. Même si je n’avais que dix ans, rien que le nom de mon chéri m’emplissait de joie.

Le soleil revint dans la pièce et Arthus reprit sa place sur le grimoire. Il continua de lécher sa patte comme s’il n’avait jamais cessé de le faire.

J’attendais avec impatience que la lune se lève et que Samy apparaisse chez moi. Le problème était que sa maman ne la laissait pas sortir aussi tard, j’aurais dû m’en douter, ces problèmes-là n’existaient pas dans mon monde.

Alors je décidais de me coucher. Je suis une petite sorcière et j’ai besoin de sommeil. C’est Arthus qui me réveilla en sursaut. Il avait sauté sur mon ventre le coquin. Les sens en éveil j’écoutais et j’entendis des cailloux cogner contre la vitre de ma chambre.

— J’ai fait le mur et me voilà.

Quelle rigolote cette Samy. Je descendis rapidement la rejoindre.

— Et alors ta transformation ? Lui demandais mi-figue mi-raisin.

Samy se mit à danser d’un pied sur l’autre et je ne fis rien pour l’aider à me confier ce qu’elle avait manigancé.

— En fait…

— Ouais, c’est du blabla tout ce que tu m’as raconté, juste pour que je t’avoue que j’étais une sorcière.

— Non non, je te jure que j’avais vu que tu étais une fille spéciale, c’est pour ça que j’avais pensé que tu pourrais m’aider.

— Non, tu n’as pas cru que j’allais pouvoir te changer en panthère ? m’horrifiais-je.

— Ben si ! Tu es une sorcière ou pas ? J’ai tellement envie qu’il ait la peur au ventre comme moi quand il arrive dans la classe.

Je la sondais et vis aussitôt ce qu’elle recherchait. Le professeur de Math lui en faisait voir de toutes les couleurs et elle souhaitait qu’il paye, mais à sa façon.

Je ne pus m’empêcher d’être d’accord avec elle, ce bonhomme avait besoin d’une bonne leçon.

Elle comprit immédiatement que je l’aiderais. Alors, nous échafaudâmes un plan.

À suivre…

© Isabelle-Marie d’Angèle (octobre 2022)

À très vite…

Jeudi Poésie

Bonjour toi 😉

Avant de commencer écoute la musique avec moi 🎶

Je te présente ma petite sorcière qui va partager tout ce mois avec toi et moi. Le challenge des illustrateurs étant de dessiner, le mien sera de la faire intervenir dans un petit texte tous les jours. Je ne sais pas si je parviendrai à relever le défi, en tout cas le cœur y est, la volonté et l’imagination aussi. Je commence avec ce texte écrit en rime puisque c’est le jour de la poésie.

Octobre et la petite sorcière


Hello, c’est moi la petite sorcière
On ne parlait pas de moi hier.
Normal, ce n’était pas encore octobre
Le mois que l’on dit sobre. 

Sobre ? Seulement pour la rime
Octobre, les sorcières friment. 
J’en profite alors pour faire ma belle, 
Mon prénom ? Au choix, Elsbeth ou Isobel. 


Je suis née par hasard 
J’avoue c’est le bazar,
Jour de cafard ou de spleen
Pas intérêt à être has been. 

Un jour je suis Elsbeth
Belle ou Bête 
Suivant mon humeur
Je transforme, à moi la peur. 
Lorsque je suis Isobel
Je suis moi ou Elle ? 
Je suis née comme ça
Est-ce le bon choix !

Quelle va être mon histoire ? 
Vais-je vivre le soir ?
Peut-être au soleil
Ce n’est pas demain la veille. 


Octobre est arrivé
Il y a 6 jours, j’avais oublié
D’en parler, ça commence bien
Nom d’un chien !


Elsbeth ou Isobel
J’apparaitrai à tire-d’aile
Pendant tout ce mois
Effroi ou Émoi ?

Joli challenge à respecter
Vais-je y arriver ? 
Une petite sorcière je suis
Et dois relever un grand défi. 

J’attrape mon balai
Il parait que c’est
Mon préféré taxi
Clac ! c’est parti.

Demain tu me retrouveras
Abracadabra
Une histoire apparaîtra
Octobre te voilà !


© Isabelle-Marie d’Angèle (Octobre 2022)

On termine en musique 🎶

Toi, tu es prêt à relever le défi d’un texte par jour pendant le mois d’octobre ? Raconte-moi tout en commentaires.

À très vite…

Octobre sourires et chocolats

1er octobre ! Quelle chance, il tombe un vendredi et c’est donc la journée du sourire !

Mais ce n’est pas tout ! C’est aussi la journée mondiale du chocolat !

Alors entre sourires et chocolats, quelle belle journée !

Mais je n’oublie pas que c’est le mois d’octobre qui commence. Bienvenue à toi avec tes citrouilles d’Halloween et tes couleurs flamboyantes.

Extrait d’un poème d’Auguste Lacaussade : Les soleils d’Octobre

L’herbe que la pluie a mouillée

Se traîne frileuse et souillée ;

On n’entend plus de joyeux bruits

Sortir des gazons et des mousses ;

Les châtaigniers aux branches rousses

Laissent au vent tomber leurs fruits.

Auguste Lacaussade

À très vite …