Du coté de chez Ma ici il s’agissait de se mettre au vert. C’est d’actualité avec la chaleur qui règne partout. J’ai réfléchi, oui ça m’arrive 😉, j’ai fouillé et j’ai trouvé.
Ici 👇c’est mon seringat qui s’est mis au vert après sa floraison 😊
Et ici les courgettes du jardin de Belle-Maman qui vont nous mettre au vert 😀
N’hésite pas à aller faire tour ici pour connaître comment les amis de Ma se mettent au vert 💚.
Chez Passiflore ici le défi était de parler de 6 arbres que j’aime ou pas, que j’ai pris en photo, qui a sa petite histoire… bref, parler des arbres.
La 1ère photo que je vous partage est la dernière que j’ai prise lors d’un week-end en Languedoc-Roussillon, d’ailleurs, je vous en parlerai lors d’un prochain carnet de voyage. Ici, Chéri et moi étions au bord d’un petit port. Ne me demande pas quel est le nom de cet arbre, je n’en sais rien, mais je l’ai immortalisé dans mes souvenirs. peut-être qu’un jour, il ressortira pour accompagner une de mes histoires. Il ressemble très fort à un pin, il me semble qu’il a des aiguilles. Si tu le reconnais, n’hésite pas à le dire en commentaires.
Ici, une fois de plus, je ne connais pas le nom de ces arbres mais je les ai aimés, les voilà donc à la une 👇
J’aime beaucoup les routes et les sentiers et quand les arbres les bordent, c’est encore mieux. D’ailleurs, dans mes histoires, tu les retrouves souvent.
Lorsque j’ai décidé de participer au Défi de Passiflore je n’imaginais pas trouver autant de photos d’arbres 😀.
J’aime tous les arbres, les haies, les sapins, le chêne, les peupliers… Ils m’apaisent, ils parfument les sous-bois, ils parlent quand il y a un peu de vent et leurs feuilles bruissent. À propos du chêne, lors d’une séance de sophrologie ou le praticien me demandait en fin de séance, de visionner un paysage qui me faisait du bien et de m’y promener, je ferme les yeux en même temps que la sophrologue, et j’avais l’idée de partir sur l’eau et la cascade. Au dernier moment, c’est l’image d’un chêne qui m’est apparu. Un banc était dessous et je m’y suis assise. Impression immédiate de bien-être et d’apaisement. Je n’étais plus en séance mais bel et bien dans ce jardin. Je voyais cet arbre, je ressentais le souffle du vent sur mes bras. Lorsque la séance s’est terminée, nous avons ouvert les yeux en même temps et la sophrologue m’a demandé où j’étais. Je lui ai raconté et fait surprenant, qu’elle n’avait jamais eue auparavant, elle m’a dit qu’elle aussi était à côté d’un chêne. Les impressions étaient les mêmes.
Celle-ci a été prise au jardin du Luxembourg à Paris. Je l’ai arpenté en me remémorant la chanson de Joe Dassin, le jardin du Luxembourg. 😉👇
Ici, c’est la Martinique, une photo envoyée par ma fille 👇 je pense qu’on reconnait les palmiers 😉.
Belle journée à tous et n’hésitez pas à aller vous balader sur les blogs des amis ici .
Du côté de chez Ma ici le thème était la météo. Je partage donc des souvenirs de météo que j’ai immortalisés comme ce bel arc en ciel 👇. Le dicton dit que lorsqu’il pleut et qu’il fait soleil en même temps, c’est que le diable marie sa fille. Je préfère celui de la Bible où l’arc en ciel est l’alliance entre Dieu et les hommes.
Ici, c’est la neige qui a fait son apparition, et c’est très rare chez nous. Le jardin est méconnaissable 👇, caprice de la météo .
Dans un tout autre ordre d’idée, beaucoup plus romantique, ce beau coucher de soleil sur l’océan.
Du côté de chez Ma ici le challenge était Fleuri . Tu connais déjà mon jardin, j’en donne des nouvelles régulièrement, d’ailleurs, j’ai pris de nouvelles photos notamment de ma renoncule 😊 aussi, je partage autre chose de Fleuri. (j’aurais pu parler d’un langage fleuri mais je préfère rester soft 😉.
Théophile Gautier sait trouver les mots pour saluer le printemps. Je te laisse en sa compagnie, il en parle bien mieux que moi.
Premier sourire de Printemps
Tandis qu’à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
II repasse des collerettes
Et cisèle des boutons-d’or.
Dans le verger et dans la vigne,
II s’en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l’amandier.
La nature au lit se repose ;
Lui, descend au jardin désert
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.
Tout en composant des solfèges
Qu’aux merles il siffle à mi-voix,
II sème aux prés les perce-neige
Et les violettes au bois.
Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l’oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d’argent du muguet.
Sous l’herbe, pour que tu la cueilles,
II met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.
Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d’avril tournant la tête,
II dit : « Printemps, tu peux venir ! »
J’aime le printemps, c’est le renouveau. La nature s’éveille et tout recommence. Et toi, quelle est ta saison préférée ?
Ici chez Marie, un nouvel atelier d’écriture avec ces mots à placer dans l’ordre : euphorie, menthe, cassette, plan, hydratation, secours, reprographie, filtration, fontaine, nuage.
Voici donc ma participation :
C’était l’euphorie au pays des fées. Installées dans leur jardin, leur royaume invisible pour l’homme, l’une sur une corolle de fleurs, l’autre sur une branche de tilleul, elles humaient l’odeur de menthe qui se dégageait du massif.
Le printemps se profilait et il était l’heure de découvrir la cassette.
La reine, Titiana, de sa baguette, l’ouvrit. Comme chaque année, chacune savait qu’elles devraient suivre le plan bien établi depuis la nuit des temps.
Les plus curieuses Margot et Flora se penchèrent sur la feuille rose. Mélusine et Viviane pouffèrent comme d’habitude. Elles parièrent entre elles que la première chose qu’elles devraient surveiller et réguler était la bonne hydratation des graines, des fleurs, du terrain, blablabla.
Titiana les regarda et leur intima d’un coup de baguette sur leurs ailes de se tenir à carreau.
— Au secours, fit mine de crier Mélusine en se secouant.
Devant l’air offusqué de Titiana et le coup de coude de Viviane, elle se tint coite et baissa la tête. Ce n’était pas le moment de la ramener, elle pourrait être mise à pied et devoir rester enfermée dans son bocal. Elle se rappelait qu’elle n’était pas à prendre avec des pincettes quand il s’agissait du règlement.
Pour la première fois de l’histoire, une reprographie de la nature apparut.
— Il faut bien être à la page, remarqua la reine.
Toutes les fées battirent des ailes, joyeuses. Elles applaudirent devant ce qu’elles découvraient.
— Vous savez bien mes amies, que la nature n’en peut plus de tous ces déchets qui se déposent partout. Même l’eau en a perdu de sa pureté cristalline. Aussi, pour la première fois, nous allons devoir procéder à sa filtration.
Toutes soupirèrent. Elles le voyaient bien que personne ne faisait plus attention à Dame Nature. Celle-ci était d’ailleurs venue se plaindre à maintes reprises, notamment quand elle comprit que la fontaine de vie s’essoufflait. Elles avaient réussi à la remettre à peu près d’aplomb, mais elle restait fragile. Un rien pouvait la faire basculer…
Mais les fées étaient optimistes et travailleuses, elles veilleraient comme toujours. C’était le moment de recevoir de la main de la reine toute l’énergie suffisante pour tenir toute la saison avant l’approche de l’été. Elles baissèrent la tête et un nuage de poudre de fée s’abattit sur elles. Elles s’ébrouèrent en secouant leurs ailes, éclatèrent de rire et s’envolèrent chacune pour être à leur poste.
C’est en regardant Monsieur, lunettes sur le nez, déchiffrer le papier pour trier nos poubelles, que j’ai eu l’idée de ce billet.
Nous sommes bien d’accord, ce texte que j’écris ne remet nullement en question le tri, le recyclage, et tutti quanti. Je me suis juste amusée à traduire ce que nous ressentons face à ce nouveau parcours pour nos poubelles.
Un agent très gentil est venu nous expliquer et nous laisser la pub pour que nous nous rappelions ce qu’il faut faire pour éviter des débordements.
Actuellement, nous avons deux poubelles. Une jaune pour les cartons et les bouteilles en plastique, une verte pour les ordures ménagères. Je ne compte pas les containers verre installés à divers endroits.
Le mois prochain, nous aurons toujours nos deux poubelles mais une troisième sera installée par quartier. Et c’est là que ça se complique . Je te raconte ça en histoire.
— Pour la poubelle verte, on y met tout ce qu’on ne met pas dans la jaune et la marron.
— La marron ?
— Oui, tu sais bien, la nouvelle.
— Heu non je ne sais pas. Bref, continue.
— Dans la jaune, on y met… (coup d’œil sur le papier) les emballages plastiques,
— Comme avant, il n’y a rien de changé.
— Si, on pourra rajouter tous les emballages en plastique.
— Heu …
— Les pots de yaourt…
Interruption
— Même s’ils sont sales ?
— Heu oui sans doute.
— Ah bon ! T’es sûr ?
— Regarde c’est écrit. Ne m’interromps pas toutes les cinq secondes, c’est déjà compliqué comme ça. Donc, les bouteilles d’huile…
J’ouvre la bouche pour poser ma question, mais les gros yeux de monsieur me la font refermer. (Je réfrène avec difficulté une envie de rire devant son air sérieux).
— Les bouteilles de lait, toutes les barquettes,
— Le mac do ?
— Heu… sinon on ne mange plus Mac do.
— Les boites à Pizza ?
— On n’en mange plus non plus.
— C’est le gars du camion qui va être content, maugréais-je, j’aime bien ses pizzas.
— Et on n’aura plus les burgers ?
Ah non, si les ados s’en mêlent on n’est pas sorti de l’auberge.
— J’aime bien les frites moi, les paquets on les mettra où ?
Monsieur reprend la main, après tout c’est lui le chef de famille.
— C’est écrit qu’il n’y a pas besoin de les laver, il suffit qu’ils soient bien vidés.
— Du coup, s’il reste des champignons de la pizza et de la tomate séchée, on fait comment ? C’est dans quelle poubelle ?
— Et si je ne termine pas tout mon burger, je jette la viande dans les ordures ménagères, et la boite dans la jaune. (Nous sommes anti gaspi je rappelle quand même et nous ne mangeons pas Mac Do tous les jours 😏).
— Concernant les yaourts, l’opercule au-dessus ne va pas dans la poubelle jaune…
— Quoi ? (tous en même temps) il faudra trier ça aussi ?
— Je crois que oui.
— Et ben, on va y penser du temps devant la poubelle. Papa, va falloir que tu nous fasses un bel endroit pour les entreposer, parce que si on doit y rester des plombes…
Monsieur continue sans relever.
— Il y un calendrier. La jaune ne sera pas ramassée toutes les semaines.
— Et ben, on n’a pas intérêt à la remplir trop vite.
— Sinon on en mettra un peu dans la verte !
En chœur
— À quoi ça sert alors le tri ?
Je n’ai pas parlé des déchets verts que nous portons à la déchetterie évidemment.
N’oublie pas… quand tu pique-niques, la nature est heureuse de t’accueillir dans son coin de verdure, alors laisse-là telle que tu as aimé la trouver 😉. J’aime bien de temps en temps faire ma donneuse de leçon 🤣.