Quand la pluie s’en mêle

Bonjour toi 😉

C’est un matin comme les autres où MaLou et PaLou vont sortir faire leur marche avant le petit déjeuner.

Millie est en vacances et malgré qu’il soit tôt, elle est réveillée et descend l’escalier alors que MaLou allait partir.

— Je peux venir avec vous ?

Elle a vu qu’Oxybulle était aussi prête, pourquoi pas elle ?

— OK, dit MaLou, va t’habiller et prend ton manteau, il ne fait pas chaud.

PaLou sort le premier, les filles le rejoindront.

Les voilà parties avec Oxybulle qui comme d’habitude tire sur sa laisse, trop heureuse de prendre l’air si tôt (il est 8 h, ce n’est pas non plus les aurores 😂).

— Hum, j’espère que nous n’allons pas nous mouiller, remarque MaLou qui sent comme une bouillasse fine qui tombe.

— Je n’ai pas de capuche, mais c’est pas grave.

Bavardages, rires et marche d’un bon pas. Millie se demande si PaLou a pris beaucoup d’avance.

— Ne t’inquiète pas, il passe par un endroit, nous par un autre, nous le rejoindrons.

Oxybulle avance aussi à une bonne allure et les filles de même. Pas grand monde sur la route, c’est les vacances, pas de bouchon. Elles croisent peu de monde et tournent à droite.

— C’est par là qu’il est passé PaLou ?

Millie semble inquiète alors qu’Oxybulle connait le chemin par cœur.

— Tu vois, montre MaLou, PaLou passe à gauche et nous à droite.

Oxybulle traverse la route et s’engage sur un chemin piétonnier. Il y a de l’herbe, elle va pouvoir faire ce qu’elle a à faire 😉, elle est très propre, elle choisit toujours un coin herbacé.

— Bientôt, nous allons retrouver PaLou

Et toc, impact ! le voilà qui débouche. Nous continuons notre tour alors que lui, commence son 3e, (pas de commentaires, il est parti plus tôt et a de plus grandes jambes 😁).

Un Jack Russel nous suit avec sa maitresse qui n’a pas l’air d’apprécier qu’il aboie en croisant Oxybulle qui évidemment n’est pas en reste. Nous allons réveiller tout le lotissement qui semble endormi.

— T’as vu MaLou, elle frappe son chien.

Millie est scandalisée.

— En plus, je suis sûre que c’est pour ça qu’il crie, elle lui a fait mal.

— T’es sûre, demande MaLou.

— Regarde, elle a un bâton dans sa main.

PaLou les rejoint et leur dit de se dépêcher, le ciel est menaçant. Il ne croit pas si bien dire. Ça commence par une petite pluie fine qui se transforme rapidement en déluge. Il reste 2 kms à faire. Les cheveux de Millie sont trempés en un rien de temps et le blouson de Malou n’est pas mieux. Quant à Oxybulle, elle les regarde d’un air dépité, jamais elle ne reste sous la pluie. PaLou propose à Malou et Millie de se mettre à l’abri sous un arbre (petit et pas encore très feuillu 😂) et part en courant chercher la voiture. Pourvu qu’il ne se casse pas la figure, pense MaLou.

Ah, elles ont bonne mine, MaLou et Millie sous leur arbre. Celui-ci est situé juste devant la maison où le copain d’Oxybulle qu’elle voit tous les matins, lui fait coucou. Il s’approche du grillage et les regarde. Il ne comprend pas ce qu’elles font là. Lui, sous sa haie, il est à l’abri, il leur proposerait bien de venir avec lui mais comment le dire ? 😉 et puis le portail est fermé et il n’a pas la clé 😁.

La pluie redouble de violence, le vent s’en mêle, ce ne serait pas drôle sinon. MaLou prend une photo d’elles deux, ce sera un beau souvenir.

Finalement, c’est MiniMaxi qui vient les chercher, mort de rire. Oxybulle qui a reconnu la voiture, tire sur sa laisse pour grimper la première.

Il ne reste plus qu’à se sécher les cheveux, démêler et brosser Oxybulle dont l’attitude correspond bien au chien battu, les yeux tristes, la mine basse, elle fait peine à voir 😂. Évidemment, c’est elle qui passe en premier sous la serviette 😁.

MaLou n’a jamais été aussi vite pour marcher, elle a oublié d’arrêter son application de sport sur son téléphone 😂.

© Isabelle-Marie d’Angèle (Avril 2024)

À très vite…

Héloïse et Stefano

Bonjour toi 😉

C’est fou comme mon imagination s’est mise en route dès que j’ai commencé à retrouver mes personnages. Me voilà partie dans le monde imaginaire de la grenouille…

Héloïse n’en croyait pas ses oreilles. Charlie lui avait raconté une drôle d’histoire. Elle se demandait même si elle n’avait pas rêvé.

La grenouille serait une sorcière des rivières ! Il n’en fallait pas plus pour que la petite fille s’imagine dans l’eau entourée de batraciens.

Gertrude s’appellerait Nymphaïa et serait étourdie, distraite et ferait pas mal de bêtises, ce qui plaisait bien à Héloïse.

Le problème était que Nymphaïa avait la responsabilité de respecter la pureté de l’eau et à cause de sa distraction, elle oublia la poudre de sorcière qui devait traiter les rivières. Celles-ci empoisonnèrent peu à peu les poissons et les plantes aquatiques.

Fort heureusement, Straurius, alerté par les foisonnements des mauvaises herbes, des plaintes des fées et lutins et le manque de floraison comprit rapidement la faute commise.

Il réussit à rétablir l’ordre de la nature ce qui prit un certain temps et occasionna des retards et engendra une baisse de moral générale dans le petit monde.

En punition, il obligea Nymphaïa à plonger dans l’eau croupie. Pour se faire pardonner de cette négligence qui avait rendu furieux le roi des océans, il autorisa celui-ci à la baptiser de ce prénom de Gertrude et la transformer en grenouille.

Straurius, pour ne pas la punir à tout jamais, l’informa qu’elle retrouverait sa forme normale à condition qu’elle embrasse un humain, ce qui n’était pas chose aisée.

Grâce à Arthus qui avait pitié d’elle, elle eut la chance d’aller dans l’autre monde, mais le chat n’avait jamais pensé qu’elle voudrait embrasser Joe.

Charlie, persuadée que Straurius avait imaginé ce plan dans le but qu’elle revienne pour toujours dans son monde était très en colère. Voilà pourquoi, elle avait tout raconté à sa fille, afin de briser la promesse faite au grand sorcier.

Sans faire de bruit, alors que la lune n’en était qu’à son premier quartier, Héloïse sortit de la maison. Elle avait bien fait attention que la porte ne grince pas. Elle se dirigea vers la grange. Les chèvres levèrent la tête et les deux vaches couchées cessèrent de mâchonner, surprises de voir quelqu’un débouler chez elle à cette heure de la nuit.

Héloïse appela doucement la grenouille, mais celle-ci n’apparut pas.

— Ce n’est pas la peine de te cacher, dit plus fort Héloïse. Maman m’a dit qui tu es et je suis certaine que tu m’entends de là où tu es.

— Ne fais pas autant de bruit, tu fais peur à tout le monde.

Gertrude arriva en sautant devant la gamine en pyjama.

— Alors comme ça, tu sais qui je suis. Génial, tu vas pouvoir m’aider.

— C’est vrai que tu ne fais que des bêtises ?

Héloïse se laissa tomber près de la grenouille.

— Moi, aussi, je suis distraite et étourdie. Heureusement que maman n’est pas autant méchante que ton sorcier. Tu sais, je l’ai déjà vu. Il est beau.

— Hum ! comment vas-tu m’aider ?

— Je vais parler de toi à Stefano, je suis certaine qu’il voudra.

Gertrude sauta sur une botte de paille et toisa la gamine.

— C’est ton frère ?

— Presque, si tu l’embrasses, ça va le faire ?

— Moi, je préférerai ton père.

— Papa Joe n’est pas mon père.

— Pourquoi tu l’appelles papa alors ?

— Parce que Joe tout court, ça faisait drôle. C’est presque mon papa.

— Vous êtes bien compliqué vous les humains.

— Tu ne crois pas que tu l’es aussi ? Quelle idée d’être en grenouille alors que tu es une sorcière des rivières ! Je serai à ta place, je ne la ramènerai pas. Donc, tu es d’accord ?

— Va pour le gamin en espérant que ça marche !

— Comment ça tu veux que j’embrasse la grenouille ? Ça ne va pas dans ta tête ?

Le lendemain matin, sur le chemin de l’école, Stefano n’en croyait pas ses oreilles.

© Isabelle-Marie d’Angèle (avril 2024).

À très vite…

MaLou et Millie

Bonjour toi 😉

C’est le jour des enfants et ce n’est pas toujours rose, ne nous voilons pas la face 😣.

— Dis MaLou tu peux venir me chercher au collège, ça ne va pas trop !

Les parents de Millie sont au travail et ne peuvent se libérer. La vie scolaire a appelé, Millie ne s’est pas sentie bien en cours de sport. Il faisait chaud, elle voyait flou et des points noirs. Pas d’infirmière au collège, le professeur ne prend pas de risques, il appelle les parents.

C’est PaLou et MaLou qui vont récupérer la gamine. Elle était en cours de théâtre, elle avait mangé à la cantine. Elle rentre à la maison, mange une banane et s’endort illico.

MaLou pense que c’est juste une hypoglycémie. Faire du sport avant le repas de midi, peut-être que Millie avait juste faim. MaLou appelle sa fille et la rassure, Millie se repose.

Une petite sieste et Millie est en forme.

— Qu’est-ce qui s’est passé ma grande ? s’informe MaLou.

— On faisait rugby en plein soleil, j’ai eu chaud et je n’avais pas mes lunettes.

— Oui, enfin ce n’est pas le soleil de juillet quand même ! sourit MaLou.

Millie ne répond pas. MaLou reprend.

— Tu avais pris un petit déjeuner ce matin ?

— Comme d’habitude.

— Tout va bien au collège ?

MaLou sait que Millie a des ennuis avec une copine, qu’elle a rongé ses ongles et est stressée.

— Hum !

— Pas de stress ?

— Je n’ai même pas pensé à L.

MaLou comprend que si, Millie est stressée. L. est soi-disant la meilleure amie. MaLou se tait. Millie est en boucle.

— Elle raconte n’importe quoi, elle m’embête en cours et si je ne réponds pas, elle se lève, va voir le prof et se met à pleurer en racontant que je ne suis pas gentille avec elle et c’est moi que le prof vient disputer en me disant que je devrais faire attention, L. est une grande sensible. Tu parles !

MaLou n’intervient pas, Millie reprend :

— Tu sais, ce matin, quand elle a vu que le prof faisait attention à moi parce que je n’étais pas bien, comme elle avait eu une entorse, elle a fait semblant d’avoir mal, elle a crié AH AH AH et s’est même mordue pour prouver qu’elle avait fort mal. Moi, je sais que ce n’était pas vrai.

Et puis, elle m’a écrit une lettre en me disant qu’elle m’aimait fort même si en ce moment, on ne s’entendait pas trop. J’ai déchiré la lettre.

Et puis, E. n’a plus voulu être sa copine parce qu’elle l’ennuie, L. est allée se plaindre et c’est E. qui a été collée une heure. Moi, je ne dis rien parce que je ne veux pas être collée.

— Tu as raconté tout ça à papa maman ?

— Oui

— Qu’est-ce qu’ils disent ?

— Que je ne dois pas faire attention à elle, mais c’est pas facile. Les profs nous mettent tout le temps ensemble parce qu’il parait que nous sommes les meilleures amies, moi j’en ai marre d’être tout le temps avec elle. J’ai même fait un exposé avec elle et j’ai oublié de parler d’un truc, elle m’en a fait la réflexion alors que c’est moi qui avais fait tout le travail. En plus, elle m’appelle toujours l’intello, j’aime pas ça ! Je ne vais pas plus travailler pour qu’elle ne m’appelle pas comme ça quand même !

MaLou est ébahie par ce flot de paroles. Elle se souvient qu’elle et PaLou étaient intervenus auprès des profs quand il y avait eu un problème avec un de leurs enfants. Elle tente de dire à Millie que ses parents doivent peut-être le signaler, ça ne peut pas durer, mais Millie refuse, elle a peur des représailles.

— Écoute, on va aller se promener, prendre l’air, ça te fera du bien, propose MaLou.

Oui, mais pendant la promenade Millie ne cesse de parler de L. MaLou a de la peine et se fait du souci. Millie est une petite fille qui travaille bien, est équilibrée et a du plaisir à aller au collège, sauf que maintenant, elle a mal au ventre, le matin. MaLou connait bien ce mal, mais elle trouve dommage que ça arrive dès l’âge de 11 ans.

— Dis MaLou, ça t’arrivait aussi que tes copines n’étaient pas gentilles avec toi ?

MaLou se souvient, mais ne raconte pas, parce que finalement, elle se rend compte que ce n’était pas du tout pareil, c’était de la peccadille à côté de ce que vit Millie. Elle pense que les enfants d’aujourd’hui sont bien plus méchants. La faute à qui ? à quoi ?

— Et puis, j’ai coupé mon téléphone, comme ça, je ne vois plus les messages.

MaLou a un début de réponse, le téléphone portable n’existait pas avant… pourtant, Millie a un téléphone juste pour rassurer ses parents quand elle rentre du collège. Elle fait le chemin à pied et a souvent des après-midis libres à cause de professeurs absents. Elle n’a pas grand-chose sur ce portable, mais ça suffit pour recevoir des messages… qu’elle montre à MaLou quand elle est avec elle.

— Dis MaLou, je pourrai venir à Pâques ?

MaLou sourit.

À très vite…

Héloïse et Stefano

Bonjour toi 😉

Les épisodes précédents sont ici

— Non mais j’te jure, tu ne pouvais pas faire attention !

Arthus perché sur le rebord de la fenêtre fixait Gertrude.

— C’est qu’elle est très forte la petite sorcière, grommela de sa voix rocailleuse la grenouille. Et puis, je ne suis plus toute jeune et je n’avais pas mes lunettes, je ne l’ai pas aperçue tout de suite. Elle m’a surprise.

Le chat se fendait la poire en deux.

— Des lunettes ? Tu m’en diras tant ! tu es une sorcière toi aussi, tu es donc immortelle et le temps n’a pas de prise sur toi. Dis plutôt que tu es restée sous le charme de Joe.

La grenouille ne répondit pas et s’en alla clopin-clopant près du nénuphar qui était sa maison.

Arthus la rejoignit sur la rive et entreprit de faire sa toilette. Ils étaient tous deux dans l’autre monde et le chat qui avait suivi toute la scène depuis en haut, commençait à se demander s’il n’avait pas fait le mauvais choix.

— Ce n’est pas de ma faute si Straurius m’a jeté ce sort. Je suis condamnée à être cet animal jusqu’à ce…

— Un humain t’embrasse et évidemment tu as pensé à Joe. Quel crétin je suis ! Mais je n’avais que toi sous la main et j’imaginais que tu étais assez petite pour ne pas te faire remarquer. Je n’allais quand même pas envoyer Auguste.

Tous deux ricanèrent. Le dénommé Auguste était un âne, mais comme tous ceux de son espèce, il n’en faisait qu’à sa tête.

Héloïse tournait autour de Charlie qui faisait celle qui n’entendait rien.

— Puisque je te dis que j’ai vu une grenouille et qu’elle discutait avec papa Joe.

Charlie soupira. Elle ne devait absolument pas entrer dans le jeu de sa fille et surtout il fallait qu’elle oublie cette histoire idiote.

— Tu sais bien Héloïse que ces animaux ne parlent pas, à part leurs coassements ridicules qui me font peur.

— Je sais que tu en peur maman, mais je te promets que c’est la vérité. Peut-être que c’est une princesse qui attend le baiser d’un prince charmant pour redevenir une humaine.

Charlie qui dessinait stoppa son geste. Impossible ! il ne pouvait pas avoir fait ça ! Aussitôt, elle ferma son esprit, il ne devait pas savoir.

— Alors, tu me crois ?

Héloïse ne lâchait pas prise. Charlie capitula et demanda à aller voir cette petite bête.

— Elle a disparu, je n’arrive pas à la retrouver. Elle était dans la grange avec les chèvres, Papa Joe ne l’a pas revue.

— Lui a-t-il parlé ?

— Je crois que oui.

Charlie sourit à sa fille et abandonna ses dessins.

— Viens donc me montrer cette grenouille.

Gertrude quitta son nénuphar d’un bond.

— Alerte, Shearah m’a reconnue.

Arthus continua sa toilette comme si de rien n’était.

© Isabelle-Marie d’Angèle (mars 2024).

À très vite…

Musique de dessins animés

Bonjour toi 😉

Comme c’est le jour des enfants, j’ai pensé que je pouvais partager les musiques de dessins animés. Je suis toujours et encore une grande enfant 🤭qui aime Disney et tout le romantisme qui va avec 😁 c’est donc tout naturellement que les premières musiques qui me sont venues à l’esprit sont celles-ci 👇, de plus, je suis presque certaine que je les ai déjà publiées 🤭😂.

Mais non ! 😁 j’ai oublié ça ? 😁

Et ça ! 😂

Plus récent 😁 et ce n’est pas du Disney 😉

Je termine par Mortelle Adèle 😂, Millie en est fan !

Bon mercredi 😍

À très vite…

Blagues

Bonjour toi 😉

Jour des enfants et si on racontait des blagues ? 🤭

— Qu’est-ce qui a deux bosses et qui vit au Pôle Nord ?

 — Un chameau qui s’est perdu.

—  Dans quel pays ne peut-on pas bronzer du nez ?

— le Népal.

— Que dit un zéro à un huit ?

— Belle ceinture !

— Pourquoi les canards sont-ils toujours à l’heure ?

— Parce qu’ils sont dans l’étang !

— Comment les abeilles communiquent-elles entre elles ?

— Par e-miel !

— Quel est le comble pour un jongleur ?

— Perdre la boule !

— Comment appelle-t-on un chat qui fait des blagues ?

— Un chat-pitre !

— Que dit un escargot quand il voit passer une limace ?

— Oh, la belle décapotable ! 

— Quel est le pain préféré du magicien ?

— La baguette.

Bon mercredi 💖

À très vite…

Héloïse et Stefano

Bonjour toi 😉

Jour des enfants, que se passe-t-il chez Héloïse et Stefano ? Ici tu retrouveras les épisodes précédents 😊.

Héloïse et Stefano partaient toujours tous les deux à l’école et ils revenaient ensemble. Alors que la petite fille ne cessait de bavarder, Stefano répondait par monosyllabe. Depuis qu’il avait découvert qui était vraiment Charlie et Héloïse et qu’en plus, il devait tenir sa langue, c’était compliqué pour le gamin de rester naturel en présence d’elles deux. Aussi, de peur de se laisser emporter par les questions, il parlait peu.

— Tu es fâché après moi ?

Héloïse s’était arrêtée au milieu du chemin et les poings sur les hanches, elle regardait le garçon.

Aussitôt, il répondit :

— Pourquoi tu dis ça ? Je réfléchissais aux devoirs que je vais avoir à faire, c’est tout.

Elle se contenta de la réponse et se remit en route. Ils étaient arrivés, l’une rejoignit sa maman et l’autre son père qui s’occupait de ses chèvres. Le chevreau né il y quelques jours se portait bien.

Alors que Joe embrassait son fils et demandait si tout s’était bien passé à l’école, une voix rocailleuse les surprit.

— Quand même, j’arrive à vous trouver tous les deux.

Ils se retournèrent en même temps, mais ne virent personne.

Un éclat de rire résonna dans la grange.

— Je suis à vos pieds et toute petite.

Sur le sol, une grenouille les contemplait de ses yeux globuleux.

— Je m’appelle Gertrude et je viens de la part d’Arthus.

Jo sourit. Charlie avait une peur bleue de ces batraciens, elle ne s’en approcherait pas.

— Ohé, où êtes-vous ?

Héloïse déboula en courant et stoppa net devant Stefano et Joe.

— Vous parliez avec qui ? J’ai entendu une drôle de voix.

Joe haussa les épaules.

— Peut-être le chevreau qui bêlait pour appeler sa mère

Aussitôt, un cri rauque retentit.

— Il est trop mignon.

Héloïse s’approcha de l’endroit où se tenait l’animal qui cherchait à téter.

Joe baissa les yeux et rencontra ceux de la grenouille qui à sa grande surprise lui fit un clin d’œil. Stefano faillit éclater de rire.

C’était sans compter sur les pouvoirs d’Héloïse qui même si elle était encore jeune, avait ressenti une présence magique.

— Où te caches-tu ? Je sais que tu es là. Qui es-tu ?

Gertrude disparut. Joe et Stefano regardèrent Héloïse fouiller partout.

— Je suis sûre qu’il y avait un animal que vous ne voulez pas me montrer.

Elle allait taper du pied quand un chat gris se faufila entre ses jambes.

— Mais d’où viens-tu toi ?

Il ronronna contre elle. Elle allait le prendre dans ses bras, mais il ne se laissa pas faire et s’enfuit.

— Encore le chat du voisin sans doute, ronchonna Joe. Il se cache souvent ici.

Héloïse courut après lui.

Les deux complices se regardèrent.

— Ouf, on a eu chaud, dit Stefano.

— Oui, heureusement que j’ai plus d’un tour dans mon sac.

Gertrude était réapparue.

— Ah ! je savais bien !

Ils n’avaient pas vu revenir Héloïse qui contemplait la grenouille.

— C’est toi qui parles avec cette voix bizarre ? Tu es trop mignonne. De quel monde viens-tu ? Es-tu un prince charmant ou une princesse ?

Elle voulut attraper Gertrude, mais celle-ci disparut à nouveau.

— Maman maman, il y a une grenouille qui parle !

Elle partit en courant.

— Et ben ça commence bien ! murmura Stefano.

© Isabelle-Marie d’Angèle (février 2024).

À très vite…

Pêle-Mêle

Bonjour toi 😉

Je sens que ça va être un billet pêle-mêle 😂.

C’est la Saint- Valentin et en même temps le 1er jour de carême dans la religion catholique. Sur mon blog, c’est le jour des enfants, hier c’était la soirée des merveilles 🤣.

Je mélange tout et ça donne ça ! Commençons par l’amour 💖.

Quoi de plus mignon pour la Saint Valentin que ces petits oiseaux 😍. La Saint Valentin, pour nous c’est tous les jours, pas besoin de journée particulière pour se rappeler qu’on s’aime 😁. Je te dirai qu’un petit cadeau fait tout de même toujours plaisir. N’oublions pas quand même que c’est aussi la fête de l’amitié. Dans tous les cas, joyeuse fête à tous les amoureux avec Peynet bien sûr !

1er jour de carême, quelle idée de le faire tomber le jour de la Saint Valentin 😏 (Pâques est tôt cette année, fin mars). Je me souviens de la messe où j’accompagnais mes parents. C’était un peu triste à mon goût et je me rappelle très bien le parfum. Le prêtre qui balançait l’encensoir dans l’allée et dirigé vers les laïcs et la fumée qui s’en échappait. Puis, ensuite, la croix marquée sur le front, signe que le carême commençait avec ce symbole de pénitence. Je me souviens que ça me faisait sourire de voir tous ces fronts marqués de noir 😁 et parfois le prêtre avait eu la main lourde 🤭.

Je vais ressortir la blague que Monsieur Chéri me dit chaque année : Quel est le jour le plus long de l’année ? – Mardi Gras, car le lendemain il faut des cendres 🤭. Donc, comme je te l’ai dit hier, j’ai fait des merveilles et Monsieur Chéri les crostolis (beignets italiens dont il dit que ce n’est pas la bonne recette parce que ce n’est pas le rendu dont il a le souvenir).

Pour ma part, j’ai ressorti celle trouvée ici 👇 dans ce livre dont l’édition me ravit 💖

Même l’écriture me fait chaud au cœur 💖

Les merveilles sont tout à fait comme j’en ai le souvenir, même si chez moi dans le Nord, nous n’en faisions pas, c’était plutôt les gaufres (que je fais habituellement). C’est dans ma région d’adoption, le sud-ouest que j’ai découvert les merveilles ou les oreillettes.

Et je termine par cette réflexion parce que nous sommes le 1er jour de Carême et que c’est aussi le jour des enfants 😉.

Cela se passe au catéchisme, une petite fille en colère demande :

Pourquoi c’est toujours le même qui fait Dieu, il faudrait que ça change, moi j’attends mon tour 😏.

Sur ce, belle journée à toi 💖.

À très vite…

Drôle de conte 😁

Bonjour toi 😉

Comme c’est le jour des enfants, vois un peu ce à quoi j’ai pensé 😉.

Imagine ce qui se serait passé si quand le prince Philippe est venu embrasser Aurore, elle ne se réveillait pas !

Évidemment, je prends la version Disney, avec les fées et tout le bazar qui va avec et un peu beaucoup de notre monde d’aujourd’hui. Exit la magie, nous sommes en 2024.  

Les fées avaient bien veillé à ce que tout le monde au château soit endormi. Rien ne bougeait même pas une feuille, d’ailleurs il n’y avait plus de vent. C’était Dame Flora qui avait eu cette idée faramineuse. Dame Pimprenelle et Dame Pâquerette avaient suivi les ordres.

Aussi quand le prince sur son beau cheval blanc était arrivé, les fées applaudirent. Enfin, le château allait se réveiller. Elles avaient surveillé sa bataille avec le dragon, celui-ci était mort, Philippe lui ayant transpercé le cœur à l’aide de son épée magique.

Toutes les trois cachées derrière le rideau, elle contemplait le prince gravir les marches qui menaient au donjon.

La belle endormie devait rêver, elle semblait sourire. Les fées attendaient avec impatience que les lèvres du jeune homme se posent sur celles de la princesse.

Le voilà près d’elle. Il la dévisage, la trouve… une belle fille quoi, mais pas de quoi en faire tout un conte ! Il met un genou en terre et se penche sur la bouche rosée. Il s’était répété plusieurs fois la scène. Et…rien ne se passa.

— J’en étais sûre, grogna Dame Flora. Vous vous prétendez la chef et regardez ce qui arrive. Déjà que c’est à cause de vous que nous en sommes là, si vous aviez accepté qu’Aurore soit habillée d’une robe bleue et non d’une rouge, nous ne nous serions pas battues à coup de baguette magique, le corbeau de Maléfique ne nous aurait pas découvertes et Aurore ne se serait pas piqué le doigt.

Encore cette querelle à propos de la robe ! Dame Pâquerette soupira et répliqua :

— Pas la peine de vous chamailler, que faisons-nous ?

— C’est vrai ça, gronda le prince. Je l’ai avalée, moi, votre histoire de princesse endormie. Vous croyez sincèrement que j’ai que ça à faire, réveiller les filles qui dorment depuis longtemps ? En fait, elle est atteinte d’une flémingite aigüe, c’est tout !

Quel malotru ! pensèrent en même temps les trois fées. Peut-être que finalement, ce n’est pas celui que veut Aurore.

Dame Flora, vexée, murmura :

— Ne nous avait-elle pas parlé d’un paysan qui l’avait rencontrée dans la forêt ?

— Comment le retrouver ? demanda Dame Pimprenelle.

Dame Flora à la pointe du progrès, sortit son téléphone portable et tapa dans la barre de recherche : Paysan — Aurore — Bois.

Un lever de soleil apparut, un champ de blé et des bûches.

— Pas concluant votre truc ! remarqua Dame Pimprenelle qui commençait à s’impatienter.

— Pourquoi ne pas prendre notre baguette magique et annuler le sort tout simplement ? proposa de sa voix douce Dame Pâquerette.

— Impossible, répondit Dame Flora. Le sort en est jeté, c’est le baiser d’un prince qui doit la réveiller.

— Moi, je vous laisse, j’ai autre chose à faire, notamment la chasse à courre. Ce n’était pas une bonne idée et puis, ouais, elle est jolie, mais y a mieux !

L’homme tourna les talons et repartit par là où il était venu.

— Pas si vite l’artiste, le rattrapa Dame Pimprenelle. Elle le sonda de son regard de lynx. C’est bien ce que je pensais, vous avez une copie conforme. Qu’en avez-vous fait ?

— J’arrive, j’arrive !

Il était bien essoufflé cet homme et semblait tout déconfit d’arriver en retard.

— Désolé, je n’ai pas trouvé de métro pour monter jusqu’ici. C’est qu’il y en a des marches ! J’aurais pu prendre mon tracteur, mais avec le prix du gaz-oil !

Il se pencha sur la princesse et lui baisa les lèvres. Aussitôt, elle ouvrit les yeux et sourit.

— Ben voilà, c’est fait ! Pas de quoi fouetter un chat !

© Isabelle-marie d’Angèle (février 2024).

À très vite…