Il arrive qu’une histoire commencée ne trouve pas sa suite. Pourquoi ?
C’est une bonne question à laquelle, je n’ai pas forcément de réponse. Ici, il s’agit de J’aime un voyou au grand cœur.
J’ai démarré cette histoire dans le cadre d’un nouveau concours et puis j’ai lâché. Je suis restée bloquée sur un chapitre. Les mots m’ont fait faux bond, l’imagination s’est fait la malle et j’ai fermé mon ordinateur, déçue. Je ne suis pas revenue dessus. Je suis d’autant plus frustrée que j’avais commencé à vous le publier parce que j’étais certaine d’aller au bout.
Aujourd’hui, ces personnages me titillent comme s’ils voulaient absolument que je continue leur histoire à peine ébauchée. Il parait que lorsqu’apparait un blocage c’est que le texte n’est pas bon, qu’il y a quelque chose qui cloche. Je crois que dans ce cas précis, c’est tout qui est bancal et qui doit être revu.
Voici l’image qui représentait mon personnage principal 👇Angèle Merlin
Commandante de Police, fan de moto. Une toute nouvelle héroïne dont le caractère se rapprocherait de celui de Muguette. Voici son chat Pistole 👇.
Comment imaginer Paco, alias François Destrée le directeur de banque, l’ami d’enfance, qui pourrait être le voyou au grand cœur. Un Robin des bois moderne en quelque sorte. Adepte d’escalade, il arbore un corps musclé et tatoué.
Le voici décontracté 👇 ou au bureau 👇
Dans sa tenue de justicier 👇 😉 ou en train de faire de l’escalade 👇
Voici son chien Tuck, un berger australien tricolore 👇
Je mélange le tout et normalement mon imagination se met en route. J’en suis au 9ème chapitre et toi tu en es au 3ème.
Alors est-ce que je suis dans cet état d’esprit pour la suite 👇
Ici chez Marie, à partir de l’image ci-dessous, la consigne était simple, écrire sur ce qu’elle nous inspirait. Dans ce genre d’exercice, je suis toujours surprise par l’imagination de chaque participant, aucun texte ne se ressemble et c’est ce que j’aime dans l’atelier d’écriture. Voici donc ma participation 👇.
Toutou a besoin d’exercice et il n’a pas attendu Arthur. De toute façon, il sait bien qu’ils se retrouveront. Il galope la truffe en l’air, au sol, il dresse l’oreille, il écoute. La vie de chien quoi !
Soudain, au détour d’un grand champ, il stoppe son vagabondage. Qu’est-ce que c’est que ce truc ? Quelle drôle de maison ! Elle ressemble étrangement à l’appareil qu’Arthur porte autour du cou perpétuellement. Il se met à aboyer. Cete chose lui fait peur.
Toutou se tait et prend la pause. Il se rappelle que son maître adore le photographier Peut-être que c’est pareil ici ?
Rien ne se passe. Il se tourne, inquiet. Arthur n’est toujours pas là. Toutou s’approche plus près. Est-ce que ce gros rond qui ressemble à une fenêtre en est une ? Il colle son museau et tente de regarder à l’intérieur. Il fait trop sombre, il ne voit pas grand-chose. Il se met debout. Il a dû appuyer sur quelque chose, ça bouge et ça rentre. Il manque de tomber et se rappelle que ce truc fait ça aussi avec Arthur. Il a même entendu dire que c’était pour zoomer.
Il recule et se rend compte que cette drôle de maison a une cheminée qui fume. Incroyable ! Il surveille toujours si Arthur n’arrive pas. Il aimerait bien lui montrer sa découverte.
Le voilà ! Toutou part à sa rencontre en aboyant et tente avec de multiples mimiques de lui expliquer qu’il a trouvé une chose formidable.
— Oh un appareil photo géant !
Toutou comprend que son maître est ravi. Arthur est curieux, il cherche la porte et n’en trouve pas, mais il aperçoit un balcon. Il crie :
— Ohé, il y a quelqu’un ?
L’objectif s’avance. Toutou se couche aux pieds de son maître, mort de trouille. Arthur s’approche et voit avec surprise le boitier s’ouvrir.
Lorsque je commence une histoire, une fois les personnages trouvés, je plante le décor. Je t’explique mon petit rituel. Je mets de la musique, en général du jazz. Une bonne ambiance chaleureuse, un air de piano, de saxophone, et mon imagination s’emballe.
C’est là que mon petit chemin apparait …
Il peut être ainsi et me plonger dans une atmosphère bucolique. Que vais-je trouver au bout du chemin ? Ici, nous sommes à la belle saison et les fleurs s’en donnent à cœur joie. J’entends le coucou chanter dans un arbre. Peut-être qu’au fond, apparaitront un cerf et ses biches…Ecoute, j’entends le murmure d’un ruisseau.
Changement de décor. Tiens un village 😊 J’imagine aussitôt la vie à l’intérieur. C’est un peu ce qui s’est passé pour Cupidonetmoi.com. J’entends le chien aboyer. Comment ça tu ne le vois pas 😄 si si regarde bien, il court dans le pré. Il y a même du linge qui sèche, il y a un peu de vent. Je sens aussi le parfum de la lessive. Le tracteur gronde dans un hangar, il ne va pas tarder à sortir. Il fait beau.
Ici, nous sommes au cœur d’un village et la ville est plus loin. C’est faiblement éclairé, peut-être sommes-nous en fin de journée. J’imagine bien et je l’entends surtout, le brouhaha d’un marché en bout de rue. Pas toi ?
Il pleut, il fait froid et le soir tombe vite. Nous sommes en hiver, les lampadaires éclairent faiblement le pont. Heureusement, parce que ça glisse, je dois faire attention où mettre les pieds. J’entends l’eau couler dessous ou alors… oui c’est plutôt ça une route. Il y a du monde qui passe dessous. Si je me penche, je verrai les phares des voitures se suivre comme un serpent qui se déroule.
Elle est belle cette route mais un peu angoissante. J’ai l’impression que les arbres vont m’engloutir. C’est une belle entrée en matière pour une histoire fantastique 😊. Et si au bout du chemin, j’étais aspirée et disparaissais ? Dommage, cette petite route me plaisait bien. Mais peut-être que je me trompe et qu’au fur et à mesure que j’avance, les arbres s’ouvriront devant moi pour laisser apparaitre un château 😂. Comme quoi, il ne faut pas grand chose pour changer le cours d’une histoire.
Finalement, je m’assois, je regarde et j’écoute. Je me laisse imprégner par l’ambiance, les parfums et j’écris…
Et toi, qu’est-ce qu’il y a au bout de tes chemins ? Es-tu plutôt ville ou campagne ? Mer, montagne ? T’arrive-t-il de t’arrêter sur un banc et d’écouter ? Raconte-moi en commentaires.
C’est en publiant sur Instagram que j’ai pensé faire un billet ici. Je peux raconter davantage (tu as oublié ? je suis bavarde 😉).
Tu ne remarques rien d’étrange ? Regarde mieux …
Voilà, Léonie a un visage pas Léandre. Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne l’ai pas trouvé comme je le voulais. Tu vas me dire, Léonie est exactement comme tu la voyais ?
Non, évidemment, mais je m’en suis inspirée, tout comme de Léandre. La jeune femme est coiffeuse, lui est agriculteur d’où la chemise à carreaux (Oh le cliché 😂) je n’allais pas le mettre en costume 3 pièces quand même, il travaille au milieux de 40 vaches. D’accord, elle est plus classe, plus citadine ajouterais-je.
Chaque histoire commence ainsi, par la recherche de mes personnages. Ensuite, le prénom et le nom, l’âge, le caractère, la profession et la situation familiale. Là où ça se complique, c’est l’endroit où je les installe. Je me rends compte qu’ils sont souvent dans le sud de la France. Pourtant, je n’en suis pas originaire.
Ici, vous ne voyez que les personnages principaux, il y a tous les autres qui se greffent au fur et mesure. Je les vois, je les entends, ils ont parfois, voire souvent, un accent. Certains sont grognons, d’autres préfèrent rigoler. Dans Cupidon, les villageois se déchainent en commérages chez le coiffeur et au bar.
Il m’est arrivé pour l’histoire de Muguette de trouver que le chéri de mon héroïne avait un drôle de caractère qui ne me plaisait pas et pourtant, je l’ai laissé parler, c’était sa vie et son comportement collait.
Dans Noël à la maison des coeurs blessés, toutes les lectrices ont craqué pour Georges. C’est vrai qu’il est gentil, il me fait penser à quelqu’un 😉. Il est même plus que gentil surtout avec Philippine, pas en affaires, où ce n’est pas le même homme. Philippine, par contre, en a agacé plus d’une avec son caractère d’enfant gâté. Je me suis beaucoup inspiré de la série Dallas et Revenge pour le travail de Georges.
Si toi aussi, tu écris, dis-moi en commentaires, comment tu procèdes et si tu n’est que lecteur, raconte-moi comment tu imagines les personnages des livres.