Bonjour toi 😉
C’est bien connu, l’Agenda me fait sortir de ma tanière 🤣. C’est chez Carnets paresseux que ça se passe. Il nous a pondu un sacré sujet , vise un peu ça 👇.
Voici donc mon texte 🙂 et n’hésite pas à aller découvrir les consignes chez Carnets Paresseux parce que sinon, tu vas rien y comprendre… à mon texte 🤣.
Il était une fois un agenda ironique

Il était une fois un agenda ironique. Il vagabondait le bougre, trotti trottin, il allait où le vent le poussait. Le voilà qu’il arrivait dans une drôle de sphère, la trouille le saisit par surprise parce qu’il ne savait pas à quelle sauce il allait être mangé.
Alors qu’il avait quitté un repas de famille où le tonton Gaston avait un air saumon, il se retrouva dans une galaxie qu’il ne connaissait pas avec pour chauffeur un merlan. Jamais il n’aurait cru qu’un poisson pouvait voler, mais il en avait connu d’autre l’agenda, et puis comme son poto Avril commençait toujours par un Némo accroché dans le dos, il se dit que c’était peut-être pour ça qu’un merlan avait pris les rênes de son écriture.
Lui, l’ironie c’était son truc, alors en attendant qu’elle arrive, il prit un caramelchoc dans son saksouk et en farfouillant de sa paluche droite le fond, il en ressortit un vieux tournelespages tout écorné.
Il tomba sur l’histoire d’un haruspice qui buvait le sang de ses victimes pour annoncer des présages. Tiens, ça l’arrangerait bien d’en devenir un, d’harusmachin, il saurait ce qui l’attend dans les prochains mois.
Tabarnak ! un virage un peu brusque lui fit lâcher son tournelespages qui s’envola il ne savait où. On ne peut jamais vraiment savoir en fait ! Ce merlan conduisait comme un as de pique ou de trèfle va savoir, et pourquoi pas de cœur comme le sien qui battait la chamade. D’ailleurs, battre la chamade ça voulait dire quoi ? que ça battait vite ? n’importe comment ? et vl’a qu’il se mettait à pleuvoir, tu sais ce machin du nord qui ressemble à du grésil, qui est froid et qui pique les yeux. C’est vrai que l’agenda ironique n’en avait pas d’yeux, la belle blague ! Un cœur, en avait-il un sois-dit en passant.
C’est pas tout ça, il allait le déposer où ce chauffard ? Il ne reconnaissait rien. D’habitude, il sortait de l’Imaginarration (mixe d’imagination et narration pour ceux qui n’auraient pas compris), il connaissait bien l’endroit et s’y trouvait à son aise parce qu’il y avait ses acolytes les mots, les phrases, les verbes, le temps d’avant, celui de demain qu’il ne connaissait pas encore et celui d’aujourd’hui. Celui-là il s’en passerait bien, le revoilà dans sa sphère. Il avait l’impression de tourner en rond. Tout le ramenait à elle, cette sphère de malheur. Qu’en sphère d’elle ? Il n’en avait que sphère après tout, qu’elle aille se sphère… oh la, l’agenda ne se risquait pas à dire des grossièreries. Ô grand jamais, croix de bois croix de fer, si je mens je vais en ensphère. Qu’elle soit atmos, stratos, ou celle d’Arletty, il était dans une bulle fermée et il voulait bien en sortir, l’agenda ! Quelle ironie, le voilà coincé pendant le mois d’avril ici.




























